Une histoire d’amour ordinaire avec un homme extraordinaire ?
Jean 20 V 11 Myriam (1) de Magdala était retournée au tombeau (était-elle avec les trois femmes mentionnées par Marc ?)
En voyant le désarroi de Jean et de Pierre, elle ne comprenait plus rien. Les disciples partirent et Myriam s’assit sur le bord de la grande pierre tombale qui gisait par terre et elle laissa son cœur déborder de larmes.
Soudain pleine d’émotion, elle aperçut dans le sépulcre deux anges en robe blanche, dont un lui demanda :
- Femme, pourquoi pleures-tu ?
- Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur et que je ne sais pas où « ils » l’ont caché.
En se retournant, elle vit Jésus debout devant elle, mais elle ne le reconnut pas. L’homme lui demanda :
- Qui cherches-tu ?
Myriam regarda ce corps plein de santé qui n’avait apparemment rien de comparable avec le corps flagellé et transpercé de Jésus. Cette apparence lui étant complètement inconnue, elle va donc l’identifier avec le jardinier de Joseph d’Arimathée dont le maître occupait les hautes fonctions de conseiller de distinction.
Elle va lui demander :
- Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi je le prendrai…
Fallait-il qu’elle l’aime pour vouloir emporter avec elle ce cadavre de trois jours, meurtri, torturé, transpercé par la méchanceté des hommes ! …
À ce moment Jésus devant tant d’amour ne tient plus, il va l’appeler par son nom :
- Myriam ! …
- Rabbouni ! (2)…
Un seul mot, un seul nom ont suffi pour illuminer en une seconde le visage plein de larmes de Myriam. Son cœur l’a reconnu et elle répondra à l’appel en se jetant littéralement sur le Maître…
Mais Jésus ne veut pas qu’elle le touche pour la consoler il lui explique qu’il doit d’abord monter vers le Père. Pourtant il lui demandera de transmettre aux autres disciples son témoignage.
Pourquoi Jésus a-t-il délibérément choisi Myriam de Magdala pour être la première personne qui le verra après sa mort ?
Cette femme si belle dont les juifs disaient qu’il était sorti 7 démons !
Décidément Jésus est vraiment un océan d’amour et de miséricorde.
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(1) J’ai trouvé ce texte quelque part sur la toile, ce texte reprend un passage de l’évangile selon Saint Jean, j’y ai simplement rétabli le prénom (hébreu) de Myriam, en remplacement de Marie. Marie étant, de mon point de vue, source de confusion avec deux autres Marie, la sœur de Lazare et la femme adultère. La Myriam évoquée ici a été l’épouse de Paul de Tarse, le futur Saint Paul, avant de le quitter pour devenir aux noces de Cana celle de Jésus.
Ce qui, à mes yeux, explique bien sa présence sur le Golgotha et au tombeau avec les femmes les plus proches de Jésus (Marie sa Mère et Salomé).
(2) Rabbouni est le diminutif affectueux de Rabbi qui en Hébreux signifie « maître ou docteur ». Ce qui encore une fois, à mes yeux, explique bien les liens qui unissaient cet homme et cette femme, dont les 4 évangiles reconnaissent bien qu’elle fût le disciple bien-aimé de Jésus au même titre que jean !
Pourquoi ne pas reconnaître ce lien d’amour, qu’a-t-il donc de si « sale » ou de si « problématique » aux yeux de l’église apostolique et romaine quelle ne veuille le reconnaître ou l’admettre ?
Raymond MAGDELAINE