« Je puis détruire ce temple (1), et le rebâtir en trois jours ! »
Que signifie cette assertion sibylline ?
Que Jésus souhaite détruire le temple de son Père ?
Cela parait peu probable pour le fils de Dieu, non ?
Qu’il est aussi capable de le reconstruire en trois jours ?
Pourquoi le détruire s’il compte ensuite le reconstruire ?
Pourquoi en trois jours ?
Comment, avec les techniques de l’époque, peut-on reconstruire un temple en trois jours ?
Comme il est le fils de Dieu en faisant un « Miracle » pour frapper les esprits ?
Faut-il chercher une explication ailleurs ?
Je vous propose une « interprétation » de cette prophétie, qui, à mon avis, a bien été accomplie.
Au cœur de notre temple on trouve la foi !
« Le temple fait de main d’homme pour héberger et honorer Dieu n’est plus utile, il sera “symboliquement” détruit le jour de ma crucifixion et demeurera désormais dans le cœur (2) des hommes
le jour de ma résurrection. » (Trois jours après !).
Jésus avait déjà annoncé à ses disciples sa mort et sa résurrection, l’interprétation de cette « parabole » me semble plus proche de son enseignement, qu’en pensez-vous ?
Cela expliquerait-il que les églises, les temples… se vident petit à petit et que le cœur des hommes se remplit de plus en plus de la conscience que le « divin » les habite et qu’ils ne font qu’un avec le grand tout ?
(1)Il s’agit ici du grand Temple de Jérusalem, juste après l’épisode des marchands du temple.
(2)Il fut détruit sur la croix à la mort de Jésus et rebâti trois jours plus tard dans nos cœurs, le jour de sa résurrection !
Le 10 août 2013, à l’occasion du mariage d’une de mes nièces, nous avons été à Gondrin pour essayer de retrouver les lieux de mon enfance, la maison familiale, le lavoir, le jardin…
Une visite virtuelle sur Google Map, m’avait induit en erreur ce premier jour, l’église et le lavoir (mes points de repère), n’étaient pas les bons et ce jour-là nous n’avons rien retrouvé, aucun lieu visité ne faisait remonter de souvenirs.
J’étais désespéré, mais je comptais sur ma sœur, pour la seconde visite programmée, car elle était déjà venue une fois à Gondrin et avait retrouvé le cimetière et la maison.
Le soir à l’hôtel je ne me suis pas endormi tout de suite, mes pensées tournaient en boucle sur mon obsession à retrouver mes racines. J’ai donc dans la chaleur étouffante de ce mois d’août demandé à mes parents de m’envoyer un guide pour le second jour.
Si tu ne demandes rien, ne t’étonne pas de ne rien recevoir ! Raymond 1:1
De retour à Gondrin avec ma sœur, nous avons retrouvé rapidement le cimetière et la tombe de mes grands-parents, que ne n’ai jamais connu, du moins mon grand-père, car j’ai de très vagues souvenirs de ma grand-mère décédée alors que je devais avoir cinq ans.
Sur cette tombe où je pensais ému à mes grands-parents, je les suppliais silencieusement de m’envoyer un « signe », tout en levant mes yeux remplis de larmes j’ai aperçu le clocher de « la vieille église de Gondrin » j’ai dit à ma sœur il faut aller dans cette direction !
Nous avons pris l’unique route, à partir du cimetière, qui menait à l’ancienne église de Gondrin et là il se produisit un fait assez troublant que je n’avais encore jamais vécu, aussi intensément, aux images du Gondrin du moment présent se superposaient les images du Gondrin de mon enfance. C’est un phénomène curieux, je vivais pleinement et intensément l’instant présent alors que dans le même temps j’étais dans l’instant passé, comme si les « deux instants » ne faisaient plus qu’UN !
Au bout de cette route, nous sommes arrivés à un croisement, je dis à ma sœur il faut prendre à droite, elle me répond, je ne crois pas, il me semble que la maison est à gauche, nous avons donc pris à gauche où mes souvenirs continuaient toujours à remonter et arrivés au niveau de la vieille église, nous avons rencontré une dame de mon âge native de Gondrin, nous lui avons expliqué notre quête et je lui ai décrit mes souvenirs des lieux de mon enfance et cette dame m’a dit, il faut que vous fassiez demi-tour, je pense que la maison et le lavoir que vous me décrivez sont au niveau de la direction « route de Lagraulet » (Lagraulet un nom qui fit remonter en moi une foule de souvenirs).
