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Message à Grand-Mamie Micheline

Ce sont tes petits enfants Jodie et Matt qui ont voulu que nous fêtions ton anniversaire le lundi 21 septembre, celui de ta naissance le 16 septembre et celui de ta renaissance le 22 septembre sur Jupiter !

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Tu es sur Jupiter Micheline ?

Nous avons acheté une tarte aux Myrtilles, en espérant que tu les aimes bien aussi, Claire voulait y mettre deux bougies, un « neuf » suivi d’un « trois », après une courte réflexion, nous avons choisi de mettre un « Un », un an, l’âge que tu dois avoir sur Jupiter.

Ce sont tes petits enfants qui ont chanté en cœur « Joyeux anniversaire Grand-Mamie », aucun son n’est arrivé à sortir de nos bouches, mais nous chantions tous dans notre cœur, un peu serré, deuil oblige !

Matt, tiens « absolument » que nous t’envoyons par la poste une part de cette délicieuse tarte aux Myrtilles, nous cherchons donc très activement, avec lui, un moyen de te la faire parvenir, rapidement sur Jupiter, pour qu’elle puisse conserver toute sa fraicheur et son arôme !

Voilà pour l’anecdote terrestre de cette année, mais je souhaite terminer cette courte chronique, par une anecdote beaucoup plus significative et en rapport avec « l’âme hors » de ton corps.

Ton âme a donc quitté, ton corps, devenu inutile, dans la nuit du 22 septembre à 0 heure 30 précisément, avec à tes côtés Évelyne, qui t’a accompagnée jusqu’au bout.

Ce matin-là, à l’ouverture de « Ta Maison Saint-Vincent », de « ton château » disais-tu, Maryse et moi sommes venus nous recueillir auprès de ton corps qui avait les traits détendus grâce à une délivrance plutôt paisible jusqu’à ton dernier souffle.

À Saint Vincent une infirmière, qui est « médium » après avoir vécu une Expérience de mort imminente, a le don de savoir si les âmes sont entrées dans la « lumière », Nicole, la Directrice adjointe, l’a fait venir à nos côtés, où elle nous a annoncé que tu étais entrée dans cette« lumière ». Je lui ai dit que j’en étais très heureux et qu’ici-bas tu étais partie très entourée et dans l’amour des tiens présents physiquement ou par la pensée.

Elle me répond, que de l’autre côté du voile, tu avais été aussi accueillie dans l’amour par deux personnes, Jean ton mari et ton Grand-Père, et qu’il lui avait semblé que c’était ton Grand-Père qui avait organisé l’accueil.

Je sais qu’en racontant ceci ici, vous allez me regarder bizarrement, en vous demandant si cette Infirmière est « bien sérieuse » d’annoncer des choses qu’elle seule est capable de voir, et si je ne suis pas un peu, voire très « naïf » d’y croire !

Je ne peux que vous laissez libre de croire ou de ne pas croire, et libre de porter un « jugement » sur moi, cela ne regarde que vous !

Mon point de vue sur la question, que je développe dans cette chronique, et je le sais, pour le vivre intensément au quotidien, m’a libéré de mes peurs, de mes angoisses, et me permet de vivre, intensément, et dans la joie en me faisant profiter de toutes les secondes, toutes les minutes, de tous les instants, les savourant, comme s’ils pouvaient être les derniers, avec la certitude qu’ils ne s’achèveront pas après le départ de mon « âme hors » de mon corps.

Note : petite précision, qui a son importance, au sujet de mes certitudes, où, chez moi en tous les cas, habite toujours une pointe de doute, doute qui est un moteur puissant, capable de les remettre en question !

Avez-vous remarqué qu’en ajoutant une lettre, que la mort devient phonétiquement l’amour ?

Hasard !

Vous y croyez encore vous au hasard ?

Et toi Micheline, crois-tu encore au hasard ?

Raymond MAGDELAINE

L’espoir chevillé au corps

« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir » « Ah que ! » chante nôtre Johnny National !

Je ne sais pas si c’était son point de vue qu’il exprimait dans cette chanson ou si l’auteur des paroles voulait exprimer son malaise ou celui d’une génération qui ne voit aucun espoir poindre à l’horizon, même en repoussant cet horizon avec des jumelles ou une longue vue !

Ceux qui pensent n’être qu’un corps physique et que leur conscience n’est sécrétée que par une simple réaction chimique que fabriquerait notre cerveau, on le droit, de concevoir la mort comme un désespoir, leur mort comme celle des êtres qui leur sont chers. Je comprends tout à fait leur défaitisme et leur volonté de retarder le moment du face à face démoralisant avec le dernier instant de vie de leur corps putrescible !

La politique de l'autruche !
La politique de l’autruche !

Comme cette conception de vie est chevillée au corps « parfois à corps défendant » d’une grande majorité d’humains, qui à force d’entendre que nous ne sommes que de vulgaires machines, aussi sophistiquées soient-elles, sur lesquelles d’ailleurs, on remplace certains organes, comme on remplace une durite ou un joint de culasse dans une automobile, ont fini par y croire !

Évidemment, à force de nous gaver comme des oies, je comprends « qu’il n’y ait plus d’espoir » et que le « noir soit noir », le noir est d’ailleurs la couleur du deuil !

Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte du formatage que nous subissons depuis la nuit des temps.

Heureusement, tout le monde ne se laisse pas endoctriner, par des « fanatiques » de tout poil ou de toute obédience, et se rebiffent, en choisissant, non pas de reprendre l’opinion des biens pensants qui ne voient que leurs propres intérêts, mais de se faire leur propre opinion, en sortant des sentiers battus, tellement battus et rebattus, que ceux qui continuent à les emprunter s’y enlisent jusqu’au cou, ce qui est le but de la manœuvre !

Le prophète Isaïe, qui n’a pas usurpé son qualificatif, le dit à sa manière, qui en vaut bien une autre, « ils ont des yeux et pourtant ils ne voient pas, et ils ont des oreilles et pourtant ils n’entendent pas ! » Sa prophétie, pour ceux qui ont des yeux et qui voient, est vérifiable de nos jours, tout autant qu’à son époque… sinon plus !

