Recherche du sens caché

Tout le monde connaît ce proverbe chinois « lorsque le maître montre la lune le candide voit le doigt, l’érudit voit la lune, et le sage observe la direction » !

Mais en avons-nous tous bien compris le sens ?

Comme dans l’enseignement du Christ, ce proverbe utilise la parabole.

Pourquoi utiliser la parabole ?

Parce que la parabole incite celui ou celle qui la lit ou l’écoute à en rechercher ou à en comprendre le sens profond !

La parabole, fait appel en nous, à nos capacités à voir au-delà des mots et au-delà des formes, au-delà du sens premier des choses !

En procédant ainsi, le maître n’impose pas sa vision, mais nous incite à trouver la nôtre, le maître sème la graine en nous et attend « patiemment » qu’elle y germe.

Il y a toujours un « minimum » de trois niveaux de compréhension et ceci est valable pour TOUT, pas que pour les proverbes et autres paraboles !

Le premier niveau, celui du sot, du proverbe initial, que j’ai préféré renommer « candide » qui est moins péjoratif, c’est celui du petit enfant, il s’arrête à la forme sans chercher à aller plus loin, pour l’instant !

Le deuxième niveau, celui de l’érudit, c’est celui de l’adulte, qui devrait avoir, en principe, un minimum d’instruction, l’autorisant à commencer à voir au-delà de la forme des mots, c’est celui de l’adulte capable, en principe, d’une analyse permettant d’aller un peu plus loin que le niveau de compréhension de l’enfant !

Le troisième niveau, celui du sage, celui qui cherche le sens derrière les mots derrière les apparences, celui qui essaye de comprendre ce que le maître attend de chacun de ses élèves, le vrai maître ne cherche pas à « formater », il cherche à « éveiller » ou réveiller ses élèves !

Chacun de ces niveaux exige de chacun de nous, qu’il cherche sans cesse à « augmenter » son « niveau vibratoire », à atteindre une certaine maturité, si vous préférez. Cela exige de la part de l’élève, du temps, une grande persévérance et une volonté indéfectible à vouloir dépasser les apparences et ainsi pouvoir, un jour, dévoiler la vraie nature cachée derrière les formes ou les apparences !

En fait cela nous demande d’être conscients de soi et de nos responsabilités, bien sûr, mais aussi d’être conscient de tout ce qui nous entoure et sans quoi nous ne serions pas ce que nous sommes.

 

Cela exige aussi une très grande humilité en face de tous les « mystères » de ce que nous appelons la création !

La parabole du semeur !
La parabole du semeur !

L’image associée illustre la parabole du semeur racontée par Jésus, je vous la livre, ici, in extenso. Elle me semble coller parfaitement à cette partie de ma chronique !

  • Version selon saint Matthieu :

« Voici, disait-il, que le semeur est sorti pour semer. Et comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux, étant venus, ont tout mangé. D’autres sont tombés sur des endroits pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre, et aussitôt ils ont levé, parce qu’ils n’avaient pas de profondeur de terre: mais, le soleil s’étant levé, ils ont été brûlés, et faute de racines, ils se sont desséchés. D’autres sont tombés sur les épines, et les épines ont monté et les ont étouffés. Mais d’autres sont tombés sur de la bonne terre, et ils ont donné du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente. Entende, qui a des oreilles !

S’avançant, les disciples lui dirent : “Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?” Et, répondant, il dit : “Parce qu’à vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume des Cieux, mais à ceux-là ce n’a pas été donné. Car quiconque a, on lui donnera et il aura en surabondance, mais quiconque n’a pas, même ce qu’il a lui sera enlevé. Voilà pourquoi je leur parle en paraboles : parce qu’ils voient sans voir et qu’ils entendent sans entendre. Et pour eux s’accomplit la promesse d’Isaïe qui dit : Vous serez tout oreilles et ne comprendrez pas, vous regarderez de tous vos yeux et vous ne verrez pas, car le cœur de ce peuple s’est épaissi, ils sont devenus durs d’oreille, ils ont fermé les yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, n’entendent de leurs oreilles, ne comprennent avec leur cœur, et qu’ils ne se convertissent. Et je les aurais guéris ! 

Je vous laisse la méditer !

Raymond MAGDELAINE

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