Cette dame a été le « premier Guide » envoyé par mes parents, grâce à elle nous avons retrouvé la maison familiale et le lavoir où maman faisait ses lessives, il ne me manquait plus que de situer le jardin de nos parents, et c’est en revenant du lavoir que j’ai rencontré le « second Guide », un monsieur qui était à Gondrin depuis plus de trente ans, et qui m’a confirmé avec précision, ce que j’avais déjà retrouvé dans mes souvenirs !
Croyant ou pas croyant… quelle importance !
Ils existent ici aussi, ils vous sont envoyés pour vous guider lorsque vous êtes dans la demande !
Un être humain, celui ou celle qui a été notre enfant, a besoin d’acquérir ou plutôt de conquérir son indépendance, c’est vital pour lui.
Non pas qu’il n’ait pas ou plus de reconnaissance envers nous, non bien sûr, mais il ne peut tolérer que ce soit nous ou quelqu’un d’autre qui dirige sa vie.
Je compare souvent l’enfant à un petit navire qui vogue bord à bord avec les deux nôtres le temps de l’enfance. Sitôt ce cap passé son navire va hisser les grands voiles et suivre sa route en s’éloignant de plus en plus de ceux de ses parents.
Il nous faut faire confiance au Capitaine de ce nouveau navire, lui laisser prendre le large en l’assurant que nous ferons route vers lui dès le déclenchement de sa balise Argos.
Souvenons-nous comme nous ressentions, à notre époque, la proximité des navires parentaux comme contraignants, dérangeants… tu ne devrais pas faire comme ceci, mais plutôt comme cela… on les aimait bien ces deux capitaines d’une autre époque, mais leur manière de mener leur barque n’était pas la nôtre, peut-être par réaction, surtout même par réaction, je pense.
Lâcher prise c’est ce que nous, capitaines de nos vieilles coquilles de noix devons faire, cela ne veut pas dire être indifférent aux manœuvres de leur jeune goélette, mais leur faire confiance, leurs erreurs sont aussi formatrices, peut-être plus, que notre expérience de vieux bourlingueurs des mers.
Voguer au large de leur bateau tout en ayant un œil vigilant et discret sur la route qu’ils empruntent, pour pouvoir rapidement détourner la nôtre pour leur porter assistance, enfin s’il nous la demande ou s’ils acceptent notre proposition d’assistance.
Les vieux marins que nous sommes ne peuvent pas, ne doivent pas diriger le navire des autres, enfants, amis, connaissances… car nous ne connaissons pas la route qu’ils doivent prendre, qui est une route unique, qui peut croiser la nôtre l’accompagner un bout de chemin ou s’en séparer.
Soyons confiant, ils finiront bien un jour par sortir de ce maelstrom et reprendrons leurs chemins après avoir réparé les avaries causées par leur traversée initiatique.
Curieuse humanité effectivement qui n’a pas encore compris qu’elle est au plus profond d’elle-même dotée des mêmes capacités de création que Dieu !
Entendez bien, j’ai dit qu’elle en est dotée, ce qui ne veut pas dire qu’elle est Dieu, même si quelques-uns d’entre nous se prennent pur LUI !
Humanité qui ne croit plus en rien même pas en elle-même et qui rejette sans cesse ses propres responsabilités sur autrui !
Humanité qui ne croit plus en Dieu et encore moins au Père Noël !
Quand l’humanité regarde les conséquences de ses actions sur Terre et l’état de délabrement dans laquelle elle va la léguer aux générations futures, elle n’a qu’une idée, devant tant d’horreur, c’est d’en rejeter la faute sur les autres et surtout sur ce Dieu auxquels elle ne croit d’ailleurs plus ! Heureusement pour lui, Dieu a le dos large !
Le Père Noël est l’exemple même de notre capacité innée de création, au départ c’est un personnage né de notre imagination auquel nous avons donné corps !
Nos pensées, comme nos rêves sont les sources de nos créations les plus belles, elles ont inspiré les plus grands poètes, les plus grands musiciens, les plus grands artistes, les plus grands scientifiques…
Ce n’est pas parce que tu ne sais pas comment exprimer ce potentiel divin qui est ancré en nous que tu n’es pas aussi créateur !