Triste humanité qui ne sait pas se servir de ses erreurs passées pour ne plus les reproduire !

Plutôt que le désespoir, j’ai fini par choisir, avec toutes les fibres de mon être, toutes mes cellules, toute mon âme, de cheviller l’espoir à mon corps en lieu et place du désespoir, et ceci contre vents et marées, même en sachant, surtout en sachant « que les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux ! », tant pis pour eux ! Après tout je ne les force pas à suivre la même route que moi, s’ils veulent continuer à choisir l’impasse, le mur, l’iceberg, le cul-de-sac, le bord de la falaise ou du précipice… qu’ils le fassent… je ne suis pas suicidaire !

Je vais terminer cette chronique débutée volontairement de manière « morose » par une « belle note d’espoir », un espoir qui n’est pas le fruit d’un simple d’esprit, mais celui « enseigné » par toutes les grandes traditions, les grandes religions, les plus grands penseurs, les plus grands sages, les plus grands scientifiques, les plus grands hommes… qui ne peuvent pas tous en être soupçonnés, à moins d’être sourds et aveugles et encore !

L’espoir, ouvre d’autres horizons, « l’espoir fait vivre » dit le dicton, l’espoir est le moteur universel qui a conduit l’humanité à produire, ses plus belles œuvres, ses plus beaux ouvrages, ses plus belles réalisations… le désespoir n’est capable quant à lui que d’engendrer ruine et désolation, l’espoir lui engendre la Vie, la croissance de l’être, sa magnificence, et aussi son humilité devant tout ce qu’il ne connaît pas, mais qui lui ouvre tous les possibles voire tous les impossibles !

Marcel Pagnol reprenant une espoirancienne citation dit « Tout le monde savait que c’était impossible, un jeune imbécile qui ne le savait pas, est venu et l’a fait ! », tout cela pour vous prouver que même l’impossible est à la portée du premier imbécile venu, mais pas de n’importe quel imbécile, un imbécile qui à l’espoir chevillé au corps !

Pendant longtemps j’ai porté à « l’insu de mon plein gré », le fardeau du désespoir et comme il devenait trop lourd, j’ai fini par le jeter aux orties, sans aucun regret et j’ai adopté à la place une charge extrêmement légère, tellement légère, que ce n’est plus moi qui la porte, mais elle qui me porte !

Elle s’appelle ESPOIR, et me remplit de joie et de bien-être, elle me soutient, lorsque parfois, le DÉSESPOIR revient à la charge, au travers des nouvelles morbides ou catastrophiques dont nous inonde une information, coupable de propager sciemment un désespoir qui nous enchaîne servilement à nos pseudo-maîtres !

Je ne m’adresse plus à vous tous, maintenant, mais à TOI, toi qui arrives au bout de cette chronique. Crois-en quelqu’un « qui n’est pas tombé de la dernière pluie », mais que certains doivent prendre pour un « vieux con des neiges d’antan ».

L’espoir est l’unique clé qui permet de VIVRE INTENSÉMENT, PLEINEMENT, et nous permet de croître, contrairement au pauvre hamster que tu as enfermé dans sa cage où il pense, crois-tu, qu’il avance en actionnant, comme un dératé, sa roue fixe, alors qu’il n’y fait que du surplace !

Le hamster, lui, à son plus grand désespoir, ne peut sortir de la cage où tu l’as enfermé, pour t’amuser de ce que tu crois être sa stupidité, alors qu’il ne t’y montre que son grand désarroi.

Dis-toi bien que personne ne t’a enfermé dans une cage, ta cage n’est que virtuelle, ton seul geôlier c’est toi-même, ta cage, c’est ta naïveté à ne croire que ce que l’on voudrait te faire croire !

Vas-tu te décider un jour à prendre en charge ta vie et à VIVRE avec l’ESPOIR CHEVILLÉ AU CORPS ?

Je souhaite du plus profond de mon cœur que tu t’émancipes, car il est URGENT à l’humanité de le faire !

Raymond MAGDELAINE

L’horizon des événements

Je vais utiliser aujourd’hui l’analogie pour te permettre de mieux comprendre le grand mystère de l’origine du monde, ou celui encore plus mystérieux de l’univers et aussi celui qui nous concerne tous, l’origine de l’être le plus abouti de la création, connu ici-bas sous le vocable « d’homo sapiens », tout en restant terre à terre.

Commençons par les découvertes scientifiques récentes, sujettes à un débat houleux qui oppose les spécialistes parfois violemment, au sujet de l’origine de l’univers, qu’ils appellent unanimement, pour une fois, « la singularité initiale » !

C’est quoi ce « charabia » Raymond, la « singularité initiale » ?

Tu as raison de me poser cette question essentielle qui explique beaucoup de choses, les scientifiques se sont séparés il y a longtemps déjà de la « religion », qui cherche elle aussi l’origine de la Vie, ils la trouvaient, à juste titre, trop « dogmatique ». Ils ont donc créé une autre forme de religion devenue au fil du temps, tout aussi dogmatique et qu’ils ont baptisée « science ». Ceci étant un raccourci des tribulations de la quête de l’humanité qui date de la nuit des temps !

La singularité initiale désigne, très doctement (tous les scientifiques possèdent un doctorat), un point mathématique, de volume zéro, de densité et de masse infinie, surgi, comme l’Aigle noir de Barbara, « de nulle part », point qui contiendrait, ce qu’ils nomment, tout aussi unanimement, « l’Information initiale » ou « Le code génétique » de l’univers, qui a abouti à celui que nous connaissons aujourd’hui !

Autrement dit, cette singularité initiale contenant « L’Information initiale » les « apôtres » de l’autre approche, permettant de voir les choses et de les nommer, parlent quant à eux du « Verbe » et prétendent que ce verbe était « Dieu », ce dieu que nos « nouveaux apôtres » ceux de la science nomment « information » !

Toi y en as compris, ce que moi y en a vouloir t’expliquer ? Oui ! Quelle chance !

