Archives mensuelles : décembre 2016

Mes chroniques

Je suis toujours dans la phase de l’inspiration, une nouveauté surprenante au début, accompagnée par celle du partage en essayant de rendre accessible à un grand nombre de personnes mes « Chroniques de l’âme hors » en les publiant au format numérique à la portée des jeunes générations et au format papier plus adapté pour d’autres !

Les textes de toutes mes « Chroniques » sont « inspirés », comme celui-ci, par « l’au-delà », je ne sais pas encore par qui, il ne s’est pas présenté, peut-être parce que je ne lui ai pas demandé qui il était ?

L’ancêtre du clavier !

Ce n’est pas le plus important, les textes que je tape sur mon clavier et qui s’affichent sur la page blanche de mon écran ne sont pas planifiés, le sujet m’arrive vers les quatre heures du matin sous la forme d’une ou deux idées « concises » et les phrases se forment au fur et à mesure que je les tape, le plan n’est pas de moi et certains termes employés ne sont pas de mon vocabulaire courant !

L’inspiration vient au fur et à mesure sous mes doigts, cela me demande tout de même de me relire, pour reprendre quelques tournures de phrases que ma dyslexie emmêle un petit peut, et aussi pour corriger quelques fautes orthographiques ou grammaticales que mon niveau scolaire me fait encore commettre malgré mon âge avancé, chassez le naturel et il revient au triple galop !

Écrire fut longtemps pour moi un obstacle occasionné par les critiques des autres, je suis du genre sensible aux regards et aux appréciations des autres sur moi-même, nature humaine oblige !

Je me suis décidé tout de même à essayer de surmonter ce handicap pour pouvoir transmettre ce que je pense indispensable de « partager » avec les autres pour que cet échange, inné à toutes les formes de vie, puisse murir dans d’autres esprits et ainsi les nourrir, contribuant ainsi à l’évolution de notre espèce qui n’est pas différente des autres et qui a besoin comme les autres de ces interactions pour croitre !

En me rendant sur la page d’un auteur, dont j’ai acheté le livre numérique, je suis tombé sur une évaluation de son ouvrage par un lecteur qui semble, c’est mon point de vue, s’être plus attardé sur la forme que sur le fond de son ouvrage.

J’y vois ici deux avantages ;

  • Celui de mettre le doigt sur le point faible de l’auteur, afin qu’il puisse le corriger, même si la critique était plutôt faite, de mon point de vue, pour démontrer la supériorité du lecteur sur l’auteur !
  • Celui de contraindre l’auteur à passer du temps sur la relecture de son ouvrage, pour que le lecteur ne se laisse pas distraire du fond par une forme pas bien maitrisée !

J’y fais aussi la constatation suivante ;
un texte, quel qu’il soit, offre au lecteur la possibilité de découvrir son niveau vibratoire ; «suis-je dans un niveau ou la forme à plus d’importance que le fond ou inversement ? »

Ce n’est pas à l’auteur d’en juger ni de le savoir, mais au lecteur de le percevoir !

Raymond MAGDELAINE

Nos amis sont de passage

Une nouvelle aventure

Extrait des «Chroniques de l’âme hors » de Raymond MAGDELAINE (page 87)

Tu vois encore une fois Raymond j’ai ouvert ton livre au hasard. Un peu comme un oracle il m’adresse une prédiction ou plutôt une révélation dans ma recherche intérieure.

Et il s’est ouvert à la chronique ; « Une nouvelle aventure».

Tu as écrit « Une porte se ferme en douceur »

Mais il arrive parfois qu’une porte ne se ferme pas doucement, mais qu’au contraire elle claque violemment. Elle provoque alors une sorte d’explosion et comme toutes les explosions, elle émet des résidus et obscurcit notre ciel.

Mais même s’il en est parfois ainsi, tu as tout à fait raison « Une aventure s’achève pour qu’une nouvelle aventure puisse débuter »

Cela m’évoque une autre citation ou plutôt le titre d’un livre que j’ai lu il y a fort longtemps. « Nos amis sont de passage ».

J’ai toujours aimé cette affirmation, car je la trouve empreinte d’une grande sagesse.

Bien sûr, on peut l’entendre avec un sentiment de tristesse. Nos amis nous quitteront un jour. Nous pouvons les perdre de vue, ils peuvent nous trahir, nous abandonner, ou même mourir avant nous. Cela est vrai aussi pour nos compagnons, compagnes, époux ou épouses.

