Archives de catégorie : Chroniques de l’Ame

Nouvelles chroniques, en cours d’écriture… cultivez la patience !

On ne nous dit pas tout

Je cherche, je cherche toujours… et en cherchant bien, je pense avoir trouvé, les raisons pour lesquelles Myriam de Magdala se fait si discrète dans les évangiles canoniques et dans les autres aussi, ce n’est pas moi qui le dit, mais Roland Hureaux normalien, agrégé d’histoire et auteur d’un essai « Jésus et Marie-Madeleine » parue aux éditions « Perrin ».

Ma chronique du jour, un peu spéciale au niveau de sa présentation, va utiliser quelques « extraits » significatifs de son ouvrage, avec mes commentaires « entre guillemets et en italiques », pour bien les dissocier.

Extrait 1 :

Que Jésus-Christ ait pu avoir, au cours de sa vie publique, et même à l’aube de sa vie « glorieuse », une confidente privilégiée, au même titre, voire davantage, que les apôtres fut difficile à admettre tout au long de la tradition chrétienne. Sans doute parce que c’est une femme, mais surtout parce que cette femme avait été une grande pécheresse.

Ma thèse

« Dans ce premier extrait, l’auteur laisse entendre que c’est la “grande pécheresse” plutôt que la “femme” qui en serait la cause !

Je veux bien l’entendre, mais me refuse à l’admettre, car dans tous les évangiles, canoniques apocryphes ou agnostiques, la femme n’est considérée que comme l’unique responsable du crime “d’adultère” considéré par Loi de Moïse comme l’un des plus grands péchés conduisant inéluctablement ceux qui en sont les auteurs à la “lapidation”. Je ne fais que constater que dans tous les Évangiles ce crime n’est attribué qu’aux femmes !

Jésus qui rencontre sa première Marie, “La pécheresse de Galilée” lui évite d’être lapidée par des pharisiens (ce sont des spécialistes de la Loi de Moise) lui tendant un piège pour tester ses connaissances de la loi. En ramassant une pierre qu’il leur tend leur disant “que celui qui parmi vous n’a jamais péché lui jette la pierre” les prenants ainsi à leur propre piège. Preuve s’il en fallait une que le péché n’est pas l’apanage des femmes ! »

Extrait 2 :

Le meilleur moyen d’écarter cette hypothèse est de faire disparaître la Madeleine, en tous les cas de la faire éclater. C’est à cela qu’aboutissent tous ceux pour qui la pécheresse de Galilée, Marie, sœur de Marthe et Marie de Magdala sont trois personnages différents […] cette dernière demeure le premier témoin de la Résurrection, et deux évangiles sur quatre rappelle à cette occasion que c’est cette Marie qui avait été délivrée de sept démons, qu’elle avait donc été impure. […] la figure de Marie de Magdala s’estompe singulièrement : autant dire qu’on ne sait à peu près rien sur elle. Et Marie de Béthanie peut apparaître sans scandale comme la confidente privilégiée du Christ puisque rien dans les Évangiles ne laisse à penser qu’elle avait été une pécheresse !

Ma thèse

« Dans ce second extrait, l’auteur en rajoute une couche sur Myriam de Magdala en précisant que deux des Évangiles canoniques la désignent comme impure, car elle a été habitée par “sept démons” (rien que cela !) la privant d’office de pouvoir être présentée comme étant la confidente privilégiée de Jésus.

Après l’exclusion de la Marie “la pécheresse de Galilée” et celle de Marie de Magdala, il ne reste plus, comme étant une évidence irréfutable, que Marie de Béthanie pour être la confidente privilégiée  et “sans scandale”  du Christ !

Mais pour moi cette “évidence” pose problème, car l’auteur la désigne bien ici comme étant de “Béthanie”, comme sa sœur Marthe et son frère Lazare, je vais dont reproduire ci-dessous deux autres extraits tout aussi parlant que les deux premiers, pour revenir ensuite sur l’exposé de mon point de vue. »

Extrait 3 :

[…] si l’on en croit « La légende dorée » (1) : Marie surnommée Magdeleine, du château de Magdalon, naquit dit Voragine, de parents les plus illustres, puisqu’ils descendaient de la race royale. […] Ils se partagèrent leurs biens de cette manière : Marie (sœur de Lazare et de Marthe) eut Magdalon d’où elle fut appelée Magdeleine […].

Extrait 4 :

Au sujet des apocryphes : […] Contrastant avec la sobriété des Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, leurs récits possèdent un caractère fantaisiste ou merveilleux évident […] l’autre déception réservée par les apocryphes est qu’ils parlent en définitive assez peu de Marie Madeleine.

Au sujet des sources médiévales : Une attribuée à Raban Maur […] l’autre à Jacques de Voragine « La Légende dorée » […], mais comme nous ne connaissons pas les originaux (de ces deux sources) il est difficile de s’y fier.

Ma thèse

« Dans ce troisième extrait, l’auteur pour appuyer le surnom de Madeleine à celle qu’il nomme, un peu plus haut, de Béthanie, utilise un texte extrait de « La légende dorée », dont il dit lui-même dans l’extrait 4 « qu’il est difficile de s’y fier » !!!

Dans l’extrait quatre, il fait ressortir le caractère fantaisiste ou merveilleux d’Évangiles non retenues par l’Église et qui en fait ne l’évoque guère plus que dans les évangiles canoniques.

De là à conclure, de mon point de vue, qu’on a sciemment effacé les origines de Marie de Magdala des textes des quatre évangiles canoniques, il n’y a qu’un pas que je vais franchir, n’en déplaise à l’Église apostolique et romaine.

Pourquoi oserais-je ce blasphème ?