Autrement dit, autant d’êtres humains, autant de noms différents pour nommer une seule chose ! Tu comprends mieux, j’espère, la difficulté de communication des êtres humains et leurs querelles à s’entendre sur la formulation d’une thèse ou d’une hypothèse ! Dans les deux cas leur quête est identique et tous les deux se veulent propriétaire d’une idée, qui part nature, n’est la propriété de personne !

Ceci nous a un peu éloignés du sujet, que je désire te soumettre, « Existe-t-il une analogie entre les découvertes des scientifiques et celle d’un phénomène observable avec les outils spécifiques et naturels de l’homme (ses sens) ? » C’est ce que je vais essayer de t’expliquer en terme compréhensible par toi et par moi !

L’observable, chez les scientifiques, s’arrête sur ce qu’ils appellent « le mur de Planck » que je préfère nommer comme dans le feuilleton « La porte des étoiles » « l’horizon des événements », plus imagé.

Tu sais qu’au-delà de notre horizon, notre vue, nos yeux ne voient plus rien, mais tu sais qu’il existe autre chose après, et ceci grâce à Christoph Colomb, puisque tu sais depuis, que notre Terre est ronde !

Analogie très terre à terre, tu n’es pas sans savoir, qu’avant cet horizon des événements, que l’on nomme la « naissance » d’un enfant, il existe derrière cet horizon, non accessible à nos yeux, mais accessible a des yeux électroniques, un « fœtus » qui mature dans un « ovule » au sein de la mère et que l’enfant qui vient de naître n’a pas 1 jour, ici-bas, mais bien 9 mois et un jour !

Sommes-nous bien d’accord sur ce point de vue ? Hum !

Sinon, profite dans Facebook ou sur mon Blog, de l’espace « commentaires » pour exprimer le tien, afin que je puisse enrichir le mien ! Hum !

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Analogie de science-fiction, dans « Stargate » face à ce mur vertical d’eau en apparence, Samantha Carter t’explique que tu es constitué de matière solide, avec une forme humaine, et lorsque tu traverses l’horizon, celle-ci se désagrège, se désunit, le temps d’atteindre l’horizon de destination et qu’une fois franchi, tu retrouves toute ton intégrité physique.

Oui, c’est une fiction, j’entends bien ton objection ton Honneur !

Oui, mais c’est une fiction étayée, comme celles de Jules Verne, sur des faits, démontrés plus tard, par les scientifiques et mis en œuvres.

En fait cette fiction se base sur des hypothèses actuelles, et ces hypothèses ont aboutie, pour certaines d’entre elles, à des réalisations humaines, comme le laser, l’IRM, le Scanner… et plus récemment « le grand collisionneur de « hadron » (1), à la base de la découverte « vertigineuse » du fameux « boson de Higgs », particule constituant ce que l’on croyait encore, très récemment, être le vide de l’univers et de la matière !

Observations scientifiques, à l’origine de la guéguerre que se livrent sans merci les scientifiques, car il y a au bout la consécration d’un « Prix Nobel », avec leurs yeux électroniques les plus sophistiqués’‘, tous les scientifiques du monde sont, pour l’instant, « aveugles », dès qu’ils essayent de franchir le fameux « mur de Planck » » !

Est-ce pour autant qu’il n’existe rien avant ?

Bien sûr que non, et les plus sérieux d’entre eux disent que la question reste ouverte !

Analogie à la manière Lao Tseu, qui est à la base des découvertes millénaires de la Médecine traditionnelle chinoise et du Taoïsme. Si j’observe attentivement le vivant tout autour de moi, et pas le mort, comme le fait l’occident, avec mes cinq sens et mes intuitions, je vais découvrir un autre horizon des événements, derrière « l’ovule initial » (singularité initiale de notre plan), l’origine d’une autre réalité, observable avec nos instruments modernes, celle d’une graine, le « spermatozoïde », qui va le féconder !

Toutes ces analogies que je viens de te décrire ont été mises en œuvre par les humains, bien avant qu’ils n’en comprennent le sens profond et qu’ils se les approprient (de quel droit ?) et sous une bannière idéologique se déclarent « croyantt » pour les uns, et « athées » pour les autres !

T’es-tu un jour, interrogé sur les raisons profondes qui motivent leurs querelles ?

Oui, il existe forcément quelque chose avant le fameux « mur de Planck » et bien sûr qu’il existe un « spermatozoïde initial » à l’origine de la naissance de notre univers, qu’un camp a appelé « information » pour bien se démarquer de l’autre qui l’appelle « verbe » !

Pourquoi voudrais-tu, qu’entre le premier horizon des événements, celui de ta naissance, où tu sais qu’il existe quelque chose avant, et même encore avant… pourquoi voudrais-tu qu’il n’existe rien après le dernier horizon des événements, qui te fait tellement peur, que tu continues à l’appeler « la mort », parce qu’une pseudo « élite » te fait croire pour mieux pomper ton fric, alors que tu sais pertinemment que la mort est très lucrative pour eux !

Tu le sais non ? … Oui !

Alors, réveille-toi !

Ose t’ouvrir sur des perspectives bien plus « réjouissantes » que celles de ton « anéantissement » dans des limbes peuplés de monstres mythiques !

(1) Large Hadron Collider (LHC) en anglais, est un accélérateur de particules mis en fonctionnement 2008 et situé en périphérie de Genève en Suisse.

Raymond MAGDELAINE

Retour sur le niveau vibratoire

Le niveau vibratoire est la résultante d’un « état d’être », celui de l’éveil, celui de l’action juste et mesurée, même dans le rêve et l’inaction il est toujours présent, ce qui change c’est le niveau de sa fréquence.

Cette fréquence vibratoire s’élève lorsque nous sommes accordés avec notre être profond, notre âme, et la Joie en est le marqueur, comme le soulignait si justement Claire Meryl lors de sa conférence de dimanche à Orange. Les émotions font partie des ressources que notre âme utilise pour communiquer avec nous, afin de nous guider.

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Pour avoir l’opportunité de percevoir les messages de notre âme, qui vibre dans une fréquence très élevée, il faut élever la nôtre pour tenter de nous rapprocher d’elle. Un peu comme pour capter une émission sur un poste de radio, il faut nous caler sur la fréquence à laquelle elle est émise pour avoir une chance de l’entendre clairement.