Mais on peut aussi l’entendre avec un sentiment de gratitude qui nous conduira à la sérénité. Car tout est impermanence. Nous traversons tous des cycles de vie, travail, famille, amour amitiés plus ou moins facilement. Même si ces cycles peuvent être très longs, toute une vie pour certains, il n’en est pas moins vrai que tout cela s’éteindra sur cette terre quand viendra le moment de passer de l’autre côté. Nous sommes de toute façon soumis à l’impermanence dans cette vie terrestre.

Et puis il y a les personnes qui vivent des cycles plus courts, plusieurs métiers, plusieurs cercles d’amis, plusieurs partenaires amoureux. Faut-il qu’ils s’en désolent ? Ils peuvent parfois se sentir rejetés, isolés. Ils peuvent se penser instables pour peu que le jugement des autres les renvoie à cette image d’eux-mêmes. Et pourtant, on peut y voir l’apprentissage de l’impermanence.

Alors, revenons à notre maxime « Nos amis sont de passage » et demandons-nous :

Qui sont nos amis?

Nos amis. Ne serait-ce pas toutes ces personnes, toutes ces situations, toutes ces rencontres toutes ces expériences, toutes ces épreuves même qui jalonnent notre vie ?

Ne serait ce pas tout ce qui nous fait du bien, les expériences enrichissantes, les satisfactions, les gratitudes qui nous amènent sur le chemin de la sérénité, mais aussi les désillusions, les trahisons, les ruptures, les abandons, les maladies qui nous offrent la possibilité de nous remettre en cause, de nous recentrer sur nous même, d’accéder ou de revenir à notre monde intérieur ?

Oui ces amis, parfois à qui nous claquons la porte ou qui ont claqué la porte devant nous, nous poussent à un travail pour trouver en nous de la compassion, de la bienveillance et le pardon. Et après un cycle parfois empreint de colère et de ressentiment, nous choisissons soit de refermer cette porte avec douceur ou de l’entrouvrir. Elle nous permet alors de prendre un nouveau chemin pour une nouvelle aventure.

En prenant conscience que les autres, tous les autres sont nos amis, qu’ils sont placés sur notre route pour nous aider à nous accomplir, nous pouvons tous les remercier pour l’aide qu’ils nous apportent. Nous pouvons éprouver de la bienveillance pour tous ces amis qui ont été de passage ou qui le seront dans le futur et profiter pleinement de ceux qui nous accompagnent aujourd’hui.

Les nuages et les tempêtes du passé peuvent alors s’éloigner, nos souvenirs s’illuminent d’une lumière nouvelle et apaisante. Nous pouvons relire notre passé pour en tirer de la gratitude pour les épreuves que nous avons su surmonter.

Cela nous apprend aussi que tout ce qui vit, tout ce qui existe, meurt, se défait inéluctablement. Mais finalement c’est pour mieux renaitre. Ainsi nous apprenons et acceptons l’impermanence jour après jour sans nous sentir dépossédés.

À chaque fois que nous nous sentons dépossédés de quelque chose ou de quelqu’un, si nous ouvrons notre esprit, si nous savons faire preuve de curiosité, si nous restons reliés à l’instant présent, nous pouvons voir une porte qui s’ouvre à l’horizon. Porte que nous n’avons plus qu’à pousser pour que la nouvelle aventure commence.

Et puis parfois, dans cette nouvelle aventure, nous retrouvons des personnes que nous avions laissées sur le bord du chemin. Ces amis-là aussi ont été de passage et ils sont revenus pleins des expériences qu’ils ont vécues. Et nous pouvons à nouveau partager dans une plus grande joie, une plus grande sérénité et un plus grand Amour, car la vie nous a appris et nous avons appris de la vie.

Oui, « nos amis sont de passage » et c’est très bien ainsi.

Sybelliance

Dialogue avec l’âme

  • Que suis-je venu faire ici-bas ?

  • Qu’aurais-je dû faire d’important et que je n’ai pas pris le temps de faire ?

  • Pourquoi ne l’ai-je pas fait ?

  • Pourquoi l’ai-je toujours reporté au lendemain ?

  • Pourquoi, maintenant que le temps m’est compté je me sens si mal ?

  • Je suis en fin de vie, seul ou seule, avec moi-même, avec mes regrets, mon mal-être, mes maladies !

  • Que cherchent-elles à me dire ces maladies qui font souffrir autant mon âme que mon corps ?

L’âme, une connexion à l’énergie divine ?

