Tu vois encore une fois Raymond j’ai ouvert ton livre au hasard. Un peu comme un oracle il m’adresse une prédiction ou plutôt une révélation dans ma recherche intérieure.
Mais il arrive parfois qu’une porte ne se ferme pas doucement, mais qu’au contraire elle claque violemment. Elle provoque alors une sorte d’explosion et comme toutes les explosions, elle émet des résidus et obscurcit notre ciel.
Mais même s’il en est parfois ainsi, tu as tout à fait raison « Une aventure s’achève pour qu’une nouvelle aventure puisse débuter »
Cela m’évoque une autre citation ou plutôt le titre d’un livre que j’ai lu il y a fort longtemps. « Nos amis sont de passage ».
J’ai toujours aimé cette affirmation, car je la trouve empreinte d’une grande sagesse.
Bien sûr, on peut l’entendre avec un sentiment de tristesse. Nos amis nous quitteront un jour. Nous pouvons les perdre de vue, ils peuvent nous trahir, nous abandonner, ou même mourir avant nous. Cela est vrai aussi pour nos compagnons, compagnes, époux ou épouses.
Mais on peut aussi l’entendre avec un sentiment de gratitude qui nous conduira à la sérénité. Car tout est impermanence. Nous traversons tous des cycles de vie, travail, famille, amour amitiés plus ou moins facilement. Même si ces cycles peuvent être très longs, toute une vie pour certains, il n’en est pas moins vrai que tout cela s’éteindra sur cette terre quand viendra le moment de passer de l’autre côté. Nous sommes de toute façon soumis à l’impermanence dans cette vie terrestre.
Et puis il y a les personnes qui vivent des cycles plus courts, plusieurs métiers, plusieurs cercles d’amis, plusieurs partenaires amoureux. Faut-il qu’ils s’en désolent ? Ils peuvent parfois se sentir rejetés, isolés. Ils peuvent se penser instables pour peu que le jugement des autres les renvoie à cette image d’eux-mêmes. Et pourtant, on peut y voir l’apprentissage de l’impermanence.
Alors, revenons à notre maxime « Nos amis sont de passage » et demandons-nous :
Qui sont nos amis?
Nos amis. Ne serait-ce pas toutes ces personnes, toutes ces situations, toutes ces rencontres toutes ces expériences, toutes ces épreuves même qui jalonnent notre vie ?
Ne serait ce pas tout ce qui nous fait du bien, les expériences enrichissantes, les satisfactions, les gratitudes qui nous amènent sur le chemin de la sérénité, mais aussi les désillusions, les trahisons, les ruptures, les abandons, les maladies qui nous offrent la possibilité de nous remettre en cause, de nous recentrer sur nous même, d’accéder ou de revenir à notre monde intérieur ?
Oui ces amis, parfois à qui nous claquons la porte ou qui ont claqué la porte devant nous, nous poussent à un travail pour trouver en nous de la compassion, de la bienveillance et le pardon. Et après un cycle parfois empreint de colère et de ressentiment, nous choisissons soit de refermer cette porte avec douceur ou de l’entrouvrir. Elle nous permet alors de prendre un nouveau chemin pour une nouvelle aventure.
En prenant conscience que les autres, tous les autres sont nos amis, qu’ils sont placés sur notre route pour nous aider à nous accomplir, nous pouvons tous les remercier pour l’aide qu’ils nous apportent. Nous pouvons éprouver de la bienveillance pour tous ces amis qui ont été de passage ou qui le seront dans le futur et profiter pleinement de ceux qui nous accompagnent aujourd’hui.
Les nuages et les tempêtes du passé peuvent alors s’éloigner, nos souvenirs s’illuminent d’une lumière nouvelle et apaisante. Nous pouvons relire notre passé pour en tirer de la gratitude pour les épreuves que nous avons su surmonter.
Cela nous apprend aussi que tout ce qui vit, tout ce qui existe, meurt, se défait inéluctablement. Mais finalement c’est pour mieux renaitre. Ainsi nous apprenons et acceptons l’impermanence jour après jour sans nous sentir dépossédés.
À chaque fois que nous nous sentons dépossédés de quelque chose ou de quelqu’un, si nous ouvrons notre esprit, si nous savons faire preuve de curiosité, si nous restons reliés à l’instant présent, nous pouvons voir une porte qui s’ouvre à l’horizon. Porte que nous n’avons plus qu’à pousser pour que la nouvelle aventure commence.
Et puis parfois, dans cette nouvelle aventure, nous retrouvons des personnes que nous avions laissées sur le bord du chemin. Ces amis-là aussi ont été de passage et ils sont revenus pleins des expériences qu’ils ont vécues. Et nous pouvons à nouveau partager dans une plus grande joie, une plus grande sérénité et un plus grand Amour, car la vie nous a appris et nous avons appris de la vie.
Oui, « nos amis sont de passage » et c’est très bien ainsi.
Après avoir passé la journée en compagnie de Maryse et Raymond, j’ai décidé d’ouvrir au hasard le livre « Les chroniques de l’âme-hors».
Surprise, je suis tombée sur la chronique, citée ci-dessus, à savoir : Qui suis-je?
Coïncidenceou synchronicité?
Je te laisse choisir ta réponse Raymond même si je la connais déjà !!
J’ai relu cette chronique avec une grande attention.
Ce n’est pas la chronique la plus étonnante du livre, la plus révélatrice à la première lecture. Elle présente une courte biographie de Raymond. Elle peut apparaitre comme une transition. Mais dans un même temps, elle nous percute par son titre même :
Et je me demande si Raymond n’a pas placé là sa biographie pour nous mettre en confiance. À travers ce qu’il nous dévoile de sa vie passée, il nous invite à prendre notre courage et à avancer sur ce chemin de la connaissance de nous même.
À la fin de la lecture de cette chronique, je me trouvais bien en peine pour répondre à la question
Puis il m’est revenu une discussion que j’avais eue avec mon fils Cédric sur Skype. On n’arrête pas le progrès, mais il est parfois bien utile.
J’avais pu donc discuter en vis-à-vis avec mon fils et notre discussion avait porté sur la peur ou plutôt sur les peurs.
C’est ainsi qu’à la question : Qui suis-je? se superposa une autre question : ne serais-je pas la somme de toutes mes peurs?
Alors pour savoir vraiment qui je suis, ne devrais je pas me demander : De quoi j’ai peur?
Pour illustrer mon questionnement, et tenter d’y trouver une réponse, je vais prendre un exemple
Un matin, j’arrive au lycée en salle des profs et je discute avec une de mes collègues, Monique. Elle explique à un autre collègue qu’elle doit prendre sa classe la plus pénible dans quelques minutes. Classe composée d’affreux énergumènes qui posent des problèmes de discipline. Le mot problème relevant d’un euphémisme!!!