Nous éprouvons très souvent, trop souvent, la difficulté de nous caler sur la fréquence de notre âme, et donc de ne pas l’entendre. En nous rapprochant de sa fréquence, nous avons plus de chance de percevoir, au milieu des parasites, quelques bribes de ses messages, mais pour cela il faut trouver en nous un espace hors du temps, le lieu importe peu, un espace de sérénité et de lâcher-prise, où là nous avons quelques chances de les percevoir.

La planète, tout le monde peut le constater de nos jours, est en train d’élever son niveau vibratoire, ce qui oblige toutes les formes de vie à élever le leur pour s’adapter et continuer à évoluer, pratiquement toutes le font, sans se poser de question, elles le font naturellement, car c’est fondamental, pour ne pas dire vital.

La seule espèce qui ne le fait pas c’est l’homme, du moins un certain nombre d’entre eux, qui essaie par tous les moyens à sa disposition, de faire baisser ce niveau vibratoire vers lequel l’humanité tend naturellement, dans le but de mieux nous asservir et de nous pressurer.

Nous sentons ou pressentons tous (nous les humains) que nous sommes au croisement de deux routes. L’une, si nous l’empruntons, nous conduira inexorablement vers l’extinction de notre espèce, et ici n’y voyez aucune malédiction divine, mais tout simplement une conséquence de nos actes. L’autre si nous osons la choisir, nous conduira vers un nouvel équilibre encore plus harmonieux.

Ç’a y est, c’est reparti, Raymond redevient mystique (au sens dévoyé du terme) !

Non, détrompez-vous, regardez attentivement tout autour de vous les preuves de ce que je constate au quotidien et que vous pouvez voir aussi, toutes les formes de vie qui subsistent encore sur notre belle planète bleue, présentent, toutes sans exception, cet « équilibre », certes, fragile, quelles construisent avec toutes les autres formes de vies, dont elles sont indissociablement interdépendantes. Le respect de cet équilibre les conduit toutes à se développer et à évoluer « harmonieusement ». Observez attentivement les formes les couleurs de tout ce qui vous entoure pour en être aussi intiment persuadé.

Oui, mais voilà, déjà du temps du prophète Isaïe, l’homme qui doit se prendre quelque part pour dieu, tout en niant d’ailleurs son existence, faisait dire au prophète « Ils ont des yeux, mais ne voient pas, ils ont des oreilles, mais n’entendent pas ! », ce qui me fait dire qu’Isaïe, n’a pas usurpé son qualificatif de prophète, sa prophétie a continué à se vérifier au fil du temps.

Actuellement vous pouvez constater une accélération chez ceux qui essayent, pour leurs profits uniquement, de tirer toute l’humanité vers le bas, allant ainsi à contrecourant de ce qui se passe sur la planète et qui dépasse, pour nous, tout entendement. Leur technique consiste, par tous les moyens modernes à leur disposition à tirer l’humanité vers la baisse de notre fréquence.

La planète augmente son niveau vibratoire, et à notre connaissance, c’est la sixième fois qu’elle le fait, tous les experts nous disent unanimement que la sixième extinction des espèces est en marche ! À nous d’entendre ou de continuer à faire la sourde oreille ou à continuer de nous laisser manipuler par ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur portemonnaie !

Une alternative s’offre à nous, ++plus puissante++ que celle de ceux qui ne pensent que « pognon », c’est de ne plus se laisser piéger par eux, c’est de nous prendre en charge sans écouter leurs mensonges, c’est de nous sortir de la torpeur dans laquelle nous avons plongé, de gré parfois, mais le plus souvent de force…. Enfin surtout celle de notre inertie.

Le niveau vibratoire de toute l’espèce humaine augmente en même temps que celui de la planète, laissons-nous porter par la vague de la Vie qui est toujours, pour ne pas dire éternellement, celle de l’équilibre et de l’harmonie en toutes choses.

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Je suis de plus en plus persuadé que le « principe initial », que je continue, contre vents et marées, à appeler Dieu, est un « grand architecte » dont les plans sont impénétrables (ce que la bible, traduit par : « les voies du seigneur sont impénétrables»), ou mieux encore, par rapport à l’équilibre et à l’harmonie, Il est un « grand chef d’orchestre » dirigeant un orchestre symphonique dont nous sommes, ne l’oublions pas, l’un des musiciens… le petit pipeau… ou le premier violon !

Alors, appelez-le comme vous le voulez ou croyez qu’il n’existe pas, c’est votre droit, IL s’en moque ! Ce principe est là, EST essentiel (essence du ciel), et notre jugement de grain de poussière qui se prend trop souvent pour le géant ATLAS ou pour SUPERMAN ne l’empêchera pas de continuer à accomplir ce qu’il doit accomplir, c’est-à-dire élever la fréquence, pour encore plus d’équilibre et d’harmonie dans SA création !

Pour les quelques « pisse froid ou pisse vinaigre », qui penseraient que je suis encore hors sujet, je voudrais leur rappeler que si l’humanité ne change pas son comportement de voracité aveugle comme le fait la chenille, au cours de son cycle, nous ne pourrons peut-être pas nous transformer en papillon et notre issue est toute trouvée, c’est « l’âme hors », mais tu peux, si tu ne veux pas perdre la face devant le regard inquisiteur des biens pensants, des braves gens, t’obstiner à ne rien voir ou à ne rien entendre !

C’est ton choix, pas ton destin !

Raymond MAGDELAINE

Le miroir magique

Je suis sûr que tu connais ce conte des frères Grimm que les studios Disney ont animé.

C’est l’histoire d’une très belle femme, un peu sorcière sur les bords, qui épouse un roi devenu veuf et qui devient reine à « l’âme hors » de celui-ci.

Comme elle est hyper jalouse de la beauté sa belle-fille, encore une enfant, elle n’a de cesse de questionner son « miroir magique » pour savoir si c’est toujours elle la plus belle femme du royaume.

Le miroir magique !
Le miroir magique !

