Archives mensuelles : octobre 2016

Extrait des mémoires du temps

  • Myriam de Magdala s’interroge avant son mariage avec Jeshua.

« Qui vais-je épouser au juste ?

Enfin un vrai mari ou alors un étrange rabbi ? »

  • Jeshua la rassure.

« Pourquoi donc ta peur Myriam ?

Si tu te dis que j’en suis la cause, tu te trompes, car en vérité tu me reconnais.

Ta peur, je te l’affirme, vient de ce que tu ne te reconnais pas encore toi-même.

Sache qu’elle n’est pas seulement tienne. Elle est celle de tout humain lorsque vient le temps pour lui d’avouer sa parenté avec l’Éternel.

Aujourd’hui, sois-en certaine, c’est le Très-Haut qui frappe à ta porte…

D’ici une lune, je serais ton époux. Pas pour que te me laves les pieds ni que tu me prépares mon repas. Pas pour réconforter ma chair, mais pour réconcilier ton âme en lutte contre elle-même.

Ainsi, Myriam, ce n’est pas ton corps que je suis venu chercher, mais ton âme derrière ta chair et ton esprit derrière ton âme.

Pourquoi donc aurais-tu peur ? Mon Père cherche une femme pour devenir la Femme parce qu’IL lui faut une coupe pour recueillir Sa semence de consolation en ce monde.

On a enseigné à ceux de ce peuple que l’homme a été créé avant la femme…

Mais si je te disais que la femme a vu le jour avant l’homme me croirais-tu ? Si je te disais que c’est ma Mère… qui ne fait qu’un avec mon Père… qui est la matrice de tout, me croirais-tu aussi ?

Tu pourrais me croire, car, de toute éternité, l’eau vaut tout autant que le feu et la terre tout autant que l’air.

Cependant, je ne t’enseignerai pas cela, car mon Père, qui est aussi ma Mère, sont indissolubles, ils procèdent l’un de l’autre.

Ainsi, comprends-moi, l’homme et la femme se sont inventés l’un l’autre. En t’épousant, je m’épouse et en m’épousant tu t’épouses, toi aussi. Tu te reconnais enfin.

Je suis venu te rappeler l’Émerveillement et te dire le sens de nos épousailles.

Par celles-ci, tu seras priée d’être toutes les femmes de ce monde.

En esprit, je t’enseignerai à toucher ma Mère, qui est aussi mon Père, car tu sauras que toutes les femmes sont un peu de ma Mère éparpillées à travers Sa création.

Par notre union enfin, tu sauras que tous les hommes sont en moi et qu’ils sont un peu de mon Père qui cherche à Se rassembler au cœur de Son expansion. »

myriam-et-jeshua
Unique vitrail représentant Jeshua et Myriam enlacés tendrement, à Canna surement !

« Étonnamment, toute ignorante que j’étais encore des mystères du Très-Haut, j’ai eu la sensation de les comprendre intimement, d’en saisir l’essence, la substance profonde et tout ce qu’ils impliquaient. »

Extrait du livre de Daniel Meurois
« Le testament des trois Marie »

Pourquoi Raymond, insistes-tu, sans cesse, sur un point rendu invérifiable historiquement et religieusement parlant ?

Parce que depuis la nuit des temps, certains hommes de pouvoir cherchent à nous manipuler et pour cela ils utilisent sans vergogne, le mensonge, la falsification, la dénaturation… de faits, qui malgré toute leur application à les rendre crédibles, sonnent faux à mon oreille interne, celle de mes intuitions !

Toi y en à comprendre ?

La clé de cette compréhension est révélée un peu plus loin par Myriam elle-même, je vous la livre :

« Chaque mot juste que l’on marie avec justesse à un autre mot juste fait naître au contact de celui-ci une véritable petite musique que notre intelligence ordinaire ne peut saisir, mais que quelque chose, en notre âme, parvient à recueillir dès que la pureté l’habite. »

  •  Le mensonge le plus élaboré est toujours perceptible même par ceux que les menteurs prennent pour des simples d’esprit !

 

Raymond MAGDELAINE

Analogie

Pour essayer de donner une faible idée de ce que représente l’âme qui anime notre corps, comparons-le à une voiture neuve, fraichement sortie d’usine.

Cette voiture bénéficie de tous les atouts de la technologie moderne, et pourtant, si aucun conducteur ne s’installe à l’intérieur elle est parfaitement inanimée.
Elle est incapable de se déplacer, son moteur est froid comme du marbre et n’émet aucun son !

fiat-punto

En bref elle a les mêmes caractéristiques qu’un corps humain privé de vie !

