Archives mensuelles : septembre 2015

La vie un long fleuve tranquille ?

J’aime beaucoup cette expression « la vie n’est pas un long fleuve tranquille ».

Qui peut penser « sérieusement » que la vie d’un être humain est un long fleuve tranquille à part celui qui croit, parce qu’il souffre, qu’il est le seul à subir une malédiction divine, et que tous les autres sont touchés par une sorte de grâce !

Qui peut le croire ? Toi qui es dans la souffrance ?

On pourrait, par analogie comparer la vie à un fleuve ou à la tristement célèbre Ouvèze, une petite rivière affluant du Rhône, qui passe à Vaison-la-Romaine…

 »Vous commencez à percevoir où je cherche à vous entrainer ?’

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L’Ouvèze en temps normal !

Sous le pont Romain de Vaison dite la Romaine, coule l’Ouvèze une « belle » petite rivière qui suivant la saison, et en particulier au début de l’été, ressemble à un ruisseau translucide, « clean », me disait le principal d’un Collège d’Oxford venu nous rendre visite au Lycée professionnel de l’Argensol à Orange (Vaucluse).

Souvent cette rivière, à la même période, est complètement à sec, plus en aval, du côté de Jonquière, où je demeure, et il y a quelques jours seulement avant l’arrivée des orages, le lit était couvert par une végétation éphémère qui lui donnait l’aspect d’un chemin de randonnée caillouteux.

Aujourd’hui après les orages de l’avant-veille le lit charrie une eau boueuse dans un courant de type torrentueux, mais son niveau est en dessous du seuil de la crue centennale, alléluia !

En 1992 alors que j’étais dans la cour de récréation du Lycée, pour récupérer mes élèves, un orage violent, comme il en arrive couramment en cette saison, en Provence, nous a contraints à rentrer précipitamment et en désordre dans nos classes, où nous avons assisté, impressionnés et impuissants, au ciel qui nous tombait sur la tête… vieil héritage de nos ancêtres gaulois !

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La crue centenale !

Ce n’est que le lendemain matin, le 22 septembre, en écoutant les actualité que nous avons vraiment réalisé que le ciel nous était tombé sur la tête, et rien qu’à vous évoquer ce triste événement, j’en éprouve, encore aujourd’hui, des frissons qui traversent tout mon corps !

Je ne vous raconte pas l’horreur, je vous laisse l’imaginer en regardant les deux photos, de cette petite rivière, prise au niveau du pont Romain de Vaison, ouvrage antique qui a résisté à la pression incroyable exercée en amont, contrairement aux ouvrages plus modernes qui l’enjambaient, en aval, à cette époque !

Qui peut encore prétendre que la vie de l’autre est un long fleuve tranquille ?

Celui qui ignore tout de sa vie, celui qui le juge uniquement sur les apparences, celui qui souffre tellement qu’il ne voit pas la souffrance de l’autre et la galère qu’il traverse sur sa rivière devenue torrent tumultueux…

Dimanche 13 septembre, j’ai assisté à la conférence de Claire Bazin maman d’un petit garçon de 8 ans et d’une petite fille de 4 ans (à l’époque des faits), qui a perdu Pierre, il y a trois ans, son compagnon le père qu’elle souhaitait pour ses enfants.

Elle nous a raconté avec une grande émotion contagieuse, le tumulte subit par les trois embarcations (la sienne et celle de ses deux enfants) sur le tsunami de cette vague ravageuse qui a détruit beaucoup de certitudes et a plongé les trois âmes dans des périodes de désarroi et de désorientation à la limite du désespoir. À ce moment-là, elle avait le sentiment d’une « malédiction divine » s’abattant injustement sur elle et ses enfants, malédiction qu’elle n’avait pas le sentiment d’avoir méritée !

En fait, ce dimanche, nous avons rencontré, la nouvelle Claire Bazin, celle qui venait de renaître, grâce à cette épreuve, ce n’est pas moi qui le dit, mais Claire, épreuve qu’elle considère être aujourd’hui, une grâce divine.

Je peux témoigner que ses fondations d’aujourd’hui sont construites sur des bases très stables, sur une autre vision de la vie et une nécessité de gouverner son « embarcation », en accompagnant ses enfants et ceux des autres sur cette voie, au travers de son association « l’enfant et le deuil » celle d’une autre vision de ce qu’elle croyait être la Vie et la Mort, avant la grande crue initiatique !

