Archives mensuelles : novembre 2016

Tic, tac…

Autrefois dans le salon trônait une pendule à balancier, qui égrenait les secondes avec son tictac lancinant et sonnait deux fois les heures et deux fois les demi-heures, pour bien nous faire sentir, je pense, que le temps s’écoule inexorablement comme de l’eau que l’on essaierait de retenir entres ses doigts mêmes bien serrés.

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Tic, tac, tic, tac, …

Notre vie, ici-bas, commence par une naissance pour se terminer inéluctablement, par une autre naissance, dans l’au-delà, c’est du moins ce que mon esprit sûrement un peu simplet croit… tic, tac, nous dit la pendule du temps qui passe.

Pendant cette incarnation, je peux choisir d’être dans l’amour de soi et de mon prochain, ou au contraire d’être dans la haine ou l’indifférence (ce qui est pire), de soi et de mon prochain et passer mon temps, suivant mon choix, à vivre intensément ou à me plaindre constamment… des autres, bien sûr !

Peu importe, le choix ne concerne que celui ou celle qui le vit et chacun d’eux porte sa croix ;

  • pour l’un, elle semble, peut-être, plus légère,
  • pour l’autre, elle lui semble, sûrement, très lourde…

mais ne dit-on pas que l’on récolte ce que l’on sème ?

Dans les deux cas de figure, le temps continue d’égrener ses secondes, ses minutes, ses heures, ses jours, ses mois, ses années… au rythme immuable du tictac de l’horloge du salon… tic, tac, tic, tac

Un jour arrive l’heure de la dernière épreuve que nous subissons tous, ceux qui ont choisi d’être dans l’amour comme ceux qui ont choisi d’être dans la haine ou l’indifférence… c’est peut-être avec la naissance, la seule épreuve ou nous sommes « tout nu » sur le même plateau de la balance… que nous soyons riches ou misérables.

Alors tout seul, au milieu des nôtres impuissants, pendant cette dernière épreuve, nous sommes confrontés à notre bilan de vie, avec nos douleurs, nos peines, nos doutes, nos errements… et là, face à nous-mêmes pour unique juge, sans moyen de tricher, car on ne triche plus en face du destin de tout être humain, nous regretterons, mais un peu tard, comme le corbeau de la fable, de ne pas avoir essayé, d’avoir trop tardé à faire le premier pas, d’avoir trop tardé à lui dire je t’aime, de ne pas avoir su à temps lui demander pardon ou su pardonner à ceux qui, nous semble-t-il, nous ont offensés.

À ce moment-là on regrette que notre pendule s’arrête d’égrener ses secondes, comme on aimerait, à ce moment-là, que le temps suspende son vol, pour pouvoir dire ou faire ce que cette satanée pendule du salon nous incitait à faire ou à dire, tous les jours, sans arrêt, inlassablement, par son tictac, agaçant, obsédant, et que nous n’avons pas su décoder quand il en était encore temps.

  • Tic (pense à lui dire que tu l’aimes),
  • tac (pense à lui pardonner ou à lui demander pardon),
  • tic, tac (demain il sera peut-être trop tard pour le faire ou lui dire de vive voix)…
  • tic, tac, tic, …, …, …, le temps s’est arrêté… pour nous !

En Provence, s’il y a une pendule dans le salon, celui qui constate l’arrêt du souffle, signant l’envol de l’âme, immobilise le balancier de la pendule, pour suspendre symboliquement le temps !

Raymond MAGDELAINE

Au fil du temps

Au fil du temps, sur cette terre, des êtres chers nous quittent, nous laissant seuls avec nos peines, notre chagrin et ce sentiment d’avoir été abandonné, complètement oubliés, d’être transparent, seul au monde…

Est-ce une vue de notre esprit, de notre égo ?

L’égo est-il un moteur que nous nous sommes fabriqué dans notre incarnation pour souffrir ou pour nous accomplir ?

Notre égo, qui construit notre personnalité unique, nous entrainerait-il volontairement vers la souffrance, vers le bas, le désespoir, la rupture du lien avec le « divin » (dans le sens de « mystère » qui dépasse notre entendement) … pour nous inciter à réagir, nous pousser à la transformation à l’élévation ?

J’ai la certitude maintenant que les êtres humains ont besoin de souffrir de l’absence, de la perte du lien, de la douleur du corps physique, de subir les peurs… pour pouvoir trouver au plus profond d’eux même une force insoupçonnée qui leur permettra de transformer leur souffrance en bonheur.

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J’ai la certitude que tout le monde peut réussir cette transformation, cette mutation, tout le monde sans exception, car nous sommes tous d’essence divine, que nous pouvons tous nous transformer petit à petit, pas à pas, au fil du temps, courageusement au début, car c’est le premier pas qui est le plus difficile à mettre en œuvre, pour qu’ensuite la dynamique de la transformation nous emporte sur la voie de la guérison de nos maux, de tous nos maux.