Le miroir « magique », ne sachant pas mentir, comme tous les autres miroirs d’ailleurs, lui répond quotidiennement qu’elle est toujours la plus belle de son royaume, jusqu’au jour où la « chenille » Blanche Neige, devient « papillon » et là, le miroir, malgré la menace de la reine de le briser, est bien obligé de lui livrer sa « réflexion » et de lui avouer que c’est Blanche Neige qui est devenue la plus belle jeune fille du royaume ! … Oui, oui, j’entends bien !
C’est un conte !

Oui, mais ne t’ai-je pas expliqué que tout récit contient trois niveaux de lecture ?

… Non !

Empresse-toi de relire, la chronique « Recherche du sens caché en toute expression » avant d’aller plus loin !

C’est fait ? Je peux continuer ?

Sais-tu que ce miroir magique existe vraiment, pour de vrai, qu’il n’est pas une chimère, ou le point de vue d’un simple d’esprit, ou de celui qui a fumé un « pétard » ?

Ce miroir n’est pas dans ta salle de bain, ni dans ton salon ou dans ta chambre à coucher… non, ce miroir c’est l’autre, c’est autrui !

Cet autre, te renvoie sans cesse le reflet de ce que tu es, l’autre c’est ton miroir, qui réfléchit au travers de lui, tes expressions, tes mimiques, tes paroles, tes attitudes… l’autre te renvoie le reflet de qui tu es vraiment, en bien comme en mal, et ce miroir-là, comme le miroir magique, ne sait pas mentir. Tu peux toujours le menacer de le briser, il te renverra fidèlement et sans déformation ta propre image !

 »Magique ! non ?’

Bien sûr l’image qu’il te renvoie de toi, est uniquement offerte pour t’inviter à la transformer !

Tu croyais que ce conte était exclusivement une histoire pour les petits enfants ?

Eh bien non ! Mais on commence toujours par la raconter aux petits enfants, qui s’arrêteront au « doigt », pour que plus tard, lorsque tu le raconteras à tes enfants, tu puisses y découvrir « la lune » et lorsqu’enfin tu seras devenu plus sage, plus réfléchi, tu puisses avoir la révélation du « sens caché » !

Tu piges ?

En fait, le sens caché se trouve toujours dans la dernière « poupée gigogne », les autres poupées ne font que t’amener progressivement à la révélation du sens, c’est ce que font tous les pèlerins, qui ôtent un par un tous leurs masques pour atteindre le cœur de « l’âme incarnée », leur pierre philosophale, leur Graal.

Poupées gigogne !
Poupées gigogne !

Tu commences à percevoir ce qui se cache, au-delà des formes, au-delà des apparences ?

… Non !

Ne te décourage pas cela viendra en temps voulu, contente-toi de persévérer sur la voie qui est la tienne, « les révélations du miroir » exigent du « Pèlerin » d’atteindre un certain niveau de conscience, et ce niveau ne s’acquiert que pas à pas dans une espèce de « bulle temporelle » plus ou moins dilatée, suivant le niveau atteint par le pèlerin dans sa « quête initiatique ».

Raymond MAGDELAINE

 

La vie un long fleuve tranquille ?

J’aime beaucoup cette expression « la vie n’est pas un long fleuve tranquille ».

Qui peut penser « sérieusement » que la vie d’un être humain est un long fleuve tranquille à part celui qui croit, parce qu’il souffre, qu’il est le seul à subir une malédiction divine, et que tous les autres sont touchés par une sorte de grâce !

Qui peut le croire ? Toi qui es dans la souffrance ?

On pourrait, par analogie comparer la vie à un fleuve ou à la tristement célèbre Ouvèze, une petite rivière affluant du Rhône, qui passe à Vaison-la-Romaine…

 »Vous commencez à percevoir où je cherche à vous entrainer ?’

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L’Ouvèze en temps normal !

Sous le pont Romain de Vaison dite la Romaine, coule l’Ouvèze une « belle » petite rivière qui suivant la saison, et en particulier au début de l’été, ressemble à un ruisseau translucide, « clean », me disait le principal d’un Collège d’Oxford venu nous rendre visite au Lycée professionnel de l’Argensol à Orange (Vaucluse).

Souvent cette rivière, à la même période, est complètement à sec, plus en aval, du côté de Jonquière, où je demeure, et il y a quelques jours seulement avant l’arrivée des orages, le lit était couvert par une végétation éphémère qui lui donnait l’aspect d’un chemin de randonnée caillouteux.

Aujourd’hui après les orages de l’avant-veille le lit charrie une eau boueuse dans un courant de type torrentueux, mais son niveau est en dessous du seuil de la crue centennale, alléluia !

En 1992 alors que j’étais dans la cour de récréation du Lycée, pour récupérer mes élèves, un orage violent, comme il en arrive couramment en cette saison, en Provence, nous a contraints à rentrer précipitamment et en désordre dans nos classes, où nous avons assisté, impressionnés et impuissants, au ciel qui nous tombait sur la tête… vieil héritage de nos ancêtres gaulois !

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La crue centenale !

Ce n’est que le lendemain matin, le 22 septembre, en écoutant les actualité que nous avons vraiment réalisé que le ciel nous était tombé sur la tête, et rien qu’à vous évoquer ce triste événement, j’en éprouve, encore aujourd’hui, des frissons qui traversent tout mon corps !

Je ne vous raconte pas l’horreur, je vous laisse l’imaginer en regardant les deux photos, de cette petite rivière, prise au niveau du pont Romain de Vaison, ouvrage antique qui a résisté à la pression incroyable exercée en amont, contrairement aux ouvrages plus modernes qui l’enjambaient, en aval, à cette époque !

Qui peut encore prétendre que la vie de l’autre est un long fleuve tranquille ?

Celui qui ignore tout de sa vie, celui qui le juge uniquement sur les apparences, celui qui souffre tellement qu’il ne voit pas la souffrance de l’autre et la galère qu’il traverse sur sa rivière devenue torrent tumultueux…

Dimanche 13 septembre, j’ai assisté à la conférence de Claire Bazin maman d’un petit garçon de 8 ans et d’une petite fille de 4 ans (à l’époque des faits), qui a perdu Pierre, il y a trois ans, son compagnon le père qu’elle souhaitait pour ses enfants.