Principalement parce que dans ces quatre évangiles on donne des précisions de lieu et de périodes très précises concernant tous les apôtres hommes, vous allez me dire, mais on y donne aussi des précisions sur certaines femmes comme Marie la mère de Jésus, comme Élisabeth sa sœur, ou comme Marie sœur de Marthe et de Lazare, tous trois de Béthanie.
Oui, mais alors comment expliquer que ceux qui ont écrit ces quatre évangiles aient pu omettre ceux concernant Myriam de Magdala (petit village proche de Capharnaüms), pour moi il y a dans le livre de l’auteur suffisamment de présomptions lourdes, même si  exempte de  preuve retranscrites dans toutes les évangiles, pour penser qu’on nous cache des choses, comme dans l’affaire du masque de fer ou toutes les preuves ont était effacées par l’innocent Louis le quatorzième !

Ce livre, qui cherche à trouver une quelconque relation entre Jésus et Myriam de Magdala, en fait s’arrange, sous la couverture de l’historien, à discréditer celle qui est devenue, malgré toutes les tentatives et contre Omissions et Dogmes, l’une des plus grandes disciples du Christ, si ce n’est pas la plus grande, en tous les cas à mes yeux ! »

Conclusion

Voilà, il fallait que je le dise, je ne sais pas si c’est ce que voulais Myriam de Magdala, mais il m’a semblé que le dire c’était lui rendre toute sa place dans le rôle essentiel qu’elle a joué en propageant la foi chrétienne la plus pure, celle ou les mensonges et les cachoteries sont exclue. Une foi sans retouche ou omission volontaire et sans exclusive, cette foi se doit d’être rapportée telle qu’elle, c’est ce que voulait Jésus de Nazareth, c’est ce que veut toujours le Christ, qui continue d’ailleurs de s’adresser à des femmes, le plus souvent, comme à Dozulé, peut-être par manque de confiance en son église, mais qui pourrait lui jeter la première pierre ?

Qui ?

(1) La Légende dorée (Legenda aurea en latin) est un ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes, qui raconte la vie d’environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens, et, suivant les dates de l’année liturgique, certains événements de la vie du Christ et de la Vierge Marie.

Raymond MAGDELAINE

Sacré hasard

Depuis ma naissance, sur mon chemin de vie ici-bas, un dénommé « hasard » m’y fait rencontrer des hommes et des femmes qui viennent m’enseigner, la première femme et le premier homme je les ai appelés très tôt
« Maman » et « Papa ».

Oui je sais, dans la bouche d’un vieillard cacochyme de septante ans cela semble puéril, pensez ce que vous voulez, pour moi ils sont et seront toujours ce premier homme et cette première femme qui m’ont servi de modèle, tout imparfait qu’ils étaient, et tout comme eux qui ont continué toute leur vie de me considérer comme leur « petit Raymond », je continue contre tous préjugés à les appeler sous ce vocable qui est à mes yeux leur « titre de noblesse », celle que leur a décerné mon cœur.

Ce hasard, si vous ne l’avez pas encore compris, est en fait l’un des nombreux noms que les hommes ont donnés à toutes les « rencontres magiques » magnifiquement orchestrées par ce grand, cet incommensurable « architecte » de tout ce qui est, et que j’ai le courage de continuer à appeler « Dieu ». Un Dieu universel qui ne peut appartenir à aucune forme de chapelle, ni à un grand prêtre, ou une grande prêtresse, car il n’officie que dans le plus « sacré de tous les temples » celui sis au cœur des hommes et de tout ce qui est animé ou inanimé en apparence !

Rencontres nécessaires à notre croissance, rencontres aux apparences « heureuses » ou
« malheureuses », mais toujours rencontres enrichissantes et nourrissantes !

Mais oui Édouard, même celles qui ont été pour toi les plus douloureuses, surtout Édouard, celles qui t’ont été les plus douloureuses !

Certains d’entre vous qui venez sur mon Blog ou qui passez sur ma page « Face de Bouc » (1), vous avez sûrement constaté, depuis le temps que vous me connaissez, que s’opère en moi des transformations qui peuvent vous sembler incompréhensibles et que vous prendrez peut-être comme une « trahison » envers vous ou envers les groupes d’âmes que nous pouvons former ici ou .

Trouver sa voie est essentiel à la croissance de l’âme !

Si je suis moins souvent ici et plus souvent ou ailleurs, ce n’est pas un « divorce », c’est un vent qui souffle dans la direction qui est la mienne aujourd’hui et si en apparence je semble m’éloigner de vous, c’est sûrement aussi parce que le vent qui vous pousse vous entraîne là ou vous devez vous rendre.

Sommes-nous pour autant séparés ou en voie d’un « divorce », en ce qui me concerne, c’est NON, bien sûr, car chacun de nous suit sa voie, celle où le souffle divin nous porte et qui nous conduit sans coup férir vers plus de croissance, vers plus de bien-être, au fil d’une FOI qui nous est propre, et qui nous apporte, en principe, plus de JOIE.

Je croîs, tu croîs, nous croissons tous, poussés tantôt par de doux zéphyrs, tantôt par de tumultueuses tempêtes, tantôt immobilisées par l’absence d’inspirations divines, nous contraignant à une introspection pour pouvoir retrouver notre voie.

L’éloignement n’est qu’apparent, il n’est qu’une illusion de notre mental qui a encore peur de l’inconnu, ou qui autrement dit à peur de vivre, car vivre c’est faire confiance au nouveau. La vie ce n’est pas explorer le connu et l’archiconnu, mais c’est explorer ce qui n’est pas encore connu de nous, nous sommes des découvreurs, ici-bas, de « Terra incognita »… de nouveaux horizons.

Oui, je sais que tu as compris, que je m’aventure sur de nouvelles terres, que j’avance dans une direction qui te semble opposée à la tienne, je l’ai bien compris ma sœur, mon frère, mais tu te trompes sur mon objectif, j’ai le même but que toi, celui de me découvrir, ce qui diffère simplement entre toi et moi c’est que le chemin que nous empruntons n’est pas le même.