Je ne suis pas le Christ ni ne me prends pour lui, mais comme lui, aujourd’hui j’ai utilisé la parabole pour vous inciter à vous réveiller et vous engager à réfléchir, sur le « sens profond » que vous voulez donner à votre « Nouvelle Vie » et aussi sur ce que vous devez impérativement changer en vous pour qu’elle devienne, comme celle de Claire Bazin, une « Bénédiction divine » !

C’est ton choix, qui est en jeu ici, pas le mien… le mien est en chantier !

Nota bene :

Maintenant tu dois te dire, Raymond est encore une fois sorti du sujet annoncé sur son Blog, « l’âme hors » !

Détrompe-toi, je suis en plein dedans !

Souviens-toi, ou imagine, si tu n’as pas vu les informations de l’époque, ce jour-là, une vague monstrueuse a tout emporté sur son passage, même des ponts, tu imagines sa puissance ? Mais aussi et surtout des âmes, qui ce jour-là ont été littéralement éjectées de leurs corps, sans crier gare, certaines ont à peine eu le temps de réaliser ce qui leur arrivait, elles sont peut-être encore dans le bas astral, n’ayant pas encore compris que leur corps physique a été emporté par ce tsunami.

Tu es toujours aussi sûr(e) que je ne te parle pas de l’âme hors, au travers d’une allégorie, qui ressemble étrangement à ce que peut être la vie pour certains d’entre nous ?

Demande donc à Claire Bazin si sa vie est un long fleuve tranquille ?

Sache que toutes mes chroniques ont un lien très étroit avec l’âme hors, sache que ton quotidien est rempli de « petites morts », qui, comme celle de « l’âme hors » te conduisent toutes à te transformer en « Papillon », tu commences à comprendre ?

… Non ?
Rassure-toi je reviendrais sans cesse sur le sujet pour que toutes tes cellules finissent un jour ou l’autre par l’intégrer !

Raymond MAGDELAINE

La chenille ! Un papillon en devenir ?

La chenille dès sa naissance dévore tout ce qui autour d’elle lui tombe sous les mandibules, elle mange, elle mange… tellement qu’un jour, à cause d’une indigestion carabinée, elle s’arrête de manger, du jour au lendemain !

Elle se pose sur une branche et commence à tisser tout autour d’elle une sorte de sarcophage qui la fait ressembler à une momie. Pendant un certain temps, cette chrysalide est soumise à quelques soubresauts, puis tout mouvement cesse, c’est la mort apparente !

Si cela se passait dans un hôpital le médecin chargé de ses soins dirait, c’est fini, son encéphalogramme est plat, elle est morte ! Et trois jours plus tard, on la mettrait en terre !

Heureusement pour le papillon en gestation, chez les chenilles on ne procède pas de la sorte et l’on sait pertinemment qu’il se passe quelque chose de très important et de mystérieux à la fois à l’intérieur de ce cocon. Une transformation radicale est en train de s’y opérer silencieusement à grand mystère et à l’abri des regards indiscrets de ceux qui ne comprennent rien de rien aux grands mystères de la Vie.

Un grand mystère, qui ressemble à s’y méprendre à un miracle, que les hommes tellement impressionnés l’ont appelée la « métamorphose » de la chenille en papillon, de la chrysalide fabriquée par cet être rampant et boulimique va surgir d’un corps qui a toutes les apparences de la mort un être totalement différent, doté d’ailes qui lui permettront d’élever son point de vue et d’élargir son espace et ainsi croire qu’il a accédé à un nouveau plan de vie ici-bas, c’est d’ailleurs exactement ce qui s’est passé. Le plan terrestre offre, à tout être, l’accès à des plans plus élevés.

Eh oui ! Il y a aussi dans ce royaume plusieurs demeures pour les êtres incarnés !

Le papillon est né en laissant derrière lui le corps de la chenille, devenu inutile, et va explorer ce qu’il va prendre, à juste titre, pour un autre plan de vie. Exactement comme celui ou celle qui va abandonner son corps physique, qui commençait sérieusement à limiter ses mouvements, pour s’habiller d’un corps plus fluide (son corps astral) qui va le libérer de toute entrave de l’habit usagé !

Les hommes connaissent aussi une métamorphose au fil de leur croissance, mais chez eux elle est moins spectaculaire, et se produit plusieurs fois au cours de leur vie.

Vous ne me croyez pas ?

Le bébé ne se métamorphose-t-il pas en petit enfant ?
Le petit enfant ne se métamorphose-t-il pas en adolescent ?
L’adolescent en adulte ?
L’adulte en sénior ?

