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Patience Raymond !

En publiant les chroniques « de l’âme hors », et au vu du peu de commentaires sur le Blog et des « non-dits » sur ma page Facebook (certains silences sont plus éloquents que de longs discours), je ne m’attendais pas à un engouement immédiat sur ce point de vue très sensible, mais j’attendais tout de même quelques réactions de lecteurs… qui ne doivent pas être très nombreux, car je n’ai pas beaucoup d’écho !

Je ne suis pas déçu, car le sujet mérite analyse et réflexion, avant de réagir, et je me méfie des réactions épidermiques, c’est pour cette raison que vos commentaires éventuels et qui je n’en doute pas sont en train de murir, sont modérés, et ne seront publié que s’ils respectent les règles de bien séance et celle des opinions de chacun !

Ce point de vue qui est le mien est lié intimement à mon parcours ici-bas, à mes formatages que j’y ai subis, mais aussi à ma personnalité, unique. Autant d’êtres humains, plus de sept milliards, autant de personnalité unique ! Cela pourrait ressembler, en apparence, à une cacophonie stérile, alors que c’est en réalité une harmonie fertile, enfin, si l’homme respecte une certaine éthique et accorde aux autres le droit à la différence !

 »__Je ne partage pas mon point de vue sur le Blog ou sur Facebook, pour me faire plaisir ou flatter mon égo, je le fais pour connaître le vôtre, qui ne peut que nous enrichir. Le partage d’une idée, sans échange d’idée, est, me semble-t-il, stérile. Un partage sans échange ressemblerait alors à une thèse, sans antithèse et dont on ne pourrait pas extraire la synthèse !__ »

Le partage est essentiel à tous les niveaux de la Vie et au niveau de toutes ses formes, sans cet échange, sans ce partage, sans les liens d’interdépendance des uns envers les autres, la Vie sur terre ne serait pas ce qu’elle est devenue, depuis le fameux Big-Bang !

Toute absence d’interaction, de mon point de vue, signe la fin d’une espèce, ou peut-être plus, en raison des imbrications et des interactions, la fin d’une grande majorité d’espèces sur la planète bleue. Ce n’est pas moi qui le dis, mais des spécialistes, qui tentent, en nous prévenant, que « la sixième extinction des espèces » a commencé, et que si nous ne tentons rien, elle ira jusqu’à son terme, comme les cinq dernières connues.

Je pense très sérieusement que peut-être, pour la première fois dans l’histoire de la terre, une espèce, l’Homme, détient la clé, pour l’enrayer. Cette clé c’est le retour à l’équilibre, ce r((/blog/public/.Penseur_de_Rodin_m.jpg|etour ne peut se faire que par une prise de conscience de notre pouvoir destructeur, qui pourrait s’inverser si nous changeons notre comportement.

Penseur_de_Rodin.jpg

Ne croyez pas que je m’égare, je suis en plein dans le sujet, qui dit équilibre, dit interactions constructives, qui dit interactions, dit échanges physiques et subtils, qui dit échanges, dit partages, qui dit partages, dit enrichissement mutuel !

Avez-vous remarqué, qu’en plus des bientôt huit milliards d’êtres humains, il y a sur la seule oasis d’un incommensurable désert sidéral, une multitude d’autres formes de vie (minérales, végétales, animales) et que nous dépendons TOUS SANS EXCEPTION d’elles ?

L’avez-vous remarqué ?

Oui, j’entends, ce que vous dites à voix basse, nous ne sommes que le colibri de la légende amérindienne, ou le pipeau, du grand orchestre symphonique, qui a est la base de l’harmonie du vivant !

Mais pensez-vous, sincèrement, que le petit colibri, ou que le petit joueur de pipeau ne servent à rien ?

Qu’ils n’ont pas un rôle à jouer dans « l’orchestre » ?

Pensez-vous sincèrement que le « Chef d’orchestre » ne se rendra pas compte de l’absence du pipeau ?

Détrompez-vous, je ne suis pas le grand chef d’orchestre en question, mais je me rends parfaitement compte que mes chroniques resteront lettre morte tant que vous ne viendrez pas y apporter votre « note » personnelle, votre « touche » de sensibilité.

Mon fils nous faisait remarquer que nous étions des années cinquante, il est brave… en nous rajeunissant de dix ans, car nous appartenons en fait aux années quarante. L’air de nous dire, sans le dire vraiment… « Vous êtes une espèce en voie de disparition, avant votre fossilisation ».

Il a raison l’insolent, notre temps arrive à son terme, au loin… très loin encore, enfin j’espère… nous pouvons percevoir la ligne d’arrivée, avec un bémol de taille, en ce qui me concerne, cette ligne d’arrivée est pour moi une ligne de départ… pour un au-delà… toujours très mystérieux !

Ce qui change tout, absolument tout !

Peut-être faudra-t-il Raymond, attendre, que tu sois, dans un monde meilleur pour recevoir tes premiers commentaires ici-bas et te faire à l’idée que tu ne pourras pas y répondre via le web, mais en te réjouissant que la petite graine que tu sèmes aujourd’hui a fini par germer !

Raymond MAGDELAINE