En célébrant tous les ans le Père Noël, nous avons fini par rendre réel ce personnage de fiction, tous les ans tu peux voir s’opérer ses miracles ! Et toi, adulte pourtant « très sérieux » que tu es devenue, tu cours, en cachette de tes enfants, les grands magasins, tu planques les cadeaux dans des lieux improbables, tu les déposes dans le plus grand secret aux pieds du sapin, auquel d’ailleurs tu as rajouté une crèche avec ses petits santons de la nativité ! c’est-y pas mignons ?
Perpétuer le Père Noël, c’est perpétuer l’émerveillement !
Sais-tu que tu es un curieux personnage, qui dissimule aux autres ses croyances enfouies au plus profond de lui et auxquelles tu te voues corps et âme dans le plus grand secret de ton intimité personnelle et familiale, pour ne pas avoir l’air d’être différents des autres, ou du moins de ce que tu crois que sont les autres !
Les autres sont comme toi d’origine divine, c’est-à-dire, doté des mêmes capacités que toi, la seule différence entre toi et les autres, c’est que toi tu ignores tes capacités, et comme tu les ignores tu ne les utilises pas, et comme tu ne les utilises pas, tu penses que tout ce que je viens de te dire est foutaise !
Un autre exemple très parlant en ces temps de bouleversement !
Une grande majorité de l’humanité ne croit plus en Dieu, surtout lorsqu’elle observe, par le petit bout de la lorgnette (1), l’état de délabrement de la planète, ce qui voudrait dire, soit que Dieu n’existe pas, soit qu’il serait mort, ce qui revient au même !
Cette même majorité, qui se rend compte des horreurs qu’elle fait subir à notre planète nourricière, mais qui ne veut surtout pas reconnaître ou admettre qu’elle en est responsable, rejette sa propre responsabilité sur les autres en les « diabolisant » !
Comme c’est pratique de rejeter tout le temps la faute sur les autres, comme c’est reposant, du moins le croit-on !
Si vous avez suivi mon raisonnement de « créateur » que nous sommes tous, vous pouvez aisément comprendre que penser que l’autre est le diable, va avoir les mêmes conséquences que celles du Père Noël et que vous allez, que vous avez, que nous avons créé le Diable de toute pièce ici-bas !
Comme nous sommes TOUS créateurs au niveau de nos pensées de nos rêves… vous comprendrez aisément que la planche de salut de l’humanité n’est pas dans le camp de Dieu ni de Diable, mais bien dans notre propre camp !
Quand ? Mes bien chers Frères, Mes bien chères Sœurs allez-vous transformer vos pensées destructrices en pensées constructives, vos pensées de « Haine » en pensées de « Aime » !
Comprenez-vous ?
Qui sème la haine récolte la Guerre !
Qui sème l’Amour récolte la Paix !
L’entendrez-vous avant qu’il ne soit trop tard ?
Le mettrez-vous en œuvre, pour vous sauver et sauver ainsi les générations futures ?
Permettrez-vous par vos pensées créatrices de recréer ce que nous avons détruit ici-bas par notre ignorance, « le paradis terrestre », dont nous n’avons pas été chassés par dieu, mais dont nous nous sommes privés par notre ignorance crasse ?
Il est temps mes bien chers frères, mes bien chères sœurs de grandir un peu, ne croyez-vous pas ?
Là où croît le péril… croît aussi ce qui sauve !
1) Métaphore: si vous utilisez normalement cet instrument, avec l’œil sur le petit bout (vous regardez bien alors « par le petit bout »), pour viser un objet relativement proche de vous, vous n’en verrez qu’une toute petite partie, démesurément grossie. L’objet étant vu à travers la lorgnette, vous n’en voyez que des détails et sa vue d’ensemble vous échappe. La métaphore de notre expression devient donc limpide.
La vie pour moi est la fois simple comme principe et compliquée comme concept à expliquer ou à transmettre.
Si nous faisons un petit retour en arrière sans rentrer dans les détails, l’homme descend dit-on du singe (du règne animal) l’animal avait en lui le principe de sa future évolution, il contenait l’embryon de l’homme.
Nous sommes issues du règne animal, c’est sûr !
On peut donc supposer que le règne animal était contenu à l’état de projet dans la plante (le règne végétal) et que ce règne végétal devait être contenu lui aussi dans le règne minéral.
Oui je sais, raconté comme cela, c’est un raccourci saisissant, mais pas aussi saugrenu qu’en apparence.
