Archives quotidiennes :

Serions-nous la somme de nos peur ?

Ce que m’a inspiré la chronique intitulée ;

Qui suis-je ?

 

Après avoir passé la journée en compagnie de Maryse et Raymond, j’ai décidé d’ouvrir au hasard le livre « Les chroniques de l’âme-hors».

Surprise, je suis tombée sur la chronique, citée ci-dessus, à savoir : Qui suis-je

Coïncidence ou synchronicité?

Je te laisse choisir ta réponse Raymond même si je la connais déjà !!

J’ai relu cette chronique avec une grande attention.

Ce n’est pas la chronique la plus étonnante du livre, la plus révélatrice à la première lecture. Elle présente une courte biographie de Raymond. Elle peut apparaitre comme une transition. Mais dans un même temps, elle nous percute par son titre même :

Et je me demande si Raymond n’a pas placé là sa biographie pour nous mettre en confiance. À travers ce qu’il nous dévoile de sa vie passée, il nous invite à prendre notre courage et à avancer sur ce chemin de la connaissance de nous même.

À la fin de la lecture de cette chronique, je me trouvais bien en peine pour répondre à la question

Puis il m’est revenu une discussion que j’avais eue avec mon fils Cédric sur Skype. On n’arrête pas le progrès, mais il est parfois bien utile.

J’avais pu donc discuter en vis-à-vis avec mon fils et notre discussion avait porté sur la peur ou plutôt sur les peurs.

C’est ainsi qu’à la question : Qui suis-je? se superposa une autre question : ne serais-je pas la somme de toutes mes peurs?

Alors pour savoir vraiment qui je suis, ne devrais je pas me demander : De quoi j’ai peur?

Pour illustrer mon questionnement, et tenter d’y trouver une réponse, je vais prendre un exemple

Un matin, j’arrive au lycée en salle des profs et je discute avec une de mes collègues, Monique. Elle explique à un autre collègue qu’elle doit prendre sa classe la plus pénible dans quelques minutes. Classe composée d’affreux énergumènes qui posent des problèmes de discipline. Le mot problème relevant d’un euphémisme!!!

Quel processus mental se met alors en place dans son esprit et quelles conséquences cela engendre-t-il?

Propos : Je ne vais pas arriver à faire mon cours

Conséquence, pensée négative : Je suis un mauvais prof 

Propos : Je ne vais pas arriver à les faire taire

Conséquence, pensée négative : je suis un mauvais éducateur

Propos : Ils vont m’insulter, ne pas me faire obéir, refuser de travailler

Conséquence, pensée négative : Je n’ai aucune autorité, je ne sais pas me faire respecter

Propos : ils se défoulent sur moi, je suis leur tête de Turc

Conséquence, pensée négative : je suis une victime

  Propos : je vais renter en cours avec la boule au ventre. Je vais avoir un malaise.

Conséquence, pensée négative : Je suis malade.

Monique est ainsi devenue la somme de toutes ses peurs. Elle s’est identifiée à ses peurs. Elle est devenue victime, elle est harcelée, elle est malade… Elle est tout ce que son mental lui ordonne.

Et si toutes ces peurs renforçaient la situation dans laquelle elle se trouve ?   Elle subit bien tout ceci. Mais en même temps, un chien qui sent notre peur n’est-il pas plus enclin à attaquer ? La peur est une énergie qui se répand et que nous pouvons sentir de manière inconsciente. Elle peut devenir asphyxiante, paralysante, sidérante entrainant des troubles physiologiques (difficultés à respirer, incapacité de bouger, impossibilité de prendre une décision…).

La peur se nourrit, s’enracine dans des images, des souvenirs de situations que nous jugeons dangereuses ou invalidantes pour nous-mêmes. Les peurs se lient même entre elles pour se renforcer, se fortifier. Une peur est rarement isolée.