Quel processus mental se met alors en place dans son esprit et quelles conséquences cela engendre-t-il?
Propos : Je ne vais pas arriver à faire mon cours
Conséquence, pensée négative : Je suis un mauvais prof
Propos : Je ne vais pas arriver à les faire taire
Conséquence, pensée négative : je suis un mauvais éducateur
Propos : Ils vont m’insulter, ne pas me faire obéir, refuser de travailler
Conséquence, pensée négative : Je n’ai aucune autorité, je ne sais pas me faire respecter
Propos : ils se défoulent sur moi, je suis leur tête de Turc
Conséquence, pensée négative : je suis une victime
Propos : je vais renter en cours avec la boule au ventre. Je vais avoir un malaise.
Conséquence, pensée négative : Je suis malade.
Monique est ainsi devenue la somme de toutes ses peurs. Elle s’est identifiée à ses peurs. Elle est devenue victime, elle est harcelée, elle est malade… Elle est tout ce que son mental lui ordonne.
Et si toutes ces peurs renforçaient la situation dans laquelle elle se trouve ? Elle subit bien tout ceci. Mais en même temps, un chien qui sent notre peur n’est-il pas plus enclin à attaquer ? La peur est une énergie qui se répand et que nous pouvons sentir de manière inconsciente. Elle peut devenir asphyxiante, paralysante, sidérante entrainant des troubles physiologiques (difficultés à respirer, incapacité de bouger, impossibilité de prendre une décision…).
La peur se nourrit, s’enracine dans des images, des souvenirs de situations que nous jugeons dangereuses ou invalidantes pour nous-mêmes. Les peurs se lient même entre elles pour se renforcer, se fortifier. Une peur est rarement isolée.
Si nous revenons à l’exemple de Monique, elle peut se laisser envahir par ses peurs jusqu’à penser :
Cette classe est ingérable
Je ne vais pas tenir le coup
Je vais être malade
On va me révoquer
Je n’aurais plus de travail, plus d’argent, plus de maison.
En quelques instants Monique est passée du statut de professeur qualifiée depuis plus de 20 ans à celui de futur SDF.
Cet enchainement de peurs la déclasse et modifie la perception qu’elle a d’elle-même.
On peut se demander quelle serait la réaction des élèves si Monique entrait dans sa classe en se plaçant devant ses élèves, quel que soit leur comportement, en pouvant faire taire ses peurs. Si elle pouvait laisser flotter, même passer ces pensées négatives et s’installer dans la certitude de ce qu’elle est, en faisant abstraction de l’opinion de ses élèves.
Bien sûr je me suis bien éloignée du sujet des chroniques de l’âme hors.
Quoi que. N’est-ce pas un peu le même mécanisme que l’on met en place quand on se laisse envahir par la peur de ce qu’il y aura après la mort ?
Ne rentrons-nous pas dans un mécanisme de peur.
Qu’y a-t-il après?
Et s’il n’y avait rien?
Vais-je retrouver ceux que j’aime?
Que va-t-il rester comme trace de moi sur terre?
On va m’oublier?
Je vais mourir seul?
Malade?
Est-ce que j’aurais mal?
Et bien d’autres questions angoissantes…
Alors si nous pouvons domestiquer nos peurs au jour le jour pour ce qui concerne le quotidien. Ne sera-t-il pas plus facile de dominer nos peurs face à cette grande question de notre devenir après la mort ?
Finalement, je me dis que cette réflexion n’est peut-être pas si éloignée des questionnements et des réponses que tentent d’apporter aux lecteurs les chroniques de l’âme-hors
Pour mes amis impatients, ce nouvel extrait du Tome 2 du « Livre secret de Jeshua », en gestation… Daniel Meurois
La demeure de Zakkaï se trouvait au coeur d’un assez riche domaine situé légèrement à l’extérieur de Jéricho, non loin du poste où les Romains avaient mis en place leur péage. Je me souviens avoir pris plaisir à parcourir sa plantation de cédrats. On pouvait y compter également des argousiers par dizaines… Je n’en avais pas vu d’aussi beaux depuis mes flâneries solitaires dans la montagne autour de Meruvardhana, du temps de Yosh-Héram.
Tandis que Taddée et Thomas se désaltéraient au puits, Myriam marchait à mon côté et moi je lui prenais la main sous l’œil stupéfait de Zakkaï qui gesticulait tout en vantant la générosité de ses arbres et arbustes.
« Et toi, ferais-tu un bon argousier au milieu de ceux-ci ? » lui ai-je tout à coup demandé.
« Un bon argousier ? »
« Oui… Non pas abondant – cela je le sais – mais… généreux en fruits… »
Zakkaï a esquissé un étrange sourire, un peu gêné, puis nous a invités à profiter de l’ombre de sa maison. Cette dernière, plutôt vaste, était organisée autour d’une petite cour pavée et d’un bassin, le tout plus ou moins inspiré du savoir-faire des Romains.
Dans un angle autour d’une table basse de bois ouvragé, quelques gros coussins en cuir de dromadaire ornés de motifs multicolores nous attendaient… J’avais vu une domestique les y disposer à la hâte sur un claquement des mains du maître de maison. Nous nous y sommes tous assis même si, je le devinais, ma présence seule y aurait été souhaitée.
« Rabbi… ainsi c’est notre montagne que tu as choisie entre toutes pour prier… Y as-tu vu le visage de Dieu ? »
« Pourquoi l’aurais-je vu ? Il n’en a pas… ou alors Il se trouve juste derrière chacun des nôtres. »
Zakkaï afficha à nouveau le même sourire un peu gêné.
« Beaucoup disent que tu es un prophète, alors je pensais que… »
« Et toi, qui penses-tu que je sois pour tant avoir insisté afin d’être mon hôte ? »
« Un prophète, Rabbi, bien sûr, un prophète ! »
« Et que penses-tu qu’un prophète puisse t’apporter ? »
Ma question a laissé coi Zakkaï quelques instants.
« Euh… une bénédiction, Rabbi, oui une bénédiction, bien sûr. »
« Tu viens de trouver cela à l’instant ? Non, mon frère, ce n’est pas pour cela que tu m’as appelé et ce n’est pas davantage à cause de cela que je t’ai entendu. »
« C’est pour quoi alors ? »
Dans l’espoir de faire diversion, le publicain a une fois encore claqué des mains et deux autres domestiques sont apparues, l’une porteuse d’une jolie aiguière de vin et l’autre d’un plateau de galettes et d’huile à la cannelle.