Cette transformation nous révèle, petit à petit, pas à pas… que nous ne faisons qu’UN avec TOUT, que nous ne sommes jamais seuls, que nous sommes tous liés les uns aux autres, avec les âmes incarnées comme avec celles qui ont rejoint l’autre rive.

Il n’y a pas de séparation, ce que nous appelons la mort, n’est qu’une illusion d’un égo qui a peur, parce qu’il s’identifie « uniquement » au corps et qu’il nie ou renie l’âme immortelle qui l’anime.

Telle la cigale qui sort de terre à la fin juin… s’extrait péniblement de sa mue et s’élève dans le ciel bleu des régions du sud, notre dernière épreuve n’est en fait que l’extraction, certes souvent douloureuses, de notre corps physique, à cause de nos peurs de nos craintes, d’un accouchement à l’envers, pour pouvoir nous élever vers un autre niveau de conscience, un autre plan de vie. Léger comme le papillon ou la cigale, car libéré d’un corps lourd, massif, qui, si nous sommes honnêtes, n’est plus qu’un véhicule hors d’usage, qu’il faut savoir quitter sans regret, pour continuer vivre autrement, sur l’autre rive, celles des âmes désincarnées

Raymond MAGDELAINE

Anima, animus, âme…

Pour ceux qui observent la vie par le gros bout de la lorgnette ou si vous préférez ceux qui croient mieux la percevoir en ayant le nez collé dessus, je voudrais qu’ils sachent que tout, absolument tout est composé, fabriqué avec les mêmes éléments contenus dans notre univers (1) !

Mon ami Fabrice parlait lors de la soirée mensuelle « communion d’âmes » (2) que nous sommes tous poussière d’étoiles ! Il a tout à fait raison, mais il me semble qu’il faille en préciser le sens exact.

C’est dans les nébuleuses, les « pouponnières d’étoiles » que naissent les étoiles, qui comme nous, naissent, croissent et meurent (en apparence).

C’est en « expirant » qu’une étoile va essaimer dans le cosmos toutes les particules élémentaires dont les toutes les formes de vie apparentes et non apparentes sont constituées !

« Rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme » disait très judicieusement Monsieur de Lavoisier, nous sommes tous issus de ces fameuses poussières d’étoiles, particules qui en s’associant, se combinant, vont après des siècles et des siècles, réaliser ce qu’IL a de mieux en vitrine, du moins sur la planète Terre, c’est-à-dire « MOI », pardon je voulais dire « nous » les hominidés.

Pour ceux qui lisent mes « Chroniques de l’âme hors », ou mes « Essais sur la conscience et ses états modifiés », vous savez déjà que cette poussière d’étoiles, ces briques fondamentales de TOUT ce qui existe, possède des propriétés que nos scientifiques cherchent à découvrir, propriétés ordinaires, et d’autres, plutôt extraordinaires !

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Des briques de la matière aux briques du vivant !

Les ordinaires  :

Elles effectuent une rotation tantôt dans un sens tantôt dans l’autre, ouais bof ! Attends ce n’est pas tout elles possèdent toutes une charge électrique, tantôt neutre, tantôt positive ou tantôt négative, ouais, bof !

Dis le blasé lit ce que je viens d’écrire, je te parle des propriétés ordinaires, et j’utilise l’expression « tantôt » ; pour ordinaire, je veux bien que tu dises « oui bof ! », mais pour tantôt, ne pressens-tu pas qu’il se cache quelque chose qui va faire que tantôt elles font ceci et tantôt cela, c’est ce qui intrigue le plus nos chers scientifiques, alors ici ton bof, n’est pas bien approprié !

Les extraordinaires  :

La toute première, c’est qu’elles sont sensibles à l’observateur ou à ses intentions, en passant de la forme d’onde de probabilité à la forme de particules manifestées (seule capable d’être observée par nos appareils de mesures les plus sophistiqués, comme le grand collisionneur de hadrons) !

Fais attention tu baves !

La seconde, c’est qu’elles vibrent toutes, à une fréquence qui permet de créer les briques élémentaires de ce que nous appelons la matière, matière apparemment inerte ou apparemment vivante, mais souviens-toi que « les apparences sont souvent trompeuses ! » Oui, je sais, ton niveau vibratoire frise le zéro absolu !

La troisième, mais pas la dernière, c’est qu’elles sont toutes conscientes d’elles-mêmes et de tout ce qui les entourent, matière ordinaire comme matière dite noire, et qu’elles réagissent et interagissent entre elles et avec leur environnement !

Ferme ta bouche tu vas avaler des mouches !