Mais crois-tu vraiment que notre rencontre est le fruit du hasard, de quelque chose dépourvu d’une intention, sans aucune conscience de soi et de tout ce qui nous entoure, crois-tu vraiment que « l’Euréka » poussé par Archimède dans sa baignoire, alors qu’il cherchait une réponse à sa fameuse « poussée », qui porte son nom depuis, est essentiellement due à une mécanique sans âme qui nous à conduis à nous rencontrer par le plus pur des hasards, le crois-tu vraiment ?

Ne répond pas tout de suite…
prends le temps d’une longue et profonde réflexion Raoul, pour t’éviter de me sortir tous tes préjugés…
soit franc et honnête avec toi-même…
sincèrement…
sort de ton jeu de rôle, sort de ton mental et réponds-moi avec ton cœur !

Je pourrais, bien sûr, t’attendre, pour te faire plaisir, pour que tu me rejoignes, ou attendre que nos routes se rapprochent, je pourrais bien sûr…
mais vois-tu ici-bas je suis soumis comme toi au temps qui passe et ce temps chez moi est en train de se rétrécir comme peau de chagrin, alors que le tien est, en principe, encore très éloigné de ton but.

Réfléchi bien aussi à ceci, mon frère, ma sœur ; es-tu sûr que c’est moi qui m’éloigne de toi, ou toi qui t’éloignes de moi ?

Es-tu sûr que ce que tu es venu expérimenter ici-bas est le copier-coller de ce que je suis venu y expérimenter ?

Je t’ai croisé sur mon chemin pour accueillir avec reconnaissance ce que tu avais à m’y apporter et pour que tu y reçoives ce que j’avais à t’offrir.

Que désires-tu de plus de moi ma sœur, mon frère ! avance sur ta voie, tu y recueilleras d’autres offrandes et tu y déposeras les tiennes !

Et puis qui te dis que nos voies ne se rencontreront plus, tu sais bien, au fond de toi, que nous nous reverrons un jour où l’autre, ici-bas ou bien ailleurs ! Non ?

Toi tu ne sais peut-être pas…
mais moi j’en suis sûr !

 

(1) Nom donné par ceux ou celles qui craignent encore le côté « sulfureux » qu’on sûrement certaines des pages que je ne visite pas, mais qui oublient que sur Facebook ou ailleurs, on n’y récolte que ce que l’on « s’aime » (2) !

(2) Ne cherche pas Marcelle, j’ai fait exprès !

Raymond MAGDELAINE

Sommes-nous le chemin ?

Dans cette incarnation, dans cette vie si tu préfères, nous cherchons tous le chemin, ou si tu préfères encore, nous cherchons tous à donner un « sens » à notre chemin de vie.

« Je cherche ma voie », entendons-nous souvent chez ceux qui ont entrepris leurs transformations.

Beaucoup d’entre nous cherchent une voie Royale, qui ressemblerait une peu à une autoroute, large, bien balisée, facile à empruntée, avec des aires de repos et de restaurations, gastronomiques si possible. Une voie idéale où tout est prémâché, prédigérée… une voie royale où ce sont les domestiques qui se chargent du plus gros des difficultés, ils portent tes valises, te soulèvent pour franchir les obstacles ou te portent pour que tu ne te fasses pas des ampoules à tes pieds royaux.

Certains d’entre nous empruntent des sentiers de randonnées, menant vers des lieux sacrés nichés au cœur du temple de la nature, comme à la Sainte Baume ou à Saint-Jacques-de-Compostelle, enfin pour Saint Jacques si l’on va jusqu’à la borne zéro (Fistera). Sur ses sentiers il nous faut donner beaucoup de soi, il faut s’user l’égo, il faut s’alléger, pour être plus proche de soi, car sur ces sentiers, même si nous ne sommes pas encore sur notre voie, nous nous approchons de plus en plus de Soi.

Dans ce dernier cas, nous nous approchons du chemin, dans le premier nous en sommes à des années-lumière, en fait non, nous nous fourvoyons complètement, guidés uniquement par un mental qui croit être le phénix des hôtes de ces bois.

Tant que nous cherchons le chemin, nous ne le trouvons pas !

Pourquoi ?

Peut-être, parce que nous ne sommes pas encore prêts à l’emprunter !

Oui, mais Raymond pour pouvoir l’emprunter, il faut le trouver, et pour le trouver il faut le chercher, CQFD ?

Eh bé ! non, pour le trouver, vois-tu il ne faut plus le chercher, il faut laisser le chemin nous trouver !

Laissez le chemin nous trouver !

Tu te rends compte de l’énormité de ce que tu dis Raymond ?

Que tu entendes ce que je dis comme étant une énormité n’est qu’un point de vue, le tien en l’occurrence, il n’est pas mauvais, il est simplement incomplet.

Tout ce que j’ai entrepris, depuis que je suis né, avec mon mental n’a jamais abouti à ce que je voulais, ou lorsque cela aboutissait, je n’étais jamais satisfait du résultat obtenu.

Notre mental puise toutes ses constructions dans des informations, des mémoires du passé, du notre ou de celui de notre lignée, ce sont le plus souvent des échecs que nous répétons sempiternellement, et lorsque ce sont des réussites, nous nous en rendons compte aussitôt qu’elles ne nous correspondent pas !

Le travail qu’effectue tout pèlerin sur les chemins qui mènent à Rome ou ailleurs consiste en fait à faire « lâcher prise » à notre mental, pour nous permettre de retrouver la puissance du cœur, siège de notre âme et de ses intuitions.

Le cœur, ou l’âme puise tous les potentiels dont elle a besoin dans des mémoires qui vont construire notre futur, sans emprunter aucune voie Royales ou aucun sentier battu ou l’humanité « ère désespérément » depuis sa nuit des temps.

« Lâcher prise », c’est arriver enfin à faire taire notre mental, c’est arriver à apprivoiser toutes nos peurs, qui nous tétanisent, retardant ainsi le moment ou la voie nous trouvera, c’est-à-dire le moment où nous nous reconnectons à notre cœur, et ici je ne parle pas de l’organe, mais de notre centre, de notre point d’équilibre, point où notre point de vue prend de la hauteur par rapport à celui hypermyope de notre mental.

