Archives de catégorie : Chroniques de l’Ame

Nouvelles chroniques, en cours d’écriture… cultivez la patience !

L’accomplissement

C’est le dernier repas du Christ, avec tous ses disciples et pas seulement les douze comme décris de manière classique par les évangiles canoniques, les femmes disciples sont aussi à ce dernier repas et la première d’entre-elles Marie Madeleine est à ses côtés, comme le tableau de Léonard de Vinci le suggère.

C’est important de le signaler, car ce n’est pas dit dans les textes qui ne nous disent pas tout, mais ce n’est pas le plus important.

Un disciple ce soir-là va faire ce que Jésus lui-même lui demande de faire et ceci est rapporté dans les évangiles canoniques, celle de Jean, qui n’a pas bien saisi la portée de ce que Jésus demande à Judas !

Le traitre ou celui qui va nous permettre de révéler le Christ en nous ?

Oui Judas s’entend dire par Jésus, ce soir-là, et que rapporte Jean dans son évangile ;

« Ce que tu as à faire fait-le, et fait le vite ! »

Ce qu’a fait Judas tout le monde crois le savoir, il aurait vendu pour trente deniers le Messie aux prêtres du Temple pour y être entendu, pourquoi fait-il cela ? Pour trente deniers ? Alors que la bourse commune au groupe et dont il est le dépositaire en contient plus de 300 ?

Judas est pratiquement le seul, peut-être même le seul, des disciples à être persuadé que son maître, comme ils l’appellent tous, est le Messie annoncé par les prophéties qu’il connait parfaitement et où il est écrit, cinq cents ans plus tôt, qu’il sera trahi pour trente deniers !

Judas est intimement persuadé que les prêtres du temple qui connaissent eux aussi la prophétie d’Isaïe, ne pourrons que le reconnaître comme étant le Messie et ne pourrons que le proclamer « Roi » des juifs, c’est ce qu’il pense et crois avoir compris de son maître lorsque celui-ci lui répète pour la seconde fois « Fait ce que tu as à faire et fait le vite ! » c’est ce second ordre de son maître qui est entendu par Jean, mais que Jean ne comprendra pas !

Plus de deux mille ans plus tard, Judas est toujours considéré comme le traitre, mais qui a trahi ?

Caïphe qui lui promet qu’il ne lui serait fait aucun mal, s’il le lui livre ?

Ou lui-même qui ne fait qu’obéir aux Écritures saintes et sur la demande réitéré de Jésus ?

Dois-je vous rappeler que le procurateur de Judée, Ponce Pilate, dans le premier interrogatoire de Jésus, ne trouve aucune raison pour le condamner, dois vous rappeler que c’est sur la pression du Sanhédrin (l’assemblée délibérative des Juges du Temple) qu’il le condamnera la seconde fois et qu’il s’en lavera les mains en signe de désapprobation ?

Peut-importe là aussi de savoir où sont les coupables de la mort de Jésus, l’important c’est de comprendre que sans ce que Judas avait à faire ;

il n’y aurait jamais eu la révélation du Christ par l’accomplissement de la prophétie d’Isaïe !

S’il n’y avait pas eu le supplice de la croix, son agonie, sa mort provoquée par la lance d’un Romain compatissant à sa souffrance et qui fut l’un des premiers convertis au christianisme, s’il n’y avait pas eu sa mise au tombeau et trois jours après sa résurrection, ne pensez-vous pas que la face du monde en eut été changé ?

Sainte Gertrude qui eut des dialogues avec Jésus rapporte ceci ;

« Ni de Salomon ni de Judas, je ne te dirais ce que j’ai fait, pour qu’on n’abuse pas de ma mansuétude ! »


Raymond MAGDELAINE

Mes chroniques

Je suis toujours dans la phase de l’inspiration, une nouveauté surprenante au début, accompagnée par celle du partage en essayant de rendre accessible à un grand nombre de personnes mes « Chroniques de l’âme hors » en les publiant au format numérique à la portée des jeunes générations et au format papier plus adapté pour d’autres !

Les textes de toutes mes « Chroniques » sont « inspirés », comme celui-ci, par « l’au-delà », je ne sais pas encore par qui, il ne s’est pas présenté, peut-être parce que je ne lui ai pas demandé qui il était ?

