Comment retrouver ce qu’on nous cache ?

Ils sont quatre Évangiles, aujourd’hui je vais essayer de retrouver dans celui de Jean ce que l’Église nous cache depuis le début de la chrétienté, sans en chercher les raisons profondes qui l’ont animé, et qui ne pourraient qu’être pure spéculation de ma part.

Les quatre disciples des évangiles canoniques !

Vous allez me dire que c’est ce que je vais faire en analysant celle de Jean ! non, avec elle je ne spéculerais pas, je vais reprendre son texte intégral, ici ce sont les Noces de Cana, et je vais essayer de vous démontrer que ce texte a été retouché maladroitement par les Grands Prêtres de notre église.

La noce à Cana (Jean 2, 1-12)

(Cana en Galilée à quelques kilomètres au nord de Nazareth)

C’est le troisième jour et d’après Jean Jésus n’est entouré pour l’instant que de cinq disciples ; André, Simon-Pierre, Simon, Philippe et Nathanaël (tout ceci est vérifiable dans les évangiles canoniques, si le cœur vous en dit, je ne fais ici que les citer).

  • Or, le troisième jour, il y eut une noce à Cana de Galilée et la mère de Jésus était là.

Pourquoi Marie était présente à cette noce ?

Dans cet évangile on nous tait, ou l’on a effacé le nom des époux, pourquoi ? Les évangiles canoniques sont sur d’autres témoignages beaucoup plus précis sur les acteurs du récit !

  • Jésus lui aussi fut invité à la noce ainsi que ses disciples.

Si sa mère est présente on peut comprendre que Jésus y soit aussi, mais comment expliquer la présence de cinq disciples qui viennent tout juste de le rejoindre, à quel titre sont-ils là, connaissent-ils bien les époux ? Mais admettons !

  • Comme le vin manquait, la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin ! »

Pourquoi la mère de Jésus et lui qui semblent être tous deux des invités plausibles à cette noce pose t-elle à lui la question, ne serait-ce pas plutôt le rôle de la mère du marié à se préoccuper de l’intendance ? Est ce le rôle d’un invité… à moins qu’elle ne soit la mère du marié ?

Et dans cette hypothèse pas si farfelue que cela, qui est l’épouse de Jésus ? Si c’est lui le marié bien sûr !

  • Mais Jésus lui répondit : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore venue. »

La réponse pourrait vouloir dire « Mais enfin mère je ne peux à la fois me marier et faire un miracle mon heure n’est pas encore venue ! ».

Sa mère ne semblant pas l’entendre de cette oreille se tourne vers les serviteurs.

  • Sa mère dit aux serviteurs : « Quoi qu’il vous dise, faites-le. »

Étonnant non ?

Surtout si Marie n’est pas la mère du marié !

On a beau avoir expurgé certaines traces dans cet évangile, pour des raisons obscures, il est très difficile d’en ôter plus sans risquer d’en dénaturer complètement le message, surtout quand il s’agit d’un choix collégial d’en faire un des quatre évangiles canoniques.

Si Marie s’adresse avec autant d’autorité aux serviteurs « faites-le. », c’est qu’évidemment que ce sont les siens, et si ce sont les siens c’est que son fils est le marié ! Une autre preuve va nous être fournie un plus loin dans cet évangile de Jean.

  • Il y avait là six jarres de pierre destinées aux purifications des Juifs, elles contenaient chacune de deux à trois mesures.

Ici on suppose que leur contenu est de l’eau, principe actif de purification du corps et de l’âme pour les Juifs ?

  • Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d’eau ces jarres » ; et ils les remplirent jusqu’au bord.

Ce que firent les serviteurs de sa mère qui leur avait dit auparavant « Quoi qu’il vous dise, faites-le. »

Une fois fait les serviteurs attendent les instructions de Jésus.

  • Jésus leur dit : « Maintenant puisez et portez-en au maître du repas. »

Jésus ne dit pas « Portez-en au maître de maison », mais « au maître du repas », quoi de plus normal dans une noce d’avoir fait appel à un traiteur pour libérer les parents du couple, d’avoir à préparer le repas pour la noce ?

Curieux invité que ce Jésus qui ne cesse de donner des ordres a des serviteurs de parents d’une noce, qui ne serait pas la sienne !

  • Ils lui portèrent, et il goûta l’eau devenue vin, il ne savait d’où il venait, à la différence des serviteurs qui avaient puisé l’eau.

Ce que le maître du repas goûte n’est plus de l’eau, mais du vin !

  • Il s’adresse au marié et lui dit « Tout le monde offre d’abord le bon vin et, lorsque les convives sont gris, le moins bon ;

Ici c’est la preuve irréfutable, à mes yeux, que Jésus est bien le marié, puisque c’est à lui que s’adresse le maître du repas !

  • “Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant.”

Et si j’en crois le maître du repas, le vin est loin d’être une horrible piquette !

Cet évangile essaye de brouiller les pistes en s’attachant au premier miracle perçu par un comité plus que restreint, car à l’heure où il est réalisé, il a dû passer complètement inaperçu aux convives qui étaient tous plus ou moins dans un état de griserie plutôt avancé si nous en croyons la réflexion du maître du repas.