Si nous revenons à l’exemple de Monique, elle peut se laisser envahir par ses peurs jusqu’à penser :

  • Cette classe est ingérable
  • Je ne vais pas tenir le coup
  • Je vais être malade
  • On va me révoquer
  • Je n’aurais plus de travail, plus d’argent, plus de maison.

En quelques instants Monique est passée du statut de professeur qualifiée depuis plus de 20 ans à celui de futur SDF.

Cet enchainement de peurs la déclasse et modifie la perception qu’elle a d’elle-même.

On peut se demander quelle serait la réaction des élèves si Monique entrait dans sa classe en se plaçant devant ses élèves, quel que soit leur comportement, en pouvant faire taire ses peurs. Si elle pouvait laisser flotter, même passer ces pensées négatives et s’installer dans la certitude de ce qu’elle est, en faisant abstraction de l’opinion de ses élèves.

Bien sûr je me suis bien éloignée du sujet des chroniques de l’âme hors.

Quoi que. N’est-ce pas un peu le même mécanisme que l’on met en place quand on se laisse envahir par la peur de ce qu’il y aura après la mort ?

Ne rentrons-nous pas dans un mécanisme de peur.

  • Qu’y a-t-il après?
  • Et s’il n’y avait rien?
  • Vais-je retrouver ceux que j’aime?
  • Que va-t-il rester comme trace de moi sur terre?
  • On va m’oublier?
  • Je vais mourir seul?
  • Malade?
  • Est-ce que j’aurais mal?

Et bien d’autres questions angoissantes…

Alors si nous pouvons domestiquer nos peurs au jour le jour pour ce qui concerne le quotidien. Ne sera-t-il pas plus facile de dominer nos peurs face à cette grande question de notre devenir après la mort ?

Finalement, je me dis que cette réflexion n’est peut-être pas si éloignée des questionnements et des réponses que tentent d’apporter aux lecteurs les chroniques de l’âme-hors

Merci Raymond

Sybelliance

Mea Culpa !

Oui je l’avoue humblement je dois faire mon Mea Culpa.

Je croyais depuis très longtemps être devenu un « non-croyant ».

Trop d’épreuves douloureuses m’avaient fait renier ce « Dieu » que je croyais mort ou du moins… insensible à la douleur de ses enfants.

Quelle erreur de jugement ! Quel grand mécréant j’étais !

Que cette vision des faits était simpliste, aveuglé que j’étais par mes souffrances et mon ignorance !

Qu’il était puéril aussi de rejeter sur ce « Dieu d’amour », sur une simple impression, celle de mon incompréhension de la réalité de la vie, de mon manque de foi en mes capacités, de mon jugement crasse des faits ou des gens sans en connaître tous les tenants et les aboutissants… ou si peu !

Qu’il était puéril de croire en ceux qui rejetaient cette énergie divine, capable de miracles (il suffit d’ouvrir ses yeux ou mieux son cœur, pour s’en rendre compte), simplement parce que c’est l’idée dominante ou à la mode !

Il est tellement plus simple d’adopter les idées des autres plutôt que d’essayer de se faire les siennes !

Faut-il être aveugle, ou tellement malheureux pour ne pas se rendre à l’évidence, que quelque chose de grandiose, de mystérieux, d’inconnu… se cache derrière le miracle permanent de la vie, que l’homme appelle « Dieu » pour l’instant oui, car pour l’instant, l’homme n’a pas encore les capacités « scientifiques » de valider ou d’infirmer l’hypothèse de son existence !

Depuis que j’ai effectué une formation destinée à accompagner ceux qui vont quitter ce monde, ma perception de ce concept, que l’homme nomme Dieu, a complètement été bouleversée.

Oui, il m’est revenu en pleine conscience, réalisant qu’en fait il ne m’avait jamais quitté, qu’il demeurait toujours en moi et que son retour, qui m’a complètement pris au dépourvu, était encore plus puissant, car je peux bien vous l’avouer maintenant… je sais qu’il fait partie de moi, qu’il a toujours fait partie de moi… qu’il habite dans toutes les formes de vie.