L’ancêtre du clavier !

Ce n’est pas le plus important, les textes que je tape sur mon clavier et qui s’affichent sur la page blanche de mon écran ne sont pas planifiés, le sujet m’arrive vers les quatre heures du matin sous la forme d’une ou deux idées « concises » et les phrases se forment au fur et à mesure que je les tape, le plan n’est pas de moi et certains termes employés ne sont pas de mon vocabulaire courant !

L’inspiration vient au fur et à mesure sous mes doigts, cela me demande tout de même de me relire, pour reprendre quelques tournures de phrases que ma dyslexie emmêle un petit peut, et aussi pour corriger quelques fautes orthographiques ou grammaticales que mon niveau scolaire me fait encore commettre malgré mon âge avancé, chassez le naturel et il revient au triple galop !

Écrire fut longtemps pour moi un obstacle occasionné par les critiques des autres, je suis du genre sensible aux regards et aux appréciations des autres sur moi-même, nature humaine oblige !

Je me suis décidé tout de même à essayer de surmonter ce handicap pour pouvoir transmettre ce que je pense indispensable de « partager » avec les autres pour que cet échange, inné à toutes les formes de vie, puisse murir dans d’autres esprits et ainsi les nourrir, contribuant ainsi à l’évolution de notre espèce qui n’est pas différente des autres et qui a besoin comme les autres de ces interactions pour croitre !

En me rendant sur la page d’un auteur, dont j’ai acheté le livre numérique, je suis tombé sur une évaluation de son ouvrage par un lecteur qui semble, c’est mon point de vue, s’être plus attardé sur la forme que sur le fond de son ouvrage.

J’y vois ici deux avantages ;

  • Celui de mettre le doigt sur le point faible de l’auteur, afin qu’il puisse le corriger, même si la critique était plutôt faite, de mon point de vue, pour démontrer la supériorité du lecteur sur l’auteur !
  • Celui de contraindre l’auteur à passer du temps sur la relecture de son ouvrage, pour que le lecteur ne se laisse pas distraire du fond par une forme pas bien maitrisée !

J’y fais aussi la constatation suivante ;
un texte, quel qu’il soit, offre au lecteur la possibilité de découvrir son niveau vibratoire ; «suis-je dans un niveau ou la forme à plus d’importance que le fond ou inversement ? »

Ce n’est pas à l’auteur d’en juger ni de le savoir, mais au lecteur de le percevoir !

Raymond MAGDELAINE

Dialogue avec l’âme

  • Que suis-je venu faire ici-bas ?

  • Qu’aurais-je dû faire d’important et que je n’ai pas pris le temps de faire ?

  • Pourquoi ne l’ai-je pas fait ?

  • Pourquoi l’ai-je toujours reporté au lendemain ?

  • Pourquoi, maintenant que le temps m’est compté je me sens si mal ?

  • Je suis en fin de vie, seul ou seule, avec moi-même, avec mes regrets, mon mal-être, mes maladies !

  • Que cherchent-elles à me dire ces maladies qui font souffrir autant mon âme que mon corps ?

L’âme, une connexion à l’énergie divine ?

Dialogue avec mon âme :

Moi : « Que puis-je encore faire ? »

L’âme : « Faire ce que tu aurais dû faire depuis longtemps et que tu as remis sans cesse au lendemain ! »

Moi (agacé) : « Qu’est-ce que j’aurais dû faire madame qui sais tout ? »

L’âme : « Tu aurais dû faire et aussi dire tout ce qui en toi te fait souffrir dans ta chair, des choses simples, mais essentielles, par exemple :

  • Dire je t’aime aux autres, à tous ceux qui te sont chers, bien sûr, mais aussi à tous les autres !
  • Demander pardon à ceux que tu as blessés, quelquefois, souviens-toi, volontairement, mais le plus souvent involontairement !
  • Pardonner aussi à tous ceux qui ton offensés, parfois volontairement, eux aussi, mais le plus souvent involontairement !
  • Et puis tu dois absolument te pardonner, de ne pas avoir été tout le temps parfait, tu dois accepter qui tu as été et qui tu es, c’est ce que tu as été qui a fait de toi ce que tu es devenue ! »

Moi : « Tu es inconsciente mon âme, ne vois-tu pas ce que je suis devenue avec le grand âge et mes maladies, comment veux-tu que je rattrape le temps que j’ai perdu… c’est trop tard ! »

L’âme : « Pourquoi crois-tu que ce soit trop tard, penses-tu vraiment que le temps qui te reste est un temps que tu dois consacrer à continuer à ne rien faire, ou un temps qui t’es offert pour que tu l’utilises, enfin à faire ce que tu n’as jamais trouvé le temps de faire ?