Une fois que le pèlerin aura ôté toutes ses peaux qui obscurcissent son troisième œil (celui de son âme), alors, sans qu’on ait besoin de la chercher la voie nous trouvera, non par magie, mais parce que notre Soi deviendra visible et nous rendra visibles ce que nous dissimulait tous nos masques, toutes nos armures.

Lorsque tu fais une psychanalyse, c’est ce travail que tu essayes d’entreprendre sur toi, celui de te dépouiller des tous ce fatras de masques et d’armures dont tu t’es affublé pour ne plus voir ce qui saute pourtant à l’œil de l’initié, et de ceux qui ont osé dévoiler leur cœur, de mettre à nu leur âme.

Lorsque tu en arrives à ce point de ton cheminement ici-bas, tu découvriras naturellement ce que signifie « être le chemin » !

Être le chemin, c’est oser lever les pieds et les poser sans s’inquiéter où on les pose, c’est avancer en ayant confiance en soi, sans peur de la chute, ce sont nos peurs qui nous fait chuter. C’est la peur du vide qui nous attire comme un aimant en bas, nous appelons ce phénomène le « vertige », tu connais non ?

Être toi, c’est en fait te libérer de tous tes formatages, de tous tes préjugés, de toutes tes idées reçues, de tout ce que les autres essayent de te faire croire pour mieux te plumer ou t’asservir, tu es comme tous les êtres de cette planète, toutes les formes de vie, un électron libre, à un point que nous ne pouvons pour l’instant, même pas imaginer, mais que nous pressentons au plus profond de notre être !

Dieu en personne n’exige pas que nous croyons en lui pour nous offrir tout de même une place dans son « Royaume », pas systématiquement à sa droite… royaume qui comme le disait Jésus à Ponce Pilate, n’est pas de ce monde !

Il faut que tu saches, si tu ne la sais pas encore, que toutes mes hypothèses, toutes mes certitudes se basent sur l’assurance qu’il y a bien une Vie après la vie.

Si tu n’y crois pas, passe ton chemin ma sœur ou mon frère, et reviens sur cette page, lorsque tu auras, tout seul comme un grand, retrouvé ton origine « divine » ton origine « immortelle », et lorsque je parle d’immortalité, j’évoque celle de ton âme pas celle de ton corps, qui lui comme toute matière se décompose, c’est à dire se désassemble de ses constituants ayant permis de créer la forme dans laquelle l’âme l’anime, la mort d’une forme n’est qu’un désassemblage de particules qui retournent à l’essence même de l’univers, pour recréer à nouveau ici où là d’autres formes.

Raymond MAGDELAINE

Accouchement laborieux

Je ressens chaque fois que le prénom de « Myriam » est prononcé une puissante émotion dont je ne comprends pas la raison, elle se produit à nouveau avec la même intensité à l’évocation des histoires qui courent ici où là sur sa relation avec Jeshua !

Pourquoi ?

J’ai posé la question sur mes ressentis à un médium de mes amis qui m’a répondu que Myriam était l’un de mes guides dans cette incarnation, ce qui ne m’a étonné qu’à moitié, mais cela ne répond pas directement à mes interrogations !

Interrogations que j’ai déjà soumises dans plusieurs de mes chroniques et que vous pouvez relire sur mon Blog, comme ICI, ou bien , ou encore lire celles que j’évoque dans mon livre ; « Les chroniques de l’âme hors ».

Lors d’une discussion récente avec une amie qui m’est très chère, et qui est aussi nourrie par l’énergie de celle qu’elle appelle Marie Madeleine (qui est l’autre appellation de Myriam de Magdala), j’ai bien ressenti dans son regard une forme de désaccord concernant le contenu de la fiole qu’elle tient dans l’une de ses mains, lorsqu’on la représente en image ou en médaillon.

Dans les quatre évangiles canoniques, cette fiole est évoquée comme contenant un parfum onéreux le « nard » dont elle oint les pieds de Jésus, dans l’une, et sa tête, dans l’autre.

Son origine n’est précisée nulle part dans les évangiles canoniques qui la confonde souvent avec trois personnages qui ont côtoyé Jésus et qui sont ;

  • Une Myriam (Marie) originaire de Galilée nommée « la pécheresse »,
  • une autre Marie (Myriam) « de bonne réputation elle » et sœur de Marthe et de Lazare tous trois issu de Béthanie,
  • et une Myriam de Magdala (1), dont on dit dans les textes sacrés que Jésus lui aurait ôté « sept démons ! »

En lisant le livre que m’a offert une autre amie très proche « Jésus et Marie Madeleine » de Roland Hureaux (agrégé d’histoire), je me suis rendu compte de deux choses ;

  • La première, c’est que dans tous les évangiles canoniques ou apocryphes, rien ou pas grand-chose ne permet de savoir qui était vraiment Myriam de Magdala, à part, et toutes concordent sur le sujet, qu’elle fût très proche de Jésus et peut-être aussi comme Jean pour les hommes sa disciple femme préférée !

C’est très maigre…

  • La seconde, qui m’est plus personnelle, m’a fait mettre le doigt, sur l’origine de mes ressentis lorsqu’on évoque son nom ou lorsqu’on la désigne comme une pécheresse ou comme possédée par sept démons ! Plus que de savoir qui elle est, c’est de lui attribuer, encore de nos jours ces deux péchés, et qui sont, de mon point de vue, un jugement qui « entache » et « masque » la vraie personnalité et le rôle fondamental que Myriam de Magdala a joué dans la propagation du christianisme.

C’est très personnel, j’en conviens humblement…

Femmes redressez-vous, Dieu vous aime peut être un plus que nous les hommes.