Elle nous a raconté avec une grande émotion contagieuse, le tumulte subit par les trois embarcations (la sienne et celle de ses deux enfants) sur le tsunami de cette vague ravageuse qui a détruit beaucoup de certitudes et a plongé les trois âmes dans des périodes de désarroi et de désorientation à la limite du désespoir. À ce moment-là, elle avait le sentiment d’une « malédiction divine » s’abattant injustement sur elle et ses enfants, malédiction qu’elle n’avait pas le sentiment d’avoir méritée !

En fait, ce dimanche, nous avons rencontré, la nouvelle Claire Bazin, celle qui venait de renaître, grâce à cette épreuve, ce n’est pas moi qui le dit, mais Claire, épreuve qu’elle considère être aujourd’hui, une grâce divine.

Je peux témoigner que ses fondations d’aujourd’hui sont construites sur des bases très stables, sur une autre vision de la vie et une nécessité de gouverner son « embarcation », en accompagnant ses enfants et ceux des autres sur cette voie, au travers de son association « l’enfant et le deuil » celle d’une autre vision de ce qu’elle croyait être la Vie et la Mort, avant la grande crue initiatique !

Je ne suis pas le Christ ni ne me prends pour lui, mais comme lui, aujourd’hui j’ai utilisé la parabole pour vous inciter à vous réveiller et vous engager à réfléchir, sur le « sens profond » que vous voulez donner à votre « Nouvelle Vie » et aussi sur ce que vous devez impérativement changer en vous pour qu’elle devienne, comme celle de Claire Bazin, une « Bénédiction divine » !

C’est ton choix, qui est en jeu ici, pas le mien… le mien est en chantier !

Nota bene :

Maintenant tu dois te dire, Raymond est encore une fois sorti du sujet annoncé sur son Blog, « l’âme hors » !

Détrompe-toi, je suis en plein dedans !

Souviens-toi, ou imagine, si tu n’as pas vu les informations de l’époque, ce jour-là, une vague monstrueuse a tout emporté sur son passage, même des ponts, tu imagines sa puissance ? Mais aussi et surtout des âmes, qui ce jour-là ont été littéralement éjectées de leurs corps, sans crier gare, certaines ont à peine eu le temps de réaliser ce qui leur arrivait, elles sont peut-être encore dans le bas astral, n’ayant pas encore compris que leur corps physique a été emporté par ce tsunami.

Tu es toujours aussi sûr(e) que je ne te parle pas de l’âme hors, au travers d’une allégorie, qui ressemble étrangement à ce que peut être la vie pour certains d’entre nous ?

Demande donc à Claire Bazin si sa vie est un long fleuve tranquille ?

Sache que toutes mes chroniques ont un lien très étroit avec l’âme hors, sache que ton quotidien est rempli de « petites morts », qui, comme celle de « l’âme hors » te conduisent toutes à te transformer en « Papillon », tu commences à comprendre ?

… Non ?
Rassure-toi je reviendrais sans cesse sur le sujet pour que toutes tes cellules finissent un jour ou l’autre par l’intégrer !

Raymond MAGDELAINE

La chenille ! Un papillon en devenir ?

La chenille dès sa naissance dévore tout ce qui autour d’elle lui tombe sous les mandibules, elle mange, elle mange… tellement qu’un jour, à cause d’une indigestion carabinée, elle s’arrête de manger, du jour au lendemain !

Elle se pose sur une branche et commence à tisser tout autour d’elle une sorte de sarcophage qui la fait ressembler à une momie. Pendant un certain temps, cette chrysalide est soumise à quelques soubresauts, puis tout mouvement cesse, c’est la mort apparente !

Si cela se passait dans un hôpital le médecin chargé de ses soins dirait, c’est fini, son encéphalogramme est plat, elle est morte ! Et trois jours plus tard, on la mettrait en terre !

Heureusement pour le papillon en gestation, chez les chenilles on ne procède pas de la sorte et l’on sait pertinemment qu’il se passe quelque chose de très important et de mystérieux à la fois à l’intérieur de ce cocon. Une transformation radicale est en train de s’y opérer silencieusement à grand mystère et à l’abri des regards indiscrets de ceux qui ne comprennent rien de rien aux grands mystères de la Vie.

Un grand mystère, qui ressemble à s’y méprendre à un miracle, que les hommes tellement impressionnés l’ont appelée la « métamorphose » de la chenille en papillon, de la chrysalide fabriquée par cet être rampant et boulimique va surgir d’un corps qui a toutes les apparences de la mort un être totalement différent, doté d’ailes qui lui permettront d’élever son point de vue et d’élargir son espace et ainsi croire qu’il a accédé à un nouveau plan de vie ici-bas, c’est d’ailleurs exactement ce qui s’est passé. Le plan terrestre offre, à tout être, l’accès à des plans plus élevés.

Eh oui ! Il y a aussi dans ce royaume plusieurs demeures pour les êtres incarnés !

Le papillon est né en laissant derrière lui le corps de la chenille, devenu inutile, et va explorer ce qu’il va prendre, à juste titre, pour un autre plan de vie. Exactement comme celui ou celle qui va abandonner son corps physique, qui commençait sérieusement à limiter ses mouvements, pour s’habiller d’un corps plus fluide (son corps astral) qui va le libérer de toute entrave de l’habit usagé !

Les hommes connaissent aussi une métamorphose au fil de leur croissance, mais chez eux elle est moins spectaculaire, et se produit plusieurs fois au cours de leur vie.

Vous ne me croyez pas ?

Le bébé ne se métamorphose-t-il pas en petit enfant ?
Le petit enfant ne se métamorphose-t-il pas en adolescent ?
L’adolescent en adulte ?
L’adulte en sénior ?

Le tout étant « encadré » par deux métamorphoses cruciales, celle du fœtus en petit d’homme et celle de l’être en pure conscience, invisible dans les plans terrestres et dans les plans plus subtils, à cause de nos sens encore trop « rustiques » pour l’instant et de notre ignorance crasse !