Plus que le miracle de Jésus, presque insignifiant, si on le compare à ceux qui vont venir lorsque “Son heure sera venue”, l’objet principal de cet évangile étant son mariage !

Oui, mais avec qui ?

L’épouse à laquelle je pense fait partie de l’énigme et d’un embrouillamini entretenue par l’église pour nous égarer sur son identification, je pense à Myriam de Magdala ou si vous préférez Marie Madeleine… c’est la même personne, elle est évoquée dans l’évangile de Marc 15, 46.

  • […] Joseph descendit Jésus de la croix et l’enroula dans le linceul. Il le déposa dans une tombe qui était creusée dans le rocher et roula une pierre à l’entrée du tombeau.
  • Quand le sabbat fût passé, Marie de Magdala, Marie et Salomé achetèrent des aromates pour l’embaumer. […]

Ici il s’agit de Joseph d’Arimathée, dont on dit, entre autres, dans d’autres Évangiles non canoniques, qu’il est le Père de Myriam de Magdala ! Un père qui aide la mère et l’épouse de Jésus, tout s’ajuste à la perfection à qui sais voir dans ce qui est écris.

Qui d’autres qu’une épouse, une mère et une amie proche de ces deux femmes, sont les plus habilités à s’occuper de ces soins intimes et ultimes que sont l’embaumement d’un corps ?

  • On a cherché depuis plus de deux mille à nous faire croire que Jésus devenu Christ n’avait jamais eu d’épouse pour justifier le célibat des prêtres !
  • On a cherché à continuer à exclure les femmes, comme dans l’Ancien Testament, de tout droit à entrer et à prendre la parole dans les temples jusque dans nos églises, où de ne jours on ne leur accorde encore que quelques miettes !
  • Qui cherche encore à nous faire croire que tout ce qui est écrit est parole d’évangile, lorsqu’on nous cache une partie essentielle du message de Jésus Christ, comme celui entendu par une autre femme à Dozulé.

Ne t’étonne pas, fils de l’église, si tes temples se vident, si tes prêtres ne se bousculent plus à leurs portes… tu ne récoltes que ce que tu as semé en mentant par omission dans les évangiles fondateurs de SON Église, la SIENNE pas la tienne !

 

Raymond MAGDELAINE

Vitrail de l’église de Kilmore, en Écosse !

La réalité

Que se cache-t-il derrière la réalité ordinaire ?

Avant de répondre à cette question, il faut que l’on s’entende sur ce qu’est la réalité ordinaire :

C’est ce que nous pouvons voir, sentir, toucher et percevoir avec nos sens ordinaires, qui ne nous donnent accès, si j’en crois nos plus éminents scientifiques, qu’à moins de 5 % de tout ce qui peut être observable et mesurable, même avec nos instruments les plus sophistiqués.

Curieux nous devons être !

Tout le reste plus de 95 % constitue une réalité qui peut se manifester ou pas, mais que pour l’instant nous ne pouvons ni quantifier ni mesurer. Ce n’est pas parce qu’elle n’est pas accessible à nos sens ou à nos appareils de mesures que cette réalité n’existe pas ou qu’elle peut-être niée, mais je vous l’accorde volontiers qui ne peut non plus être certifiée à 100 %, car elle n’est qu’une hypothèse à la base de notre quête.

La réalité ordinaire ressemble étrangement à la partie visible d’un iceberg, personne ne nie plus de nos jours que sous la surface visible de ce bloc de glace détaché de la banquise, existe 90 % de la glace invisible le constituant. Au tout début de la navigation, certains navires-brise-glace se sont cassé la proue dessus en pensant pouvoir briser les 10 % émergent.

C’est ce que continuent à faire ceux qui nient de nos jours la réalité cachée à nos sens en pensant qu’elle n’existe pas, simplement parce que leurs yeux ne la voient pas et continuent à se casser les dents dessus.

Notre intelligence (celle de notre espèce) nous a aveuglés et ne nous permet plus, comme les animaux peuvent encore le faire, de la percevoir. Sans aucun instrument sophistiqué si ce n’est leurs intuitions, les animaux présentent bien avant nous les premiers signes non encore manifestés qu’un séisme se prépare dans les entrailles de la Terre, ils utilisent le champ magnétique terrestre pour se diriger lors de leurs migrations, ils ressentent bien avant l’arrivée d’une glaciation le besoin impérieux de migrer vers des cieux plus cléments.

Et toi, parce que tu penses être supérieur à eux à cause de tes diplômes universitaires qui ne représentent que moins de 5 % de la réalité, tu penses détenir la connaissance, mais la connaissance de quoi ? Celle de ton ignorance, celle de mon ignorance, car croit bien mon frère que je n’en sais guère plus que toi, mais j’essaye de rester humble face à tout ce que je ne sais pas encore.

Humble nous devons être, pour avancer, notre orgueil freine nos avancées scientifiques sur les 95 % qu’il nous reste à découvrir.

Curieux de tout, sans tabou ni limite, ouvert à toutes les avancées, toutes les explorations, toutes les extrapolations…

« Tout le monde pensait que c’était impossible, quelqu’un qui ne le savait pas la fait ».