Dialogue avec mon âme :

Moi : « Que puis-je encore faire ? »

L’âme : « Faire ce que tu aurais dû faire depuis longtemps et que tu as remis sans cesse au lendemain ! »

Moi (agacé) : « Qu’est-ce que j’aurais dû faire madame qui sais tout ? »

L’âme : « Tu aurais dû faire et aussi dire tout ce qui en toi te fait souffrir dans ta chair, des choses simples, mais essentielles, par exemple :

  • Dire je t’aime aux autres, à tous ceux qui te sont chers, bien sûr, mais aussi à tous les autres !
  • Demander pardon à ceux que tu as blessés, quelquefois, souviens-toi, volontairement, mais le plus souvent involontairement !
  • Pardonner aussi à tous ceux qui ton offensés, parfois volontairement, eux aussi, mais le plus souvent involontairement !
  • Et puis tu dois absolument te pardonner, de ne pas avoir été tout le temps parfait, tu dois accepter qui tu as été et qui tu es, c’est ce que tu as été qui a fait de toi ce que tu es devenue ! »

Moi : « Tu es inconsciente mon âme, ne vois-tu pas ce que je suis devenue avec le grand âge et mes maladies, comment veux-tu que je rattrape le temps que j’ai perdu… c’est trop tard ! »

L’âme : « Pourquoi crois-tu que ce soit trop tard, penses-tu vraiment que le temps qui te reste est un temps que tu dois consacrer à continuer à ne rien faire, ou un temps qui t’es offert pour que tu l’utilises, enfin à faire ce que tu n’as jamais trouvé le temps de faire ?

Vas-tu enfin te décider à comprendre que le temps qui nous est donné doit être employé à faire ce que nous avons à faire toi et moi ici-bas ! »

Moi (de plus en plus agacé) : « Oui parlons-en si tu veux bien ma chère âme qui ne cesse de me culpabiliser, qu’as-tu fait toi ici-bas de plus que je n’aurais pas fait, c’est facile ne trouve-tu pas de me culpabiliser, tu ne trouves pas que je souffre assez comme cela, non ? »

L’âme : « Sache d’abord que je souffre aussi de tout ce qui n’a pas été fait, je suis une âme qui est venue ici-bas pour animer un corps, le nôtre, ton rôle est d’utiliser tous les outils à ta disposition dans ce corps hyper perfectionné, je n’ai comme rôle en tant qu’âme, qu’a te rappeler sans cesse ce que tu dois faire, ce que nous sommes venus faire, je ne suis que ta petite voix intérieure.

Souviens-toi, c’est un contrat que nous avons accepté toi et moi avant de nous incarner, tu serais celui qui agit ici-bas et je serais celui ou celle qui te guide, dois-je te rappeler ce contrat que nous avons accepté ensemble ? »

Moi (énervé) « Je ne me souviens de rien, et puis je ne t’ai jamais entendu dans ma vie me donner un quelconque conseil, tu penses bien que si j’avais entendu quelque chose de judicieux, je l’aurais fait ! »

L’âme : « Je n’ai jamais cessé de te guider, tu ne m’as pratiquement jamais entendu, et tu n’as presque jamais suivi mes conseils, tellement tu étais centré sur ton petit moi et doutant sans cesse de ton moi supérieur, la petite voix que je suis et tu continues même aujourd’hui à ne pas entendre mes conseils !

Vois-tu mon cher moi, tant que tu seras sourd et aveugle je ne peux rien pour toi, mais dès que tu daigneras ouvrir l’oreille de ton cœur, même aujourd’hui, à l’âge que tu as, tu pourras, si tu le veux, faire ce que tu n’as pas encore réussi à faire, et tu pourras le faire dans ce laps de temps qui te reste encore !

Entends et tu apaiseras les souffrances de ton corps et les miennes par la même occasion, ou continue à faire la sourde oreille et tu continueras à souffrir !

Je ne peux pas faire les choses à ta place, ce n’est pas grave, nous nous réincarnerons dans un autre corps et nous terminerons, je l’espère, ce que nous n’avons pu réussir dans cette incarnation ! »

Moi : (après un long silence) « Je t’écoute, guide-moi ! »

L’âme : « Alléluia ! »

COMPRENEZ-VOUS ?

Raymond MAGDELAINE

Serions-nous la somme de nos peur ?

Ce que m’a inspiré la chronique intitulée ;

Qui suis-je ?

 

Après avoir passé la journée en compagnie de Maryse et Raymond, j’ai décidé d’ouvrir au hasard le livre « Les chroniques de l’âme-hors».

Surprise, je suis tombée sur la chronique, citée ci-dessus, à savoir : Qui suis-je

Coïncidence ou synchronicité?

Je te laisse choisir ta réponse Raymond même si je la connais déjà !!

J’ai relu cette chronique avec une grande attention.