Tu ne me crois pas, tu veux une vraie preuve de ces métamorphoses successives chez l’homme ?

Oui !

Alors ouvre ton album de famille, et écarquille bien tes mirettes !

 La chenille ! un papillon en devenir ?

La chenille ! un papillon en devenir ?

L’homme ! Une conscience élargie en devenir ?

Raymond MAGDELAINE

Recherche du sens caché

Tout le monde connaît ce proverbe chinois « lorsque le maître montre la lune le candide voit le doigt, l’érudit voit la lune, et le sage observe la direction » !

Mais en avons-nous tous bien compris le sens ?

Comme dans l’enseignement du Christ, ce proverbe utilise la parabole.

Pourquoi utiliser la parabole ?

Parce que la parabole incite celui ou celle qui la lit ou l’écoute à en rechercher ou à en comprendre le sens profond !

La parabole, fait appel en nous, à nos capacités à voir au-delà des mots et au-delà des formes, au-delà du sens premier des choses !

En procédant ainsi, le maître n’impose pas sa vision, mais nous incite à trouver la nôtre, le maître sème la graine en nous et attend « patiemment » qu’elle y germe.

Il y a toujours un « minimum » de trois niveaux de compréhension et ceci est valable pour TOUT, pas que pour les proverbes et autres paraboles !

Le premier niveau, celui du sot, du proverbe initial, que j’ai préféré renommer « candide » qui est moins péjoratif, c’est celui du petit enfant, il s’arrête à la forme sans chercher à aller plus loin, pour l’instant !

Le deuxième niveau, celui de l’érudit, c’est celui de l’adulte, qui devrait avoir, en principe, un minimum d’instruction, l’autorisant à commencer à voir au-delà de la forme des mots, c’est celui de l’adulte capable, en principe, d’une analyse permettant d’aller un peu plus loin que le niveau de compréhension de l’enfant !

Le troisième niveau, celui du sage, celui qui cherche le sens derrière les mots derrière les apparences, celui qui essaye de comprendre ce que le maître attend de chacun de ses élèves, le vrai maître ne cherche pas à « formater », il cherche à « éveiller » ou réveiller ses élèves !

Chacun de ces niveaux exige de chacun de nous, qu’il cherche sans cesse à « augmenter » son « niveau vibratoire », à atteindre une certaine maturité, si vous préférez. Cela exige de la part de l’élève, du temps, une grande persévérance et une volonté indéfectible à vouloir dépasser les apparences et ainsi pouvoir, un jour, dévoiler la vraie nature cachée derrière les formes ou les apparences !

En fait cela nous demande d’être conscients de soi et de nos responsabilités, bien sûr, mais aussi d’être conscient de tout ce qui nous entoure et sans quoi nous ne serions pas ce que nous sommes.

 

Cela exige aussi une très grande humilité en face de tous les « mystères » de ce que nous appelons la création !

La parabole du semeur !
La parabole du semeur !

L’image associée illustre la parabole du semeur racontée par Jésus, je vous la livre, ici, in extenso. Elle me semble coller parfaitement à cette partie de ma chronique !

  • Version selon saint Matthieu :

« Voici, disait-il, que le semeur est sorti pour semer. Et comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux, étant venus, ont tout mangé. D’autres sont tombés sur des endroits pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre, et aussitôt ils ont levé, parce qu’ils n’avaient pas de profondeur de terre: mais, le soleil s’étant levé, ils ont été brûlés, et faute de racines, ils se sont desséchés. D’autres sont tombés sur les épines, et les épines ont monté et les ont étouffés. Mais d’autres sont tombés sur de la bonne terre, et ils ont donné du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente. Entende, qui a des oreilles !

S’avançant, les disciples lui dirent : “Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?” Et, répondant, il dit : “Parce qu’à vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume des Cieux, mais à ceux-là ce n’a pas été donné. Car quiconque a, on lui donnera et il aura en surabondance, mais quiconque n’a pas, même ce qu’il a lui sera enlevé. Voilà pourquoi je leur parle en paraboles : parce qu’ils voient sans voir et qu’ils entendent sans entendre. Et pour eux s’accomplit la promesse d’Isaïe qui dit : Vous serez tout oreilles et ne comprendrez pas, vous regarderez de tous vos yeux et vous ne verrez pas, car le cœur de ce peuple s’est épaissi, ils sont devenus durs d’oreille, ils ont fermé les yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, n’entendent de leurs oreilles, ne comprennent avec leur cœur, et qu’ils ne se convertissent. Et je les aurais guéris ! 

Je vous laisse la méditer !

Raymond MAGDELAINE

Le prisme de la souffrance

La souffrance ou la douleur sont les signes d’une « maladie » qui se manifeste, dans l’âme et qui se propage ensuite au corps physique, si elle n’est pas traitée rapidement.

Celui ou celle qui souffre, ne perçoit plus les choses comme celui qui ne souffre pas, un prisme s’intercale entre lui et les autres, le coupant progressivement de l’autre dans un premier temps puis de lui-même dans un second temps, ce qui augmente sa souffrance jusqu’à l’intolérable, l’insupportable !

Ce prisme déforme sa réalité, rendant toute communication impossible avec ceux qui ne souffrent pas comme lui, même si ce n’est pas vrai que l’autre ne souffre pas… c’est son ressenti !

Dans ce cas celui qui cherche à « aider » n’arrive pas à trouver les mots justes pour panser les maux, le prisme déformera les propos apaisants en propos blessants, celui qui est centré sur ses douleurs NE PEUT PAS, et non pas NE VEUT PAS, il NE PEUT PAS ENTENDRE ou COMPRENDRE nos paroles, un peu comme si nous lui parlions « chinois » !

D’ailleurs le problème d’incommunicabilité est symétrique, si pour lui ce que nous disons est du chinois, pour nous, ce qu’il dit est de « l’hébreu » ou y ressemble étrangement !