Il y en a d’autres, car celles déjà citées ici ne répondent pas encore toutes aux interrogations de nos valeureux scientifiques, qui continuent inlassablement de rechercher celles qui pourraient expliquer ce qui pour l’instant est encore pour eux une vaste énigme.

Ils reconnaissent tous qu’ils connaissent à peine 5 % de ces mystérieux mystères.

Tout a une origine, nos diverses formes de vie terrestre sont issues de ces poussières d’étoiles, les nébuleuses sont à l’origine de la naissance des étoiles, les scientifiques en sont intimement persuadés, même si pour l’instant ils n’en ont qu’une sérieuse présomption.

Ce qui est encore très nébuleux pour eux c’est l’origine de ses fameuses nébuleuses (jeux de mots) et ce qui reste encore un « BIG mystère » ;

« C’est qui c’est » (3) qui est à l’origine de tout cela ! Non ne dit rien, je préfère, quand tu te tais tu dis moins de « çonnerie » !

De la particule la plus élémentaire à la forme de vie apparente la plus sophistiquée en passant par les autres formes non apparentes, tout à une âme, plus ou moins rudimentaire, je te l’accorde, mais une âme tout de même, capable, par association, par combinaison, de former le nec plus ultra de la création, je parle de MOI bien sûr, ne te fâche pas Maurice, je parle aussi de toi, tu ne vois pas que je t’aime ? Et qui aime bien taquine bien !

Oui, bien sûr… c’est évident, tu as une âme dotée d’une conscience, tu es conscient de toi et des autres… comment ?

Oui tu as raison, plus conscient de toi que des autres, mais là tu parles pour toi !

Nous sommes le « fruit » le plus élaboré de cette conscience qui est capable de s’observer et de continuer sa transformation au fil des temps, et ce fruit cherche depuis la nuit des temps de l’humanité, « l’arbre » qui lui insuffle cette capacité « miraculeuse » à tendre vers la perfection !

Moi je continue à l’appeler « DIEU », tant que le mystère sera pour moi inaccessible à ma compréhension, et surtout je ne cherche pas à couper la branche qui le produit. Tu appelles bien notre planète « Terre » alors qu’elle est constituée à plus de 70 % « d’eau ».

Laisse-moi l’appeler comme je le comprends mon frère et continue à ne pas l’appeler si cela te chante !

(1) Je dis notre univers, car les scientifiques, enfin certains, pensent qu’il n’est pas unique et qu’il pourrait y en avoir une myriade d’autres !

(2) Celle qui l’anime parle d’une soirée prière, je t’avoue préférer communion d’âmes !

(3) J’essaye de me mettre à ton niveau ! Rigole Marcel, je déçonne !

Raymond MAGDELAINE

Au début était le son

Ce qui a été exprimé par ; « Au début était le verbe et le verbe était Dieu ! »

Creusons un peu cette première affirmation que vous pouvez retrouver dans le livre de la genèse, le verbe est émis par la voix et généré par nos cordes vocales, le verbe, les mots prononcés sont une suite de sons savamment modulée pour produire le verbe contenu dans toutes phrases qui sans lui n’auraient aucune signification.

Donc le verbe est un son ou une modulation de sons qui savamment associés forment le verbe, maintenant avançons un peu plus loin dans l’analyse et parlons de ce sujet très délicat, capable de froisser les susceptibilités à fleurs de peaux, je parle de « Dieu » vous l’avez compris… ne fuis pas Léon, Dieu est effectivement contagieux, mais sa contagion est porteuse de la guérison de ton mal être !

Donc le Verbe (le son) était Dieu !

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Forme engendrant d’autres formes de plus en plus sophistiquées !

Dieu c’est quoi ?

Un principe conscient de lui-même et de tout ce qu’il aurait créé intentionnellement, il est (ce principe) vivant, où, sous quelle forme ? Je n’en sais fichtre rien ce que je sais c’est que son royaume n’est pas de cet univers pour sûr !

Il émit donc un son, une vibration tellement puissante, un son avec une intention précise, preuve d’une conscience, celle de générer, de créer, d’engendre, d’enfanter, l’univers, qui enfantera les étoiles, qui enfanteront, très, très, très… longtemps après, les formes de vie que nous connaissons sur notre belle planète eau et sûrement ailleurs dans notre univers !

Ce que je vous raconte ici n’est pas une vue de mon esprit « illuminé » comme vous pourriez le penser, mais est emprunté aux conclusions de gens très sérieux et très propres sur eux, qu’on appelle les scientifiques, qui disent ; qu’au début était l’information et que cette information est contenue dans l’énergie provoquée par les vibrations.

Souhaitez-vous que j’approfondisse ou plutôt que j’essaye de vous clarifier leur analyse ?