Si nous nous installons à bords de ce véhicule, en possession ou pas de notre permis de conduire, nous allons animer cette voiture qui va enfin pouvoir se déplacer, son moteur va palpiter, monter en température, et consommer son carburant, avouez que l’analogie avec nous est frappante ?

Le chauffeur, celui qui va déterminer le chemin que va emprunter cette voiture, est donc comparable, jusqu’à un certain point bien sûr, à l’âme qui nous anime, comme chez nous, cette âme peut être vigilante (consciente) ou bien somnolente (inconsciente) et là, la carrosserie de ce merveilleux véhicule neuf risque de souffrir… voire pire… tout comme notre corps physique lorsque nous nous conduisons mal avec lui.

Lorsque le conducteur parque sa voiture, elle redevient inanimée, et au bout d’un certain temps retrouve les mêmes caractéristiques qu’un corps sans vie, son encéphalogramme redevient plat…

cimetiere-de-voiture

Lorsque vous changez de voiture et que vous confiez l’ancienne à la casse, elle va terminer ses jours dans une sorte de cimetière pour voiture, où il n’y aura plus personne pour l’animer, l’analogie est ici la même que pour nos cimetières, où les corps ne seront plus animés par un chauffeur (une âme) !

Et dans ces deux cas bien précis, peut-on prétendre que le chauffeur est mort?

Toutes les anciennes traditions, bien avant que la science n’ait atteint son niveau actuel, ont découvert la réalité de la nature des choses en procédant par analogie (la médecine traditionnelle chinoise en est un exemple éclatant) et la science dite moderne ne fait que confirmer, ce que l’homme sait déjà ou pressent depuis la nuit des temps de l’humanité !

Raymond MAGDELAINE

À un Petit Prince du nom de Johan

Cette prière sous forme de gratitude t’est destinée
Johan !

donne-moi-la-force
Donne-nous la force de vivre avec son souvenir apaisant !

« Petit Prince descendu sur terre pour une période trop courte,
Tu as illuminé le cœur de ceux qui t’ont approché de près ou de loin,
Tu nous as, par ton courage et ta pugnacité, enseigné l’essentiel.

Que la vie est précieuse, quelle qu’en soit sa durée,
Que cette vie est un don divin nous permettant d’accomplir notre tâche,
Que c’est l’amour qui en est le moteur principal,
Que le lien ne se rompt pas à la fin d’une incarnation,
Que ta force, ton courage, ta détermination sont désormais en nous,
Que ta leçon de vie est inscrite dans toutes nos cellules.

Merci Johan, pour la force que tu nous as transmise,

Merci Johan, pour ton sacrifice, qui n’aura pas été vain,
Merci Petit Prince Johan.


Soit heureux sur ton étoile, ta tâche fut admirablement accomplie.

Que la paix de ton âme apaise les tourments de ceux qui t’aiment,
Que ton rire égaye la vie de tous ceux qui t’aiment,

Merci infiniment Petit Prince Johan! »

Raymond MAGDELAINE

Le porte-parole de la création

« Tout nous sollicite, toute la création non délivrée. Nous sommes les porte-parole de la création.

Peut-on avoir un seul motif pour l’oublier ?

Aujourd’hui la terre souffre. Qui le sent ?

Quand elle a soif, terriblement soif, qu’elle se dessèche, l’homme entend-il ses cris d’angoisse ?

Les écluses de la grâce du ciel sont prêtes à déverser la boisson étanchant toute la soif de la terre.

Mais que fait le tout puissant porte-parole de la création (1) ?

Lui seul pourrait demander, mais il reste muet, préoccupé par ses petits problèmes sexuels, familiaux et sociaux. Le porte-parole demande-t-il de la pluie pour son grand corps la terre, quand elle meurt de soif ?

Il suffirait de demander, mais l’homme ignore que c’est sa tâche.

L’homme est le Ciel autant que la terre, mais je crains que nous soyons devenus des êtres abstraits, sans relation vivante et amoureuse avec notre terre. »

Gitta Mallasz (2)

dialogues-ave-lange

 

 (1) L’homme est le porte-parole de la création, étant le seul être doué de la parole.