Vas-tu enfin te décider à comprendre que le temps qui nous est donné doit être employé à faire ce que nous avons à faire toi et moi ici-bas ! »

Moi (de plus en plus agacé) : « Oui parlons-en si tu veux bien ma chère âme qui ne cesse de me culpabiliser, qu’as-tu fait toi ici-bas de plus que je n’aurais pas fait, c’est facile ne trouve-tu pas de me culpabiliser, tu ne trouves pas que je souffre assez comme cela, non ? »

L’âme : « Sache d’abord que je souffre aussi de tout ce qui n’a pas été fait, je suis une âme qui est venue ici-bas pour animer un corps, le nôtre, ton rôle est d’utiliser tous les outils à ta disposition dans ce corps hyper perfectionné, je n’ai comme rôle en tant qu’âme, qu’a te rappeler sans cesse ce que tu dois faire, ce que nous sommes venus faire, je ne suis que ta petite voix intérieure.

Souviens-toi, c’est un contrat que nous avons accepté toi et moi avant de nous incarner, tu serais celui qui agit ici-bas et je serais celui ou celle qui te guide, dois-je te rappeler ce contrat que nous avons accepté ensemble ? »

Moi (énervé) « Je ne me souviens de rien, et puis je ne t’ai jamais entendu dans ma vie me donner un quelconque conseil, tu penses bien que si j’avais entendu quelque chose de judicieux, je l’aurais fait ! »

L’âme : « Je n’ai jamais cessé de te guider, tu ne m’as pratiquement jamais entendu, et tu n’as presque jamais suivi mes conseils, tellement tu étais centré sur ton petit moi et doutant sans cesse de ton moi supérieur, la petite voix que je suis et tu continues même aujourd’hui à ne pas entendre mes conseils !

Vois-tu mon cher moi, tant que tu seras sourd et aveugle je ne peux rien pour toi, mais dès que tu daigneras ouvrir l’oreille de ton cœur, même aujourd’hui, à l’âge que tu as, tu pourras, si tu le veux, faire ce que tu n’as pas encore réussi à faire, et tu pourras le faire dans ce laps de temps qui te reste encore !

Entends et tu apaiseras les souffrances de ton corps et les miennes par la même occasion, ou continue à faire la sourde oreille et tu continueras à souffrir !

Je ne peux pas faire les choses à ta place, ce n’est pas grave, nous nous réincarnerons dans un autre corps et nous terminerons, je l’espère, ce que nous n’avons pu réussir dans cette incarnation ! »

Moi : (après un long silence) « Je t’écoute, guide-moi ! »

L’âme : « Alléluia ! »

COMPRENEZ-VOUS ?

Raymond MAGDELAINE

Mea Culpa !

Oui je l’avoue humblement je dois faire mon Mea Culpa.

Je croyais depuis très longtemps être devenu un « non-croyant ».

Trop d’épreuves douloureuses m’avaient fait renier ce « Dieu » que je croyais mort ou du moins… insensible à la douleur de ses enfants.

Quelle erreur de jugement ! Quel grand mécréant j’étais !

Que cette vision des faits était simpliste, aveuglé que j’étais par mes souffrances et mon ignorance !

Qu’il était puéril aussi de rejeter sur ce « Dieu d’amour », sur une simple impression, celle de mon incompréhension de la réalité de la vie, de mon manque de foi en mes capacités, de mon jugement crasse des faits ou des gens sans en connaître tous les tenants et les aboutissants… ou si peu !