Oui !

OK, je me lance donc !

L’information dont ils parlent est de type mathématique, c’est-à-dire, un langage codé, purement immatériel, ce langage imaginé par l’homme l’aide depuis la nuit des temps à résoudre des énigmes restées très longtemps obscures, énigmes invisibles à nos misérables sens, mais qui se manifestent tout de même dans la matière sous une forme ou sous une autre… vous suivez ?

Sinon arrêtez-moi !

L’information, est contenue, dans une énergie engendrée par une vibration, un son primordial, un cri venu d’ailleurs, de nulle part, un peu comme l’aigle noir chanté par Barbara ! je reviendrais un peu plus loin sur l’origine de ce son ne t’impatiente pas, tout vient à temps à qui sait attendre !

Une information codée, qui contenait à l’origine (lors du Big Bang) le code génétique de toutes les différentes formes de vie primordiales, qui engendreront plus tard des formes de plus en plus sophistiquées.

Pour naître cette information a besoin, du son primordial, qui émet la première vibration, vibration primordiale qui va engendrer, l’énergie, énergie qui va servir de véhicule à l’information primordiale, pour que puisse germer ce que nous appelons la matière, dont nous sommes tous constitués et dont l’univers dans lequel nous vivons est aussi constitué.

Le son primordial qui est émis doit être porteur d’une intention primordiale, pour que cette intention puisse engendrer la matière, qui par voie de conséquence va se manifester dans la matière déjà créée, d’où vont émerger de nouvelles formes.

Pour que tu comprennes mieux ; la graine contient en elle l’information porteuse d’une intention celle d’enfanter un chêne, si le code génétique de la graine pour une raison ou une autre contenait une information altérée, le chêne majestueux ne pourrait croître jusqu’à son terme.

La vibration primordiale, engendre l’énergie, la force nécessaire à l’éclosion et transmet à ce qu’elle vient de créer la capacité d’engendrer à son tour des formes capables d’évoluer, de se transformer, de s’adapter à l’environnement, et plus important encore, celle d’être conscientes de leur environnement et des échanges primordiaux qu’elles vont avoir avec lui !

Ce que je constate et que tu peux constater part toi-même, c’est que plus de 13 milliards d’années plus tard la vie (la vibration perpétuelle) a enfanté ce que nous sommes, c’est-à-dire le maillon le plus évolué de la vie, du moins sur cette planète.

Comprends-tu que ce son primordial pour se manifester doit être émis, par quelqu’un ou quelque chose et qu’il doit contenir une intention précise, consciente de sa nouvelle création et qui contient en germe l’intention suivante pour lui permettre de s’adapter.

En clair, elle va émettre, cette première création, en écho au son primordial, un son secondaire, qui va organiser la matière de telle sorte que le troisième son émis puisse contenir le son suivant, un peu comme un écho qui se perpétuerait, mais contrairement à celui de nos montagnes qui s’amplifierais et se sophistiquerais d’écho en écho !

Si la première analyse trouvée dans le livre de la genèse est un peu simpliste au premier niveau, je te l’accorde, ou plutôt est très condensée, je sais que celle de nos scientifiques va te paraître très compliquée et tout aussi peu convaincante pour ton esprit encore très cartésien, et très formaté par les croyances que l’on a essayé de te faire ingurgiter comme si tu étais une vulgaire oie.

L’analyse tirée des hypothèses validées par les mesures et celles des hypothèses émises permettent aux scientifiques de s’approcher d’une synthèse en explorant les thèses et les antithèses des uns et des autres, et d’en arriver à des conclusions assez proches de celle du livre de la genèse, mais en utilisant des termes différents… la belle affaire !

Je vous réactualise ce livre très ancien en essayant de reformuler cette phrase en termes adaptés à notre époque !

« Au début était un son primordial et ce son était doté d’une intention très précise porteuse d’un projet ! »

Alors que cette intention phénoménalement précise, dont nous sommes toi et moi l’aboutissement temporaire, issu par cascades successives et tout aussi phénoménalement précise, tu peux l’appeler comme tu veux ou ne pas la nommer, le nom que tu lui donnes, que je lui donne, parle tous deux de la même chose, il évoque une intelligence suprême dont tu as le droit de croire encore qu’elle est due au hasard !

Comme je suis aussi indécrottable que toi, moi je continuerais contre vents et marrées à l’appeler « Dieu » au risque de perdre ton amitié, qui m’est pourtant précieuse, car ton point de vue me fait peut-être, plus avancer que le mien !

Dieu un principe qui chante inlassablement des mantras avec l’intention de créer des formes capables de créer à leurs tours d’autres formes, capables d’engendrer des formes de plus en plus sophistiquées… indéfiniment ?

