Ce temps semble injustement réparti, et cela est le prétexte pour une grande majorité d’entre nous de LUI mettre toute la responsabilité sur le dos… heureusement IL a le dos large.
En Provence nous avons un personnage, que nous appelons Carmentran, sur lequel nous nous déchargeons à Carnaval de toutes nos bassesses de l’année, pour ensuite bruler l’impie ! Mais tous les autres, qui ne pratiquent pas Carmentran, continuent de rejeter la faute de tout ce qui va mal dans le monde, la société, la famille… sur les autres pour s’exonérer de leur propre responsabilité, comme cela est confortable, pas vu pas pris !
Ce temps nous ne le connaissons pas, heureusement dirais-je, car nous sommes déjà suffisamment tétanisés par nos propres peurs que nous ne terminions jamais ce que nous sommes venus faire ici-bas.
C’est ce que nous avons à faire ici-bas qui détermine le temps qui nous est alloué et certains temps sont courts, très courts, trop courts… ici je pense à certains, comme Johan, Céline, Léo… et d’autres dont j’ai oublié les prénoms, pardon à tous ceux que je n’ai pas cités !
Je suppose que ce temps accordé pour une incarnation est calculé pour que nous ayons largement le temps d’accomplir ce que nous devons faire, sinon…
Oh sinon ! Rien de grave si ce n’est que nous devons nous réincarner à nouveau pour essayer, essayer encore et encore… et je vous avouerais sincèrement que je suis las de toutes ces incarnations, même si je n’ai gardé aucun souvenir de toutes les miennes !
Toutes ces incarnations successives ont un but commun, pour toutes les espèces vivantes sur cette oasis… l’évolution harmonieuse de l’espèce, son adaptation respectueuse aux écosystèmes de la magnifique planète « eau » (plus connue sous le nom de « terre »), autrement dit nous venons ici-bas pour élever la conscience planétaire de Gaïa.
Lorsque nous avons la chance de pouvoir vivre longtemps… 90 ans ou plus… ce n’est pas pour que nous gaspillions notre temps à ne rien faire, ou à attendre que les autres le fassent ou se décident enfin à le faire… NON…
ON attend de nous une action, celle pour laquelle nous nous sommes incarnés, elle est unique et l’autre ne la fera pas à notre place, car il a la sienne qui est complémentaire à la nôtre.
À nous de redécouvrir ce que nous sommes venus faire ici-bas… oui, je sais… ce n’est pas facile de s’en souvenir, mais je le répète, pas facile ne veut pas dire impossible… oui… oui j’entends bien ce que vous dites… cela demande du courage… oui… cela nécessite un effort… oui… mais uniquement au début pour vaincre l’inertie de notre égo « le pleutre », mais nous POUVONS et je dirais même plus, NOUS DEVONS le faire !
Si nous ne faisons rien durant cette incarnation, ne nous étonnons pas, au moment, où notre sablier laissera s’écouler les derniers grains de sable, de ressentir un immense mal-être pour tout ce temps perdu à attendre que la divine providence, qu’une grande majorité d’entre nous a reniée du temps de son incarnation, que cette divine providence donc, n’a pas fait les choses à notre place !
Raymond MAGDELAINE