Ce que je retiens depuis hier au soir et qui est descendu dans ma conscience ce matin, c’est qu’il est indéniable qu’elle fût très proche du Christ qu’elle fut aussi l’une de ses plus proches disciples, et pour avoir assisté avec le disciple Jean, Marie la mère de Jésus, Salomé (dite Marie Salomé) la cousine de la Vierge Marie, et enfin de Myriam de Magdala ou Marie Madeleine (pour ne froisser personne), c’est qu’elle eut avec Jésus et sa famille une relation beaucoup plus importante, qu’une simple disciple.

En fait, j’ai compris que ce qui me gêne fondamentalement, et qui a tout sûr, provoque ces fortes émotions irrépressibles en moi, c’est la qualification de « Pécheresse » ou celle encore plus salissante pour sa mémoire de « Possédée par sept démons » !

Lorsqu’on évoque une pécheresse, à cette époque et encore de nos jours, on pense toujours au péché de la chair et en particulier à celui de l’adultère.

Parlons un peu de ce péché mortel qui devait dans les écritures de l’époque être puni par la « lapidation ».

Péché dont les hommes d’Église ont absous les autres homes le commettant avec une femme adultère, même si de mon point de vue, il faut au moins être deux pour le commettre, en les faisant passer pour les victimes ayant été tentés par le diable incarné dans la pécheresse, les exonérant ainsi de cette punition barbare qu’est la lapidation !

  • Les sept démons de Myriam de Magdala, qui sont-ils ?
  • Une réalité ?
  • Si oui laquelle ?

Sont-ils encore une fois l’apanage des femmes, les hommes sont-ils naturellement protégés de ces sept démons, où comme dans l’adultère se sont-ils absous en invoquant la tentation qui les attire irrépressiblement vers toutes celles qui en sont possédées !

En fait vois-tu ma tendre et douce amie, ce qui me gêne de nos jours au travers de ces deux jugements partiaux établit par des hommes au niveau des religions qui « excluaient » les femmes de toute expression, et que seul Jésus à son époque avait rétablie avec elles, c’est cette misogynie qui perdure autour de la femme de nos jours qui provoque encore en moi cette émotion très forte prenant la forme d’une injustice !

Déjà, bien avant l’arrivée du Messie ici-bas il est dit dans la bible quelque chose qui me révolte tout autant au sujet de la femme, c’est que Dieu l’aurait créé après l’homme, ce qui est antinomique par rapport au rôle de chacun des deux, et non pas avec la même terre mélangée à l’eau, mais avec une côte d’Adam !

Est-ce Dieu qui considère que la femme n’est pas l’égal de l’homme, qu’elle n’est pas complète ?

Est-ce Dieu qui à écris ceci dans la Bible, ou l’homme qui l’y as-t-il rajouté pour bien faire sentir aux femmes qu’elles ne doivent ou ne peuvent pas en aucun cas se mêler de choses qui les dépassent à cause de cette incomplétude.

N’êtes-vous pas agacée mes sœurs, que de nos jours, on vous considère, comme des écervelées, surtout si vous êtes blondes ?

N’êtes-vous pas furieuses que l’on vous prenne pour des « péripatéticiennes » parce que vous osez dévoiler même pudiquement votre corps ?

Trouvez-vous juste qu’à travail égal, on vous rémunère « moins » que les hommes ?

Trouvez-vous normal qu’aucune femme ne soit prêtre, évêque ; cardinal et encore moins Papesse de nos jours.

Femmes je vous le dis gentiment, mais fermement, il est plus que temps de vous réapproprier tout ce que les hommes vous ont privé depuis la nuit des temps de l’humanité, pour régner sur un monde ou le fruit de leur union avec l’homme sert, ici ou là, de chair à canon.

Pourquoi ?

Pour assoir une autorité patriarcale orientée le plus souvent vers la violence, le vol, le viol, le crime, la guerre, la haine… ?

Ne serait-il pas tant mes biens chères sœurs de changer tout cela, dans l’intérêt respectueux de deux êtres qui ne sont nullement en opposition de phase, mais tout simplement en complétude ?

Ne sentez-vous pas intuitivement que « l’amour » est un moteur plus puissant que « la haine » que l’amour est un moteur qui « rassemble » alors que la haine est un moteur qui « divise » ne le ressentez-vous pas ?

Ne pressentez-vous pas mes sœurs, que la « complémentarité est l’unique planche de salut de l’humanité !»

Merci à celle qui m’a permis ce matin d’accoucher, mêmes si pour moi ce fut laborieux, merci Marie Madeleine, merci Myriam de Magdala, il faut toujours rendre aux autres ce qui leur appartient, merci Myriam mais aussi merci Fabienne, pour cette « révélation » au cœur des changements qui s’opèrent en silence (car non médiatisée) sur la planète et qui augurent d’un Nouveau Monde, plus juste, plus aimant, plus pacifique, plus unis où tout est UN et interdépendants de tout et de tous !

Raymond MAGDELAINE

 

(1) De Magdala : signifiant que Myriam est née où habite à Magdala petit port de pêche sur les bords du lac de Tibériade connu aussi sous le nom de Migdal !

La porte étroite

Dans la vie nous franchissons tous, avec plus ou moins de succès, plus ou moins d’efforts, de souffrances… des épreuves sensées nous faire grandir.

Dépose ici tous tes encombrants !

La toute première est celle de la naissance, ce passage d’un monde aquatique vers un monde aérien. Le passage se fait toujours au travers d’une porte étroite qu’il nous faut impérativement franchir pour pouvoir changer de plan, dans ce cas pour pouvoir naître (entendre ; être).

La dernière, la plus redoutée, c’est celle que vous appelez tous majoritairement, « la mort », ce passage du monde de la matière vers le monde de la lumière, porte étroite elle aussi, et rétrécie encore plus par nos peurs.

De toutes les portes que nous devons franchir, c’est la plus douloureuse, la plus souffrante, la plus crainte !

Ce ne sont pas les seules portes étroites que nous devons franchir dans cette incarnation, hier au soir celle qui est en train d’en traverser une, nous disait que son passage se faisait dans la douleur, tout en sachant, disait-elle qu’elle la conduirait vers une délivrance du même ordre que celle d’un accouchement.