Le tout étant « encadré » par deux métamorphoses cruciales, celle du fœtus en petit d’homme et celle de l’être en pure conscience, invisible dans les plans terrestres et dans les plans plus subtils, à cause de nos sens encore trop « rustiques » pour l’instant et de notre ignorance crasse !

Tu ne me crois pas, tu veux une vraie preuve de ces métamorphoses successives chez l’homme ?

Oui !

Alors ouvre ton album de famille, et écarquille bien tes mirettes !

 La chenille ! un papillon en devenir ?

La chenille ! un papillon en devenir ?

L’homme ! Une conscience élargie en devenir ?

Raymond MAGDELAINE

Recherche du sens caché

Tout le monde connaît ce proverbe chinois « lorsque le maître montre la lune le candide voit le doigt, l’érudit voit la lune, et le sage observe la direction » !

Mais en avons-nous tous bien compris le sens ?

Comme dans l’enseignement du Christ, ce proverbe utilise la parabole.

Pourquoi utiliser la parabole ?

Parce que la parabole incite celui ou celle qui la lit ou l’écoute à en rechercher ou à en comprendre le sens profond !

La parabole, fait appel en nous, à nos capacités à voir au-delà des mots et au-delà des formes, au-delà du sens premier des choses !

En procédant ainsi, le maître n’impose pas sa vision, mais nous incite à trouver la nôtre, le maître sème la graine en nous et attend « patiemment » qu’elle y germe.

Il y a toujours un « minimum » de trois niveaux de compréhension et ceci est valable pour TOUT, pas que pour les proverbes et autres paraboles !

Le premier niveau, celui du sot, du proverbe initial, que j’ai préféré renommer « candide » qui est moins péjoratif, c’est celui du petit enfant, il s’arrête à la forme sans chercher à aller plus loin, pour l’instant !

Le deuxième niveau, celui de l’érudit, c’est celui de l’adulte, qui devrait avoir, en principe, un minimum d’instruction, l’autorisant à commencer à voir au-delà de la forme des mots, c’est celui de l’adulte capable, en principe, d’une analyse permettant d’aller un peu plus loin que le niveau de compréhension de l’enfant !

Le troisième niveau, celui du sage, celui qui cherche le sens derrière les mots derrière les apparences, celui qui essaye de comprendre ce que le maître attend de chacun de ses élèves, le vrai maître ne cherche pas à « formater », il cherche à « éveiller » ou réveiller ses élèves !

Chacun de ces niveaux exige de chacun de nous, qu’il cherche sans cesse à « augmenter » son « niveau vibratoire », à atteindre une certaine maturité, si vous préférez. Cela exige de la part de l’élève, du temps, une grande persévérance et une volonté indéfectible à vouloir dépasser les apparences et ainsi pouvoir, un jour, dévoiler la vraie nature cachée derrière les formes ou les apparences !

En fait cela nous demande d’être conscients de soi et de nos responsabilités, bien sûr, mais aussi d’être conscient de tout ce qui nous entoure et sans quoi nous ne serions pas ce que nous sommes.

 

Cela exige aussi une très grande humilité en face de tous les « mystères » de ce que nous appelons la création !

La parabole du semeur !
La parabole du semeur !

L’image associée illustre la parabole du semeur racontée par Jésus, je vous la livre, ici, in extenso. Elle me semble coller parfaitement à cette partie de ma chronique !

  • Version selon saint Matthieu :

« Voici, disait-il, que le semeur est sorti pour semer. Et comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux, étant venus, ont tout mangé. D’autres sont tombés sur des endroits pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre, et aussitôt ils ont levé, parce qu’ils n’avaient pas de profondeur de terre: mais, le soleil s’étant levé, ils ont été brûlés, et faute de racines, ils se sont desséchés. D’autres sont tombés sur les épines, et les épines ont monté et les ont étouffés. Mais d’autres sont tombés sur de la bonne terre, et ils ont donné du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente. Entende, qui a des oreilles !

S’avançant, les disciples lui dirent : “Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?” Et, répondant, il dit : “Parce qu’à vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume des Cieux, mais à ceux-là ce n’a pas été donné. Car quiconque a, on lui donnera et il aura en surabondance, mais quiconque n’a pas, même ce qu’il a lui sera enlevé. Voilà pourquoi je leur parle en paraboles : parce qu’ils voient sans voir et qu’ils entendent sans entendre. Et pour eux s’accomplit la promesse d’Isaïe qui dit : Vous serez tout oreilles et ne comprendrez pas, vous regarderez de tous vos yeux et vous ne verrez pas, car le cœur de ce peuple s’est épaissi, ils sont devenus durs d’oreille, ils ont fermé les yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, n’entendent de leurs oreilles, ne comprennent avec leur cœur, et qu’ils ne se convertissent. Et je les aurais guéris ! 