Qu’il était puéril de croire en ceux qui rejetaient cette énergie divine, capable de miracles (il suffit d’ouvrir ses yeux ou mieux son cœur, pour s’en rendre compte), simplement parce que c’est l’idée dominante ou à la mode !

Il est tellement plus simple d’adopter les idées des autres plutôt que d’essayer de se faire les siennes !

Faut-il être aveugle, ou tellement malheureux pour ne pas se rendre à l’évidence, que quelque chose de grandiose, de mystérieux, d’inconnu… se cache derrière le miracle permanent de la vie, que l’homme appelle « Dieu » pour l’instant oui, car pour l’instant, l’homme n’a pas encore les capacités « scientifiques » de valider ou d’infirmer l’hypothèse de son existence !

Depuis que j’ai effectué une formation destinée à accompagner ceux qui vont quitter ce monde, ma perception de ce concept, que l’homme nomme Dieu, a complètement été bouleversée.

Oui, il m’est revenu en pleine conscience, réalisant qu’en fait il ne m’avait jamais quitté, qu’il demeurait toujours en moi et que son retour, qui m’a complètement pris au dépourvu, était encore plus puissant, car je peux bien vous l’avouer maintenant… je sais qu’il fait partie de moi, qu’il a toujours fait partie de moi… qu’il habite dans toutes les formes de vie.

Ce qui nous fait douter de lui c’est l’ignorance de cette réalité, qu’on le veuille ou pas… que l’on y croie ou pas… il est indissociable de toutes les formes de vie, c’est l’architecte de toute évolution… même si nous croyons en être les seuls créateurs (quel égo surdimensionné peut parfois avoir l’homme !), il est le grand chef d’orchestre de cette symphonie pastorale qu’est la vie, il est la « conscience de l’univers ».

Symphonie pastorale de la Vie !

Soyons humbles face à cette réalité et faisons notre « mea culpa » !

Raymond MAGDELAINE

Notre héritage

On aurait prêté à Jésus cette prophétie :

« Je puis détruire ce temple (1), et le rebâtir en trois jours ! »

Que signifie cette assertion sibylline ?

Que Jésus souhaite détruire le temple de son Père ?

Cela parait peu probable pour le fils de Dieu, non ?

Qu’il est aussi capable de le reconstruire en trois jours ?

Pourquoi le détruire s’il compte ensuite le reconstruire ?

Pourquoi en trois jours ?

Comment, avec les techniques de l’époque, peut-on reconstruire un temple en trois jours ?

Comme il est le fils de Dieu en faisant un « Miracle » pour frapper les esprits ?

Faut-il chercher une explication ailleurs ?

Je vous propose une « interprétation » de cette prophétie, qui, à mon avis, a bien été accomplie.

Au cœur de notre temple on trouve la foi !

 « Le temple fait de main d’homme pour héberger et honorer Dieu n’est plus utile, il sera “symboliquement” détruit le jour de ma crucifixion et demeurera désormais dans le cœur (2) des hommes
le jour de ma résurrection. »

(Trois jours après !).

Jésus avait déjà annoncé à ses disciples sa mort et sa résurrection, l’interprétation de cette « parabole » me semble plus proche de son enseignement, qu’en pensez-vous ?

Cela expliquerait-il que les églises, les temples… se vident petit à petit et que le cœur des hommes se remplit de plus en plus de la conscience que le « divin » les habite et qu’ils ne font qu’un avec le grand tout ?

(1) Il s’agit ici du grand Temple de Jérusalem, juste après l’épisode des marchands du temple.

(2) Il fut détruit sur la croix à la mort de Jésus et rebâti trois jours plus tard dans nos cœurs, le jour de sa résurrection !

Raymond MAGDELAINE

Demandez et vous recevrez

Le 10 août 2013, à l’occasion du mariage d’une de mes nièces, nous avons été à Gondrin pour essayer de retrouver les lieux de mon enfance, la maison familiale, le lavoir, le jardin…

Une visite virtuelle sur Google Map, m’avait induit en erreur ce premier jour, l’église et le lavoir (mes points de repère), n’étaient pas les bons et ce jour-là nous n’avons rien retrouvé, aucun lieu visité ne faisait remonter de souvenirs.