Elles sont nombreuses et variées les portes étroites dont nous devons franchir le seuil dans une incarnation, elles ont toutes une caractéristique en commun, celle de la souffrance engendrée par le passage.

Ce qui fait dire à la majorité d’entre nous que vivre c’est souffrir !

Pour en avoir traversée un nombre assez important à cause de mon âge avancé, je suis plus près de la dernière porte étroite que la plupart d’entre vous, ce qui ne m’angoisse plus, car je connais maintenant « le secret » de la réussite du passage de cette « dernière » épreuve, secret que je vais vous dévoiler, car les secrets ne sont pas faits pour être jalousement gardés, mais pour être diffusés au plus grand nombre.

Pour vous éviter la douleur, la souffrance, engendrée par la peur, pas celle de la mort comme on pourrait le croire, mais par la peur de la vie, il nous faut nous alléger, comme nous l’avons fait sans nous poser de question au moment de l’accouchement ou nous avons laissé derrière nous la poche des eaux, le placenta et notre cordon ombilical.

En fait la clé est inscrite en lettres d’or au fronton de la porte étroite ;

« Prière de laisser tous vos encombrants de ce côté, avant de franchir cette porte »

Sur le chemin qui sépare deux portes étroites, tu es sensé déposer tes bagages les plus lourds, les plus encombrants, toutes tes casseroles que tu traines sans même t’en rendre compte, sur le bord du chemin que tu empruntes, comme le font tous les pèlerins qui vont à la Sainte Baume, à Saint-Jacques-de-Compostelle ou ailleurs…

Si tu fais cela dans ta vie, si tu déposes sur les bords du chemin que tu empruntes, tout ce qui entrave ta progression, tout ce qui la ralentie inutilement, si tu te débarrasses une fois pour toutes du superflu, pour ne conserver que l’essentiel, lorsque tu atteindras le seuil de la porte étroite que tu dois traverser, il ne te restera plus qu’à ôter tes masques, pour la franchir aussi nu que le jour de ta naissance, telle la vérité sortant du puits.

Alors et alors seulement le passage se fera tout naturellement, tout simplement, dans la plus grande fluidité, car, vois-tu… la Vie (ici-bas ou au-delà) n’est qu’un fluide nourricier et gratifiant.

Si tu as compris l’essence même de la Vie, tu sais maintenant que toutes les épreuves que tu traverses sont bénédiction, à condition de t’alléger complètement au passage de chaque porte étroite qui a été mise sur ton chemin, non pour te faire souffrir, mais pour te révéler l’être « Divin » qui est en toi et qui est TOI !

Comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE

Lorsque tout va bien !

Lorsque tout va bien il est facile d’affirmer que nous ne croyons ni en dieu ni en diable, ce n’est que lorsque notre vie est en danger de mort que nos assurances sans faille de bien portant en prennent un coup dans l’aile.

Et là, tout mécréant que nous soyons, nous nous surprenons tous à prier Dieu ou le diable pour lui demander, s’il existe, de nous venir en aide !

La vidéo ci-dessous, que j’ai déjà présentée sur ma page Facebook illustre bien, je trouve, les propos qui vont suivre !

https://www.youtube.com/watch?v=sl3Goq237ek

Suspendu entre la vie et la mort, une main accrochée miraculeusement à une planche de salut providentielle, les deux pieds et l’autre main entravées, il ne nous reste plus qu’une chose à faire « demander » au premier venu qu’il nous porte assistance !

« Au secours, à moi ! Il y a quelqu’un là-haut ? »

Quel que soit notre croyance ou non croyance, si nous sommes « suspendus » à une question vitale, une réponse nous sera apportée sous une forme ou sous une autre, réponse qui ne nous satisfera peut-être pas, mais réponse il y aura à coup sûr !

Derrière les apparences, humoristiques de cette histoire qui semble bien faire rigoler le narrateur (Mooji) et ses auditeurs, se cache en fait un sens profond de ce qu’est en réalité la « Vie ».

Cet homme, ce pèlerin en quête de lui-même, à la chance inouïe que Dieu en personne ! réponde à son appel en lui donnant la clé à son problème du moment « Lâche prise! ».

Dieu en personne répond à son appel, c’est inouï,
non ?

Les non croyants qui écoutent cette histoire seront confortés dans leurs non-croyances, car ici, Dieu leur démontre qu’il est incapable de sauver qui que ce soit, et qu’il n’est pas aussi omnipotent ni omniscient qu’on veuille bien le dire, puisque sa proposition de lâcher-prise va précipiter (c’est le cas de le dire ici) le suspendu vers une fin inéluctable, du moins pour eux.

Chacun de nous tirera ou pas la leçon qui se cache derrière ces apparences hilarantes, pour ceux qui ne sont pas dans ce cas, et un peu moins pour ceux qui sont entrés en empathie avec le suspendu entre la vie et la mort.

Dieu, ici, propose l’unique solution qui s’offre à lui, étant donné la situation très critique dans laquelle se trouve celui qui a demandé son aide, celle de lâcher prise.

  • Lâcher la prise pour pouvoir se saisir de la main de chair et de sang de celui qui est en transit, et ainsi le hisser sur le rebord du précipice, car il a encore des choses à vivre avec son corps ici-bas !
  • Lâcher prise pour dégager l’âme du corps qui l’anime et la ramener auprès de lui dans son plan, dans sa Lumière où elle continuera de cheminer sur la voie qui est la sienne !

Je comprends tout à fait Édouard, si tu ne crois pas en cela, que tu puisses encore avoir peur de la
mort !

Sache mon frère ou ma sœur, que ce corps que tu habites et que tu ne cesses de maltraiter n’est qu’un véhicule qui t’est prêté pour faire ce que tu as faire ici-bas, et que la conscience (l’âme) qui l’habite est immortelle.