« Je t’ai entendu, Zakkaï, parce que la plus grande part de toi ne veut pas passer à côté d’elle-même. Tu as vu toutes ces personnes en haillons qui tendent la main sur le sentier qui conduit jusqu’ici ? »
« Elles sont là tous les jours… On dirait que c’est leur métier et qu’elles ne veulent pas en sortir. »
« Connais-tu au moins leurs noms ? »
« Mais… cela ne changerait rien, Rabbi… »
« Alors, c’est bien ce que je pensais… Tu les vois mais tu ne les regardes jamais… parce que pour tes yeux, ces hommes et ces femmes, ces enfants aussi, ne sont « personne ». C’est exactement comme Dieu, dont tu voulais pourtant connaître le visage. Lui aussi, vois-tu, n’est « personne ». »
« Il n’est pas « quelqu’un » ? »
« Il est cette Terre, Il est le monde, Il est l’Univers et plus encore. Et c’est pour cela qu’Il vit dans chacun de ceux que tu ne regardes pas… et qui, justement, te parlent de Lui puisqu’ils ne sont « personne ». Serais-tu sourd en plus d’être aveugle ? »
Daniel Meurois
( Extrait du tome 2 du « Livre secret de Jeshua » )
Parution prévue pour l’automne 2017
La mission de vie, plus qu’un métier, c’est la réalisation de soi au travers d’une activité. La fonction que vous occupez devient un moyen de vous épanouir en plus d’être un moyen de subsistance. C’est un accomplissement de vos capacités intellectuelles et spirituelles. Une compilation de vos savoirs faire et « savoir être ».
Les trois points qui sont principalement abordés dans la société actuelle avant que vous vous rendiez sur le « marché de travail », ce sont les études, l’apprentissage et l’expérience. Seulement, il est oublié un point crucial dans ce parcours, c’est votre aspiration, celle que j’appelle la « mission de vie ». A travers elle, il s’agit de définir ce vers quoi vous êtes le plus en adéquation, ce qui vous fait vibrer de joie et vous donne envie de vous lever du bon pied chaque matin.
Cette notion a été oubliée du système éducatif qui s’est surtout appliqué à créer une main d’œuvre plutôt qu’un esprit d’entreprendre. Mais il n’y a pas d’âge pour l’acquérir cette ouverture d’esprit. Preuve en est, ces femmes et ces hommes qui organisent leur retraite à concrétiser tout ce dont ils ont rêvé faire pendant toutes leurs années en activité. Des voyages au cours de langue, des séminaires de bien-être à l’apprentissage de la peinture, ces personnes écoutent (enfin) leur « voie intérieure ».
Il y a cette idée communément répandue que vous devez travailler au service de l’état ou d’une entreprise au détriment de vos rêves et de vos projets qui pourront peut-être prendre forme plus tard. La plupart des personnes à qui l’on a détecté une maladie grave, ne voient pas les choses de la même façon. Certaines d’entre elles décident de faire de leur rêve la priorité et mettent en place une stratégie de vie différente. Leur objectif étant d’être heureux tout d’abord afin de se donner les moyens de guérir et surtout de profiter pleinement de chaque instant de la vie.
Car c’est aussi cela réaliser sa mission de vie, être présent à toutes les opportunités pour être heureux. Il est inutile d’attendre que votre corps vous force la main.
Plus vous êtes dans votre aspiration, plus la route devient simple, plus les solutions apparaissent évidentes. Même la dimension matérielle se clarifie.
Quand vous êtes dans votre « mission de vie », les opportunités financières sont enfin visibles. Vous pouvez les saisir en toute confiance et agir dans la sérénité.
Le phénomène de crise actuelle oblige la plupart d’entre vous à prendre un emploi dans un contexte de peur et de contrainte. Cette voie mène souvent au mal être, se répercutant sur votre vie de famille et votre santé. Se mettre dans sa mission de vie est un acte altruiste. Quand vous êtes épanoui et heureux dans votre activité alors une énergie d’amour et de bien-être se répercute autour de vous. Votre entourage profite pleinement de votre bonheur.
Un dernier éclairage important, votre mission de vie ne dépend de personne. Elle est en vous, cachée sous des émotions négatives comme la culpabilité ou la colère. Et vous pouvez la faire surgir en utilisant cette méthode incroyablement efficace qu’est Ho’oponopono. Les peurs peuvent disparaître rien qu’en récitant ces trois mots « pardon, merci, je t’aime ». Aujourd’hui, vous pouvez commencer à entrer dans vos rêves en nettoyant toutes ces émotions qui vous paralysent. Dites en vous-même cette formule d’amour dès que les craintes et les angoissent surgissent. Ensuite ressentez votre projet se matérialiser.
Et si vous n’avez pas de but particulier, laisser le vide se faire en vous, toujours avec Ho’oponopono, et écouter l’inspiration vous murmurer les pistes qui vous guideront vers votre mission de vie.
La foi spirituelle, la foi religieuse et la foi politique
Il serait bon de se demander quand même pourquoi Dieu a éprouvé le besoin d’envoyer trois prophètes pour nous réveiller à une autre dimension de l’humain.
Pourquoi l’Histoire a-t-elle eu besoin de ces trois hommes pour inciter toute l’espèce humaine à être meilleure ? Car enfin, il y a là une énigme qu’il faut résoudre : pourquoi trois expériences de surhumanité et non pas quatre, et pourquoi une seule n’aurait-elle pas suffi ?
Comme tous les autres règnes, l’espèce humaine est d’abord apparue dans sa nature inférieure. Le minéral anaérobique est devenu au fil du temps le minéral aérobique, le végétal sans chlorophylle est à son tour devenu un végétal plus évolué avec chlorophylle, et l’animal à sang froid s’est transformé en animal à sang chaud. Pour l’humain, il en sera de même. D’abord apparaît l’homme dans sa nature inférieure : l’ego. Cet homme qui se perçoit lui-même par sa possession des choses et des objets. Cet homme qui sent qu’il est seulement s’il a. Car cet homme, pour être, a besoin d’avoir. Et si l’humain ne fait aucun travail sur lui-même, c’est par cette nature inférieure qu’il parvient à vivre.
Mais l’Histoire – ou Dieu pour ceux qui sont croyants – semble avoir proposé aux humains une nature supérieure, comme dans tous les autres règnes. Et cette nature re-susciterait l’homme dans l’Homme, c’est-à-dire dans une nature supérieure ayant une tout autre façon d’exister. Cet homme 2, ce fils de l’homme 1, ne serait-il pas celui qui réussit à être seulement s’il sert à quelque chose ? Cette nature supérieure de l’homme, n’est-elle pas une tout autre façon d’être, non par l’avoir et la consommation, mais par le service et l’utilité ? « Je suis parce que je sers », ce n’est plus « je suis par ce que j’ai » ! L’Homme re-suscité dans une tout autre direction de l’existence, c’est bien cette nature supérieure de notre petite espèce soudain inspirée par trois prophètes.