Je vous laisse la méditer !

Raymond MAGDELAINE

Le prisme de la souffrance

La souffrance ou la douleur sont les signes d’une « maladie » qui se manifeste, dans l’âme et qui se propage ensuite au corps physique, si elle n’est pas traitée rapidement.

Celui ou celle qui souffre, ne perçoit plus les choses comme celui qui ne souffre pas, un prisme s’intercale entre lui et les autres, le coupant progressivement de l’autre dans un premier temps puis de lui-même dans un second temps, ce qui augmente sa souffrance jusqu’à l’intolérable, l’insupportable !

Ce prisme déforme sa réalité, rendant toute communication impossible avec ceux qui ne souffrent pas comme lui, même si ce n’est pas vrai que l’autre ne souffre pas… c’est son ressenti !

Dans ce cas celui qui cherche à « aider » n’arrive pas à trouver les mots justes pour panser les maux, le prisme déformera les propos apaisants en propos blessants, celui qui est centré sur ses douleurs NE PEUT PAS, et non pas NE VEUT PAS, il NE PEUT PAS ENTENDRE ou COMPRENDRE nos paroles, un peu comme si nous lui parlions « chinois » !

D’ailleurs le problème d’incommunicabilité est symétrique, si pour lui ce que nous disons est du chinois, pour nous, ce qu’il dit est de « l’hébreu » ou y ressemble étrangement !

Cette maladie (mal a dit) de l’âme, signe et nous signifie que nous ne sommes plus sur notre chemin de vie, que nous avons emprunté une voie qui n’est pas la nôtre, que nous sommes peut-être dans un cul-de-sac, une impasse…

À ce stade de la « maladie » de l’âme qui s’est étendue au corps physique, il faut savoir que nous sommes impuissants à soulager les maux de ceux qui souffrent et que par conséquent les autres sont dans la même impuissance pour soulager les nôtres.

Le « mal a dit » exprimé par notre âme n’est pas la malédiction d’un Dieu « sans amour » qui nous punirait d’un pécher « mortel » que nous aurions commis, non, c’est simplement un mécanisme naturel qui devrait nous obliger, non, pardon, je devrais dire, nous inciter, nous inviter, à rechercher en nous les causes de ce mal être pour l’extraire, un peu comme lorsque nous incisons un abcès pour le vider de son contenu douloureux !

Même si pour nous c’est douloureux de vivre cette coupure avec celui qui est dans la souffrance, sachez que pour lui c’est encore pire, tant qu’il n’aura pas trouvé en lui LA FORCE (qu’il possède, mais qu’il ignore peut-être) qui lui permettra de guérir (d’être gai et d’en rire) et ainsi être libéré du prisme déformant engendré par sa souffrance.

Toi qui souffres, prends conscience que TOI, et TOI SEUL à la clef pour te guérir et que NOUS, nous ne pouvons que T’AIMER et te le répéter, parfois maladroitement !

Prisme de la souffrance !
Prisme de la souffrance !

Raymond MAGDELAINE

Recette pour élever son niveau vibratoire

Avant de te la révéler, je voudrais développer ce que représente pour moi la vibration de l’être.

Pour vibrer il te faut être parfaitement éveillé, bien conscient de tes pensées, de tes intentions, de tes gestes et de leurs conséquences sur tout ce qui t’entoure, tu peux choisir sciemment le côté obscur ou lumineux de ta vibration (la force), mais sache que tu en récolteras les fruits, les vibrations émises consciemment sont à la base de la qualité des « graines » que nous semons et donc de la qualité et de la quantité de la « récolte ». Tu es parfaitement libre de vibrer (de vivre) ou de dormir et dans ce cas de croire que tu vis alors que tu ne fais que rêver ce que tu vis, tes semences sont alors « virtuelles » et ne peuvent porter de fruits dans ta vie éveillée, tes récoltes n’appartiennent qu’au « Pays Merveilleux d’Alice » !