Notre savoir actuel ne doit pas être un obstacle infranchissable, mais un obstacle à s’affranchir pour pouvoir continuer notre exploration, qui, c’est mon point de vue, est infinie, car toujours en train de s’enrichir harmonieusement.

Toi qui prétends que Dieu n’existe pas, arrête de te prendre pour plus savant que lui, soit humble mon frère, soit humble ma sœur, et continue de croître en apportant ta pierre à son édifice, continue à l’appeler hasard ou à le nier si cela te fait plaisir, l’important n’est pas de croire, mais de croître.

Raymond MAGDELAINE

Mon animal Totem

Il y a déjà longtemps il s’était manifesté lors d’une méditation où m’était apparus les contours parfaitement nets d’un œil, celui d’un oiseau que je n’avais pas pu identifier puisqu’il m’en manquait la quasi-totalité .

À l’époque je m’interrogeais sur cet animal totem, sur ce qu’il pouvait bien vouloir me dire ou m’inspirer sur mon chemin de vie… lorsqu’il m’est arrivé récemment cette petite anecdote, que je vous livre ici :

J’ai, pour une amie, accepté à titre exceptionnel de faire partie d’une chaîne (alors que j’ai horreur d’être enchaîné) celle de recevoir les Archanges à la maison.

Le soir de l’arrivée des archanges, j’avais demandé une petite manifestation de leurs parts prouvant qu’ils étaient bien présents chez moi.

Bien sûr il n’est rien arrivé ce soir-là, j’étais trop attendant, mais le lendemain alors que j’avais eu une petite conversation silencieuse en tête en tête avec eux très tôt, j’ai repris mes activités, à la fraiche, au jardin.

C’est là qu’ils se sont manifestés ou plutôt qu’ils m’ont envoyé un signe.

Je venais juste de finir de ranger mes outils de jardin et l’échelle au fond de mon garage, quand, au moment de refermer la porte du garage j’entends un bruit plutôt fort et inhabituel derrière moi !

Je me retourne intrigué, lorsqu’une magnifique femelle merle venue du fond du garage et que je n’avais ni vu ni entendu auparavant se pose en douceur juste à côté de moi, sur mon établi, à portée de ma main, et me regardes pendant un moment de toute éternité, avec l’air de me dire…

Tu voulais un signe ! es-tu satisfait ?

Puis sans que je ne fasse aucun mouvement, j’étais parfaitement immobile, silencieux et aligné, elle est sortie tranquillement du garage dans un vol gracieux et un léger bruissement d’ailes, c’était magique, rien que de l’évoquer j’en suis encore remué.

Depuis plus de seize ans que nous habitons dans cette maison, c’est la première fois qu’un oiseau, un merle entre dans une pièce occupée par mes allées et venues incessantes et celles de Maryse alors qu’il n’y a rien d’attirant pour eux dans ce lieu !

Voici la signification de cet animal Totem lorsqu’on à la chance de le voir se manifester dans notre vie.

LE MERLE : Il représente un forgeron de l’au-delà, maître du feu, dont le chant nous appelle à travailler :

  • avec l’air, l’élément de l’esprit,
  • avec l’eau, l’élément du cœur,
  • avec la terre, lieu de nos instincts,
  • et avec le feu de notre passion spirituelle,
    à créer une vie personnelle remplie de beauté et de dignité.

Le merle nous entraine vers les secrets d’une autre réalité. Il représente l’appel intérieur, celui qui nous engage à suivre un chemin spirituel. Il nous indique les voies à suivre pour en apprendre davantage sur les potentiels et les motivations cachés en nous.

Raymond MAGDELAINE

 

Un univers conspirationniste

Tout absolument tout dans l’univers ne cesse de conspirer pour nous encourager à croître, à nous transformer, à nous améliorer… l’univers est à la recherche constante de l’harmonie et pour cela il teste tous les chemins pouvant y conduire.

La théorie du complot de l’Univers !

Pour cela il a besoin dans la matière, c’est-à-dire au niveau vibratoire le plus bas, de toutes les espèces vivantes, pour explorer toutes les pistes, même celles qui nous semblent les plus foireuses, les plus ignobles !

Oui, tu as bien lu même celles qui te semblent les plus ignobles, nous ne saurions jamais qu’elles sont ignobles si nous ne les avions pas mises en pratique. Mais détrompe-toi l’univers les excluras de ses choix, son programme très sophistiqué, sorti d’un esprit incommensurablement supérieur au nôtre, les fera disparaître de la surface de la Terre, il l’a déjà fait cinq fois à notre connaissance et en train de faire le tri dans ce qu’il ne va pas conserver dans la sixième phase de rééquilibrage de l’harmonie régnant ici-bas.

Bien que tu dises non croyant, tu penses que tu es victime d’une malédiction « divine » que tu appelles malchance, ou malveillance des autres à ton égard, sans jamais vouloir voir que tout ce qui t’arrive de « diabolique » n’est que le fruit de ce que tu as semé.

L’univers ne t’en veut pas de ne pas comprendre ou de ne pas entendre ses messages qu’il t’envoie quotidiennement, il ne te juge pas, il n’y a que toi qui juge les autres et te pardonnes très facilement toutes tes erreurs, c’est, tu le constateras (surtout chez les autres, pas chez toi bien sûr) une attitude très égocentrique et très imbue de leur (de ta ? Non c’est vrai) personne.