Mais pourquoi donc a-t-il fallu trois prophètes, trois auteurs, pour faire cette incroyable découverte : apprendre enfin à mieux se servir de sa nature humaine ! Comment ces trois hommes sont-ils arrivés à lire toute la notice d’utilisation de notre humanité pour enfin comprendre la véritable nature de l’humain : seulement en servant et en partageant l’homme parvient au bien ĒTRE.
Sur six millions d’années d’existence de notre petite espèce, il faut attendre moins 600 ans avant Jésus-Christ pour la venue de Bouddha, puis il y a eu la venue du Christ, et 600 ans après Jésus-
Christ est arrivé Mahomet. Sur six millions d’années, voilà 1200 ans qui ressemblent à un claquement de doigts comme pour nous dire : « Allez, on passe à autre chose ! Il faut que maintenant la vie évolue dans l’espèce humaine pour qu’elle sauve sa peau. Sinon la Vie sur terre est condamnée ! »
Et jusque-là, l’homme, encore dans sa nature inférieure, croyait à de multiples dieux. Jusque-là, une foi un peu infantile était encore suffisante pour le nourrir. Jusque-là, l’humanité encore dans l’enfance avait besoin de croire à tous ces panthéons et toutes ces histoires merveilleuses pour que la foi soit possible dans l’humain. Et patatras, voilà que trois surhommes, les trois premiers inventeurs de la nature supérieure de l’humain, vont nous indiquer trois formes de foi nouvelles pour accéder au meilleur de chacun. Bon sang, d’un coup, en seulement 1200 ans, en seulement un claquement de doigts, voilà trois prophètes qui nous enseignent la foi en un seul Dieu. Révolution de la pensée, totale révolution de se penser soi-même, et de croire !
Il a fallu trois prophètes parce que, selon moi, cette foi nouvelle en un seul Dieu se divise en trois parties.
Tout d’abord la foi spirituelle, celle qui n’a même pas besoin d’un Dieu puisqu’il s’agit de croire d’abord dans le meilleur de l’homme. Cette foi spirituelle, fondée par Gotama Bouddha, invite chacun à essayer d’être meilleur à chaque instant.
Et puis est apparu son complément, la foi religieuse enseignée par le Christ mort pour nous sur la Croix. Une foi d’une tout autre nature entre la créature et son créateur unique. Une seconde forme de foi cherchant à élever le meilleur de l’homme encore plus haut dans le sacré. Une foi de seconde élévation pour l’espèce humaine où les rites, les temples, les églises et l’Eucharistie sont nécessaires pour permettre cette seconde croissance.
Alors devient possible la troisième croissance : la foi politique, la foi dans des Actes capables de changer le monde. Cette troisième croissance est proposée par Mahomet : comment l’humain deux fois au meilleur de lui-même pourrait devenir agissant pour changer le monde et le rendre meilleur à son tour.
Voilà bien, à mon sens, la raison de ces trois prophètes, de ce triple rendez-vous des humains avec l’histoire de l’évolution sur terre : il nous faut passer désormais à une foi plus adulte, une foi monothéiste, une foi beaucoup moins enchantée et beaucoup plus pratique, une foi qui cherche en trois étapes à rendre l’homme meilleur pour qu’à son tour il rende le monde meilleur. Et par là même qu’il sauve la Vie sur terre !
Se peut-il que la foi spirituelle, plus la foi religieuse, plus la foi politique soient les trois étapes offertes à notre espèce pour qu’elle passe de sa nature inférieure à sa nature supérieure ?
Se peut-il que ces trois formes de foi soient si complémentaires qu’il est impossible de les envisager séparément ?
Se peut-il qu’aucune d’elle ne soit supérieure (même si, bien sûr, chacun croit que la sienne est la meilleure !) et que chacune ne trouve son accomplissement qu’en acceptant les deux autres ?
Se peut-il que l’Histoire ne nous laisse pas le choix, et qu’en un claquement de doigts (1200ans) elle nous ait invités à prendre désormais la route du meilleur de l’homme : le fils de l’homme ?
Sinon la Vie sur terre sera condamnée, si l’humain refuse de passer du pire au meilleur de lui-même.
« À bien des égards, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour vivre.
La violence traverse certains coins du monde, et beaucoup trop encore vivent sous l’emprise de régimes tyranniques. Et bien que toutes les grandes religions du monde enseignent l’amour, la compassion et la tolérance, une violence impensable est perpétrée au nom de la religion.
Et pourtant, beaucoup moins d’entre nous sommes pauvres, beaucoup moins de personnes ont faim, moins d’enfants meurent, et davantage d’hommes et de femmes peuvent lire. Dans de nombreux pays, la reconnaissance des droits des femmes et des minorités est désormais la norme. Il y a encore beaucoup de travail à effectuer, bien sûr, mais il y a de l’espoir et il y a des progrès.
Qu’il est donc étrange de voir une telle colère et un tel mécontentement dans certaines des nations les plus riches du monde. Aux États-Unis, en Grande-Bretagne et à travers le continent européen, les gens sont convulsés par la frustration politique et l’anxiété sur l’avenir. Les réfugiés et les migrants clament la chance de vivre dans ces pays sûrs et prospères, mais ceux qui vivent déjà dans ces pays promis rapportent un grand malaise à propos de leur propre avenir qui semble frontière avec le désespoir.
Pourquoi?
Un petit indice provient de recherches intéressantes sur la façon dont les gens prospèrent. Dans une expérience choquante, des chercheurs ont constaté que les personnes âgées qui ne se sentent pas utiles à d’autres avec 3 fois plus de chances de mourir prématurément que celles qui se sentent utiles. Cela reflète une vérité humaine plus large: nous avons tous besoin d’être nécessaires.
Être «nécessaire» n’implique pas une fierté égoïste ou un attachement malsain à l’estime du monde des autres. Il s’agit plutôt d’une faim humaine naturelle pour servir nos semblables. Comme l’ont enseigné les sages bouddhistes du XIIIe siècle: «Si l’on allume un feu pour les autres, cela éclairera aussi sa propre voie».
Pratiquement toutes les grandes religions du monde enseignent que le travail diligent au service des autres est notre nature la plus haute et se trouve ainsi au centre d’une vie heureuse. Les enquêtes scientifiques et les études confirment les principes communs de nos croyances. Aux Etats Unis, les personnes interrogées qui donnent une priorité à faire le bien pour les autres reconnaissent volontiers qu’elles sont très heureuses de leur vie. En Allemagne, les personnes qui cherchent à servir la société sont cinq fois plus susceptibles de dire qu’elles sont très heureuses par rapport à celles qui ne considèrent pas le service comme important. L’altruisme et la joie sont entrelacés. Plus nous sommes en osmose avec le reste de l’humanité, mieux nous nous sentons.