Si je continue à raisonner à rebours, dans le règne minéral l’embryon devait être contenu dans quelque chose d’autre… que l’homme moderne et cartésien n’a pas encore découvert, mais qu’il soupçonne depuis la nuit des temps de l’humanité, car depuis son apparition sur cette terre il est le seul à avoir construit des mythes, des croyances, des religions, des sépultures, des temples… pour essayer de comprendre et d’expliquer l’origine de cette apparition de la vie et de la force créatrice qui lui permet d’évoluer et de s’adapter.
En clair l’homme cherche, depuis la nuit des temps, le grand architecte, le grand chef d’orchestre, celui dont ne peut pas prononcer le nom… celui que l’on n’a pas le droit de représenter… celui que d’autres appellent « Dieu » en occident, mais qui porte une multitude de noms ailleurs dans le monde.
La grande question que se pose l’homme, cette espèce issue de l’animal, dont il a hérité de certains comportements grégaires, et dont il a encore de nos jours, beaucoup de mal à se débarrasser.
« D’où vient ce potentiel énergétique capable de s’organiser en une multitude de formes vivantes et animées d’intentions, celles de croître de s’adapter aux conditions climatiques de la planète Terre, dont les anciennes traditions lui avaient donné le nom de “Gaïa”, une divinité qu’ils vénéraient et respectaient ? »
Vous allez me dire quel rapport avec la mort ?
La mort : Passage d’un état en apparence solide à un état très subtil où tu peux laisser ta valise à l’entrée !
Tout… tout ce que je viens de dire à un rapport avec ce que tu appelles la mort, puisque la mort c’est la vie éternelle !
Le principe de la vie contient la naissance, la vie ici-bas qui est basée sur une adaptation et une évolution constante, car l’homme contient et façonne l’embryon de la future évolution des espèces, évolution qui se termine par ce que nous appelons la mort.
Dans le principe de la vie, sous toutes ses formes, est contenu un autre grand principe, celui de l’impermanence. Le Dalaï-Lama dit ;
« Tout est impermanent (ici-bas), la seule chose qui soit permanente, c’est l’impermanence ! »
Je vous laisse méditer, aujourd’hui, sur cette quête incessante de l’homme !
D’après nos traditions, c’est une forme de « vie harmonieuse et remplie d’amour », dans ce que l’on nomme le « Royaume des cieux », offerte à tous ceux qui « aiment leur prochain ! » Uniquement ?
D’après les expérienceurs, dont tous les témoignages se recoupent, c’est une autre forme de vie dans un corps subtil, dans une « Lumière » jamais vue ici-bas, où un « Amour inconditionnel » règne, où nous sommes tous omniscients des choses du passé du présent et du futur… un monde que nous n’avons plus envie de quitter !
Que ce soit sous l’une ou l’autre vision de ce passage, je suis preneur… enfin lorsque mon heure sera arrivée… sans crainte… après avoir réglé mes dernières affaires courantes, dit aux autres combien je les aime, après avoir pardonné à ceux qui m’ont offensé et demandé le pardon à ceux que j’ai offensés !
Venons-en maintenant à des choses essentielles et posons-nous la question sur la signification profonde des deux épreuves communes à tous les êtres humains, que sont la naissance et ce que nous appelons ici-bas la mort ?
La naissance c’est, en simplifiant à l’extrême, le passage, d’une autre forme de vie, la vie intra-utérine, à une vie dans un monde plus vaste. Au moment de la naissance (de ce passage donc) l’enfant perd une partie importante et vitale de lui-même, le placenta, qui lui permettait de vivre dans ce monde aquatique. Il passe avec beaucoup de difficultés de douleurs et peut-être de souffrance par un tunnel sombre (l’utérus), accompagné de ses parents et de soignants, tunnel où il peut percevoir tout au bout une lumière (celle de la salle d’accouchement).
Ce que nous appelons ici-bas la mort, là aussi en simplifiant et en employant le conditionnel, ne serait-ce pas aussi le passage du monde de la matière, vers le monde plus subtil de la lumière… si l’on en croit les expérienceurs et même les livres des grandes traditions. L’agonisant, vas perdre l’équivalant du placenta, son corps physique, passer souvent dans la douleur et la souffrance un tunnel, il sera lui aussi accompagné par sa famille, ses proches décédés, des soignants… Ce tunnel au bout duquel il accédera à un autre univers fait de lumière.
Univers duquel si j’en crois d’autres traditions que la nôtre (taoïsme) nous venons tous !