Tu n’es pas le seul à ne pas avoir entendu ou compris que l’univers ne prend que ce qui est harmonie et source de son équilibre, certes fragile, mais c’est parce que cet équilibre est fragile qu’il élimine (radicalement) de la planète, mais aussi de tout l’univers tout ce qui est source de déséquilibre.

Dans ce comportement de l’univers à trier le bon grain de l’ivraie, tu peux ne pas y voir une conscience organisée pour favoriser l’harmonie de tout ce qui vit sur tous les plans, même sur des plans que nous ne pouvons ni voir ni toucher, mais qui pourtant prouvent tous les jours leur existence en se manifestant sous une forme ou sous une autre, comme le vent, la foudre, tes pensées, tes rêves…

Si tu penses être plus heureux en te coupant d’une réalité parce qu’intangible pour ne préférer que les à peine cinq pour cent de ta réalité tangible, surtout mon frère ou ma sœur, mon cher Thomas ne t’en prive pas, mais ne viens pas me dire que je n’ai pas essayé de te faire toucher du doigt une autre réalité bien plus vaste, que finissent par « redécouvrir » nos scientifiques les plus éminents enfonceurs de portes déjà ouvertes !

Végète, si ton orgueil l’exige, et continue de croire dur comme fer à tes presque 5 % de tes croyances de non-croyant, c’est ton choix, pas ton destin !

L’homme tel qu’il est aujourd’hui est le fruit de presque 14 milliards de recherches d’un équilibre harmonieux, ce qui ne veut pas dire qu’il est abouti, sa piètre intelligence n’a pas encore fini d’explorer toutes les « ignominies » dont il peut être capable, ouvre ton média préféré, tu vas encore aujourd’hui en trouver à la pelle !

Ton salut ne tient qu’à toi… il ne tient qu’à nous !

C’est ce qu’est en train de mettre en œuvre la nouvelle humanité qui commence à entrevoir la nécessité de préserver et de développer toutes les sources de l’équilibre au travers de l’harmonie de toutes les formes de vie.

Raymond MAGDELAINE

DIEU et NOUS

Ceci est un essai, que vous ne devez pas prendre pour parole d’évangile, ce n’est que mon point de vue sur L’univers dans sa globalité (que j’appelle « DIEU » ici) et l’univers individuel, faisant partie intégrante de l’univers global (et que j’appelle « NOUS » ici).

L’univers individuel, c’est le nôtre, chacun vivant dans son univers qui lui semble séparé de l’univers des autres, mais ce n’est qu’une illusion, la preuve c’est que nous voyons tous les autres univers des autres (de toutes les autres espèces des différents règnes). Une émeraude vit dans un univers qui lui est propre, avec ses caractéristiques spécifiques, son niveau de conscience et sa tâche à accomplir dans l’univers global, toutes les diverses espèces de tous les règnes connus sur cette terre vivent dans un univers qui leur appartient avec une tâche bien précise qu’ils doivent accomplir pour contribuer à leur propre croissance et ainsi continuer à faire croître l’univers global !

L’addition de tous les univers individuels nous donne une petite idée de ce qu’est l’univers global, de ce qu’est « Dieu » ou si tu préfères ce qu’est le « Grand esprit » à l’origine de ce que tu peux voir et toucher, mais aussi à l’origine de tout ce que tu ne vois pas et que tu ne peux toucher, mais d’où a émergé pourtant, comme par enchantement, la matière palpable.

Ce que tu ne peux pas voir, ne peux pas toucher émerge toujours d’un concept immatériel que l’on nomme ; la pensée, l’intention, le rêve, l’imagination… tu ne peux pas t’en saisir ni la voir et pourtant c’est de ce concept immatériel que te viennent toutes tes réalisations, les plus géniales comme les plus foireuses !

Ce que j’énonce ici est un concept humain, l’humain étant l’espèce dont la conscience est actuellement la plus sophistiquée et la plus évoluée, ce qui ne veut pas dire qu’il est l’espèce la plus intelligente sur cette planète, d’autres espèces au niveau de conscience proche du nôtre, comme les dauphins entre autres, font preuves d’une plus grande intelligence que nous (mais ceci n’est pas le sujet de cet essai).

Ce concept que j’essaye de décrire ici est un modèle « inspiré » par l’univers global, ou autrement dit, tous les univers individuels, quel que soit le règne auquel ils appartiennent, fonctionnent TOUS sans EXCEPTION sur le principe de l’apprentissage (apprenti sage ; celui qui tend vers la sagesse), autrement dit, TOUT ce que nous faisons vient s’ajouter à l’Univers global, ce qui explique son expansion exponentiellement croissante depuis sa matérialisation (depuis le fameux Big Bang).

Cette croissance exponentielle, s’appliquant, évidement, à TOUS les univers individuels, enfin presque tous, parce que pour continuer à croître, il faut IMPÉRATIVEMENT respecter une CLAUSE non NÉGOCIABLE de l’UNIVERS GLOBAL (j’utilise ce terme pour ne pas t’effaroucher en évoquant DIEU) qui est l’HARMONIE (que tu peux aussi nommer l’AMOUR qui est un synonyme de l’harmonie).