Ce n’est pas la chronique la plus étonnante du livre, la plus révélatrice à la première lecture. Elle présente une courte biographie de Raymond. Elle peut apparaitre comme une transition. Mais dans un même temps, elle nous percute par son titre même :

Et je me demande si Raymond n’a pas placé là sa biographie pour nous mettre en confiance. À travers ce qu’il nous dévoile de sa vie passée, il nous invite à prendre notre courage et à avancer sur ce chemin de la connaissance de nous même.

À la fin de la lecture de cette chronique, je me trouvais bien en peine pour répondre à la question

Puis il m’est revenu une discussion que j’avais eue avec mon fils Cédric sur Skype. On n’arrête pas le progrès, mais il est parfois bien utile.

J’avais pu donc discuter en vis-à-vis avec mon fils et notre discussion avait porté sur la peur ou plutôt sur les peurs.

C’est ainsi qu’à la question : Qui suis-je? se superposa une autre question : ne serais-je pas la somme de toutes mes peurs?

Alors pour savoir vraiment qui je suis, ne devrais je pas me demander : De quoi j’ai peur?

Pour illustrer mon questionnement, et tenter d’y trouver une réponse, je vais prendre un exemple

Un matin, j’arrive au lycée en salle des profs et je discute avec une de mes collègues, Monique. Elle explique à un autre collègue qu’elle doit prendre sa classe la plus pénible dans quelques minutes. Classe composée d’affreux énergumènes qui posent des problèmes de discipline. Le mot problème relevant d’un euphémisme!!!

Quel processus mental se met alors en place dans son esprit et quelles conséquences cela engendre-t-il?

Propos : Je ne vais pas arriver à faire mon cours

Conséquence, pensée négative : Je suis un mauvais prof 

Propos : Je ne vais pas arriver à les faire taire

Conséquence, pensée négative : je suis un mauvais éducateur

Propos : Ils vont m’insulter, ne pas me faire obéir, refuser de travailler

Conséquence, pensée négative : Je n’ai aucune autorité, je ne sais pas me faire respecter

Propos : ils se défoulent sur moi, je suis leur tête de Turc

Conséquence, pensée négative : je suis une victime

  Propos : je vais renter en cours avec la boule au ventre. Je vais avoir un malaise.

Conséquence, pensée négative : Je suis malade.

Monique est ainsi devenue la somme de toutes ses peurs. Elle s’est identifiée à ses peurs. Elle est devenue victime, elle est harcelée, elle est malade… Elle est tout ce que son mental lui ordonne.

Et si toutes ces peurs renforçaient la situation dans laquelle elle se trouve ?   Elle subit bien tout ceci. Mais en même temps, un chien qui sent notre peur n’est-il pas plus enclin à attaquer ? La peur est une énergie qui se répand et que nous pouvons sentir de manière inconsciente. Elle peut devenir asphyxiante, paralysante, sidérante entrainant des troubles physiologiques (difficultés à respirer, incapacité de bouger, impossibilité de prendre une décision…).

La peur se nourrit, s’enracine dans des images, des souvenirs de situations que nous jugeons dangereuses ou invalidantes pour nous-mêmes. Les peurs se lient même entre elles pour se renforcer, se fortifier. Une peur est rarement isolée.

Si nous revenons à l’exemple de Monique, elle peut se laisser envahir par ses peurs jusqu’à penser :

  • Cette classe est ingérable
  • Je ne vais pas tenir le coup
  • Je vais être malade
  • On va me révoquer
  • Je n’aurais plus de travail, plus d’argent, plus de maison.

En quelques instants Monique est passée du statut de professeur qualifiée depuis plus de 20 ans à celui de futur SDF.

Cet enchainement de peurs la déclasse et modifie la perception qu’elle a d’elle-même.

On peut se demander quelle serait la réaction des élèves si Monique entrait dans sa classe en se plaçant devant ses élèves, quel que soit leur comportement, en pouvant faire taire ses peurs. Si elle pouvait laisser flotter, même passer ces pensées négatives et s’installer dans la certitude de ce qu’elle est, en faisant abstraction de l’opinion de ses élèves.

Bien sûr je me suis bien éloignée du sujet des chroniques de l’âme hors.

Quoi que. N’est-ce pas un peu le même mécanisme que l’on met en place quand on se laisse envahir par la peur de ce qu’il y aura après la mort ?

Ne rentrons-nous pas dans un mécanisme de peur.

  • Qu’y a-t-il après?
  • Et s’il n’y avait rien?
  • Vais-je retrouver ceux que j’aime?
  • Que va-t-il rester comme trace de moi sur terre?
  • On va m’oublier?
  • Je vais mourir seul?
  • Malade?
  • Est-ce que j’aurais mal?