J’étais désespéré, mais je comptais sur ma sœur, pour la seconde visite programmée, car elle était déjà venue une fois à Gondrin et avait retrouvé le cimetière et la maison.

Le soir à l’hôtel je ne me suis pas endormi tout de suite, mes pensées tournaient en boucle sur mon obsession à retrouver mes racines. J’ai donc dans la chaleur étouffante de ce mois d’août demandé à mes parents de m’envoyer un guide pour le second jour.

demandez-et-vous-recevrez
Si tu ne demandes rien, ne t’étonne pas de ne rien recevoir ! Raymond 1:1

De retour à Gondrin avec ma sœur, nous avons retrouvé rapidement le cimetière et la tombe de mes grands-parents, que ne n’ai jamais connu, du moins mon grand-père, car j’ai de très vagues souvenirs de ma grand-mère décédée alors que je devais avoir cinq ans.

Sur cette tombe où je pensais ému à mes grands-parents, je les suppliais silencieusement de m’envoyer un « signe », tout en levant mes yeux remplis de larmes j’ai aperçu le clocher de « la vieille église de Gondrin » j’ai dit à ma sœur il faut aller dans cette direction !

Nous avons pris l’unique route, à partir du cimetière, qui menait à l’ancienne église de Gondrin et là il se produisit un fait assez troublant que je n’avais encore jamais vécu, aussi intensément, aux images du Gondrin du moment présent se superposaient les images du Gondrin de mon enfance. C’est un phénomène curieux, je vivais pleinement et intensément l’instant présent alors que dans le même temps j’étais dans l’instant passé, comme si les « deux instants » ne faisaient plus qu’UN !

Au bout de cette route, nous sommes arrivés à un croisement, je dis à ma sœur il faut prendre à droite, elle me répond, je ne crois pas, il me semble que la maison est à gauche, nous avons donc pris à gauche où mes souvenirs continuaient toujours à remonter et arrivés au niveau de la vieille église, nous avons rencontré une dame de mon âge native de Gondrin, nous lui avons expliqué notre quête et je lui ai décrit mes souvenirs des lieux de mon enfance et cette dame m’a dit, il faut que vous fassiez demi-tour, je pense que la maison et le lavoir que vous me décrivez sont au niveau de la direction « route de Lagraulet » (Lagraulet un nom qui fit remonter en moi une foule de souvenirs).

Cette dame a été le « premier Guide » envoyé par mes parents, grâce à elle nous avons retrouvé la maison familiale et le lavoir où maman faisait ses lessives, il ne me manquait plus que de situer le jardin de nos parents, et c’est en revenant du lavoir que j’ai rencontré le « second Guide », un monsieur qui était à Gondrin depuis plus de trente ans, et qui m’a confirmé avec précision, ce que j’avais déjà retrouvé dans mes souvenirs !

Croyant ou pas croyantquelle importance !

Ils existent ici aussi, ils vous sont envoyés pour vous guider lorsque vous êtes dans la demande !

« Demandez et vous recevrez ! »

Raymond MAGDELAINE

Il était un petit navire

Un être humain, celui ou celle qui a été notre enfant, a besoin d’acquérir ou plutôt de conquérir son indépendance, c’est vital pour lui.

Non pas qu’il n’ait pas ou plus de reconnaissance envers nous, non bien sûr, mais il ne peut tolérer que ce soit nous ou quelqu’un d’autre qui dirige sa vie.

un-petit-navireJe compare souvent l’enfant à un petit navire qui vogue bord à bord avec les deux nôtres le temps de l’enfance. Sitôt ce cap passé son navire va hisser les grands voiles et suivre sa route en s’éloignant de plus en plus de ceux de ses parents.

Il nous faut faire confiance au Capitaine de ce nouveau navire, lui laisser prendre le large en l’assurant que nous ferons route vers lui dès le déclenchement de sa balise Argos.

Souvenons-nous comme nous ressentions, à notre époque, la proximité des navires parentaux comme contraignants, dérangeants… tu ne devrais pas faire comme ceci, mais plutôt comme cela… on les aimait bien ces deux capitaines d’une autre époque, mais leur manière de mener leur barque n’était pas la nôtre, peut-être par réaction, surtout même par réaction, je pense.