Depuis, la nuit des temps de l’humanité, les hommes (l’espèce humaine) savent tout cela, il suffit de lire les livres dits sacrés ou d’écouter les transmissions orales de toutes les traditions de la planète pour se rendre compte qu’elles disent TOUTES, à leur manière, LA MÊME CHOSE.

Une manière moderne de dire la même chose que les anciennes traditions !

Il n’y a que depuis peu de temps, par rapport à l’apparition de l’humanité, que l’homme c’est séparé de l’univers global (Dieu) pour se centrer sur son nombril, son univers personnel, en se prenant pour le nombril de l’Univers Global, autrement dit en se prenant pour DIEU !

Résultat, regarde dans quel « MERDIER » nous entrainent tous les apprentis sorciers de cette planète.

L’Univers Global, comme la Planète Terre, ne supporte pas la cacophonie, la disharmonie et se débarrasse, au bout d’un certain nombre d’avertissements non entendu, de tous les PARASITES qui déséquilibrent l’HARMONIE UNIVERSELLE !

L’ENTENDRONS-NOUS A TEMPS ?

Raymond MAGDELAINE

 

Maître et disciples

J’ai rencontré et je continue de rencontrer ici-bas des maîtres de sagesses qui ont et qui continuent sans cesse à m’enseigner, surprenant non ?

Maîtres de sagesses !

Oui, je sais Raoul… tout ceci c’est que des « çonneries ! »

Avant d’aller plus loin il faut que je te donne mon point de vue sur ce qu’est un maître et un disciple,ce n’est que mon avis, rien ne t’empêche d’en avoir un autre et de le partager avec moi, je suis tout ouïe !

  • Le maître : c’est quelqu’un qui est plein là exactement ou je suis vide, autrement dit le maître est quelqu’un me nourrit, qui étanche ma soif de savoir.
  • Le disciple : c’est une personne qui est vide là exactement ou le maître est plein, forcément, autrement dit, c’est une personne qui ne trouve pas encore en lui les réponses à sa quête.

Je peux aller chercher ce maître à l’autre bout de la planète, parce que je pense dur comme fer, qu’ailleurs il sera meilleur, en oubliant que si j’ai choisi mes parents pour m’incarner, j’ai aussi choisi le lieu, et si je l’ai choisi, c’est parce que le bonheur (le maître) est dans le près (tout près de moi) !

Enfin Raymond, tout le monde sait que les plus grands maîtres sont en Inde ou au Tibet !

Oui, comme toi je l’ai entendu dire, mais ce n’est pas forcément une réalité, c’est souvent une illusion de notre égo qui pense qu’ailleurs il fait meilleurs qu’ici, alors qu’ici ou ailleurs c’est toujours ICI !

Qu’est-ce que tu radotes Raymond, ailleurs n’est pas ici, mais ailleurs !

Tu as raison, tant que tu es là, tu es ici, et ailleurs c’est ailleurs, mais lorsque tu t’es rendu ailleurs, tu te retrouves à nouveau là où tu es, c’est-à-dire ici ! Et à part le dépaysement, tes problèmes sont toujours avec toi (ici ou ailleurs) !

Il y a des maîtres ailleurs, ne me fait pas dire ce que je ne dis pas, mais si tu es né ici tu en trouveras aussi, et ce sont ceux-là que tu es venu, que nous sommes venus rencontrer !

Oui, bon, mais ils sont où ces maîtres que je suis venu rencontrer, comment je les trouve ? En tapant « recherche maître » sur Google, le Bon coin…

Si tu fais cela tu vas en rencontrer à foison, ils y pullulent, ils t’entendent tous au coin du bois, pas pour t’enseigner, mais pour te saigner, le portemonnaie !

Je vais te délivrer le plus grand secret de la croissance des êtres, le plus grand de tes maîtres est en toi, tu l’appelles l’égo, c’est lui qui t’enseigne ici ou ailleurs, mais il n’est pas le seul, à proximité de toi, il y en a d’autres que tu côtoies quotidiennement (toujours là où tu es), ils se nomment, Papa, Maman, Conjoints, Enfants (oui même eux, surtout eux !), Voisins, Collègues, autrui…

Ils prennent aussi des formes non humaines, comme un lever de soleil, un arc-en-ciel, un arbre centenaire, un paysage, une peinture, un livre, un animal, le bruit des vagues, un reportage à la télévision…

Ils sont tous là dès que tu arrives au monde, ils sont encore là quand tu traverses une période difficile, où pour les entendre il faut faire taire un temps ton mental, ils sont toujours là, très présents, dans les périodes les plus difficiles de ta vie.

Nous les trouvons lorsque nous arrêtons de les chercher ailleurs, nous les « entendons » lorsque nous faisons taire les bruits parasites de notre mental, nous les « voyons » avec les yeux du cœur lorsque nous nous recentrons, l’univers ne cesse jamais de conspirer pour nous les faire rencontrer.

Nous sommes tous à la foi maître et disciples, vous l’avez compris, car nous ne sommes jamais complètement plein, ni complètement vide, et qu’un échange permanent s’opère entre nous, puisque, que nous le voulions ou pas, nous sommes tous intiment interdépendants les uns des autres !