Tu ne vois toujours aucun miracle derrière cette capacité de la matière que tu continues de croire inerte et dont la présence visible et palpable, que le Thomas que tu es ne peut renier, n’est due qu’au HASARD ?

Indécrottable tu es ! Mais je t’aime quand même !

Raymond MAGDELAINE

La perte du lien

Depuis la nuit des temps de l’humanité, l’homme a ressenti le besoin de créer des rites, des rituels, de réaliser des sépultures, de transmettre par le biais des peintures rupestres ou de gravures sur la pierre son émerveillement ses émotions face à la nature, aux astres, aux mystères de la vie sous toutes ses formes. Il était relié ou se sentais relié à cette énergie foisonnante et créatrice qui l’entourait et qui le questionnait au plus profond de son être.

Dès qu’il a commencé à perdre le lien avec tout ce merveilleux qui l’entourait et influençait sa vie, il a perdu sa capacité à l’émerveillement, son aptitude à ressentir les forces mystérieuses qui l’entourent et qui le maintiennent en osmose avec son environnement. Il s’est cru supérieur aux autres espèces de la création, il s’est même pris pour « Dieu » alors que paradoxalement il rejetait loin de lui toutes ses croyances.

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L’oubli est la forme la plus courante de la perte du lien !

Lorsque l’homme a perdu toute forme de foi, toute forme de croyance, il a perdu tout espoir !

À quoi bon alors se soucier du lendemain quand on n’a plus d’espoir, ce qui a fait dire à Louis le quinzième « Après-moi le déluge » ou à Jésus qui souffrait le Martyre sur la croix « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ».

L’indifférence a remplacé l’espoir, l’espoir a laissé la place au désespoir, ce qui explique, à mon sens, l’énergie inconsciente pour certains et consciente, pour d’autres à détruire toutes les ressources de notre planète nourricière, alors qu’aucune autre alternative ne s’offre à nous dans le désert sidéral de notre galaxie pour la survie de l’espèce.

J’ai l’impression que l’humanité cherche désespérément, consciemment ou inconsciemment, à mettre un terme à son existence ici-bas.

L’espoir est semblable à un boomerang, lorsqu’on le jette au plus loin de nous, il engendre, en toute logique, le désespoir. Mais quelle n’est pas notre surprise, lorsqu’à « l’insu de notre plein gré », on le voit revenir à toute allure vers nous, tout en prenant conscience que son absence nous a cruellement manqué, ce qui procure à l’instant de son retour une joie ineffable.

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Espérons que l’humanité prendra conscience, RAPIDEMENT, car il y a URGENCE, que la foi en l’énergie universelle, source de toutes les formes de vie, est génératrice d’espoir, que cet espoir est à l’origine de la créativité positive, indispensable à toute évolution en harmonie avec toutes les autres formes de vie.

Raymond MAGDELAINE

Du plus loin que je me souvienne

« Du plus loin que je me souvienne, du temps de mes amours anciennes… » j’ai toujours eu besoin d’amour, celui de ma mère, celui de mon père, celui de mes frères et sœurs, celui de mes camarades…

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Lorsqu’il était au rendez-vous, j’étais heureux, j’étais dans la joie, j’étais dans la croissance !

Lorsqu’il n’était pas au rendez-vous, j’étais triste, j’étais dans la peine, je dépérissais !

Instinctivement, naturellement, je recherchais, cet amour, mais pas n’importe lequel, je cherchais plus ou moins consciemment un amour sans condition, un amour profond qui seul était capable de maintenir mon âme dans la joie !

L’amour de la chair peut engendrer cet amour inconditionnel, mais il est trop souvent, à mon goût, entaché de jeux de rôles qui ne satisfaisaient pas la nature exigeante de mon âme, je le ressentais incomplet, il me manquait quelque chose d’essentiel que je n’arrivais pas à définir !

L’idéalisais-je trop ou devais-je expérimenter son imperfection pour pouvoir retrouver, enfoui au plus profond de moi, cette énergie vitale complète dans laquelle je baignais du temps où j’étais dans cette lumière d’où nous venons tous ?

La réponse est toujours contenue dans la formulation de nos interrogations, il nous suffit d’attendre, pour que la réponse nous arrive telle une évidence, tôt ou tard !

« Connaître tu sais déjà… reconnaître tu as besoin ! », nous dirais maître Yoda.

Je n’écris pas mes Chroniques de l’âme hors, et ne les offres pas à ma famille et à ma famille d’âme pour qu’ils reconnaissent en elles ma grande sagesse et ma position élevée (ben tiens !) sur les barreaux de l’échelle de Jacob… mon égo peut-être encore un peu, de temps en temps, mais mon âme elle n’en a pas besoin, elle a besoin d’absolu !