Et bien d’autres questions angoissantes…

Alors si nous pouvons domestiquer nos peurs au jour le jour pour ce qui concerne le quotidien. Ne sera-t-il pas plus facile de dominer nos peurs face à cette grande question de notre devenir après la mort ?

Finalement, je me dis que cette réflexion n’est peut-être pas si éloignée des questionnements et des réponses que tentent d’apporter aux lecteurs les chroniques de l’âme-hors

Merci Raymond

Sybelliance

Mea Culpa !

Oui je l’avoue humblement je dois faire mon Mea Culpa.

Je croyais depuis très longtemps être devenu un « non-croyant ».

Trop d’épreuves douloureuses m’avaient fait renier ce « Dieu » que je croyais mort ou du moins… insensible à la douleur de ses enfants.

Quelle erreur de jugement ! Quel grand mécréant j’étais !

Que cette vision des faits était simpliste, aveuglé que j’étais par mes souffrances et mon ignorance !

Qu’il était puéril aussi de rejeter sur ce « Dieu d’amour », sur une simple impression, celle de mon incompréhension de la réalité de la vie, de mon manque de foi en mes capacités, de mon jugement crasse des faits ou des gens sans en connaître tous les tenants et les aboutissants… ou si peu !

Qu’il était puéril de croire en ceux qui rejetaient cette énergie divine, capable de miracles (il suffit d’ouvrir ses yeux ou mieux son cœur, pour s’en rendre compte), simplement parce que c’est l’idée dominante ou à la mode !

Il est tellement plus simple d’adopter les idées des autres plutôt que d’essayer de se faire les siennes !

Faut-il être aveugle, ou tellement malheureux pour ne pas se rendre à l’évidence, que quelque chose de grandiose, de mystérieux, d’inconnu… se cache derrière le miracle permanent de la vie, que l’homme appelle « Dieu » pour l’instant oui, car pour l’instant, l’homme n’a pas encore les capacités « scientifiques » de valider ou d’infirmer l’hypothèse de son existence !

Depuis que j’ai effectué une formation destinée à accompagner ceux qui vont quitter ce monde, ma perception de ce concept, que l’homme nomme Dieu, a complètement été bouleversée.

Oui, il m’est revenu en pleine conscience, réalisant qu’en fait il ne m’avait jamais quitté, qu’il demeurait toujours en moi et que son retour, qui m’a complètement pris au dépourvu, était encore plus puissant, car je peux bien vous l’avouer maintenant… je sais qu’il fait partie de moi, qu’il a toujours fait partie de moi… qu’il habite dans toutes les formes de vie.

Ce qui nous fait douter de lui c’est l’ignorance de cette réalité, qu’on le veuille ou pas… que l’on y croie ou pas… il est indissociable de toutes les formes de vie, c’est l’architecte de toute évolution… même si nous croyons en être les seuls créateurs (quel égo surdimensionné peut parfois avoir l’homme !), il est le grand chef d’orchestre de cette symphonie pastorale qu’est la vie, il est la « conscience de l’univers ».

Symphonie pastorale de la Vie !

Soyons humbles face à cette réalité et faisons notre « mea culpa » !

Raymond MAGDELAINE

Qui suis-je ?

C’est une bonne question, à laquelle je ne suis pas sûr d’avoir la réponse, je m’explique !

Pour répondre avec exactitude à cette question, il faudrait que je me connaisse parfaitement, ce qui n’est pas encore le cas, mais je découvre au quotidien des petits bouts de moi, cachés sous mes masques.

Des masques ? Oui, tout le monde se cache derrière un ou plusieurs masques, pour se protéger du jugement des autres ou de leurs regards. Pour se connaître pleinement il faut les ôter un, par un, pour se découvrir tel qu’on est, tel qu’on né !

Je vais essayer de te décrire qui je suis, du moins ce que j’ai découvert de moi, en ôtant quelques-uns des masques dont je m’étais affublé dans cette incarnation !

Je suis né en 1946, je suis Vierge ascendant cancer, dans la France profonde, à Gondrin dans le Gers, près de Condom, que j’ai quitté autour de 7 ans, pour effectuer ensuite de nombreuses migrations : Les landes, les landes de Gascogne, l’agglomération bordelaise, le Libournais, pour terminer ma migration dans le Vaucluse.

Enfant je voulais être instituteur, adolescent au moment de l’orientation vers une carrière, j’avais choisi d’entrer à l’école des beaux-arts, mes parents en ont décidé autrement et je suis devenus horloger !

Comme tous les chemins mènent à Rome, adulte je suis devenu enseignant d’Atelier dans deux Lycées Professionnels, un en Gironde, l’autre ici dans le Vaucluse. Vois, comme les voies du seigneur sont impénétrables, et son plan inéluctable !