Si tout ce que j’ai lu sur le sujet de la mort à la moindre chance d’être vrai, que cette dernière épreuve soit un passage vers autre chose et pas l’anéantissement du corps et de la conscience, même si cette hypothèse a une probabilité incertaine par notre connaissance, ce qui est moins le cas aujourd’hui. Doit-on empêcher un processus par un moyen ou par un autre d’aller à son terme pour une raison de croyance ou d’éthique personnelle ?
Aurions-nous l’idée d’empêcher les contractions d’avoir lieu sous prétexte qu’elles sont douloureuses pour la mère et le bébé ?
Pourquoi alors vouloir retarder ou pire arrêter un processus naturel que nous appelons la mort, sous prétexte que nous n’avons pas assez d’information pour être sûrs que c’est un processus d’anéantissement ou de vie sous une autre forme ?
Soulager la douleur est une chose, empêcher le processus en est une autre.
La mission de vie, plus qu’un métier, c’est la réalisation de soi au travers d’une activité. La fonction que vous occupez devient un moyen de vous épanouir en plus d’être un moyen de subsistance. C’est un accomplissement de vos capacités intellectuelles et spirituelles. Une compilation de vos savoirs faire et « savoir être ».
Les trois points qui sont principalement abordés dans la société actuelle avant que vous vous rendiez sur le « marché de travail », ce sont les études, l’apprentissage et l’expérience. Seulement, il est oublié un point crucial dans ce parcours, c’est votre aspiration, celle que j’appelle la « mission de vie ». A travers elle, il s’agit de définir ce vers quoi vous êtes le plus en adéquation, ce qui vous fait vibrer de joie et vous donne envie de vous lever du bon pied chaque matin.
Cette notion a été oubliée du système éducatif qui s’est surtout appliqué à créer une main d’œuvre plutôt qu’un esprit d’entreprendre. Mais il n’y a pas d’âge pour l’acquérir cette ouverture d’esprit. Preuve en est, ces femmes et ces hommes qui organisent leur retraite à concrétiser tout ce dont ils ont rêvé faire pendant toutes leurs années en activité. Des voyages au cours de langue, des séminaires de bien-être à l’apprentissage de la peinture, ces personnes écoutent (enfin) leur « voie intérieure ».
Il y a cette idée communément répandue que vous devez travailler au service de l’état ou d’une entreprise au détriment de vos rêves et de vos projets qui pourront peut-être prendre forme plus tard. La plupart des personnes à qui l’on a détecté une maladie grave, ne voient pas les choses de la même façon. Certaines d’entre elles décident de faire de leur rêve la priorité et mettent en place une stratégie de vie différente. Leur objectif étant d’être heureux tout d’abord afin de se donner les moyens de guérir et surtout de profiter pleinement de chaque instant de la vie.
Car c’est aussi cela réaliser sa mission de vie, être présent à toutes les opportunités pour être heureux. Il est inutile d’attendre que votre corps vous force la main.
Plus vous êtes dans votre aspiration, plus la route devient simple, plus les solutions apparaissent évidentes. Même la dimension matérielle se clarifie.
Quand vous êtes dans votre « mission de vie », les opportunités financières sont enfin visibles. Vous pouvez les saisir en toute confiance et agir dans la sérénité.
Le phénomène de crise actuelle oblige la plupart d’entre vous à prendre un emploi dans un contexte de peur et de contrainte. Cette voie mène souvent au mal être, se répercutant sur votre vie de famille et votre santé. Se mettre dans sa mission de vie est un acte altruiste. Quand vous êtes épanoui et heureux dans votre activité alors une énergie d’amour et de bien-être se répercute autour de vous. Votre entourage profite pleinement de votre bonheur.
Un dernier éclairage important, votre mission de vie ne dépend de personne. Elle est en vous, cachée sous des émotions négatives comme la culpabilité ou la colère. Et vous pouvez la faire surgir en utilisant cette méthode incroyablement efficace qu’est Ho’oponopono. Les peurs peuvent disparaître rien qu’en récitant ces trois mots « pardon, merci, je t’aime ». Aujourd’hui, vous pouvez commencer à entrer dans vos rêves en nettoyant toutes ces émotions qui vous paralysent. Dites en vous-même cette formule d’amour dès que les craintes et les angoissent surgissent. Ensuite ressentez votre projet se matérialiser.
Et si vous n’avez pas de but particulier, laisser le vide se faire en vous, toujours avec Ho’oponopono, et écouter l’inspiration vous murmurer les pistes qui vous guideront vers votre mission de vie.