Mon âme sait que « l’échange » permet à tout ce qui vit de croître, d’élever nos vibrations, non pas pour permettre à l’égo de « briller », mais pour permettre à l’âme de continuer à « éclairer ! » Dans cette incarnation, nous sommes TOUS consciemment ou pas porteurs de la Lumière, porteur de la vibration Christique !

Toi qui lis mes chroniques, ne cherche pas à flatter mon égo, cherche tout en continuant à t’élever à partager ce qui te fait croître, le partage permet à ceux qui cherchent désespérément d’y trouver une piste qui leur convient pour révéler leur voie !

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Vous êtes-vous questionné sur la raison pour laquelle nous serons, dans très peu de temps, plus de huit milliards d’êtres humains sur cette planète ?

Si ce n’est pour « partager » ce que nous récoltons au travers de nos expériences enfin d’élever plus rapidement le taux vibratoire de l’humanité, taux nécessaire à la pérennité de l’espèce et à la poursuite de sa croissance, car ne croyez surtout pas que l’aventure de la vie touche à sa fin !

Partagerez-vous votre vécu, même le plus humble, surtout le plus humble ?

Raymond MAGDELAINE

Réveille-toi !

Toi qui souffres

  • Du regard des autres,
  • De leurs jugements,
  • De l’image de toi qu’ils te renvoient,
  • De leurs idées que tu ne partages pas,
  • De leur manière de vivre que tu ne comprends pas,
  • De leurs imperfections que tu ne supportes pas,
  • De leur bonheur qui t’insupporte,
  • De leurs biens que tu n’as pas,
  • De leur joie de vivre, que tu n’as plus,

Toi qui te réjouis

  • Des malheurs qu’ils subissent,
  • Des souffrances qu’ils supportent plus ou moins bien,
  • Des échecs qui les affectent,
  • Des crasses que tu leur fais,
  • Des noms d’oiseaux dont tu les affubles,
  • Des injustices qui les frappent.

N’as-tu pas encore compris que l’autre est sur un même pied d’égalité que toi ?

Tes épreuves ne t’ont donc rien enseigné ?

  • Combien de temps encore te faudra-t-il pour comprendre que tout ce qui te fait souffrir, n’est pas la faute des autres, mais uniquement la tienne ?
  • Combien de temps encore te faudra-t-il pour comprendre que ta jubilation à voir souffrir les autres, ne fait du mal qu’à toi ?

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Réveille-toi !

La vie… ta vie, n’est que ce que tu en fais ne cherche pas le responsable à l’extérieur de toi ni en Dieu, même s’il a le dos large.

Dans ta vie, tu ne récoltes que ce que tu as semé !

 

Soit alors très attentifs à ce que tu sèmes frère humain !

Raymond MAGDELAINE

Transformation

Deux actes symboliques pour couper des liens avec autrui entravant notre propre croissance nous ont été proposés, lors d’une très belle et très puissante journée consacrée aux énergies et aux soins de l’Automne sous la protection de l’archange Mickaël.

Je voudrais ici exposer mon point de vue sur cet acte symbolique de coupure de liens qui m’a semblé ne pas correspondre à mon état d’esprit du moins au niveau de mon propre cheminement sur la voie de mes réalisations dans mon incarnation.

De mon point de vue ; je sais être venue dans cette incarnation, pour transformer mes échecs de vies antérieures et pour expérimenter ce qui devrait me permettre d’élever mon niveau de conscience, pour transformer dans un premier temps l’imparfait malheureux que je suis en imparfait heureux !

Une transformation ne peut pas se réaliser, de mon point de vue, d’un coup de baguette magique, si cela est possible pour certains, plus évolué que moi, moi je sais que j’en suis incapable pour le moment. La chenille que je suis à besoin de temps pour devenir papillon, c’est pour cette raison que je me suis incarné, la perfection visée ne parviendra à son terme qu’après de nombreuses incarnations.

Dans cette incarnation je rencontre des gens avec qui je vais avoir des contacts permanents ou occasionnels et qui vont m’aider d’une manière ou d’une autre à entreprendre ma transformation, ces « âmes » avec qui j’ai passé un contrat avant de m’incarner, sont comme moi d’origine divine, et comme moi, dans cette incarnation, le plan divin, efface de leur mémoire leur origine divine, pour les inciter à vivre ce qu’ils doivent impérativement expérimenter.

Tout est intiment relié à tout, tous les liens sont issus de deux origines, origine céleste, pour trois d’entre eux et d’origine terrestre pour trois autres, pour le dernier, les liens du cœur appartiennent aux deux origines. Les scientifiques parleraient ici d’intrication (liens intimement et indissociablement entremêlés interagissants entres eux).