Lâcher prise c’est ce que nous, capitaines de nos vieilles coquilles de noix devons faire, cela ne veut pas dire être indifférent aux manœuvres de leur jeune goélette, mais leur faire confiance, leurs erreurs sont aussi formatrices, peut-être plus, que notre expérience de vieux bourlingueurs des mers.

Voguer au large de leur bateau tout en ayant un œil vigilant et discret sur la route qu’ils empruntent, pour pouvoir rapidement détourner la nôtre pour leur porter assistance, enfin s’il nous la demande ou s’ils acceptent notre proposition d’assistance.

Les vieux marins que nous sommes ne peuvent pas, ne doivent pas diriger le navire des autres, enfants, amis, connaissances… car nous ne connaissons pas la route qu’ils doivent prendre, qui est une route unique, qui peut croiser la nôtre l’accompagner un bout de chemin ou s’en séparer.

Soyons confiant, ils finiront bien un jour par sortir de ce maelstrom et reprendrons leurs chemins après avoir réparé les avaries causées par leur traversée initiatique.

Raymond MAGDELAINE

Curieuse humanité !

Curieuse humanité effectivement qui n’a pas encore compris qu’elle est au plus profond d’elle-même dotée des mêmes capacités de création que Dieu !

Entendez bien, j’ai dit qu’elle en est dotée, ce qui ne veut pas dire qu’elle est Dieu, même si quelques-uns d’entre nous se prennent pur LUI !

Humanité qui ne croit plus en rien même pas en elle-même et qui rejette sans cesse ses propres responsabilités sur autrui !

Humanité qui ne croit plus en Dieu et encore moins au Père Noël !

Quand l’humanité regarde les conséquences de ses actions sur Terre et l’état de délabrement dans laquelle elle va la léguer aux générations futures, elle n’a qu’une idée, devant tant d’horreur, c’est d’en rejeter la faute sur les autres et surtout sur ce Dieu auxquels elle ne croit d’ailleurs plus ! Heureusement pour lui, Dieu a le dos large !

Le Père Noël est l’exemple même de notre capacité innée de création, au départ c’est un personnage né de notre imagination auquel nous avons donné corps !

Nos pensées, comme nos rêves sont les sources de nos créations les plus belles, elles ont inspiré les plus grands poètes, les plus grands musiciens, les plus grands artistes, les plus grands scientifiques…

Ce n’est pas parce que tu ne sais pas comment exprimer ce potentiel divin qui est ancré en nous que tu n’es pas aussi créateur !

En célébrant tous les ans le Père Noël, nous avons fini par rendre réel ce personnage de fiction, tous les ans tu peux voir s’opérer ses miracles ! Et toi,  adulte pourtant « très sérieux » que tu es devenue, tu cours, en cachette de tes enfants, les grands magasins, tu planques les cadeaux dans des lieux improbables, tu les déposes dans le plus grand secret aux pieds du sapin, auquel d’ailleurs tu as rajouté une crèche avec ses petits santons de la nativité ! c’est-y pas mignons ?

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Perpétuer le Père Noël, c’est perpétuer l’émerveillement !

Sais-tu que tu es un curieux personnage, qui dissimule aux autres ses croyances enfouies au plus profond de lui et auxquelles tu te voues corps et âme dans le plus grand secret de ton intimité personnelle et familiale, pour ne pas avoir l’air d’être différents des autres, ou du moins de ce que tu crois que sont les autres !

Les autres sont comme toi d’origine divine, c’est-à-dire, doté des mêmes capacités que toi, la seule différence entre toi et les autres, c’est que toi tu ignores tes capacités, et comme tu les ignores tu ne les utilises pas, et comme tu ne les utilises pas, tu penses que tout ce que je viens de te dire est foutaise !

Un autre exemple très parlant en ces temps de bouleversement !

Une grande majorité de l’humanité ne croit plus en Dieu, surtout lorsqu’elle observe, par le petit bout de la lorgnette (1), l’état de délabrement de la planète, ce qui voudrait dire, soit que Dieu n’existe pas, soit qu’il serait mort, ce qui revient au même !

