Archives mensuelles : novembre 2016

Lâcher prise !

Je ne veux plus porter une croix, un fardeau si vous préférez, qui ne m’appartiens pas, non, ceci n’est pas de l’indifférence, mais cela ne peut faire partie de mon chemin de vie, je porte ma croix, avec beaucoup de difficultés, certains jours où je la trouve plus lourde, mais les autres doivent porter la leur… du mieux qu’ils le peuvent.

Le fardeau que nous avons à porter est différent d’un individu à l’autre, pour pouvoir grandir il faut le porter SEUL, seul est l’unique manière de transformer sa peine, son chagrin, sa douleur… en plénitude, en sérénité en joie retrouvée, en leçon de vie, tout en étant conscient de l’importance de l’instant présent…

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C’est en portant sa croix jusqu’au bout que Jésus est devenu Christ !

Vouloir porter le fardeau des autres ne les aide pas à transformer leurs souffrances, ils ne le demandent d’ailleurs pas, pour la bonne raison que le travail que nous allons faire à leur place ne leur conviendra pas, eux seuls savent les transformations qu’ils ont à accomplir, pas nous !

Il y a un risque à porter sa croix seul, surtout lorsqu’on n’a plus la foi, lorsqu’on se sent victime et que l’on considère l’autre comme le bourreau le responsable de nos souffrances, oui c’est effectif il y a un risque… mais nous ne pouvons pas le prévenir pour l’épargner à autrui, chacun de nous est responsable de sa propre destinée et des conséquences qu’elle aura sur soi et sur les autres.

Une incarnation ici-bas peut se passer à se plaindre de tout, surtout des autres, à les critiquer sans cesse, à déplorer leur bêtise (ici ils utilisent un autre mot), leur incurie, à attendre qu’ils fassent le travail à notre place… et que sais-je encore…

Le lâcher-prise n’est pas une forme d’égoïsme ou d’indifférence, c’est le travail d’une incarnation dans laquelle nous sommes venues accomplir, non pas des miracles, même si nous sommes TOUS d’essence divine, mais effectuer humblement notre part du travail, sans se soucier du quand dira-t-on, mais en se souciant d’être en harmonie avec notre être profond et de le faire en osmose avec toutes les autres formes de vie, car nous sommes TOUS, que nous le voulions ou pas, en dépendance des uns envers les autres.

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Lâcher prise, c’est se libérer de nos entraves !

Toutes les actions que nous menons ici-bas ont des conséquences sur les autres, conséquence que l’autre ressent à travers nos actes, nos paroles, nos attitudes et même nos silences…

Lorsque nous prenons conscience de ces interactions, alors il est temps pour nous de changer notre mode de fonctionnement, de lâcher prise sur tout ce qui n’est pas en rapport avec notre être véritable, avec notre âme, qui s’est incarnée ici-bas, non pour haïr, mais bien pour aimer.

Sans amour notre existence sur cette terre ne mérite pas d’être poursuivie, elle est stérile, ne portera jamais aucun fruit et n’engendrera que de la souffrance.

Le lâcher-prise est nécessaire pour pouvoir faire ce que nous devons impérativement faire ici-bas et qui est pour nous l’essentiel de notre incarnation, tout le reste est superflu !

Raymond MAGDELAINE

Une destinée

Une magnifique route de montagne,
Des lacets sinueux,
Une voiture qui roule vite,
Sûrement trop vite…
Un homme au volant,
Broyant ses idées noires,
Une voiture qui va tout droit,
À la sortie d’un virage serré,
Une erreur de pilotage ?
Une volonté délibérée ?
Le ravin, sinistre,
La chute sans témoin.

Trois jours d’angoisse larvée.

Une voiture de gendarmes,
Qui brise le silence pesant.
Des questions sans réponse,
Qui résonnent inlassablement,

Pourquoi ?  Comment ?

Une journée ensoleillée,
Au mois d’août, le 30,
Toute une famille endeuillée.

A Hanukkah menorah.
Pensées pour Michel, Danièle, Léo… et tous les autres

Et un souvenir indélébile qui revient à nous,
Obsédant… tous les ans… le 30 août !

Raymond MAGDELAINE

Être une femme

Parce qu’être une femme, ce n’est pas tous les jours faciles, mais parce qu’elle est tout simplement rayonnante et forte.

Un petit garçon demanda à sa mère :img-239109321c5

  • Pourquoi pleures-tu ?
  • Parce que je suis une femme, lui répondit-elle.
  • Je ne comprends pas, dit-il.

Sa mère le prit dans ses bras et lui dit :

  • Et jamais tu ne comprendras.