Si le cœur t’en dit part au Népal, si tu le souhaites vraiment, tu les rencontreras aussi là bas, mais avec les barrières (surmontables) de la langue, des coutumes et des croyances, tu perdras un peu de temps, mais si c’est ton choix tu les rencontreras !

Pourquoi crois-tu que tu es né là où tu es né ?

Pourquoi crois-tu qu’ailleurs tout est meilleur ?

Pourquoi cherches-tu ailleurs ce tu as à côté de toi et que tu e vois pas ou ne veut pas voir ?

Oui Léon dis-moi pourquoi tu vas chercher ailleurs, ce que tu as déjà à la maison, dis-moi Léon, POURQUOI ?

Raymond MAGDELAINE

Des yeux et des oreilles

Ces deux organes sont faits pour voir et pour entendre, c’est une belle lapalissade, mais sont-ils faits pour en faire uniquement ce que tu en fais ?

Et, d’après toi, j’en fais quoi Raymond ?

Tu les utilises comme des preuves irréfutables qui vont te permettre de porter un jugement irrévocable sur ce que tu as vu et entendu sur autrui !

Ben, oui c’est fait pour cela Raymond !

C’est bien ce que je te disais, tu crois tout ce que tu vois et ce que tu entends !

Eh bien oui Raymond ! C’est ce que tu fais aussi, non ?

J’utilise bien mes yeux, et mes oreilles, c’est sûr Marcel, pas porter un jugement, mais pour essayer de comprendre ce que je vois et ce que j’entends chez l’autre, je ne les utilise pas ou plus pour asséner une sentence !

Tu es sourd et aveugles Raymond ?

Tu vois ! tu continues à porter un jugement sur l’autre… je vois et j’entends parfaitement Marcelle, mais en plus je cherche à comprendre, plutôt que de « juger » j’utilise mes autres sens pour essayer de « comprendre » ce que j’entends, ou ce que je vois chez l’autre.

Uni vers Elle, la créatrice de l’univers et compagne du père éternel ?

L’autre, est fait des mêmes constituants que moi, c’est un être doté de sens et d’intuitions lui permettant, s’il ne se limite pas à ses cinq sens, à communiquer avec les autres.

Mais c’est ce que je fais Raymond !

Non tu ne communiques pas avec les autres, tu ne fais que t’écouter ou t’esbaudir sur toi même, tu n’entends ni ne vois que l’autre est ton complément d’objet direct, qu’il t’apporte ce qui te manque… un esprit à la fois intuitif et analytique.

L’esprit, la conscience de soi et des autres, l’âme qui nous anime tous, nos intuitions sont des outils innés en nous, qui ne sont pas des organes de chair (de matière dense) mais qui sont des outils que nous avons tous en nous, outils nous permettant d’aller au-delà des apparences.

Ce sont eux, ces outils subtils (immatériels) qui font de nous des êtres dits « évolués », quand je dis-nous, je pense à tout ce qui est vivant et pas qu’à l’hominidé. Ce sont eux qui font que toutes les espèces recensées sur cette fabuleuse oasis évoluent harmonieusement et se perfectionnent toute au niveau le plus subtil celui de la communication, du partage…

Léon, écoute-moi pour une fois, je ne cherche pas à te rabaisser, je cherche juste à te réveiller, utilises tous les outils dont nous disposons TOUS, pour communiquer et échanger, c’est le principe gagnant, de toutes les espèces qui perdurent sur notre planète, pour « comprendre » et non pour « juger ».

Même, la toute puissante créatrice du ciel et de la terre (1) ne te juge pas, pourquoi toi, l’un de ses innombrables enfants, t’arroges-tu le pouvoir de « Juger les autres » en te basant uniquement sur les « apparences » de l’autre, sans utiliser tous les autres outils de la création que tu possèdes, comme tout le monde.

Oui, mon frère, oui ma sœur, si ma route semble se séparer de toi ici-bas, ce n’est qu’une apparence, je te rappelle que deux particules qui se rencontrent sont irrémédiablement liées l’une à l’autre et ceci quel que soit le temps et la distance qui sembles les séparer !

Si c’est vrai pour tous les constituants de nos formes (notre véhicule terrestre), pour quoi voudrais-tu que ce soit différent pour toi et moi, oui pourquoi ?

(1) Oui tu as bien lu, ce n’est pas un créateur à l’origine de l’univers (2), mais une créatrice qui a enfanté, comme ici-bas (3), le ciel et la terre !

(2) L’Univers qui en en langue des oiseaux veut dire uni vers, vers quoi ? La réponse est contenue dans l’adjectif, universelle, uni vers elle. Tu vois la prière la plus connue du christianisme devrait s’appeler la « Mater noster » (Notre mère).

(3) Ce qui est en bas (sur terre) est comme tout ce qui est en haut (au ciel) !

 Raymond MAGDELAINE

L’univers conspire

Il conspire contre nous ou pour nous ?

Si tu n’y crois pas (à la conspiration), tu vas avoir l’impression qu’il conspire toujours contre toi… pauvre petit Caliméro !