Cette maladie (mal a dit) de l’âme, signe et nous signifie que nous ne sommes plus sur notre chemin de vie, que nous avons emprunté une voie qui n’est pas la nôtre, que nous sommes peut-être dans un cul-de-sac, une impasse…

À ce stade de la « maladie » de l’âme qui s’est étendue au corps physique, il faut savoir que nous sommes impuissants à soulager les maux de ceux qui souffrent et que par conséquent les autres sont dans la même impuissance pour soulager les nôtres.

Le « mal a dit » exprimé par notre âme n’est pas la malédiction d’un Dieu « sans amour » qui nous punirait d’un pécher « mortel » que nous aurions commis, non, c’est simplement un mécanisme naturel qui devrait nous obliger, non, pardon, je devrais dire, nous inciter, nous inviter, à rechercher en nous les causes de ce mal être pour l’extraire, un peu comme lorsque nous incisons un abcès pour le vider de son contenu douloureux !

Même si pour nous c’est douloureux de vivre cette coupure avec celui qui est dans la souffrance, sachez que pour lui c’est encore pire, tant qu’il n’aura pas trouvé en lui LA FORCE (qu’il possède, mais qu’il ignore peut-être) qui lui permettra de guérir (d’être gai et d’en rire) et ainsi être libéré du prisme déformant engendré par sa souffrance.

Toi qui souffres, prends conscience que TOI, et TOI SEUL à la clef pour te guérir et que NOUS, nous ne pouvons que T’AIMER et te le répéter, parfois maladroitement !

Prisme de la souffrance !
Prisme de la souffrance !

Raymond MAGDELAINE

Recette pour élever son niveau vibratoire

Avant de te la révéler, je voudrais développer ce que représente pour moi la vibration de l’être.

Pour vibrer il te faut être parfaitement éveillé, bien conscient de tes pensées, de tes intentions, de tes gestes et de leurs conséquences sur tout ce qui t’entoure, tu peux choisir sciemment le côté obscur ou lumineux de ta vibration (la force), mais sache que tu en récolteras les fruits, les vibrations émises consciemment sont à la base de la qualité des « graines » que nous semons et donc de la qualité et de la quantité de la « récolte ». Tu es parfaitement libre de vibrer (de vivre) ou de dormir et dans ce cas de croire que tu vis alors que tu ne fais que rêver ce que tu vis, tes semences sont alors « virtuelles » et ne peuvent porter de fruits dans ta vie éveillée, tes récoltes n’appartiennent qu’au « Pays Merveilleux d’Alice » !

« Être éveillé », c’est ensemencer ton sol que tu viens de retourner, je te parle aussi du « sol » de ton âme ou de celui des âmes que tu côtoies au quotidien. Sache pourtant que toutes les âmes ne sont pas encore prêtes à recevoir la « graine » ou ne sont pas encore prêtes à la laisser « germer » ; que cela ne t’empêche pas de semer, une graine à une patience prodigieuse et est capable de végéter pendant des siècles avant de germer.

« Rêver » n’est qu’une illusion de vie, la graine que tu sèmes en rêve ne peut naître qu’en rêve, pour des sols et des êtres virtuels ; les fruits que tu récolteras éclateront comme de vulgaires bulles de savon dès que tu voudras t’en saisir ou les croquer. Tu peux passer toute une vie dans ton rêve et pas seulement pendant le temps de ton sommeil, les psychanalystes parlent alors du rêve éveillé, il semble avoir la couleur de la vie, mais n’en a, ni le goût, ni la saveur, et sa vibration y est à son plus bas niveau.

Tu peux vivre éveillé, mais sans grande conviction et te répéter sans cesse à quoi bon, ou croire que tu vis, simplement parce que tu t’agites dans tous les sens, mais sans donner un sens véritable à tes actes, etc. Je te fais confiance pour en trouver plein d’autres du même acabit, mais sache que ton niveau vibratoire est alors au plus bas et que ton horizon se limite à la cage dans laquelle tu t’enfermes par peur de vivre !

Pour découvrir un horizon plus large, l’oisillon en âge de s’envoler, va devoir surmonter sa peur de quitter le nid, encouragé par sa mère, il finira par prendre son envol !

Tu ne peux pas savoir le bonheur, la joie, les émotions exaltantes, l’émerveillement… que l’oisillon peut ressentir lorsqu’il ose enfin s’émanciper de son nid exigu. Tous ses ressentis sont la manifestation d’une élévation de ses vibrations, elles sont ses premiers pas vers une volonté de plus en en plus forte d’explorer encore plus loin et encore plus haut son niveau vibratoire !

Tu es tel l’oisillon avant son envol, tu as peur de sortir de ta prison sans geôlier, sans barreau aux fenêtres, sans aucune porte close, tes peurs sont tes seules chaînes, tes seules entraves, ne t’étonne pas dans ce cas de ne ressentir aucune joie, aucun bonheur, aucune exaltation, aucun émerveillement… ton niveau vibratoire frise la courbe plate qui signe « en apparence » (rassure-toi) ta mort vibratoire !

« Ose » prendre ton envol, ose vivre ta vie, ose penser par toi-même, ose faire ce dont tu rêves depuis que tu es enfant, ne te laisses pas dicter ta vie par les autres, ose ! t’affirmer, ose ! être celui que tu es au plus profond de toi, tu sais ce petit garçon ou cette petite fille qui avait plein de projets, tous un peu plus fous les uns que les autres !

Car vois-tu, la vraie « saveur de la vie » c’est de goûter à sa « folie », réaliser l’impossible, réaliser le jamais vu ou le jamais entendu, emprunter des sentiers vierges de toute trace de pas.

Sais-tu que les plus belles réalisations de l’homme ont été faites par des pionniers(*) ?

Ose être ce pionnier !

* Petite précision de taille, le « pionnier » que j’évoque ici c’est le « découvreur » respectueux de soi en premier lieu, mais surtout des autres et de l’environnement. Ce n’est pas celui qui sous ce nom s’empare des terres des autres pour ses ressources sans respecter les peuples premiers, celui-ci n’est qu’un « pilleur », pas le pionnier que je vous encourage d’oser !

Tout est vibration !
Tout est vibration !

Raymond MAGDELAINE