Depuis la nuit des temps sur notre planète et sûrement sur d’autres dans l’immensité du cosmos, la vie est apparue sous sa forme la plus primitive, la cellule, et par association, combinaison, interaction et intrication… elles ont créé le « nec plus ultra », celui connu sous le vocable « d’homo sapiens » (l’homme, espèce issue de l’animal, animal issu du végétal qui est lui-même issu du minéral, …)
Enchainement causale ou alchimie divine de la Vie sur Terre et ailleurs ?
À la base des cellules on trouve les pièces les plus élémentaires de la matière, connue à ce jour, que sont les quarks et les électrons, qui sont, pour l’instant, les pierres fondamentales de tout ce qui est vivant ou inerte, ou du moins qui semble inerte… ce qui va suivre n’est pas de moi mais de Hubert Reeves, extrait de son livre « L’univers expliqué à mes petits-enfants » (il en a huit !)
« Je vais résumer la situation en prenant ton corps en exemple… En dernière analyse il est composé de quarks et d’électrons. Il y en a beaucoup ! Environ cent milliards de milliards de milliards. Un un suivi après la virgule de vingt-neuf zéros…
Maintenant ferme les yeux et dit-toi “J’existe”. Ouvre les yeux et dit “le monde existe autour de moi”. Tu réalises alors une prouesse fantastique, parmi les plus extraordinaires réussites de l’Univers.
Pour que tu arrives à prendre conscience de ton existence et de celle du monde autour de toi, il faut que cent milliards de milliards de milliards de quarks et d’électrons, agencés dans une structure d’une complexité inouïe, jouent chacun un rôle précis.
Comme dans une horloge, où chaque rouage doit fonctionner correctement, tes quarks et tes électrons sont à leur place pour te permettre d’agir : lire, te concentrer, dormir quand il le faut.
Voilà donc le sens de ce premier message à notre visiteur extraterrestre, voilà le sens de la phrase ;
“La nature est structurée comme une écriture”. »
Rien que cet extrait permet d’entrevoir, d’une part la complexité phénoménale de cette construction que nous appelons la matière à la base de toutes les formes de vies, allant des plus primitives aux plus évoluées. D’autre part elle nous permet de constater que le hasard ne peut plus être à la base de cette construction ! Ce qui tiendrait plus du miracle que d’autre chose et comme tu es un cartésien indécrottable, tu sais très bien que le miracle n’est que le fruit des élucubrations de culs bénit !
Bien sûr, le cul bénit que je suis, va s’empresser de rajouter que si le hasard ne peut, c’est quasiment sûr, plus être évoqué comme hypothèse crédible, il faudrait peut-être envisager d’introduire dans toutes les hypothèses des scientifiques ;
« la conscience », une forme primaire au niveau des briques (quarks, électrons) qui sont sensibles à l’observateur, et la conscience des formes de vie comme la nôtre, quiestcapable de constater que nous existons et que le monde existe autour de nous !
Et dire que « Dieu existe » me semble être une hypothèse plus crédible que celle du hasard, mais pour cela, je vais vous donner mon point de vue, au sujet de ce que j’entends par « Dieu ! »
Pourquoi j’utilise-ce vocable de « Dieu » encore de nos jours, et que signifie-t-il pour moi ?
Pour que tu comprennes mieux les raisons qui me poussent à l’utiliser, il me faut t’expliquer ce qu’il représentait pour moi avant que je ne le jette aux orties !
Il était pour moi un « principe » d’amour, d’amour pour toute sa création et en particulier pour ses derniers enfants, les êtres humains, une sorte de Père (notre Père) qui nous aimait comme un père aime ses enfants. Un Père attentif à notre croissance (spirituelle) aimant nos qualités et indulgent avec nos défauts qui devait le faire sourire, c’était « l’image » que j’avais de Lui.
Cette image d’un Père aimant me convenait parfaitement, jusqu’au jour où il ne fît rien pour empêcher une petite fille de deux ans et demi de se noyer dans un petit bassin d’eau protégé par deux grilles insuffisamment rapprochées l’une de l’autre ! Et cet autre jour où il ne fit à nouveau rien pour empêcher un jeune garçon de treize ans de se pendre dans la chambre de sa sœur !
Comment un dieu créateur du ciel et de la terre, comment un personnage aussi puissant et aussi aimant pouvait-il rappeler à Lui, de manière aussi cruelle, deux enfants innocents en laissant leurs parents dans un immense désarroi ?