Cette même majorité, qui se rend compte des horreurs qu’elle fait subir à notre planète nourricière, mais qui ne veut surtout pas reconnaître ou admettre qu’elle en est responsable, rejette sa propre responsabilité sur les autres en les « diabolisant » !

Comme c’est pratique de rejeter tout le temps la faute sur les autres, comme c’est reposant, du moins le croit-on !

Si vous avez suivi mon raisonnement de « créateur » que nous sommes tous, vous pouvez aisément comprendre que penser que l’autre est le diable, va avoir les mêmes conséquences que celles du Père Noël et que vous allez, que vous avez, que nous avons créé le Diable de toute pièce ici-bas !

Comme nous sommes TOUS créateurs au niveau de nos pensées de nos rêves… vous comprendrez aisément que la planche de salut de l’humanité n’est pas dans le camp de Dieu ni de Diable, mais bien dans notre propre camp !

Quand ? Mes bien chers Frères, Mes bien chères Sœurs allez-vous transformer vos pensées destructrices en pensées constructives, vos pensées de « Haine » en pensées de « Aime » !

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Comprenez-vous ?

Qui sème la haine récolte la Guerre !

Qui sème l’Amour récolte la Paix !

L’entendrez-vous avant qu’il ne soit trop tard ?

Le mettrez-vous en œuvre, pour vous sauver et sauver ainsi les générations futures ?

Permettrez-vous par vos pensées créatrices de recréer ce que nous avons détruit ici-bas par notre ignorance, « le paradis terrestre », dont nous n’avons pas été chassés par dieu, mais dont nous nous sommes privés par notre ignorance crasse ?

Il est temps mes bien chers frères, mes bien chères sœurs de grandir un peu, ne croyez-vous pas ?

Là où croît le péril… croît aussi ce qui sauve !

 

1) Métaphore: si vous utilisez normalement cet instrument, avec l’œil sur le petit bout (vous regardez bien alors « par le petit bout »), pour viser un objet relativement proche de vous, vous n’en verrez qu’une toute petite partie, démesurément grossie. L’objet étant vu à travers la lorgnette, vous n’en voyez que des détails et sa vue d’ensemble vous échappe. La métaphore de notre expression devient donc limpide.

Raymond MAGDELAINE

Le Mystère de la vie

La vie pour moi est la fois simple comme principe et compliquée comme concept à expliquer ou à transmettre.

Si nous faisons un petit retour en arrière sans rentrer dans les détails, l’homme descend dit-on du singe (du règne animal) l’animal avait en lui le principe de sa future évolution, il contenait l’embryon de l’homme.

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Nous sommes issues du règne animal, c’est sûr !

On peut donc supposer que le règne animal était contenu à l’état de projet dans la plante (le règne végétal) et que ce règne végétal devait être contenu lui aussi dans le règne minéral.

Oui je sais, raconté comme cela, c’est un raccourci saisissant, mais pas aussi saugrenu qu’en apparence.

Si je continue à raisonner à rebours, dans le règne minéral l’embryon devait être contenu dans quelque chose d’autre… que l’homme moderne et cartésien n’a pas encore découvert, mais qu’il soupçonne depuis la nuit des temps de l’humanité, car depuis son apparition sur cette terre il est le seul à avoir construit des mythes, des croyances, des religions, des sépultures, des temples… pour essayer de comprendre et d’expliquer l’origine de cette apparition de la vie et de la force créatrice qui lui permet d’évoluer et de s’adapter.

En clair l’homme cherche, depuis la nuit des temps, le grand architecte, le grand chef d’orchestre, celui dont ne peut pas prononcer le nom… celui que l’on n’a pas le droit de représenter… celui que d’autres appellent « Dieu » en occident, mais qui porte une multitude de noms ailleurs dans le monde.

La grande question que se pose l’homme, cette espèce issue de l’animal, dont il a hérité de certains comportements grégaires, et dont il a encore de nos jours, beaucoup de mal à se débarrasser.

« D’où vient ce potentiel énergétique capable de s’organiser en une multitude de formes vivantes et animées d’intentions, celles de croître de s’adapter aux conditions climatiques de la planète Terre, dont les anciennes traditions lui avaient donné le nom de “Gaïa”, une divinité qu’ils vénéraient et respectaient ? »

Vous allez me dire quel rapport avec la mort ?