Pendant plus de 32 ans, j’ai accompagné de jeunes garçons et des jeunes filles, vers une formation professionnelle, où je me suis épanoui et où j’espère qu’une grande majorité d’entre eux l’ont fait au fil du temps !

À 50 ans un grave accident sur le gros colon a failli m’envoyer ad patres, ce fut une renaissance et le début d’un parcours initiatique, qui se poursuit encore aujourd’hui !

La vie ne nous a pas particulièrement épargné, même si nous n’avons pas, ma compagne et moi, subit d’épreuves extrêmes comme la perte d’un enfant… elle n’a pas été non plus un long fleuve tranquille !

Une formation d’accompagnement de la fin de vie dans les unités de soins palliatifs, a complètement fait basculer ma vision de ce qu’on appelle le réel.

À partir de ce jour, tout est devenu plus clair, plus limpide, cela ne s’est pas réalisé en un jour, non bien sûr, et cela continue à se révéler encore aujourd’hui. Des pans entiers masquant ma personnalité véritable se sont effondrés et continuent à le faire !

J’ai apprivoisé ce que vous appelez encore « la mort » et que j’appelle « l’âme hors » du corps, ces chroniques vous en diront plus sur ce sujet et continuerons peut-être à vous dévoiler qui je suis vraiment.

« Mais je ne les ai pas construites pour cela, je désire simplement vous suggérer de laisser la voie vous trouver, ce qui vous permettra de vous révéler.

L’important dans les chroniques c’est de vous inciter à faire ici-bas ce que vous êtes venu y faire, et dont les masques successifs de protection vous en ont brouillé la claire vision et la claire audition.

Ce n’est pas toi qui cherches le chemin, mais le chemin qui te cherche, et il te trouvera si tu laisses couler la Vie en toi, sans chercher à la maîtriser ! »

Raymond MAGDELAINE

DU CÔTÉ DE JERICHO…

Pour mes amis impatients, ce nouvel extrait du Tome 2 du « Livre secret de Jeshua », en gestation…
Daniel Meurois

 

La demeure de Zakkaï se trouvait au coeur d’un assez riche domaine situé légèrement à l’extérieur de Jéricho, non loin du poste où les Romains avaient mis en place leur péage. Je me souviens avoir pris plaisir à parcourir sa plantation de cédrats. On pouvait y compter également des argousiers par dizaines… Je n’en avais pas vu d’aussi beaux depuis mes flâneries solitaires dans la montagne autour de Meruvardhana, du temps de Yosh-Héram.

Tandis que Taddée et Thomas se désaltéraient au puits, Myriam marchait à mon côté et moi je lui prenais la main sous l’œil stupéfait de Zakkaï qui gesticulait tout en vantant la générosité de ses arbres et arbustes.

  • « Et toi, ferais-tu un bon argousier au milieu de ceux-ci ? » lui ai-je tout à coup demandé.
  • « Un bon argousier ? »
  • « Oui… Non pas abondant – cela je le sais – mais… généreux en fruits… »

Zakkaï a esquissé un étrange sourire, un peu gêné, puis nous a invités à profiter de l’ombre de sa maison. Cette dernière, plutôt vaste, était organisée autour d’une petite cour pavée et d’un bassin, le tout plus ou moins inspiré du savoir-faire des Romains.

Dans un angle autour d’une table basse de bois ouvragé, quelques gros coussins en cuir de dromadaire ornés de motifs multicolores nous attendaient… J’avais vu une domestique les y disposer à la hâte sur un claquement des mains du maître de maison. Nous nous y sommes tous assis même si, je le devinais, ma présence seule y aurait été souhaitée.

  • « Rabbi… ainsi c’est notre montagne que tu as choisie entre toutes pour prier… Y as-tu vu le visage de Dieu ? »
  • « Pourquoi l’aurais-je vu ? Il n’en a pas… ou alors Il se trouve juste derrière chacun des nôtres. »

Zakkaï afficha à nouveau le même sourire un peu gêné.

  • « Beaucoup disent que tu es un prophète, alors je pensais que… »
  • « Et toi, qui penses-tu que je sois pour tant avoir insisté afin d’être mon hôte ? »
  • « Un prophète, Rabbi, bien sûr, un prophète ! »
  • « Et que penses-tu qu’un prophète puisse t’apporter ? »

Ma question a laissé coi Zakkaï quelques instants.