Ces deux faits traumatisants m’ont incité à le renier et l’envoyer au diable ! Ce jour-là, je pense qu’il a dû sourire tendrement dans sa barbe blanche, sachant pertinemment qu’il allait me revenir tel un boomerang en pleine conscience, mais sous une autre forme, quoiqu’en ce qui le concerne le mot « forme » est inapproprié, car « Il » n’a aucune forme, « Il » est en toute forme, sous forme d’une puissante énergie impalpable, qui se manifeste en tout.
Depuis, ma conception intellectuelle de Lui a changé, elle s’est transformée, s’il nous a faits à son image, ce n’est pas l’image que j’en avais avant ses deux événements, la représentation que j’en ai actuellement ressemble plutôt à une forme de « conscience cosmique », conscience à l’origine de tout ce qui est, conscience contenue dans toute chose, c’est-à-dire, même dans les briques les plus élémentaires comme les quarks et les électrons qui composent TOUTE la matière, depuis le vide intérieur de ses constituants, au vide extérieur qui assure la cohésion de toutes les formes et qui représente plus de 72 % de ce que nous ne connaissons pas et qu’on appelle la matière noire !
Je sais qu’Il n’appartient pas à ce monde, et si je l’y rencontre ici-bas ce n’est que dans l’étincelle qui brille dans les yeux de l’autre, dans la magnificence de sa création, et dans toutes ses manifestations au sein de la matière.
Une des nombreuses représentations abstraites de Dieu !
N’étant pas de ce monde, mais s’y manifestant au travers de TOUT, qu’on le veuille ou pas, tout ce qui existe ne peut être qu’à l’origine d’une « intention primordiale », intention, consciente de qui elle est, et consciente de ce qu’elle souhaite réaliser. N’étant pas de ce monde, nous sommes pour lui, ses yeux, ses oreilles, ses mains… dont il a besoin pour continuer dans la matière à y construire son plan, plan divin, plan qui échappe, pour l’instant, c’est mon point de vue, à la compréhension de ses créatures, ici nous sommes ses « Cocréateurs », ce qui ne nous donne aucun pouvoir divin, loin de là !
Alors oui, « Dieu » est le vocable le mieux adapté au langage humain il est universel et tout homme peut lui donner le nom qui lui convient le mieux, quel que soit le jugement des pisses froid.
Un vide doté d’une conscience, contenant une information initiale sous la forme d’un code génétique de la matière constituant l’univers et tout ce qu’il contient, un vide capable de s’enrichir, au fil du temps, des informations cumulées par toutes les évolutions des formes vivantes, permettant la construction de nouvelles formes de plus en plus complexes et de plus en plus sophistiquées capables d’être conscientes de qui elles sont et consciente de tout ce qui les entoure, mérite bien ce vocable de « Dieu », n’en déplaise à Voltaire !
Ce vocable de « Dieu » réunifie à nouveau la religion (1) et la science (2), qui disent la même chose en employant des mots différents, la belle affaire !
Voilà pourquoi j’utilise ce mot(3) qui me semble bien définir l’indéfinissable, à toi d’y voir ce que tu veux, c’est ton problème pas le mien… crois à ce que tu veux moi j’ai choisi de croître !
(1) Religion ; mot qui vient du latin « religare » qui signifie « relier ».
(2) Science ; autre concept créé par l’homme qu’il a substitué (non sans raison) au premier (la religion), pour essayer de répondre à ses questionnements qui l’habitent depuis la nuit des temps de l’humanité !
(3) Dieu ; concept intangible et invisible, à la fois transcendant, omniscient et omnipotent !
Deux hommes, tous deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. Un homme fut autorisé à s’asseoir dans son lit, pendant une heure, chaque après-midi pour aider à drainer le liquide de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.
L’autre homme devait passer ses journées couchées sur le dos. Les hommes parlaient pendant des heures sur la fin. Ils parlaient de leurs épouses et familles, leurs maisons, leurs emplois, leur participation dans le service militaire, où ils avaient été en vacances…
Chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait depuis de la fenêtre.
L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur. La fenêtre donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants jouaient avec leurs bateaux modèles. Les amoureux marchaient bras dessus bras dessous au milieu des fleurs de toutes les couleurs et on pouvait avoir une belle vue de la ville. Comme l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails exquis, l’autre homme fermait les yeux et imaginait cette scène pittoresque.