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La mort : Passage d’un état en apparence solide à un état très subtil où tu peux laisser ta valise à l’entrée !

 Tout… tout ce que je viens de dire à un rapport avec ce que tu appelles la mort, puisque la mort c’est la vie éternelle !

Le principe de la vie contient la naissance, la vie ici-bas qui est basée sur une adaptation et une évolution constante, car l’homme contient et façonne l’embryon de la future évolution des espèces, évolution qui se termine par ce que nous appelons la mort.

Dans le principe de la vie, sous toutes ses formes, est contenu un autre grand principe, celui de l’impermanence. Le Dalaï-Lama dit ;

« Tout est impermanent (ici-bas), la seule chose qui soit permanente, c’est l’impermanence ! »

Je vous laisse méditer, aujourd’hui, sur cette quête incessante de l’homme !

Raymond MAGDELAINE

Qu’est-ce que la mort ?

D’après nos traditions, c’est une forme de « vie harmonieuse et remplie d’amour », dans ce que l’on nomme le « Royaume des cieux », offerte à tous ceux qui « aiment leur prochain ! » Uniquement ?

D’après les expérienceurs, dont tous les témoignages se recoupent, c’est une autre forme de vie dans un corps subtil, dans une « Lumière » jamais vue ici-bas, où un « Amour inconditionnel » règne, où nous sommes tous omniscients des choses du passé du présent et du futur… un monde que nous n’avons plus envie de quitter !

Que ce soit sous l’une ou l’autre vision de ce passage, je suis preneur… enfin lorsque mon heure sera arrivée… sans crainte… après avoir réglé mes dernières affaires courantes, dit aux autres combien je les aime, après avoir pardonné à ceux qui m’ont offensé et demandé le pardon à ceux que j’ai offensés !

Venons-en maintenant à des choses essentielles et posons-nous la question sur la signification profonde des deux épreuves communes à tous les êtres humains, que sont la naissance et ce que nous appelons ici-bas la mort ?

La naissance c’est, en simplifiant à l’extrême, le passage, d’une autre forme de vie, la vie intra-utérine, à une vie dans un monde plus vaste. Au moment de la naissance (de ce passage donc) l’enfant perd une partie importante et vitale de lui-même, le placenta, qui lui permettait de vivre dans ce monde aquatique. Il passe avec beaucoup de difficultés de douleurs et peut-être de souffrance par un tunnel sombre (l’utérus), accompagné de ses parents et de soignants, tunnel où il peut percevoir tout au bout une lumière (celle de la salle d’accouchement).

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Ce que nous appelons ici-bas la mort, là aussi en simplifiant et en employant le conditionnel, ne serait-ce pas aussi le passage du monde de la matière, vers le monde plus subtil de la lumière… si l’on en croit les expérienceurs et même les livres des grandes traditions. L’agonisant, vas perdre l’équivalant du placenta, son corps physique, passer souvent dans la douleur et la souffrance un tunnel, il sera lui aussi accompagné par sa famille, ses proches décédés, des soignants… Ce tunnel au bout duquel il accédera à un autre univers fait de lumière.

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Univers duquel si j’en crois d’autres traditions que la nôtre (taoïsme) nous venons tous !

Si tout ce que j’ai lu sur le sujet de la mort à la moindre chance d’être vrai, que cette dernière épreuve soit un passage vers autre chose et pas l’anéantissement du corps et de la conscience, même si cette hypothèse a une probabilité incertaine par notre connaissance, ce qui est moins le cas aujourd’hui. Doit-on empêcher un processus par un moyen ou par un autre d’aller à son terme pour une raison de croyance ou d’éthique personnelle ?

Aurions-nous l’idée d’empêcher les contractions d’avoir lieu sous prétexte qu’elles sont douloureuses pour la mère et le bébé ?

Pourquoi alors vouloir retarder ou pire arrêter un processus naturel que nous appelons la mort, sous prétexte que nous n’avons pas assez d’information pour être sûrs que c’est un processus d’anéantissement ou de vie sous une autre forme ?

Soulager la douleur est une chose, empêcher le processus en est une autre.

Raymond MAGDELAINE