Je n’ai plus peur de ce que tu appelles la mort, j’ai simplement de la peine lorsque ceux qui me sont proche, quitte ce plan, car même en sachant que la mort n’existe pas, je sais qu’ils vont me manquer cruellement ici-bas.

Raymond MAGDELAINE

Suis-je normal ?

Dites-moi Docteur, suis-je normal ?

Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ?
  • Je viens d’atteindre l’âge canonique de septante ans, et sauf si je me mire dans une glace, j’ai encore l’impression de n’avoir que vingt ans !
  • Du temps pas si lointain, en fait, où Marcel Pagnol avait une dizaine d’années, il prenait son Oncle Jules, qui avait passé le seuil de la quarantaine, pour un vieillard, alors que du temps de l’oncle Jules il n’était pas si rare de mourir autour de la cinquantaine !
  • Observez-moi bien docteur, je n’ai presque plus de cheveux, regardez comme ils sont devenus gris blanc.
  • Ma peau devient toute flasque.
  • Je suis obligé l’hiver de porter un chapeau pour ne pas risquer de congeler le peu de neurones qui me restent et qui tentent courageusement de laisser croire à ceux qui me prennent pour un vieux radoteur que j’ai bien encore toute ma tête !
  • Et puis ce n’est pas tout Docteur, je me rends bien compte que je m’approche de la
    « terrifiante » dernière épreuve de ma vie, et malgré cela Docteur je suis joyeux !

Parlez-moi franchement Docteur, je serais fort !

C’est cela Alzheimer… c’est le début de la fin
Docteur ?

Soyez franc Docteur, regardez-moi droit dans
les yeux…

Je suis foutu Docteur ? 

« Mais non, ne vous mettez par martel en tête il vous reste j’en suis sûr de nombreuses, enfin quelques années, je voulais dire quelques mois ou plus précisément quelques jours à vivre, heu ! à végéter voulais-je dire ! »

Ah bon… c’est à ce point !

Mais si vous ni voyez aucun inconvénient Docteur, je vais prendre votre premier diagnostic, celui des nombreuses années qu’il me reste à vivre, car voyez-vous Docteur, votre opinion, que je respecte… comme celle des autres qui me prennent pour un vieux CON, je m’en fou, mais alors à un point que vous ne pouvez pas imaginer Docteur !

Je suis une Jeanne Calmant homme, voyez-vous et je vous « merde », comme dirais l’inénarrable Michel Colucci !

Raymond MAGDELAINE

Quel fatras !

Le petit moi, le moi, le surmoi, l’égo, la personnalité, le mental, l’esprit, le « noûs (1) », le soi, l’âme, le moi analytique, le moi intuitif, le moi cognitif, la psyché, les archétypes…

Tu parles d’un fatras de mots très sérieux dans la bouche de gens qui se veulent encore plus sérieux les uns par rapport aux « ceusses » qui n’y entravent que pouic !

Tout ceci pour parler de qui ?

De toi bien sûr, de nous les humains !

Tu es sûr Raymond que nous sommes habités par autant d’entités aux noms si différents ?

Non, rassure-toi, ce n’est qu’une vue de l’esprit de ceux qui cherchent à te faire douter de TOI, pour avoir un plus grand contrôle sur toi et ainsi te manipuler plus facilement.

Tous ces mots ne sont que les facettes de notre complexité, complexité élaborée au fil du temps, depuis presque 14 milliards d’années, pour aboutir à notre stade d’humanité, humanité qui continue de s’augmenter d’autres facettes dont on n’a pas encore inventé les noms.

Le modèle de la création, le plus perfectionné, encore en vitrine !

Non tout ceci n’est pas extérieur à toi, ce ne sont pas des entités du bas ou du haut astral, qui viennent te parasiter, c’est TOI, tout simplement, ou plutôt, aussi « complexe », devrais-je dire.

Tu es, nous sommes tous « le nec plus ultra » de la création, création animée par une intention, qui nous échappe, qui m’échappe autant qu’à toi et qui ne peut plus être, au stade de nos connaissances, le fruit du hasard.

À tous ces mots, il nous faut en rajouter d’autres, qui finissent tant bien que mal par s’imposer aux observateurs que nous sommes et qui nous appartiennent aussi ;

L’intuition, la précognition, les émotions, les sentiments, et d’autres dits paranormaux, que nous possédons tous, mais que nous ne maitrisons pas encore, car notre évolution continue, à son rythme, de nous transformer !

Tout ceci est déjà, au stade où nous en sommes de notre évolution, tellement fabuleux, que certains d’entre nous, les plus clairvoyants, y voient une empreinte divine, que seuls ceux qui ne veulent rien voir ni rien entendre nient, et renient même, en refusant de voir ce qu’ils voient !

Tu t’approches du divin et tu n’y vois encore rien, mais ne te désespère pas, cela fait partie de son plan « divin » bien sûr !

(1) En philosophie et dans l’Antiquité grecque, le noûs (νοῦς), plus rarement nous ou noos, est l’esprit, l’intellect, la raison. Pour Platon, noûs désigne le plus souvent la partie la plus divine de l’âme, l’intelligence.

Raymond MAGDELAINE

Croîs-tu ?

Crois-tu ce qui va suivre ?

Crois-tu que la maladie, la souffrance, les deuils, les pertes, la mort… puissent être une bénédiction divine plus qu’une malédiction ?

Comment crois-tu que tu puisses croître, comment penses-tu que tes croyances puissent agir sur ta croissance ?

Tu comprends qu’ici je ne parle pas de la croissance de ton corps, mais de celle de ton esprit, celle de ton âme, ou si tu préfères celle de ton être profond, la croissance de celui ou de celle que tu es vraiment et pas de celui ou de celle que tu voudrais que les autres perçoivent ?

Le comprends-tu ?

Je ne te demande pas si tu entends ce que je te dis, je te demande si tu le comprends, si tu intègres en toi ce que tu entends pour le faire tien, le cuisiner à ta sauce, sans gober tout rond tout ce que je dis.