Si tu y crois, tu vas te rendre compte qu’il conspire bien pour toi !

Bien admettons Raymond ! comment s’y prend-il pour conspirer pour nous ?

De mille et une façons, la plus classique étant l’effet miroir !

Rappelle-nous Raymond ce qu’est l’effet miroir !

C’est une image, un reflet de nous que nous renvoie l’autre, toujours de manière inconsciente pour lui, et qui nous dérange d’une manière ou d’une autre. Cette image qui nous est désagréable est une des nombreuses manières dont l’univers nous rappelle que c’est ce que nous sommes venues transformer ici-bas !

Il (l’effet miroir) est le plus souvent mal interprété par nous, qui pensons que l’autre nous veut du mal ou nous méprise… j’évoque bien ici, un comportement d’autrui inconscient et pas volontaire. Les trois quarts du temps, l’autre ne le fait pas intentionnellement.

Il est à la base de tous nos « malentendus », de toutes nos querelles, de toutes nos souffrances… et tant que nous ne comprenons pas le message, l’univers ne cessera de nous renvoyer cette image de nous, pour que nous la transformions. Une fois transformée (Alléluia) l’univers ne nous la renverra plus, il passera à un autre reflet de nous… car vois tu nous sommes loin de la perfection !

Oui, dans cette incarnation, nous avons tous oublié, avec le souvenir de notre essence divine, ce que nous sommes venus expérimenter, ceci pour nous permettre de vivre dans notre chair les expériences que nous avons choisi de vivre ici-bas. L’univers va jouer le rôle du GPS de ta voiture, il enverra sans cesse ses messages, sous une forme ou sous une autre, pour nous rappeler notre « mission ! » (1)

L’entendrons-nous ou resterons-nous sourds à ses rappels ?

Tout dépend de nos croyances !

Si tu es persuadé de n’être que corps physique et que ta conscience n’est que le fruit d’une combinaison subtile engendrée par la chimie du cerveau, et que cette conscience s’anéantit lorsque tu meurs, tu resteras sourd comme un pot (de terre) et tu accuseras les autres de tous tes maux !

Si tu crois que nous sommes autres chose qu’une mécanique sans âme, alors tu entendras (pas avec tes oreilles) ce que l’univers ne cesse de te rappeler et que tu crois avoir oublié !

Alors et alors seulement, tu pourras t’épanouir en harmonie avec tout tes semblables, mais aussi avec tout ce qui t’entoure et dont tu es l’une des pièces indispensables du puzzle de la conscience du grand tout (l’univers). Ta vie fera sens pour toi et l’univers, dont tu seras enfin conscient, te renverra sans cesse des synchronicités qui te permettront d’être un être de plus en plus sensible à tout ce qui est invisible « l’essentiel n’étant visible qu’avec les yeux du cœur » !

L’univers est une supra conscience, qui est consciente d’elle-même et de tout ce qui le compose, cette conscience de tout ce qu’il est lui permet de combiner tout ce qui est pour ne cesser de le perfectionner !

Là, Raymond, tu pousses le bouchon un peu loin !

Tu crois ?

Ouvre les yeux de ton cœur et regarde autour de toi !

(1) Ne te prends pas pour autant pour le Messie !

Raymond MAGDELAINE

Migdal ou Magdala

Lors d’une méditation accompagnée, je me suis assis spontanément, sans suivre les suggestions de la narratrice, au pied d’un vieil Olivier millénaire comme attiré par une irrésistible force.

Aussitôt assis à ses pieds, je me suis senti comme aspiré par l’arbre, comme si son âme entourait la mienne pour ne faire plus qu’une avec la sienne.

Cet Olivier j’avais l’impression de le connaître, comme si dans une autre vie je m’étais déjà assis sous son feuillage rafraichissant, pour lui confier mes joies, mes peines, mes espoirs… il y a très, très longtemps… mais c’était aussi comme si c’était hier !

Ce n’est pas moi qui me suis confié à lui, cette fois, mais lui qui s’est confié à moi, il m’a parlé de la peine profonde qu’il avait de nous voir, ses frères les hommes, continuer à nous entretuer sans tenter, un jour ou l’autre, à nous remettre en question ni d’essayer d’en tirer une quelconque leçon.

Je sentais bien au plus profond de mon être que s’il avait eu des yeux, ils auraient pleuré, sa tristesse était infinie, mais je n’y ai décelé aucune rancœur envers nous, ses frères, comme il disait, non il n’y avait en lui qu’une profonde tristesse, qui semblait dire ;

« Quand enfin allez-vous comprendre, mes frères humains, que nous sommes tous indispensables et responsables les uns des autres, quand deviendrez-vous enfin majeur ? »

Cet échange silencieux entre nous deux m’a amené progressivement pendant la méditation à m’interroger sur le lieu où poussait ce vénérable Olivier, le premier nom qui m’est venu à l’esprit sans le concours du mental fut la Galilée !

Après la méditation je me suis demandé pourquoi la Galilée et quel rapport il y avait entre moi et cette région de la Palestine, bien sûr, même si je n’en conserve aucun souvenir dans cette incarnation, j’ai dû vivre, à une autre époque en Galilée, bien sûr que cet arbre je le connaissais dans ce temps-là, mais pourquoi ce souvenir est-il remonté à ma mémoire aujourd’hui ?