  • « Euh… une bénédiction, Rabbi, oui une bénédiction, bien sûr. »
  • « Tu viens de trouver cela à l’instant ? Non, mon frère, ce n’est pas pour cela que tu m’as appelé et ce n’est pas davantage à cause de cela que je t’ai entendu. »
  • « C’est pour quoi alors ? »

Dans l’espoir de faire diversion, le publicain a une fois encore claqué des mains et deux autres domestiques sont apparues, l’une porteuse d’une jolie aiguière de vin et l’autre d’un plateau de galettes et d’huile à la cannelle.

  • « Je t’ai entendu, Zakkaï, parce que la plus grande part de toi ne veut pas passer à côté d’elle-même. Tu as vu toutes ces personnes en haillons qui tendent la main sur le sentier qui conduit jusqu’ici ? »
  • « Elles sont là tous les jours… On dirait que c’est leur métier et qu’elles ne veulent pas en sortir. »
  • « Connais-tu au moins leurs noms ? »
  • « Mais… cela ne changerait rien, Rabbi… »
  • « Alors, c’est bien ce que je pensais… Tu les vois mais tu ne les regardes jamais… parce que pour tes yeux, ces hommes et ces femmes, ces enfants aussi, ne sont « personne ». C’est exactement comme Dieu, dont tu voulais pourtant connaître le visage. Lui aussi, vois-tu, n’est « personne ». »
  • « Il n’est pas « quelqu’un » ? »
  • « Il est cette Terre, Il est le monde, Il est l’Univers et plus encore. Et c’est pour cela qu’Il vit dans chacun de ceux que tu ne regardes pas… et qui, justement, te parlent de Lui puisqu’ils ne sont « personne ». Serais-tu sourd en plus d’être aveugle ? »

Daniel Meurois
( Extrait du tome 2 du « Livre secret de Jeshua » )
Parution prévue pour l’automne 2017

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Notre héritage

On aurait prêté à Jésus cette prophétie :

« Je puis détruire ce temple (1), et le rebâtir en trois jours ! »

Que signifie cette assertion sibylline ?

Que Jésus souhaite détruire le temple de son Père ?

Cela parait peu probable pour le fils de Dieu, non ?

Qu’il est aussi capable de le reconstruire en trois jours ?

Pourquoi le détruire s’il compte ensuite le reconstruire ?

Pourquoi en trois jours ?

Comment, avec les techniques de l’époque, peut-on reconstruire un temple en trois jours ?

Comme il est le fils de Dieu en faisant un « Miracle » pour frapper les esprits ?

Faut-il chercher une explication ailleurs ?

Je vous propose une « interprétation » de cette prophétie, qui, à mon avis, a bien été accomplie.

Au cœur de notre temple on trouve la foi !

 « Le temple fait de main d’homme pour héberger et honorer Dieu n’est plus utile, il sera “symboliquement” détruit le jour de ma crucifixion et demeurera désormais dans le cœur (2) des hommes
le jour de ma résurrection. »

(Trois jours après !).

Jésus avait déjà annoncé à ses disciples sa mort et sa résurrection, l’interprétation de cette « parabole » me semble plus proche de son enseignement, qu’en pensez-vous ?

Cela expliquerait-il que les églises, les temples… se vident petit à petit et que le cœur des hommes se remplit de plus en plus de la conscience que le « divin » les habite et qu’ils ne font qu’un avec le grand tout ?

(1) Il s’agit ici du grand Temple de Jérusalem, juste après l’épisode des marchands du temple.

(2) Il fut détruit sur la croix à la mort de Jésus et rebâti trois jours plus tard dans nos cœurs, le jour de sa résurrection !

Raymond MAGDELAINE

Demandez et vous recevrez

Le 10 août 2013, à l’occasion du mariage d’une de mes nièces, nous avons été à Gondrin pour essayer de retrouver les lieux de mon enfance, la maison familiale, le lavoir, le jardin…

Une visite virtuelle sur Google Map, m’avait induit en erreur ce premier jour, l’église et le lavoir (mes points de repère), n’étaient pas les bons et ce jour-là nous n’avons rien retrouvé, aucun lieu visité ne faisait remonter de souvenirs.

J’étais désespéré, mais je comptais sur ma sœur, pour la seconde visite programmée, car elle était déjà venue une fois à Gondrin et avait retrouvé le cimetière et la maison.

Le soir à l’hôtel je ne me suis pas endormi tout de suite, mes pensées tournaient en boucle sur mon obsession à retrouver mes racines. J’ai donc dans la chaleur étouffante de ce mois d’août demandé à mes parents de m’envoyer un guide pour le second jour.

demandez-et-vous-recevrez
Si tu ne demandes rien, ne t’étonne pas de ne rien recevoir ! Raymond 1:1

De retour à Gondrin avec ma sœur, nous avons retrouvé rapidement le cimetière et la tombe de mes grands-parents, que ne n’ai jamais connu, du moins mon grand-père, car j’ai de très vagues souvenirs de ma grand-mère décédée alors que je devais avoir cinq ans.