Il n’y a pas, de mon point de vue, que les liens célestes qui soient sacrés, les liens terrestres le sont tout autant, ils sont même peut-être plus « précieux », car ils vont nous permettre de réaliser nos transformation , sans ses liens et les expériences qu’ils vont entraîner dans notre incarnation, notre transformation ne peut se produire.

On dit dans la prière que notre Père est aux cieux, Yahvé (1) serait son nom, on oublie que notre Mère est la Terre, Gaïa (2) serait son nom. Pour que nous existions il a fallu que Yahvé ensemence Gaïa, tout comme nous le faisons ici-bas pour faire naître notre descendance.

Pourquoi voulez-vous que les liens du Père soit plus importants, plus sacrés, que les liens avec la Mère ?

Pensez-vous qu’une semence (un spermatozoïde) puisse se passer d’un réceptacle (l’ovule) pour y maturer ?

Pensez-vous vraiment que ce qui est haut n’est pas comme ce qui est en bas, le pensez-vous vraiment ?

Vouloir couper les trois liens de la terre est une hérésie due principalement à notre ignorance des mécanismes divins et terrestres qui sont mis en œuvre par le ciel et la terre pour nous permettre de nous transformer, les couper, toujours de mon point de vue, c’est prendre le risque de faire avorter notre transformation.

C’est le verbe « couper » qui me gêne, il ne me semble pas approprié à l’acte symbolique que nous cherchons à mettre en œuvre pour nous délivrer de ressentis qui nous entraves, ce ne sont pas les liens de la terre qu’il nous faut couper, mais nos ressentis qu’il nous faut transformer, transmuter.

Voyez-vous, toujours de mon point de vue, même ces liens qui nous pourrissent la vie ici-bas, qui nous font nous fâcher ou nous séparer de Pierre, Paul, Jacques ou Mouloud, deviendrons aussi sacrés que les autres lorsque nous comprendrons qu’ils sont nécessaires à notre élévation.

Tous, un jour ou l’autre, nous deviendrons des maîtres ascensionnés, comme le sont devenu, Jeshua (3) ou Bouddha

Les ciseaux symboliques, que j’ai utilisés pour transmuter ces liens nocifs porte le nom de «PARDON», car même si beaucoup de gens que j’aime pensent qu’il leur est difficile, voire impossible pour eux de pardonner TOUT, sont l’unique manière, toujours de mon satané point de vue, de « couper virtuellement » les ressentis qui nous pourrissent la vie ici-bas.

Le ciel et la terre, sont lumières, mais lumières d’intensités différentes, ce qui fait dire à maître Yoda qui celle de la terre au côté obscur d’une même lumière qu’il appelle la « force » force du côté lumineux comme celle du côté moins lumineux, le côté obscur.

Le diable (Lucifer), n’étant que le « Porteur de la lumière » venu, comme bouddha ou Christ et tant d’autres s’incarner sur Gaïa, pour nous éclairer, pour nous guider sur notre voie. Comprenne qui voudra !

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Je n’ai donc pas demandé à l’Archange Mickaël de trancher des liens sacrés, mais de transmuter mes ressentis « perturbants » mon âme en « apaisement », en demandant à celui ou celle que je croyais être le bourreau, de me pardonner de ne pas avoir compris ou oublié le contrat que nous avions passé ensemble pour nous transformer l’un, l’autre !

Que la force du discernement soit avec vous et avec tous ceux que vous aimez ou ceux que vous aimez moins !

(1) Yahvé : « Je suis celui qui est» dit Dieu à Noé, Jeshua parle quant à lui de notre « père »

(2) Gaïa : Déesse symbolisant la « Terre nourricière», donc la « mère ».

(3)Jeshua : Signifie « Sauveur » le vieux Josué dit de lui, lors de sa présentation au temple de Jérusalem, qu’il est « La lumière du monde« .

Raymond MAGDELAINE

La grande réforme

Le Christianisme est très décrié un peu partout, en commençant par le Judaïsme lui-même, puisqu’il en est une de ses transformations les plus radicales.

C’est l’enseignement d’un homme Jésus qui à douze ans rivalisait déjà d’intelligence avec les docteurs de la Loi du temple de Jérusalem, puis autour de trente-deux ans il va réformer radicalement certaines visions de Dieu enseignées dans la Thora.

Sans être expert et sans vouloir dénigrer qui que ce soit, il saute aux yeux que cet homme parle de Dieu de manière radicalement opposée à certains autres enseignements.

Les plus frappants et les plus révolutionnaires tiennent en quelques mots :

Le péché d’adultère : La réponse qu’il fait à ceux qui voulaient qu’il condamne la femme adultère à la lapidation « Que ceux qui n’ont jamais péché lui jettent la pierre ! »

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Va et ne pèche plus !