Cela aide à expliquer pourquoi la douleur et l’indignation se répandent dans les pays prospères. Le problème n’est pas un manque de richesse matérielle. C’est le nombre croissant de personnes qui se sentent plus utiles, qui ne se sentent plus nécessaires, qui ne sont plus en osmose avec leurs sociétés.
En Amérique, aujourd’hui, par rapport à il y a 50 ans, trois fois plus d’hommes en âge de travailler sont complètement en dehors de la population active. Ce phénomène se produit dans tout le monde développé – et les conséquences ne sont pas seulement économiques. Se sentir superflu est un coup dur pour l’esprit humain. Il conduit à l’isolement social et la douleur émotionnelle, et crée les conditions pour développer des émotions négatives.
Que pouvons-nous faire pour aider? La première réponse est non systématique. C’est personnel.
Tout le monde a quelque chose de précieux à partager. Nous devrions commencer chaque jour en nous demandant consciemment: «Que puis-je faire aujourd’hui pour apprécier les dons que d’autres me proposent?» Nous devons nous assurer que la fraternité mondiale et l’unité avec les autres ne sont pas seulement des idées abstraites que nous professons, mais des engagements personnels que nous mettons en pratique.
Chacun d’entre nous a la responsabilité d’en faire une habitude. Mais ceux qui occupent des postes à responsabilité ont une occasion spéciale d’élargir l’inclusion et de bâtir des sociétés qui ont vraiment besoin de tout le monde.
Les dirigeants doivent reconnaître qu’une société compatissante doit créer une multitude d’opportunités pour un travail significatif, de sorte que tous ceux qui sont capables de contribuer peuvent le faire. Une société compatissante doit fournir aux enfants une éducation et une formation qui enrichissent leur vie, à la fois avec une plus grande compréhension éthique et avec des compétences pratiques qui peuvent mener à la sécurité économique et la paix intérieure. Une société compatissante doit protéger les vulnérables tout en veillant à ce que ces politiques ne piègent pas les gens dans la misère et la dépendance.
Construire une telle société n’est pas une tâche facile. Aucune idéologie ou parti politique ne contient toutes les réponses. La mauvaise pensée de tous les côtés contribue à l’exclusion sociale, donc la surmonter prendra des solutions innovantes de toutes les parties. En effet, ce qui nous unit dans l’amitié et la collaboration n’est pas la politique partagée ou la même religion. C’est quelque chose de plus simple: une croyance partagée dans la compassion, dans la dignité humaine, dans l’utilité intrinsèque de chaque personne à contribuer positivement à un monde meilleur et plus significatif. Les problèmes auxquels nous faisons face découpent les catégories classiques; Il en va de notre dialogue et de nos amitiés.
Beaucoup sont confus et effrayés de voir la colère et la frustration se répandre comme un incendie à travers les sociétés qui jouissent de la sécurité historique et de la prospérité. Mais leur refus de se contenter de la sécurité matérielle révèle réellement quelque chose de beau: une faim humaine universelle à être nécessaire. Travaillons ensemble pour bâtir une société qui nourrit cette faim. »
Dalaï Lama
Le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso, est le chef spirituel du Tibet et lauréat du prix Nobel de la paix.
« Il a mis un sceau dans la main de tout homme afin que tous puissent connaître Son Œuvre »…
« Cette phrase, extraite de l’Ancien Testament ( Job XXXVII, 7 ) a souvent retenu mon attention. En effet, il n’est pas nécessaire d’être théologien ni même exégète pour deviner tout ce qu’elle sous-entend… car, à vrai dire, elle sous-entend beaucoup ! Elle parle très clairement d’une trace permanente de la Présence du Divin en tout être humain, un véritable héritage qui se confond avec sa main tout entière et qui grave un certain Souvenir en lui. En fait, elle décrit un legs inaliénable résumant à la fois l’origine et la destination de chacun de nous.
Un sceau officialise et exprime par nature une sorte de dignité. Celui qui le brise pénètre un secret, il entre inévitablement dans une intimité. Bien sûr, quand on se penche tant soit peu sur cette affirmation exprimée dans le Livre de Job, on pense tout de suite à la chiromancie, cet art qui, dit-on, permet de lire la destinée d’un être dans les lignes de sa main. Pourtant, à tout bien considérer, je crois qu’il serait dommage de s’en tenir à cet aspect des choses car ceux qui s’engagent sur une voie de recherche intérieure savent fort bien que ce n’est pas la connaissance du destin d’un être humain qui enrichit le cœur de celui-ci et le fait progresser.
Ce n’est donc pas vers l’aspect divinatoire qu’offre la main que je me propose de vous emmener tout au long de ces quelques réflexions. Prédire de quoi demain sera fait est une chose mais comprendre comment le Divin œuvre en nous à chaque instant et de quelle façon Il cherche à nous parler à travers certaines parties de notre corps en est une autre, beaucoup plus essentielle à notre épanouissement. À cet égard, nul doute que nos mains peuvent à elles seules faire office de portes. Elles nous invitent à pénétrer plus au dedans du mouvement de la Vie en nous. Ainsi qu’en témoignent quelques expressions qui tracent toutes une sorte de fil conducteur entre la puissance palpable de l’incarnation et celle, plus subtile, de l’âme qui palpite au creux de notre poitrine, notre culture semble en avoir intuitivement la perception.
Lorsque nous tendons la main à quelqu’un ne posons-nous pas un geste concret venant de notre cœur en direction d’un autre cœur ? Et après le baise-main révérencieux d’autrefois, la tradition – bien qu’en chute libre aujourd’hui – ne pousse-t-elle pas encore un homme à demander la main de celle qu’il aime, lui promettant ainsi de marcher la main dans la main avec elle ? De fait, le cœur et la main sont constamment assimilés l’un à l’autre comme si cette dernière avait pour mission de traduire les mots silencieux du premier à tel point que tous deux entretiennent une forme de complicité pour dire l’amour et la force que cet amour engendre.
De façon remarquable, ce qui vaut pour la dimension humaine vaut pour le rapprochement avec la dimension divine ou traduire la proximité de celle-ci d’avec l’ordre du temporel. Le principe de la bénédiction, par exemple, qui est traduit au moyen d’un geste de la main, en constitue sans doute l’une des expressions les plus évidentes, tout comme celui de la prière accomplie spontanément les mains jointes. Là encore, les mains constituent un pont entre la rive du profane et celle du sacré.