Sur cette tombe où je pensais ému à mes grands-parents, je les suppliais silencieusement de m’envoyer un « signe », tout en levant mes yeux remplis de larmes j’ai aperçu le clocher de « la vieille église de Gondrin » j’ai dit à ma sœur il faut aller dans cette direction !

Nous avons pris l’unique route, à partir du cimetière, qui menait à l’ancienne église de Gondrin et là il se produisit un fait assez troublant que je n’avais encore jamais vécu, aussi intensément, aux images du Gondrin du moment présent se superposaient les images du Gondrin de mon enfance. C’est un phénomène curieux, je vivais pleinement et intensément l’instant présent alors que dans le même temps j’étais dans l’instant passé, comme si les « deux instants » ne faisaient plus qu’UN !

Au bout de cette route, nous sommes arrivés à un croisement, je dis à ma sœur il faut prendre à droite, elle me répond, je ne crois pas, il me semble que la maison est à gauche, nous avons donc pris à gauche où mes souvenirs continuaient toujours à remonter et arrivés au niveau de la vieille église, nous avons rencontré une dame de mon âge native de Gondrin, nous lui avons expliqué notre quête et je lui ai décrit mes souvenirs des lieux de mon enfance et cette dame m’a dit, il faut que vous fassiez demi-tour, je pense que la maison et le lavoir que vous me décrivez sont au niveau de la direction « route de Lagraulet » (Lagraulet un nom qui fit remonter en moi une foule de souvenirs).

Cette dame a été le « premier Guide » envoyé par mes parents, grâce à elle nous avons retrouvé la maison familiale et le lavoir où maman faisait ses lessives, il ne me manquait plus que de situer le jardin de nos parents, et c’est en revenant du lavoir que j’ai rencontré le « second Guide », un monsieur qui était à Gondrin depuis plus de trente ans, et qui m’a confirmé avec précision, ce que j’avais déjà retrouvé dans mes souvenirs !

Croyant ou pas croyantquelle importance !

Ils existent ici aussi, ils vous sont envoyés pour vous guider lorsque vous êtes dans la demande !

« Demandez et vous recevrez ! »

Raymond MAGDELAINE

Il était un petit navire

Un être humain, celui ou celle qui a été notre enfant, a besoin d’acquérir ou plutôt de conquérir son indépendance, c’est vital pour lui.

Non pas qu’il n’ait pas ou plus de reconnaissance envers nous, non bien sûr, mais il ne peut tolérer que ce soit nous ou quelqu’un d’autre qui dirige sa vie.

un-petit-navireJe compare souvent l’enfant à un petit navire qui vogue bord à bord avec les deux nôtres le temps de l’enfance. Sitôt ce cap passé son navire va hisser les grands voiles et suivre sa route en s’éloignant de plus en plus de ceux de ses parents.

Il nous faut faire confiance au Capitaine de ce nouveau navire, lui laisser prendre le large en l’assurant que nous ferons route vers lui dès le déclenchement de sa balise Argos.

Souvenons-nous comme nous ressentions, à notre époque, la proximité des navires parentaux comme contraignants, dérangeants… tu ne devrais pas faire comme ceci, mais plutôt comme cela… on les aimait bien ces deux capitaines d’une autre époque, mais leur manière de mener leur barque n’était pas la nôtre, peut-être par réaction, surtout même par réaction, je pense.

Lâcher prise c’est ce que nous, capitaines de nos vieilles coquilles de noix devons faire, cela ne veut pas dire être indifférent aux manœuvres de leur jeune goélette, mais leur faire confiance, leurs erreurs sont aussi formatrices, peut-être plus, que notre expérience de vieux bourlingueurs des mers.

Voguer au large de leur bateau tout en ayant un œil vigilant et discret sur la route qu’ils empruntent, pour pouvoir rapidement détourner la nôtre pour leur porter assistance, enfin s’il nous la demande ou s’ils acceptent notre proposition d’assistance.

Les vieux marins que nous sommes ne peuvent pas, ne doivent pas diriger le navire des autres, enfants, amis, connaissances… car nous ne connaissons pas la route qu’ils doivent prendre, qui est une route unique, qui peut croiser la nôtre l’accompagner un bout de chemin ou s’en séparer.

Soyons confiant, ils finiront bien un jour par sortir de ce maelstrom et reprendrons leurs chemins après avoir réparé les avaries causées par leur traversée initiatique.

Raymond MAGDELAINE