« Être éveillé », c’est ensemencer ton sol que tu viens de retourner, je te parle aussi du « sol » de ton âme ou de celui des âmes que tu côtoies au quotidien. Sache pourtant que toutes les âmes ne sont pas encore prêtes à recevoir la « graine » ou ne sont pas encore prêtes à la laisser « germer » ; que cela ne t’empêche pas de semer, une graine à une patience prodigieuse et est capable de végéter pendant des siècles avant de germer.

« Rêver » n’est qu’une illusion de vie, la graine que tu sèmes en rêve ne peut naître qu’en rêve, pour des sols et des êtres virtuels ; les fruits que tu récolteras éclateront comme de vulgaires bulles de savon dès que tu voudras t’en saisir ou les croquer. Tu peux passer toute une vie dans ton rêve et pas seulement pendant le temps de ton sommeil, les psychanalystes parlent alors du rêve éveillé, il semble avoir la couleur de la vie, mais n’en a, ni le goût, ni la saveur, et sa vibration y est à son plus bas niveau.

Tu peux vivre éveillé, mais sans grande conviction et te répéter sans cesse à quoi bon, ou croire que tu vis, simplement parce que tu t’agites dans tous les sens, mais sans donner un sens véritable à tes actes, etc. Je te fais confiance pour en trouver plein d’autres du même acabit, mais sache que ton niveau vibratoire est alors au plus bas et que ton horizon se limite à la cage dans laquelle tu t’enfermes par peur de vivre !

Pour découvrir un horizon plus large, l’oisillon en âge de s’envoler, va devoir surmonter sa peur de quitter le nid, encouragé par sa mère, il finira par prendre son envol !

Tu ne peux pas savoir le bonheur, la joie, les émotions exaltantes, l’émerveillement… que l’oisillon peut ressentir lorsqu’il ose enfin s’émanciper de son nid exigu. Tous ses ressentis sont la manifestation d’une élévation de ses vibrations, elles sont ses premiers pas vers une volonté de plus en en plus forte d’explorer encore plus loin et encore plus haut son niveau vibratoire !

Tu es tel l’oisillon avant son envol, tu as peur de sortir de ta prison sans geôlier, sans barreau aux fenêtres, sans aucune porte close, tes peurs sont tes seules chaînes, tes seules entraves, ne t’étonne pas dans ce cas de ne ressentir aucune joie, aucun bonheur, aucune exaltation, aucun émerveillement… ton niveau vibratoire frise la courbe plate qui signe « en apparence » (rassure-toi) ta mort vibratoire !

« Ose » prendre ton envol, ose vivre ta vie, ose penser par toi-même, ose faire ce dont tu rêves depuis que tu es enfant, ne te laisses pas dicter ta vie par les autres, ose ! t’affirmer, ose ! être celui que tu es au plus profond de toi, tu sais ce petit garçon ou cette petite fille qui avait plein de projets, tous un peu plus fous les uns que les autres !

Car vois-tu, la vraie « saveur de la vie » c’est de goûter à sa « folie », réaliser l’impossible, réaliser le jamais vu ou le jamais entendu, emprunter des sentiers vierges de toute trace de pas.

Sais-tu que les plus belles réalisations de l’homme ont été faites par des pionniers(*) ?

Ose être ce pionnier !

* Petite précision de taille, le « pionnier » que j’évoque ici c’est le « découvreur » respectueux de soi en premier lieu, mais surtout des autres et de l’environnement. Ce n’est pas celui qui sous ce nom s’empare des terres des autres pour ses ressources sans respecter les peuples premiers, celui-ci n’est qu’un « pilleur », pas le pionnier que je vous encourage d’oser !

Tout est vibration !
Tout est vibration !

Raymond MAGDELAINE

Je te sens tendu comme un arc

A ce stade de ma narration sur ce sujet incontournable de la dernière transition, je te sens toujours aussi tendu, toujours aussi hermétique à t’ouvrir à ce sujet, je me trompe ?

C’est l’adjectif « dernière » transition qui te fait peur ?

Oui, c’est la dernière « ici-bas », mais ne t’ai-je pas parlé de « l’au-delà » et de ta « renaissance » dans celui-ci ?

Alors qu’est-ce qui te fait encore peur, qui te terrifie au point de ne pas vouloir en entendre parler, au point de fuir le sujet ? La mort de ton corps physique ?

Tu crois n’être qu’un corps physique et tu penses qu’à sa (ta) mort tu vas t’anéantir dans un néant glauque et putride ?

Tu es de ceux qui pensent que la chenille meure dans son cocon, que la mue d’une cigale meure et se dessèche au soleil dès sa sortie de la terre début juin.