Une voie de communication qui peut s’affirmer de manière éclatante lorsque l’on parle de guérison par imposition des mains. Un don reconnu, entre autres, aux rois de France qui étaient jadis réputés pouvoir soigner miraculeusement les écrouelles de cette façon. Historiquement parlant, il est d’ailleurs également intéressant de noter que les souverains qui se disaient ¨de droit divin¨ ont généralement été représentés avec une ¨main de justice¨ en guise de sceptre… ce qui ne les empêchait guère d’avoir arbitrairement le main-mise sur bien des choses…
Quant aux serments de fidélité ou de vérité, notre société a toujours conçu qu’ils devaient être prêtés en levant la main, comme pour garantir l’authenticité du cœur. Tout cela, bien sûr, pourra-t-on objecter, nous ramène systématiquement à notre Occident judéo-chrétien et même jusqu’aux racines de celui-ci puisque, toujours dans l’ordre du biblique avec lequel nous avons commencé notre réflexion, le symbole d’une certaine Myriam, sœur de Moïse, est une main protectrice que l’on nomme Hamsa. Sans doute une telle main et ses implications sont-elles gravées dans notre inconscient collectif…
S’en tenir à cette observation serait cependant faire abstraction de l’Islam dont l’un des principaux symboles de protection est également appelé Hamsa ou Khamsa. Il s’agit également d’une main déployée. Ce n’est évidemment pas celle de la sœur de Moïse, mais de Fatima, l’une des filles du Prophète Mahomet… Une main qui, parfois, est enrichie d’un œil dans sa paume, l’œil du Divin, celui qui sonde les cœurs… Une main aussi qui exprime inévitablement le nombre 5, nombre sacré puisque révélant la Quintessence de l’être, celle que l’homme se doit de mettre à jour par l’intelligence de son cœur…
Un nombre auquel ne sont pas non plus insensibles les Chrétiens puisqu’ils y voient la Quintessence de l’être, un état de réalisation exprimé par la Croix dont le point central représente le Principe christique en pleine offrande de Lui-même. Mais élargissons encore un peu notre réflexion à ce propos, en n’oubliant pas d’évoquer cette même main Hamsa très à l’honneur chez les anciens Phéniciens qui, en la portant ou en la dessinant, demandaient la protection de la déesse Tanit… un autre nom pour Isthar. Isthar… la planète Vénus, celle-là même que les Esséniens nommaient ¨Lune-Soleil¨.
Comment ensuite ne pas aller un peu loin et tourner nos regards vers l’Orient où les Traditions hindouiste et bouddhiste accordent aux mains une place de première importance ?
Il suffit de se pencher quelque peu vers l’art sacré de ces deux cultures sœurs pour constater à quel point les mudras des mains y occupent une place majeure. Les mudras, rappelons-le, sont des gestes qui entrainent des déplacements d’énergie et traduisent ou amplifient ce qu’on peut appeler des attitudes spirituelles. Si la tête et le corps tout entier peuvent en réaliser, ceux accomplis par les mains s’avèrent cependant particulièrement précis et puissants en signification.
Ils sont les témoins d’une connaissance extrêmement profonde de l’anatomie énergétique du corps humain ainsi que des rapports que celui-ci entretient avec le cosmos en tant que manifestation de la Présence divine. Dans ce contexte, le pouce exprime l’Inconnaissable – ou Brahman – l’index, l’énergie de Jupiter – principe de Justice – le majeur, celle Saturne – maitresse du Temps – l’annulaire, celle du Soleil – force de Vishnou, principe du Fils christique universel – et enfin l’auriculaire, la puissance de Mercure – porteuse des informations en provenance du Divin… et qu’il nous faut savoir entendre. Ainsi donc, quand, de façon amusée, nous disons que nous allons ¨demander quelque chose à notre petit doigt¨… ce n’est peut-être pas si anodin que cela !
La pratique des mudras permet d’expérimenter le fait que, dans leurs positions et leurs connexions, les doigts de la main et la position de la main elle-même stimulent et mettent en contact tel ou tel aspect de la conscience avec les différentes sphères de la Réalité divine. Ainsi, y a-t-il des mudras de sagesse, d’illumination, d’humilité, de maîtrise de la personnalité égotique, etc… On aurait tort de s’imaginer que les gestes précis que la main peut ainsi accomplir ne représentent qu’un ensemble arbitraire de codes et de symboles ne traduisant rien d’autre que des intentions ou des attentes intérieures.
En effet, les doigts de la main, et la main dans son ensemble, sont parcourus par tout un réseau de ¨micro-nadis¨ qui fusionnent en un chakra précis au niveau du poignet – rappelé par le clou de la Crucifixion – pour ensuite former un nadis majeur remontant le bras jusqu’à l’épaule et enfin redescendre jusqu’au cœur, telle une bretelle transversale.
C’est en vertu de cette connaissance que les Esséniens se saluaient en posant leur main droite sur leur cœur. En accomplissant ce geste plusieurs fois par jour, ils ne faisaient que boucler la plus belle des boucles : ils réalisaient un mudra de force et de vérité. Ils célébraient le Rayonnement divin à partir de son expression cosmique jusque dans sa continuité à travers l’incarnation. Les plus initiés d’entre eux, comme ceux de toutes les grandes Traditions, avaient fort bien conscience que l’univers se prolonge en l’homme de sorte que ce dernier puisse le projeter à son tour par sa façon d’être et de créer.
C’est à partir de ce ce lien intime unissant la ¨main cosmique¨ de l’être humain aux sphères de l’Esprit qu’est né l’un des aspects les moins connus d’une discipline d’Éveil extrêmement secrête, celle du Tantrisme cachemiri. Cette discipline est composée d’un ensemble de pratiques auxquelles fut initié le Maître Jésus et que celui-ci communiqua par la suite à quelques rares disciples dans un but de réconciliation suprême entre le dense et le subtil.
L’une des particularités de cette méthode d’Éveil se traduit par la connaissance d’un rapport très étroit existant entre chacun des doigts de la main et cinq des principaux chakras du corps humain, eux-mêmes en relation directe avec nos cinq sens. Selon cet enseignement, le pouce serait lié au sens du toucher, l’index à la vue, le majeur à l’odorat, l’annulaire au goût et enfin l’auriculaire à l’ouïe. Cette tradition hautement initiatique considère que les sens ne sont pas les ennemis de l’ouverture de la conscience ainsi qu’on le pense souvent mais que, bien compris et bien maîtrisés ils deviennent les exacts prolongements de notre âme et de notre esprit. Parlant à la fois le langage de la Matière et du Lumineux, les sens sont alors réputé nous introduire au Divin derrière toute dualité.(1)
Imaginer le Christ enseignant une telle connaissance à quelques très rares proches disciples dresse tout de suite de Lui un autre portrait, beaucoup plus ouvert que celui que l’Église a figé à travers le supposé et désespérant conflit entre la Matière et l’Esprit.
Considérée avec ce regard, la main devient plus que jamais un trait d’union, un extraordinaire instrument de Réconciliation. Pendant ce temps-là, les Grecs, dans leur propre quête de la Sagesse évoquaient tout particulièrement l’existence d’un nadis partant du cœur de chacun d’entre nous et se prolongeant jusqu’à l’annulaire gauche. Ils l’appelaient, traduit en latin, la ¨vena amoris¨, autrement dit la ¨veine de l’amour¨… une connaissance sur laquelle s’est basée la coutume très répandue en Occident de porter l’anneau de mariage à ce doigt.