Un après-midi chaud, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait. Bien que l’autre homme ne pouvait pas entendre l’orchestre – il pouvait le voir dans son esprit tel que le monsieur par la fenêtre le dépeignait avec des mots descriptifs. Les Jours, semaines et mois passaient…
Un matin, l’infirmière de jour est arrivée pour apporter de l’eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps.
Dès qu’il sembla approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L’infirmière était heureuse de faire le changement, et après s’être assuré qu’il était confortablement installé, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se redressa sur un coude pour jeter son premier regard sur le monde réel extérieur. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre à côté du lit. Il fit face à un mur blanc !
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit ces choses merveilleuses depuis la fenêtre. L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
Elle dit : « Peut-être qu’il a juste voulu vous encourager. »
Jusqu’au tout dernier instant ?
Epilogue :
Il y a un énorme bonheur à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la peine, mais le bonheur lorsqu’il est partagé, est doublé.
Si vous voulez vous sentir riche, il suffit de compter toutes les choses que vous avez que l’argent ne peut acheter.
« Aujourd’hui est un cadeau, c’est pourquoi on l’appelle le » présent « »
Une histoire d’amour ordinaire avec un homme extraordinaire ?
Jean 20 V 11Myriam (1)de Magdala était retournée au tombeau (était-elle avec les trois femmes mentionnées par Marc ?)
En voyant le désarroi de Jean et de Pierre, elle ne comprenait plus rien. Les disciples partirent et Myriam s’assit sur le bord de la grande pierre tombale qui gisait par terre et elle laissa son cœur déborder de larmes.
Soudain pleine d’émotion, elle aperçut dans le sépulcre deux anges en robe blanche, dont un lui demanda :
Femme, pourquoi pleures-tu ?
Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur et que je ne sais pas où « ils » l’ont caché.
En se retournant, elle vit Jésus debout devant elle, mais elle ne le reconnut pas. L’homme lui demanda :
Qui cherches-tu ?
Myriam regarda ce corps plein de santé qui n’avait apparemment rien de comparable avec le corps flagellé et transpercé de Jésus. Cette apparence lui étant complètement inconnue, elle va donc l’identifier avec le jardinier de Joseph d’Arimathée dont le maître occupait les hautes fonctions de conseiller de distinction.
Elle va lui demander :
Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi je le prendrai…
Fallait-il qu’elle l’aime pour vouloir emporter avec elle ce cadavre de trois jours, meurtri, torturé, transpercé par la méchanceté des hommes ! …
À ce moment Jésus devant tant d’amour ne tient plus, il va l’appeler par son nom :
Myriam ! …
Rabbouni ! (2)…
Un seul mot, un seul nom ont suffi pour illuminer en une seconde le visage plein de larmes de Myriam. Son cœur l’a reconnu et elle répondra à l’appel en se jetant littéralement sur le Maître…
Mais Jésus ne veut pas qu’elle le touche pour la consoler il lui explique qu’il doit d’abord monter vers le Père. Pourtant il lui demandera de transmettre aux autres disciples son témoignage.
Pourquoi Jésus a-t-il délibérément choisi Myriam de Magdala pour être la première personne qui le verra après sa mort ?
Cette femme si belle dont les juifs disaient qu’il était sorti 7 démons !
Décidément Jésus est vraiment un océan d’amour et de miséricorde.
————-
(1) J’ai trouvé ce texte quelque part sur la toile, ce texte reprend un passage de l’évangile selon Saint Jean, j’y ai simplement rétabli le prénom (hébreu) de Myriam, en remplacement de Marie. Marie étant, de mon point de vue, source de confusion avec deux autres Marie, la sœur de Lazare et la femme adultère. La Myriam évoquée ici a été l’épouse de Paul de Tarse, le futur Saint Paul, avant de le quitter pour devenir aux noces de Cana celle de Jésus.
Ce qui, à mes yeux, explique bien sa présence sur le Golgotha et au tombeau avec les femmes les plus proches de Jésus (Marie sa Mère et Salomé).
(2) Rabbouni est le diminutif affectueux de Rabbi qui en Hébreux signifie « maître ou docteur ». Ce qui encore une fois, à mes yeux, explique bien les liens qui unissaient cet homme et cette femme, dont les 4 évangiles reconnaissent bien qu’elle fût le disciple bien-aimé de Jésus au même titre que jean !
Pourquoi ne pas reconnaître ce lien d’amour, qu’a-t-il donc de si « sale » ou de si « problématique » aux yeux de l’église apostolique et romaine quelle ne veuille le reconnaître ou l’admettre ?