Que fais-tu du papillon qui volette dans ton jardin ? Que fais-tu de la cigale que tu as entendue chanter tout l’été ?

Tu crois qu’ils naissent par l’opération du Saint-Esprit ? C’est cela ? Tu es donc croyant quelque part au plus profond de toi ? Tu espères, mais pour ne pas avoir l’air de paraitre un « cul béni » tu le caches au regard des autres, car tu crains leur jugement ?

Tu penses que vivre c’est cela, se voiler la face devant une réalité incontournable, c’est penser ce que pensent les autres pour ne pas être montré du doigt, tu penses que la fuite ou la politique de l’autruche te fera passer entre les mailles du filet de la vie ?

C’est cela le sens profond que tu trouves et que tu donnes à ta vie ?

Mais au fond de toi… sincèrement, sans faux semblant, sans te mentir, crois-tu que c’est cela vivre, sursauter à la moindre occasion, détourner sans cesse le regard de la réalité que tu croises au quotidien, changer de trottoir pour ne pas avoir à affronter tes peurs ?

Crois-tu que c’est cela vivre ?

Crois-tu vraiment que refuser d’accepter quelque chose d’aussi naturel, soit une solution, crois-tu que la graine enfouie dans le sol refuse de germer, que le bourgeon sur la branche de l’arbre refuse d’éclore, que le poussin dans l’œuf refuse d’en casser la coquille, le crois-tu vraiment ?

Alors pourquoi refuses-tu d’entendre parler de ta renaissance dans un autre plan que le plan terrestre ?

Tendu comme un arc

 Parce qu’au Catéchisme on t’a enseigné que tu étais poussière et que tu redeviendrais poussière. Mais monsieur le curé ne te parlait pas de la poussière de la terre, mais de la poussière céleste, celle des étoiles, celle de la lumière originelle, il utilisait une métaphore pour frapper les esprits !

Raymond MAGDELAINE

 

 

 

Mardi de la rentrée des classes !

Dans un film de fiction, que j’ai récemment visionné, « PROMETHEUS », lors d’un enterrement à la mode africaine, plutôt joyeux et coloré, une petite fille de 7 ans pose plein de questions à son père, du genre, « Où va-t on lorsqu’on on est mort », « Est-ce qu’on rejoint ceux qui sont partis avant nous » et d’autres du même genre et son Père lui fait des réponses bateau, sans grande conviction… mais lorsque sa fille lui demande plus sérieusement « Dis Papa… tu crois que Dieu existe ? » son Père prend un temps de réflexion et lui réponds tout aussi sincèrement, « Je ne sais pas, mais c’est ce que j’ai choisi de croire ! ».

Peu importe si ce que tu crois est vrai ou faux, l’important c’est que cela donne un sens à ta vie, sinon elle n’a aucun goût, aucune saveur, aucune couleur, aucun intérêt…

En revanche si tu as des enfants, ou comme moi des petits enfants, ne leur sors pas tes réponses bateau, sois sincère avec eux, ils ne sont pas dupes de tes jeux de rôles, souvent ils ne les comprennent pas et peuvent même mal les interpréter !

Vis ta vie pleinement, intensément, agis avec ton cœur, sans juger, en te pardonnant tes erreurs et celles des autres, vis ! sans faire semblant et sans faux semblants… pour ne pas regretter un jour, de ne pas avoir vécu !

calendrier-scolaire-2015

Raymond MAGDELAINE

Note : « La chronique est composée tous les jours, certains jours où je ne suis pas aussi disponible, comme c’était le cas le jour de la rentrée des classes de mes petits-enfants, que je ne pouvais rater pour tout l’or du monde… Alors j’essaye d’écrire un court “Interlude” toujours en rapport avec le sujet principal de la chronique » !

Le niveau vibratoire

C’est quoi ça, Raymond, le niveau vibratoire ?

Cette fois tu vois, c’est quelque chose de scientifique, dont je vais te parler, qui n’est plus de l’ordre des hypothèses, mais bien de l’ordre du « scientifiquement correct », enfin pour l’instant, car l’histoire nous a souvent habitués à vérifier que ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui, comme la terre plate et au centre de l’univers !