(2)  « Scribe » des « Dialogues avec l’ange » aux Éditions Aubier

Citations qui m’ont inspirées

  • Ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre.
    (Marie de Hennezel).
  •  Ceux qui ne sont plus nous « incitent » à vivre plus intensément.
    (Inspirée par mes lectures).
  • Ces « mourants » : dans l’humilité et la vérité où les a plongés la souffrance se sont révélés des maîtres.
    (Marie de Hennezel).
  •  Dissocier « La Mort » d’une croyance « en Dieu » en « Une vie après la vie » ou en « Autre chose »… c’est rendre cette dernière épreuve plus douloureuse pour celui qui la subit et pour ceux qui l’accompagnent.
    (Inspirée par mes lectures)
  • De son lit de paralysée, Danièle nous offre un ultime message « Je ne crois ni en un Dieu de justice ni en un Dieu d’amour. C’est trop humain pour être vrai. Quel manque d’imagination ! Mais je ne crois pas pour autant que nous soyons réductibles à un paquet d’atomes. Ce qui implique qu’il y a autre chose que la matière, appelons ça âme ou esprit ou conscience au choix. Je crois en l’éternité de cela. Réincarnation ou accès à un autre niveau tout à fait différent… qui mourra verra ! »
    (Extrait de la préface de François Mitterrand)
  • Alors que la mort est si proche, que la tristesse et la souffrance dominent, il peut encore y avoir de la vie, de la joie, des mouvements d’âme d’une profondeur et d’une intensité parfois encore jamais vécues.
    (Marie de Hennezel)
  • Ce livre est une leçon de vie. La lumière qu’il dispense est plus intense que bien des traités de sagesse.
    (François Mitterrand dans la préface)
  • La vie est bien trop courte pour être prise au sérieux.
    (Inspiré par une conférence de Jacqueline Bousquet – Les Mémoires Akashiques)
  • j’ai découvert que l’espace-temps de la mort est, pour ceux qui veulent bien entrer dedans et voir au-delà de l’horreur, une occasion inoubliable d’intimité.Écrire ce livre a été ma façon de partager cette découverte.(Marie de Hennezel)

 la-mort-intime

Puisé ou inspiré principalement par la lecture de : « La Mort Intime ».

Raymond MAGDELAINE

Ras-le-bol

Le peuple de France en a marre qu’on le prenne pour un « veau » (pour rester poli) !

la-derniere-goutte

Le jour est proche ou la dernière goutte (2) fera déborder le vase !

  • Il ne supporte plus les mensonges de tous ceux ou de toutes celles qui prétendent vouloir son bien !
  • Il n’en peut plus de toujours payer pour des faits qui ne sont pas de son
    fait !
  • Il n’en peut plus d’essayer de faire vivre sa famille de manière décente, avec des salaires gelés et une inflation galopante !
  • Il n’en peut plus de ce parcours du combattant qu’il est obligé d’effectuer pour exercer son droit aux soins les plus élémentaires, à un logement accessible à ses revenus, pour trouver un emploi en rapport avec sa formation, pour vivre décemment avec une retraite indécente…
  • Il ne veut plus d’une Union européenne manipulée par les marchés et les banques qui imposent aux peuples des pays y participant des restrictions de plus en plus draconiennes alors qu’elles et eux continuent à s’en mettre plein les fouilles !
  • Il n’en peut plus d’être plumé comme un pigeon, pressé comme un citron, d’être le dindon de la farce, en clair, D’ÊTRE PRIS POUR UN PAUV’E CON (1) !
  • Il ne supporte plus que les partis politiques lui fassent sans cesse des promesses qu’ils ne tiennent jamais, que ses mêmes partis sachent mieux que lui ce dont il a besoin.
  • Il en a marre que l’expression de son vote lors des diverses élections ne soit pas prise en compte ou qu’il soit détourné sans cesse par une figure de rhétorique toujours fallacieuse !

En clair ! IL VEUT QUE TOUT CELA CHANGE DE MANIÈRE RADICALE.

En clair ! IL VEUT LE RETOUR D’UNE VRAIE DÉMOCRATIE, CELLE DU PEUPLE SOUVERAIN.

C’EST CLAIR ?


  (1) Traduction vulgaire de « veau »

(2) La dernière goutte semble toujours insignifiante par rapport aux autres gouttes et pourtant c’est elle qui fait déborder la coupe du « ras-le-bol » expression qui exprime bien le ressenti général, et le jour où elle fera déborder cette coupe symbolique n’est pas si loin que cela et est totalement imprévisible.

Que tous ceux qui sont à la base de ce ras le bol, rasent bien les murs, car ils pourraient leur en cuir et n’allez pas vous plaindre qu’on ne vous a pas prévenu !

Raymond MAGDELAINE

Vivre sa foi

Comment reconnaître sa présence en nous ?