Certaines de nos Traditions sont manifestement codées et nous renvoient à une approche de nous-même que, bien souvent, nous sommes loin de soupçonner… »
(1) Voir ¨Le Testament des trois Marie¨, chapitre VII (La chambre nuptiale), aux Éditions Le Passe-Monde.
Daniel Meurois Prochaine publication : Le symbolisme du pied
Nous vous disons les mots ainsi, effectivement quelque part, et bien, vous devez avoir conscience effectivement, que quelque part, vous devez préparer à ce que nous avons nommé ici
« L’AUBE DE DEMAIN ».
L’Aube de Demain est simplement, quelque part cette résonnance et bien qui est maintenant sur ce plan terrestre.
Certes, quelque part, vous n’avez pas encore conscience de ce qui va se dérouler.
Effectivement, vous êtes quelque part tous ici, enfin, vous êtes présents dans cette pièce, quelque part l’être humain sur cette planète.
Vous êtes tout à fait, maintenant, prêts à concevoir quelque part et à entendre cela.
Alors, engendrer cela quelque part, et bien s’éveiller et prendre en grande considération que vous êtes maintenant.
Tout ce que vous êtes en présence, des êtres lumineux mais cela dépend quelque par de la façon dont vous menez maintenant, quelque part votre existence.
Oui, nous l’avons souvent, souvent et souvent répété avec ce corps et d’autres corps utilisés que les temps étaient venus où effectivement, et bien vous vous devez regarder votre monde d’une autre manière.
Oh ! l’exemple de la nourriture que nous avons entendu, des légumes qui manquaient au profil de ce couple, est fort intéressant car effectivement, tout ce qui manque à ce couple fonctionnera avec les anciens préceptes ou les anciens outils.
Comment quelque part et bien, voulez-vous grandir et évoluer ?
La vie coule ainsi et coule comme cela et vous ne bougez pas quelque part ce que vous êtes. Et pourtant… vous allez être obligé quelque part à ce plan terrestre, vous devez maintenant quelque part prendre position.
– Je dois changer ou je dois rester…
– Je dois évoluer ou je dois quelque part me cloisonner.
Alors, respectivement, évoluer quelque part oui, de quelle manière ?
Et bien, regardez-vous, regardez-vous, regardez ce que vous êtes.
Effectivement, comme tout être humain, vous êtes dans les grandes difficultés de votre vie, enfin les choses de la société, matière mais qu’ils nous semblent parfois incompréhensibles à la vie que vous menez ; mais de cela vous devez apprendre quelque part vous devez vous en détacher.
S’en détacher c’est comprendre quelque part ou accepter de regarder les choses d’une autre manière.
On ne vous demande pas de vivre quelque part dans des grottes comme des ermites, on ne vous demande pas, certes pas cela.
On vous demande simplement quelque part maintenant de regarder les choses avec un autre regard, un autre détachement.
Certes, bien souvent, vous cherchez, vous cherchez, vous cherchez et vous n’y arrivez pas.
Alors, pour certains d’entre vous, vous allez suivre formation, stages, cours parlant de la sagesse quelque part de écrivains.
Effectivement, et beaucoup d’entre vous, et bien vous vous dites comment appelez-vous ceci à cette terre ?
Vous vous dites SPIRITUELS… OH !… ce mot bien souvent quelque part nous fait rire..
Nous pouvons dire Hurler de Rire… bien que nous n’ayons pas vos cordes vocales, pour que nous puissions rire mais à vous regarder et bien quelque part, à prêcher ces paroles.
Que faites-vous de vos actes ????
Car quelque part être sur ce chemin d’éveil, sur ce chemin d’Amour inconditionnel, ce que vous allez transformer quelque part en spirituel, être simplement dans chaque action, quelque part chaque geste ETRE QUELQUE PART — AMOUR–…
Alors, certes, bien souvent l’être humain, quelque part en lisant des lectures traitant chaque sujet, une lecture terminée… voilà que j’ai compris…
Voilà que je m’éveille, voilà que je deviens ce terme « Spirituel » … que nous nommons AMOUR, AMOUR INCONDITIONNEL…
Mais beaucoup d’entre vous quelque part, ce que vous êtes, humains dont beaucoup d’entre vous suite à ces lectures ou autres, agissez à l’envers de ce que vous avez pu comprendre et apprendre.
Etre quelque part sur l’Eveil, être quelque part spirituel que vous nommez, être dans le non-jugement, être dans l’Amour, être dans l’Inattendu… dans le regard, s’aimer à SOI, s’aimer au MONDE….
Etre comme vous le cherchez tant, être toujours dans les paroles les plus justes, être dans le détachement, être dans l’Oubli, ETRE SIMPLE…
Etes-vous ainsi ? certes pas car bien souvent, suite à cela où quelque part à ces enseignements, à ces mots ou ce corps ou ces corps utilisés, on diffuse les paroles, vous repartez certes à vos vies classiques, alourdis et vos vies qui en deviennent si compliquées, ça ne marche pas, ça ne marche pas, je m’énerve, je m’énerve, je m’énerve …
Cela n’est pas grave, pourquoi vous énervez, alors vous cherchez à être spirituel.
Ce qui vous énerve ne sont que les choses de la société, attachés à la matière qui certes, vous devez les dépasser. Vous serez obligé de dépasser cela, et bien, quelque part entendre ce terme AMOUR.
Vous serez obligé de faire les choses ainsi.
Ce plan terrestre se divise en plusieurs périodes que vous appelez ceci des années, avec des chiffres correspondant à cette période terrestre.
Cette période que vous vivez est une période extrêmement puissante ; extrêmement importante.
Oh ! … ne parlons pas des faits de société, des guerres, des conflits etc….
Ce sont les humains, quelque part qui ont posé cela à cette terre.
Mais ce que vous vivez sont des temps tellement si importants.
Nous vous proposons l’éveil, nous vous proposons le réveil et comme effectivement votre Monde, ce que vous êtes, vous ne l’entendez pas ; nous serons obligés aux temps prévus, aux temps venus, et bien d’avoir une action la plus juste pour que vous puissiez admettre que vous êtes des ETRES LUMINEUX, certes ceux-ci déstabilisera des peuples entiers, des Nations entières mais il faut bien quelque part votre Terre retrouve son IDENTITE, son ORIGINE.
Nous avons souvent exprimé quelque part ce que vous appelez ces naissances, ceux qui arrivent ou ceux qui sont programmés, ceux qui sont nés, qui malheureusement ne mangeront pas des légumes… On a de l’humour…
Ce petit qui va être turbulent, oui nous avons entendu, ces propos qui nous ont été apportés ma petite.