Nos corps sont donc constitués de particules élémentaires comme tout ce qui est vivant ou tout ce qui ne semble pas avoir « en apparence » une vie comme les objets que l’homme fabrique ou les pierres, or ces particules, comme l’électron, le proton, le photon, entre autres… se comportent tantôt comme des ondes ou tantôt comme des billes (particules de matière) et cela, suivant qu’elles soient observées ou pas ! Curieux non ? L’expérience dite des « Fentes de Young » a permis cette affirmation, mainte et mainte fois vérifiée et validée, et nous permet de dire maintenant qu’une particule se comporte comme une onde lorsqu’il n’y a pas d’observateur, ou comme une bille lorsqu’elle est observée.

Comme dans pratiquement tous les cas elles ne sont pas observées, on peut en conclure que ces particules les plus élémentaires entrant dans la constitution de toutes les formes existant dans la nature, vivantes ou fabriquées par l’homme, sont de type ondulatoire.

Une théorie cette fois et pas complètement validée, pour l’instant, celle des cordes, affirme que ces particules vibrent (ondulent) à des fréquences différentes dépendant de la matière et que cette vibration détermine d’ailleurs la forme et les caractéristiques intrinsèques d’un objet.

Pour faire court, la fréquence vibratoire est basse dans la matière lourde et opaque et s’élève de plus en plus dès que cette matière devient de plus en plus subtile et translucide. Ce niveau vibratoire, faible ou élevé en fréquence, émet de la lumière, des photons, dont certaines personnes sont capables d’en apercevoir la couleur (qui dépend de la fréquence), le corps en émet naturellement, et c’est ce que nous appelons l’aura.

Ne fuis pas, dès que je te parle de subtil ou d’invisible parce que tes yeux ne voient pas, parce que ton niveau vibratoire ne te le permet pas encore ; sois plutôt attentif et réceptif à ce que je viens de te dire et qui est scientifiquement prouvé, si tu veux un jour, pouvoir percevoir les auras que nos corps émettent et qui sont la manifestation de la « qualité » de notre niveau vibratoire.

… Que dis-tu ? … Comment peux-tu élever ton niveau vibratoire ? Pourquoi, devrais-tu l’élever ? À quoi cela sert d’élever ton niveau vibratoire, c’est pour faire joli ?

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 Non, bien sûr ce n’est pas pour faire joli, pour faire court là aussi, je développerai plus tard, c’est pour te permettre d’élargir ton niveau de conscience, afin que tu puisses prendre la pleine mesure du sens de ta vie (de ton incarnation dans ce corps mortel) et que tu en assumes tout aussi pleinement les responsabilités, envers toi et envers les autres !

Raymond MAGDELAINE

 

 

 

Une Quête Initiatique

Elle est cette quête naturelle et inhérente à nôtre espèce consciente de soi et des autres. Ce qui va suivre ne peut s’appuyer sur pratiquement aucune étude sérieuse, car en Occident, ce que je vais évoquer, le subtil, l’invisible, l’intuition… sont très peu pris au sérieux par des esprits se prétendant supérieurs (à qui ? À quoi ? Telle est la question ?) et s’adoubant entre eux, en plus !

La question pourrait être réduite à celle-ci : « Qui suis-je ? » Ou encore : « Suis-je un simple corps de chair ? » ou « Suis-je une âme animant un corps de chair ? »

Autant d’êtres humains autant de réponses (plus de sept milliards) les réponses aussi diverses que variées, s’appuient tout de même sur des analogies, en observant le vivant, observations que l’on fait en utilisant uniquement nos propres sens (vue, ouïe, goût, odorat, touché), la médecine traditionnelle chinoise est entièrement construite sur ce modèle et elle est millénaire et a fait la démonstration de son efficacité.

Comme tous les enfants je me suis construit sur des modèles que sont les parents, la famille, l’école, pour certains (c’est mon cas) le catéchisme, puis les amis, les connaissances, le monde du travail, la société… mon mental a essayé d’intégrer tous ces modèles et mon libre arbitre a construit ses propres certitudes pondérées par le doute plus connu sous le nom du syndrome de « Thomas » (celui des évangiles).

Je suis un être ordinaire, confronté à ce qu’on lui a enseigné et qu’on essaie dans certaines situations de faire passer comme « parole d’évangile » (pas que par la religion, hélas !), et aussi à ce qui n’est pas enseigné, mais qui relève plus de l’ordre des intuitions, des pressentiments… qui me « murmurent » que dans ce monde tout ce que l’on m’a appris, n’est pas Parole d’évangile, loin de là !