Quand la peur se transforme en confiance,

La haine en amour de soi et des autres,

L’agressivité en paix intérieure,

La souffrance en plaisir de vivre l’instant présent,

La peine en joie de vivre,

La maladie en opportunité pour grandir,

La colère en pardon,

L’intolérance en indulgence,

Le mensonge en authenticité en vérité,

Le doute en certitude,

L’immaturité en maturité,

Lorsque la parole et le verbe redeviennent sacrés,

Lorsque les masques tombent et révèlent le Soi.

Alors nous savons avec certitude que la «FOI» habite en nous et qu’elle y a toujours habitée.

C’est cela que j’appelle la foi, la vraie, celle du christ (notre bouddha à nous), une certitude qui n’a pas besoin sans cesse de preuves scientifiques ou dogmatiques pour être démontrée.

vivre-la-foi

Celui ou celle qui à la foi ne cherchent pas à la prouver, il la vit au quotidien… tout simplement!

Raymond MAGDELAINE

Dessine-moi un mouton

C’est la question que le Petit Prince pose à Saint-Exupéry, car sur sa très petite planète il n’a jamais vu de moutons.

dessine-moi-un-mouton
S’il te plait ! Dessine-moi un mouton !

Cela a suscité, chez moi, une autre demande, plus fondamentale et très ancrée au cœur des hommes… mêmes du plus mécréant : « dessine-moi Dieu » ou « Qu’elle est ta représentation actuelle de Dieu » ?

La première image que l’on doit se faire, à l’âge du catéchisme, c’est celle d’un vieux monsieur aux cheveux et à la barbe blancs tout de blanc vêtu, assis sur un nuage blanc, pour passer inaperçu, observant avec une « infinie » indulgence ses enfants !

dieu-le-pere
Dessine-moi Dieu, s’il te plait !

Au fil des épreuves que nous traversons, nous le renions, ce faux dieu qui laisse s’accomplir tant d’horreurs… certains d’entre nous pensent même qu’il est mort, qu’il se serait peut-être pendu, dégouté par sa dernière création, l’homme avec son ignorance crasse et son déni du « sens sacré de la vie » !

Lors de la crise de la quarantaine, l’image que l’on se fait de lui « s’inverse » complètement, ce dieu que nous avions chassé nous revient en pleine conscience (enfin pour certains d’entre nous) tel un boomerang !

Un Canadien du Québec qui méditait sur la représentation de ce dieu se disait qu’en fait il était dans toute chose, même dans l’air dont il s’emplissait les poumons à chaque inspiration !

Dans mon jardin en cueillant des fraises tout en ayant en tête une strophe d’une des chansons des prêtres de l’album Gloria : « Je cherche ton visage seigneur ne me cache pas ton visage ! » je l’ai rencontré sous la forme d’une Gariguette (1) !

la-gariguette
Fraise au goût divinement délicieux !

Il est partout, il est en nous, que nous soyons ou pas croyants, le non-croyant est simplement une personne qui croit être séparée de lui. Que je crois en lui ou que je crois en être séparé, dans l’un des cas comme dans l’autre c’est le verbe « croire » qui est utilisé, pour se différencier !

Une légende veut que Brahma pour punir l’homme de son inconséquence, lui ait caché sa « Reliance » avec sa divinité, en l’enfouissant au plus profond du cœur des hommes, il était sûr, disait-il… « Que ce serait le seul endroit où l’homme n’irait pas la chercher » !

Brahma s’est trompé… tant mieux ! De plus en plus d’hommes et de femmes découvrent cette cache, où ils peuvent à nouveau puiser tout leur potentiel « divin » et retrouver ce qu’ils avaient perdu depuis des milliers d’années, « le sens sacré de la vie » !

(1)La gariguette est le nom d’une fraise délicieuse au gout subtil de la fraise des bois (des garrigues on dit de par chez nous) et qui pousse à profusion dans mon jardin, hum !

Raymond MAGDELAINE

Cela ne m’appartient plus

Qu’est-ce qui ne t’appartient plus Raymond ?

Le jugement, le regard, le mépris, l’indifférence… des autres à mon égard !

Tu es devenu prétentieux, tu te crois supérieur aux autres Raymond ?

Non, loin de là, mais vois-tu cela ne m’affecte plus comme avant !

Ma vision depuis ma renaissance (1) il y a vingt ans, s’est transformée, celui ou celle que je prenais pour un bourreau, qui cherchait obstinément à me nuire, à me faire du mal… qui me méprisait, croyais-je, s’est transformé lentement mais sûrement en « miroir », miroir qui me renvoie ce qui en moi doit être transformé.