Ces enfants qui se présentent à cette Terre maintenant quelque part, EUX, ont déjà ce qu’il vous manque « L’EVEIL ». Alors, effectivement vous allez les élever, les éduquer avec des principes de votre vieille société.
Alors ces temps qui sont si importants sont les temps où maintenant le basculement est en train de se faire.
Ces enfants quelque part que nous présentons à vos foyers, qui sont arrivés et qui vont encore se présenter.
Eux, chercherons ce que vous cherchez tant, ils l’auront quelque part acquis et le garderons. Chose que vous aviez oublié sur ce plan terrestre.
Mais les temps étaient les temps si anciens. Vous avez perdu cette lumière, cet éveil. Et effectivement, ces temps si importants à cette terre sont maintenant installés pour que L’AUBE puisse exister.
Regardez simplement le soleil qui se lève chaque jour.
Votre terre était si sombre, pointe maintenant à ce premier rayon de soleil.
Votre soleil sur ce plan terrestre, et bien augmente tout au long de vos heures et deviens au zénith.
Donc cette Terre quelque part n’était plus dans l’EVEIL et bien, retrouve pas à pas son origine.
Alors, vous qui êtes peuple ancien, peuple à l’ancienne connaissance, commencez à vous tourner vers ce qui est l’INFINI. Commencez à respirer d’une autre manière.
Alors, certes les enseignements car effectivement vous allez comprendre assez rapidement que les choses se bousculent et changent, et vous serez avides de changer.
On me l’avait dit, on n’a pas changé, on est en retard et vous serez avide.
Alors, effectivement, vers quoi vous tourner ?
Simplement regardez votre nature.
Elle est extrêmement belle et puissante. Votre nature ne règlera pas les problèmes effectivement de la matière.
Il faut que vous soyez en accord avec cela. Mais comme ce corps physique, utilisé et votre corps physique ainsi. Oh !… Effectivement vous avez eu beau fréquenté d’autres corps différents que celui-ci, ce que vous nommez quelque part les humains recevant les messages et bien si vous en croisez ci et là… ils auront le même DISCOURS.
– Féminin dans le corps féminin.
– Masculin dans le corps masculin.
Ils auront ces mêmes discours de vous préparer pour que vous soyez prêts, quelque part quand L’AUBE à son zénith viendra jusqu’à vos foyers.
Et alors, ceci s’appelle être déstabilisé. Votre vieux MONDE en est ainsi, nous l’avons souvent observé, nous avons apporté la connaissance, les outils etc… et vous n’avez pas grandi.
Vous êtes restés à la même place.
Donc c’est pour cela, qu’à ce moment de votre vie, cette vibration si puissante est importante pour que enfin, comprendre enfin, vous EVEILLER.
Cela, quelque part passera simplement parce que vous êtes SIMPLES, LUMINEUX et AIMANTS.
Alors, effectivement, vous entendez ces discours et ces paroles.
Qu’allez-vous faire demain si quelque part le mendiant, l’inconnu, des gens vous tendent la main.
Allez-vous les ignorer ?
Il ne travaille ; il doit travailler…
Allez-vous le juger ?
Si vous le regardez ainsi ou le regardez comme cela, vous parlez à vous-mêmes et vous vous adressez à ce que nous sommes le mendiant, l’inconnu, l’indigent…
Nous sommes le DIFFERENT, nous sommes tout cela.
Nous sommes quelque part ce que tu es, ma petite, ce que tu es nous sommes quelque part votre vibration, votre essence.
Alors, vous n’osez certes, quelque part, nullement regardé l’étranger ; ce qui se passe autour de vous.
Vous vous montez des barricades, des murs infranchissables et vous nous fermez la porte.
Alors tout pendant que l’humain, votre fonctionnement en sera ainsi et bien, effectivement, votre monde ira quelque part dans ces mots exprimés, que vous exprimés CONFLITS.
Aujourd’hui, l’ouverture doit être différente.
Votre Terre est une Terre Lumineuse, ne soyez pas dans votre confort, à croire que vous avez compris que dans ce confort qui est le vôtre, vous consommez donc acquérir des fortunes et beaucoup de biens matériels.
Est-ce que c’est si important ?
Est-ce que c’est UTILE ?
Vous avez besoin, certes de plein de choses à vivre la vie, mais soyez quelque part dans l’AMOUR et le PARTAGE, et ces enfants qui se présentent à ce monde ayant cet éveil, vous les éduquez à ce monde avec cet ancien système, alors que tout est là, ces enfants n’ont pas besoin de votre matière, ils vont certes, l’utiliser car ils n’ont pas le choix, mais si la connaissance avance comme c’est programmé, ces enfants risquent de vous surprendre et vous, quelque part, vous serez observateurs et vous vous direz « Ah ! si on avait su »
Si on savait mais vous le savez que les choses sont en grand changement.
Votre Terre a des cycles de vie, ceci vous le concevez, le savez et le comprenez.
Alors votre temps terrestre arrive à la fin ici, à une fin de cycle.
Ne pensez pas que votre Terre va s’ouvrir, que les catastrophes, les volcans vont sortir de la Terre, ce n’est pas de cette manière mais tout ce que vous avez appris, tout ce que vous avez acquis, d’ici quelque temps pourrait être sérieusement être remis en cause.
Concevoir enfin, vous allez pouvoir, ceci va bouleverser certains humains, mais nous n’avons pas de date, il faut vous laisser surprendre à cela, les choses se précisent, le processus est enclenché, pour que cette Terre si sombre oh ! …certes, mais quand nous la regardons cette Terre si impropre, si sombre, puisse retrouver sa véritable identité, votre BERCEAU, votre EDEN.
Donc effectivement, il faudra que vous puissiez comprendre et passer par cela.
Alors SOYEZ UNIS, ne VOUS LACHEZ PAS par la MAIN, car en se lâchant par la main, vous nous tenez pas la MAIN.
Pour nous tous, pour toi aussi, mais surtout, surtout pour les générations futures !
Prions, méditons, chantons, mais surtout, surtout, changeons nos comportements !
Agissons, toutes, tous, pour un monde meilleur !
Nous avons la responsabilité et la capacité de transformer nos comportements et ainsi transformer notre planète en un espace sans frontière ou il fera bon vivre !
La force est en nous, ne la laissons mourir à petit feu, comme nous laissons mourir notre belle planète eau, soufflons sur ses braises, avant qu’elles ne refroidissent complètement !
Tu peux attendre le premier novembre pour le faire ou commencer de suite à le faire et surtout, surtout à continuer à le faire au-delà de cette date !
Ton avenir dépend de toi, notre avenir et celui des générations futures dépendent de nous !