Waouh ! 2014 ans après cela reste toujours d’une actualité brulante, 2014 ans après, la femme est encore reconnue comme l’unique responsable de l’adultère et l’homme s’octroie l’innocence face au diable que représente la beauté de la femme !

Son unique commandement : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé » ou « Aime ton prochain comme toi-même ! »

Ce commandement qui n’a l’air de rien de prime abord contient une information cruciale ou l’amour du prochain inclus même ses ennemis ! Aimer son prochain à cette époque-là voulait dire d’aimer aussi les Romain qui occupaient la Judée et la Galilée.

Waouh ! Même de nos jours tout le monde n’adhère pas à ce commandement, même chez les croyants, même chez les pratiquants les plus assidus. L’enseignement est peut-être compris… mais loin d’être mis en pratique par tous.

Le libre arbitre : En réponse à Ponce Pilate qui lui demande s’il est le roi des Juifs, il répond « Je suis Roi dans mon Royaume » et rajoute « Ce Royaume n’est pas de ce monde ».

C’est peut-être la parabole la plus obscure, la plus incomprise, encore de notre jour, où il nous invite pourtant à devenir « les Rois de notre Royaume », ce royaume qui est celui de notre être profond en quête de liberté d’indépendance sur toutes les formes du pouvoir de ce monde extérieur sans foi ni loi divines, où sévit encore de nos jours, toutes les formes d’un esclavagisme larvé.

Ces trois enseignements sont aux yeux de ceux qui cherchent à nous manipuler, d’une manière ou d’une autre, une raison suffisante pour nous faire taire !

Opposons-leur notre FOI et notre VOLONTÉ de nous affranchir de leurs dogmes et vivons là dans l’amour du prochain !

Raymond MAGDELAINE

Les messages de l’inconscient

Pendant le soin énergétique que je prodiguais à une autre personne, lors de ma journée d’initiation au Reiki, celle qui recevait le soin à la fin de la séance me dit :

« J’ai eu trois visions pendant ton soin :

  • Des dunes qui ressemblaient à des vagues,
  • Un homme qui portait un sac à dos,
  • Un homme observant la lune masquée partiellement par un halo.

Cela te dit quelque chose ? »                                     

« Dans l’immédiat cela ne me dit rien de particulier et n’évoque aucun souvenir en moi ! ».

Le soir avant de m’endormir, je repense à ces visions, en espérant que la nuit m’apportera des réponses. Le lendemain, je me lève en ayant oublié ce qui m’a été dit… mais le soir suivant avant de m’endormir j’y repense plus intensément, sans toujours voir l’ombre de la queue d’une réponse…

Par contre au réveil j’ai la révélation du message que contenaient ses trois visions :

  • Les dunes m’évoquent le désert (il est vrai, comme par hasard, que je vis actuellement une traversée du désert) et je pense spontanément au livre de Saint Exupéry « Le Petit Prince » où Saint Exupéry raconte sa rencontre avec son enfant intérieur, Le Petit Prince.

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  • L’homme qui porte un sac à dos me fait penser au fardeau que je porte actuellement et qui entrave ma progression en me meurtrissant les épaules (je souffre, comme par hasard encore, des épaules et plus particulièrement de la gauche !)

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  • L’observation du reflet de la lune me fait penser à un voile, un nuage qui masque temporairement la lune m’empêchant de la distinguer précisément.

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Les messages contenus dans ses trois visions chronologiques m’apparaissent d’un coup comme une évidence :

« Achève ta traversée du désert pour te permettre de rencontrer l’enfant intérieur, et le libérer de sa blessure fondamentale. »

« Déleste-toi aussi du fardeau qui ne t’appartient pas et qui empêche tes ailes de se développer (c’est une image) et de prendre ton envol (c’est encore une image). »

« Alors et alors seulement tu verras le voile, qui masque encore partiellement ta voie, se déchirer ! »

Ceci s’est imposé à moi comme une révélation de mon état du moment, et je pourrais répondre aujourd’hui à celle qui a vu ces visions ;

« Oui maintenant cela me parle au plus profond de mon être, je sais ce que je dois faire pour poursuivre une évolution harmonieuse et libre de toute entrave. Merci infiniment ! »

Sur le coup je n’avais pas compris la symbolique de ces visions et je cherchais à l’extérieur de moi ce qu’elles pouvaient bien signifier, alors que les réponses étaient déjà en moi, enfouies au plus profond de mes cellules.

Comme à l’époque j’étais encore englué dans mon petit moi, il m’a fallu du temps pour comprendre les symboles cachés sous les apparences de ses visions qui correspondaient, à l’époque, à l’épreuve que je traversais et qui contenaient les clés, qui m’ont permis aujourd’hui de les surmonter.

Raymond MAGDELAINE