Plus tard le petit garçon demanda à son père :

  • Pourquoi maman pleure-t-elle ? Je ne comprends pas !
  • Toutes les femmes pleurent sans raison, fut tout ce que son père put lui dire.

Devenu adulte, il demanda à Dieu :

  • Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi facilement ?

Et Dieu répondit :

« Quand j’ai fait la femme, elle devait être spéciale.

J’ai fait ses épaules assez fortes pour porter le poids du monde ; et assez douces pour être confortables.

Je lui ai donné la force de donner la vie, et celle d’accepter le rejet qui vient souvent de ses enfants.

Je lui ai donné la force pour lui permettre de continuer quand tout le monde abandonne, et celle de prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue.

Je lui ai donné la sensibilité pour aimer ses enfants d’un amour inconditionnel, même quand ces derniers l’ont blessée durement.

Je lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts et de demeurer à ses côtés sans faiblir.

Et finalement je lui ai donné des larmes à verser quand elle en ressent le besoin.

Tu vois mon fils, la beauté d’une femme n’est pas dans les vêtements qu’elle porte, ni dans son visage, ou dans la façon de se coiffer les cheveux.

La beauté d’une femme réside dans ses yeux.

C’est la porte d’entrée de son cœur, le lieu où réside l’amour. Et c’est souvent par ses larmes que tu vois passer son cœur.

Toutes les femmes sont belles, et nous devons les encourager à s’aimer telles qu’elles sont et à avoir une juste estime d’elles-mêmes. »

Auteur(e) inconnu(e) de moi

Le temps alloué à une incarnation

Ce temps semble injustement réparti, et cela est le prétexte pour une grande majorité d’entre nous de LUI mettre toute la responsabilité sur le dos… heureusement IL a le dos large.

En Provence nous avons un personnage, que nous appelons carmentranCarmentran, sur lequel nous nous déchargeons à Carnaval de toutes nos bassesses de l’année, pour ensuite bruler l’impie ! Mais tous les autres, qui ne pratiquent pas Carmentran, continuent de rejeter la faute de tout ce qui va mal dans le monde, la société, la famille… sur les autres pour s’exonérer de leur propre responsabilité, comme cela est confortable, pas vu pas pris !

Ce temps nous ne le connaissons pas, heureusement dirais-je, car nous sommes déjà suffisamment tétanisés par nos propres peurs que nous ne terminions jamais ce que nous sommes venus faire ici-bas.

C’est ce que nous avons à faire ici-bas qui détermine le temps qui nous est alloué et certains temps sont courts, très courts, trop courts… ici je pense à certains, comme Johan, Céline, Léo… et d’autres dont j’ai oublié les prénoms, pardon à tous ceux que je n’ai pas cités !

Je suppose que ce temps accordé pour une incarnation est calculé pour que nous ayons largement le temps d’accomplir ce que nous devons faire, sinon…

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Oh sinon ! Rien de grave si ce n’est que nous devons nous réincarner à nouveau pour essayer, essayer encore et encore… et je vous avouerais sincèrement que je suis las de toutes ces incarnations, même si je n’ai gardé aucun souvenir de toutes les miennes !

Toutes ces incarnations successives ont un but commun, pour toutes les espèces vivantes sur cette oasis… l’évolution harmonieuse de l’espèce, son adaptation respectueuse aux écosystèmes de la magnifique planète « eau » (plus connue sous le nom de « terre »), autrement dit nous venons ici-bas pour élever la conscience planétaire de Gaïa.

Lorsque nous avons la chance de pouvoir vivre longtemps… 90 ans ou plus… ce n’est pas pour que nous gaspillions notre temps à ne rien faire, ou à attendre que les autres le fassent ou se décident enfin à le faire… NON

ON attend de nous une action, celle pour laquelle nous nous sommes incarnés, elle est unique et l’autre ne la fera pas à notre place, car il a la sienne qui est complémentaire à la nôtre.

À nous de redécouvrir ce que nous sommes venus faire ici-bas… oui, je sais… ce n’est pas facile de s’en souvenir, mais je le répète, pas facile ne veut pas dire impossible… ouioui j’entends bien ce que vous dites… cela demande du courage… oui… cela nécessite un effort… oui… mais uniquement au début pour vaincre l’inertie de notre égo « le pleutre », mais nous POUVONS et je dirais même plus, NOUS DEVONS le faire !

sablierSi nous ne faisons rien durant cette incarnation, ne nous étonnons pas, au moment, où notre sablier laissera s’écouler les derniers grains de sable, de ressentir un immense mal-être pour tout ce temps perdu à attendre que la divine providence, qu’une grande majorité d’entre nous a reniée du temps de son incarnation, que cette divine providence donc, n’a pas fait les choses à notre place !

Raymond MAGDELAINE