Bien sûr autrui ne fait pas cela consciemment, il est comme nous tous confronté à ses problématiques, à ses souffrances, et comme nous, il ignore les problèmes et les souffrances des autres, autrui est dans l’ignorance quasi totale de nos affres.

Penser qu’il sait là où cela nous fait mal et qu’il appuie sur ce point intentionnellement est une vue de notre esprit déformé par le prisme de nos propres souffrances, lui en vouloir c’est rajouter d’autres souffrances aux nôtres, ce qui nous entraîne dans un cycle infernal de la loi du Talion « œil pour œil dents pour dents », qui perdure depuis la nuit des temps de l’humanité, et qui à mon avis n’a que trop duré.

Autrui, n’est plus pour moi l’ennemi à « tuer » (virtuellement je suis non violent), ou à exclure de mes amis, de ma famille, mais le frère ou la sœur qui me montre inconsciemment mes imperfections, m’invitant ainsi à les transformer.

Tu vois que c’est loin d’être de la prétention ou de la supériorité, c’est devenu, tout doucement, pas à pas, au fil du temps… une « gratitude infinie » pour tous ceux que maintenant j’appelle mon frère, ma sœur, mais qui sont aussi des âmes frères et des âmes sœurs !

La vie est emplie de bonnes intentions, l’univers conspire pour nous entraîner vers la perfection, il suffit pour s’en persuader, d’observer autour de nous, les merveilles de la création, comme la plus fabuleuse à mes yeux, celle  d’un enfant, qui ne peut que nous émerveiller… à moins d’être de mauvaise foi.

Lâchez prise sur toutes nos illusions (tout n’est qu’illusion, lorsqu’on reste le nez collé à nos souffrances), ouvre des perspectives grandioses sur soi-même et sur autrui qui nous invite à transformer notre « haine » en « aime », notre «n » en «m », ce qui revient à l’invitation de Jésus ; « à aimer son prochain comme soi-même » !

Et pour pouvoir aimer son prochain, il faut, si ce n’est pas encore les cas, apprendre à s’aimer soi-même, à aimer ses imperfections autant ou plus que ses perfections !

L’évolution des êtres humains, issues du règne animal, animal issu du règne végétal lui-même issu du règne minéral, est loin, très loin d’être terminé.

Si les guerres, les haines, que se livre l’humanité étaient une solution, il devrait y avoir depuis belle lurette une paix stable installée sur notre planète, et il faut être sourd et aveugle, pour ne pas se rendre compte que c’est tout le contraire qui perdure, dont nous reportons sans cesse la responsabilité sur autrui…

Ben tiens ! c’est tellement plus pratique, de ne pas se sentir concerné par le problème !

godhead

Oui, je sais… « bisounours » te dit, te répète depuis longtemps déjà qu’il faut commencer par faire la paix en toi, qu’il faut que tu t’aimes pour que les prophéties Messianiques d’Isaïe reprise par d’autres se réalisent, comme par miracle… et ce miracle ne sera pas celui d’un Messie déifié, mais ton miracle, car même si tu l’as oublié, ou que tu le nies, tu es, nous sommes tous d’origine divine, n’en déplaise aux pisses-froid ou aux pisses vinaigres !

(1) Ma renaissance après un gros accident sur le colon qui à faillit m’envoyer directement vers l’au-delà, accident à la base de mes transformations, transformations qui continuent de se poursuivent à l’heure où j’écris ses quelques lignes !

 

Raymond MAGDELAINE

Le jour où je me suis aimé pour de vrai

« j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et charlie-chaplinalors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.

Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui , je sais que cela s’appelle… la Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…

Aujourd’hui , je sais que cela s’appelle… le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les méga-projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime quand cela me plait et à mon rythme.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois. Et cela s’appelle… la Plénitude. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient une alliée très précieuse !

Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter. Du chaos naissent les étoiles. »

Charlie Chaplin

Il est long, très long, le chemin de la connaissance à la compréhension… celui de l’acquisition des théories à celles de leurs mises en œuvre dans notre incarnation…

Il est parsemé d’embuches, de pièges tentant à nous en détourner et ainsi tester notre détermination à mettre en pratique notre foi profonde, celle de la voie que nous avons choisie, avant de nous incarner.

Mais au bout du compte, comme pour Charlie Chaplin naîtra la joie engendrée par la croissance de notre âme tout au long de son chemin !

Raymond MAGDELAINE