Quelque chose, au fond de moi, me dit que « métro, boulot, dodo » ce n’est pas que cela la vie, que c’est beaucoup plus subtil et que contrairement aux « Thomas » je dois plutôt faire confiance à mes ressentis, à mes intuitions, plutôt qu’à mes sens qui sont incapables de capter l’invisible !

Ce n’est pas parce qu’une chose est invisible, qu’elle n’existe pas, une théorie, scientifique, pour une fois, concernant le concept de ce qu’on appelait donc à tort « le vide », dit qu’il n’est pas vide, et que sa force, invisible et encore inconnue à ce jour, se manifesterait par l’expansion de l’univers, ce qui donne l’impression aux observateurs (les astronomes) que les galaxies s’éloignent de manière exponentielle.

Ce n’est pas parce que l’âme est invisible qu’elle n’existe pas, les méridiens en acuponctures ne sont pas non plus visibles, même avec les yeux électroniques les plus puissants, et pourtant une simple aiguille positionnée sur un point précis de l’un d’eux provoque une réaction souvent salutaire de l’organisme ou de l’un de nos organes malades !

Cette âme donc, nous habite très discrètement, et se manifeste à nous en utilisant en nous nos capacités extrasensorielles, plus ou moins développées, en fonction du niveau vibratoire de chacun de nous.

C’est elle qui est « immortelle », n’en déplaise à tous les Thomas(*).

Le Graal 

(*) Selon le Nouveau Testament ce n’est pas l’immortalité de l’âme que Thomas met en cause, c’est la résurrection corporelle de Jésus. D’où sa volonté de le toucher y compris ses plaies. 

Raymond MAGDELAINE

Parlons-en !

Et si « la mort » signifiait « l’âme-hors », hors de quoi me direz-vous ; hors du corps bien sûr !

Ce point de vue, ne changerait-il pas beaucoup de choses dans notre vie, dans notre manière de l’aborder et surtout dans celle de traverser sereinement cette dernière épreuve ?

Je n’ai pas l’intention de chercher à vous en convaincre absolument, je cherche simplement à vous inviter à vous questionner sur cette épreuve incontournable, qu’une grande majorité d’entre nous continue d’appeler la mort et que moi j’appelle « la dernière transition » d’une âme incarnée dans un corps.

Ne croyez surtout pas que la manière de parler du sujet soit anecdotique ou un simple point de vue philosophique, contestable, comme tous les points de vue, par des gens qui en ont un autre. Celui que je vais essayer d’exposer ici, au fil du temps, n’est que mon point de vue, mais il s’étaye sur des faits vérifiables ou des témoignages de bonne foi de plus en plus nombreux de personnes qui ont vécu un épisode de mort imminente (NDE ou EMI en français).

Oser en parler, sans peur et sans tabou, est une des clés, qui doit permettre à ceux qui auront le courage de s’engager sur cette voie, de surmonter les peurs inhérentes à ce phénomène naturel de la Vie et à traverser cette dernière transition le plus sereinement possible.

Vouloir occulter ce moment de vérité, vouloir le retarder, ou pire, le refuser serait l’équivalent pour un fœtus de neuf mois, de décider, à ce stade, de ne pas naître (ne pas être). D’ailleurs certains le font en naissant par le siège ou cherchent à se passer le cordon ombilical autour du cou. Tout ceci ne fait que retarder l’instant en le rendant extrêmement douloureux et dangereux pour la maman et l’enfant à naître.

Qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, nous devons naître en laissant derrière nous la poche des eaux et le placenta et nous devons renaître dans un autre plan en laissant derrière nous notre corps physique. La maturation de l’âme dans le fœtus au sein de la mère, la maturation de cette même âme dans notre corps physique, fait partie de la Vie, et pour ce qui est de ces deux points particuliers à notre plan (naissance et renaissance) ils ne sont que la partie visible, à cause de notre myopie, de « l’Iceberg de la Vie » !

Des épreuves, ni plus ni moins importantes que celles des autres, m’ont conduit, pas à pas, petit à petit, à voir cette dernière transition sous un autre angle, elle n’est hélas ! Pas exclusivement réservée, aux personnes les plus âgées, mais elle peut arriver à tout âge, souvent « sans crier gare ». Cette quête que je mène depuis ma naissance est la quête de toute une humanité et cela depuis l’aube des temps.

L'âme hors

Cette quête est constamment entravée par nos « peurs », nos « frontières », celles que nous mettons en place pour nous protéger, mais aussi celles que l’on essaye de nous inculquer « hypocritement » pour notre « plus grand bien », bien sûr !

Raymond MAGDELAINE