Ce qui nous fait douter de lui c’est l’ignorance de cette réalité, qu’on le veuille ou pas… que l’on y croie ou pas… il est indissociable de toutes les formes de vie, c’est l’architecte de toute évolution… même si nous croyons en être les seuls créateurs (quel égo surdimensionné peut parfois avoir l’homme !), il est le grand chef d’orchestre de cette symphonie pastorale qu’est la vie, il est la « conscience de l’univers ».

Symphonie pastorale de la Vie !

Soyons humbles face à cette réalité et faisons notre « mea culpa » !

Raymond MAGDELAINE

Qui suis-je ?

C’est une bonne question, à laquelle je ne suis pas sûr d’avoir la réponse, je m’explique !

Pour répondre avec exactitude à cette question, il faudrait que je me connaisse parfaitement, ce qui n’est pas encore le cas, mais je découvre au quotidien des petits bouts de moi, cachés sous mes masques.

Des masques ? Oui, tout le monde se cache derrière un ou plusieurs masques, pour se protéger du jugement des autres ou de leurs regards. Pour se connaître pleinement il faut les ôter un, par un, pour se découvrir tel qu’on est, tel qu’on né !

Je vais essayer de te décrire qui je suis, du moins ce que j’ai découvert de moi, en ôtant quelques-uns des masques dont je m’étais affublé dans cette incarnation !

Je suis né en 1946, je suis Vierge ascendant cancer, dans la France profonde, à Gondrin dans le Gers, près de Condom, que j’ai quitté autour de 7 ans, pour effectuer ensuite de nombreuses migrations : Les landes, les landes de Gascogne, l’agglomération bordelaise, le Libournais, pour terminer ma migration dans le Vaucluse.

Enfant je voulais être instituteur, adolescent au moment de l’orientation vers une carrière, j’avais choisi d’entrer à l’école des beaux-arts, mes parents en ont décidé autrement et je suis devenus horloger !

Comme tous les chemins mènent à Rome, adulte je suis devenu enseignant d’Atelier dans deux Lycées Professionnels, un en Gironde, l’autre ici dans le Vaucluse. Vois, comme les voies du seigneur sont impénétrables, et son plan inéluctable !

Pendant plus de 32 ans, j’ai accompagné de jeunes garçons et des jeunes filles, vers une formation professionnelle, où je me suis épanoui et où j’espère qu’une grande majorité d’entre eux l’ont fait au fil du temps !

À 50 ans un grave accident sur le gros colon a failli m’envoyer ad patres, ce fut une renaissance et le début d’un parcours initiatique, qui se poursuit encore aujourd’hui !

La vie ne nous a pas particulièrement épargné, même si nous n’avons pas, ma compagne et moi, subit d’épreuves extrêmes comme la perte d’un enfant… elle n’a pas été non plus un long fleuve tranquille !

Une formation d’accompagnement de la fin de vie dans les unités de soins palliatifs, a complètement fait basculer ma vision de ce qu’on appelle le réel.

À partir de ce jour, tout est devenu plus clair, plus limpide, cela ne s’est pas réalisé en un jour, non bien sûr, et cela continue à se révéler encore aujourd’hui. Des pans entiers masquant ma personnalité véritable se sont effondrés et continuent à le faire !

J’ai apprivoisé ce que vous appelez encore « la mort » et que j’appelle « l’âme hors » du corps, ces chroniques vous en diront plus sur ce sujet et continuerons peut-être à vous dévoiler qui je suis vraiment.

« Mais je ne les ai pas construites pour cela, je désire simplement vous suggérer de laisser la voie vous trouver, ce qui vous permettra de vous révéler.

L’important dans les chroniques c’est de vous inciter à faire ici-bas ce que vous êtes venu y faire, et dont les masques successifs de protection vous en ont brouillé la claire vision et la claire audition.

Ce n’est pas toi qui cherches le chemin, mais le chemin qui te cherche, et il te trouvera si tu laisses couler la Vie en toi, sans chercher à la maîtriser ! »

Raymond MAGDELAINE