J’ai mis du temps entre le moment de cette méditation et maintenant à me rappeler que j’ai une relation très fusionnelle dans cette vie avec Myriam de Magdala, et figurez-vous, que Magdala ou Migdal est une ville ancienne (qui n’existe plus de nos jours) de la Galilée sur les bords du lac de Tibériade !

Le village de Magdala ou Migdal en Galilée

Oui je sais, à tes yeux je suis un illuminé, un fada quoi !

Oui je le sais… mais tu m’escagasses !

Sur les bords de ce Lac, pousse des Oliviers, est-ce au pied de l’un de ceux-ci que je me suis assis pendant la méditation, je ne sais pas… mais en tous les cas, les confidences de l’Olivier ont parlé à mon âme. L’important n’est pas que j’ai été, cette Myriam de Magdala dans une vie antérieure, que j’ai connue, ou pas, ce Jésus de Nazareth… l’important c’est le message que m’a transmis mon frère l’Olivier, qui dit ;

« Quand allez-vous comprendre mes frères les hommes que la guerre est stérile et ne conduit à rien de constructif, qu’elle ne fait que semer, la haine, et la désolation dans vos cœurs et que toutes les formes vivantes de cette magnifique “oasis” en souffrent comme moi ton frère l’arbre, tout autant que toi mon frère homme ! »

Comprendrons-nous un jour, l’aberration de nos comportements suicidaire, simplement parce que nous nous croyons séparés de toutes les autres formes de vie, et que nous nous prenons sans cesse pour le phénix des hôtes de ses bois !

Le comprendrons-nous avant qu’il ne soit trop tard ?

Raymond MAGDELAINE

Je ne peux pas plaire à tout le monde !

Non, depuis plus de soixante-dix ans que je vis sur cette terre, je me suis rendu compte, souvent à mes dépens, que je ne peux pas plaire à tout le monde !

C’est un constat, pas un jugement, je dirais même que si je suis venue au monde ce n’est pas pour plaire aux autres, ni me plaire à moi même, mais pour être qui je suis, l’exprimer contre vents et marées, plaire ou déplaire n’est qu’anecdotique, ne me concerne pas ni ne devrais concerner les autres, qui devraient balayer devant leur porte avant toute chose.

Aimer ou Haïr est un choix pas un destin !

Qui suis je, me pose un problème, car même en sachant que je suis venue ici bas pour y faire quelque chose d’essentiel pour ma croissance, j’ai oublié, comme tout le monde ce que je suis venue y faire !

Si l’on regarde de près ce que je viens d’écrire au-dessus, on va y trouver une contradiction qui saute aux yeux, mais qui n’est qu’une apparence, une illusion, l’enseignement que je viens acquérir dans un premier temps, qui est de me « redécouvrir » est essentiel, pour pouvoir ensuite retrouver ce que j’ai à faire ici bas !

Vous comprenez, peut-être, pourquoi on dit souvent que les voies du seigneur sont impénétrables, pour nos esprits amnésiques, mais qu’ils deviennent lumineux ou peuvent le devenir, lorsqu’on finit par se retrouver, par retrouver qui l’on est et comme par osmose retrouver ce que l’on est venu faire,

Sur le chemin initiatique, nous allons croiser tout un tas d’âmes qui comme nous mènent la quête de leur propre « Graal », elles vont consciemment, pour certaines, inconsciemment, pour d’autres, nous aider d’une manière ou d’une autre, avec un ressentie, les concernant, de haine, d’amour, ou d’indifférence ? Tous servent à notre réalisation, comme nous servons la leur.

Plaire ou ne pas plaire n’est pas la question, c’est être ou ne pas être qui doit nous interpeller !

Devenir ou redevenir l’être divin que je suis et chercher lors de chacune de mes incarnations, à l’épurer, à le transformer, à l’amener ou le ramener à la conscience que nous sommes tous UN, en restant sois mêmes tout en continuant de cultiver qui nous sommes.

Le plan divin pour croître, à besoin de toutes nos individualités, nous sommes tous les pièces d’un puzzle incommensurables qui s’emboîtent les unes dans les autres et qui sont forcément interdépendantes les unes des autres !

Alors oui je comprends que ceux qui n’ont pas encore compris quel est notre rôle ne puissent pas m’encadrer, c’est humain, cela fait partie de l’oubli, de cet apprentissage, ou l’autre va être le miroir qui nous renvoi sans cesse ce que je dois corriger et qui, tant qu’on ne l’a pas encore compris, ne va pas nous plaire,

Comprends-tu que lorsque quelqu’un ne te plaît pas, c’est qu’il te renvoie l’image de quelque chose en toi que tu dois impérativement corriger ?

Non détrompe-toi l’autre ne haïs pas, il ne fait que te transmettre (inconsciemment) la réflexion de ton miroir, il est ton miroir, vous êtes mon miroir !

Sort de ton égoïsme, ouvre-toi aux autres ils sont TOUS sans EXCEPTION, le rappel incessant de ce que tu viens faire ici-bas, remercie-les, plutôt que de les maudire !

 Raymond MAGDELAINE