Gober tout ce que je te dis ou ce que te disent les autres ne te fera pas croître, cela ne fera que grossir ton égo, qui comme tu le ressens occupe déjà beaucoup trop de place en toi (en nous) quand il n’occupe pas toute la place !

Le comprends-tu ?

Crois-tu vraiment que c’est en accumulant toutes les richesses matérielles du monde que tu nourriras ton âme ?

Le crois-tu ?

Crois-tu vraiment qu’accumuler, sans partager, toutes les richesses qu’offre notre mère la terre, en affamant sans état d’âme tes frères et tes sœurs les humains, les animaux… te rendra plus fort, plus riche, plus heureux ?

Le penses-tu vraiment ?

Au travers de tes souffrances, de tous tes malheurs, de toutes tes peines, de tous tes deuils, de toutes tes crucifixions se trouve une « clé unique » qui te permettra de « révéler » celui que tu es vraiment.

Le jour où tu accepteras l’épreuve, les épreuves, comme une bénédiction, qui te permettra de croître, alors et seulement alors, tu pourras sortir du cycle « infernal » de la souffrance, de la culpabilité… pour entrer sur la voie du soi, la voie de la joie, la joie d’être qui tu es, un être divin !

Merci à Sand’s eyes pour la photo qui a inspiré ce texte !

Les épreuves que nous acceptons de subir ici-bas sont notre chemin de croix, notre voie vers notre Golgotha, vers notre crucifixion librement acceptée, avec toutes tes souffrances, avec tous tes doutes (pourquoi m’as-tu abandonné Père ?), tout ceci n’est que l’alchimie divine où s’opèrera ta transmutation.

Au bout de toutes nos épreuves, nous parviendrons à transformer notre « plomb » intérieur (nos ombres) en « or » (en lumière), nous aurons ainsi trouvé notre « Graal » intérieur, nous aurons ainsi transmuté toutes nos ombres en lumière pure. Nous aurons enfin trouvé « la pierre philosophale » de l’alchimiste.

Notre chemin de croix, ne nous conduit pas à la « mort », mais nous ouvre en grand les portes de la vie, celle de « la vie éternelle », celle qui nous est accessible dès maintenant, pas celle que l’on nous promet pour la fin des temps, non, tout de suite ! il ne tient qu’à nous d’y accéder aujourd’hui.

Il y a plus de deux mille ans qu’un homme, un maître (un rabbi (1)) de sagesse, nous a montré la voie qui lui a permis, d’accéder à sa croissance suprême ici-bas celle de son « ascension », ascension vers un plan de vie plus élevé, au royaume de notre Père (La Lumière, invisible à nos yeux).

Libre à toi de rester sur ton plan de souffrance que tu as peur d’explorer, mais sache, tout de même, que tant que tu ne comprendras pas qu’il faut que tu acceptes de les vivres à fond, tu stagneras, d’incarnation en incarnation, dans le cycle « infernal » de tes souffrances, qui ne sont qu’en fin de compte que « l’enfer » dans lequel tu t’enfermes, dans lequel nous nous enfermons par peur de VIVRE !

Finiras-tu un jour par comprendre tout cela mon frère ou ma sœur que j’aime profondément ?

(1) Terme hébreu qui signifie le maître ou l’enseignant !

Raymond MAGDELAINE

Quelle voie choisis-tu ?

Sur Facebook tu as le choix entre deux grandes voies ;

Celle des autres ou la tienne !

La page des autres, pas de tous les autres, mais celles qui parlent à ton âme, à ton cœur, celles qui vibrent en accord avec tes sentiments profonds, celles qui te nourrissent, celles qui te guident, mais… eh oui, il y a un, mais… celles que tu ne mets pas en encore en œuvre ou celles dont tu ne te crois pas capable de mettre en œuvre !

Je me trompe ?

Je sens bien lorsque je parcours ta page que tu cherches ta voie au travers de tout ou presque tout ce que tu partages, je sens bien l’envie en toi qui te taraudes et que tu n’oses pas encore afficher sur ta page !

Oui, tu as raison tu affiches de très belles citations de Jésus, de Bouddha, du Dalaï-Lama, de Nelson Mandela, de l’Abbé Pierre et d’autres tout aussi nobles, tout aussi puissantes… mais tu ne fais que les afficher sans les mettre en œuvres à ton tour !

Je me trompe ?

Sache que tout ce que tu affiches n’est pas qu’une vue de l’esprit prolifique de leurs auteurs, mais la traduction de ce qu’ils ont ressenti après avoir vécu, pour de vrai, leurs expériences, expériences douloureuses dans la plupart des cas… mais qui les a transcendés à jamais !

Quand tu te penches un peu sur le vécu des uns et des autres auteurs de célèbres citations, cela devrait t’inciter à affronter les tiennes en face… debout… et jusqu’au bout… car ce n’est que là au bout… et uniquement là que s’opérera ta transmutation.

Jésus ne te demande pas de te laisser crucifier comme lui l’a été, il t’invite simplement à faire face à toutes les épreuves mise sur ton chemin, épreuves qui sont toutes à ta portée, la vie ne te proposera que ce que tu es capable de supporter, pour arriver à te sublimer.

Sur ma page, depuis un certain temps déjà je n’y affiche plus que ce j’ai appris de mes épreuves, peut-être comme tu me l’écris de temps en temps trouves-tu mes évocations nourrissantes, cela me touche, mais ne me flatte plus, non pas que mon égo ne l’apprécie plus, mais parce que l’essentiel n’est pas là !

Je ne partage pas mes ressenties pour la gloire, mais pour transmettre l’ESPOIR, je sème sur ma page une graine, pour que ceux qui y passent l’accueille et la laisse germer en eux.

Mes expériences et ce que j’en ai retiré ne peuvent te nourrir complètement, mais elles peuvent t’inspirer, et te donner l’envie de prendre ta vie à bras le corps et de la vivre pleinement dans l’instant présent et dans la joie.

Sur ta page, pour que tu puisses à ton tour, t’épanouir et croître, tu devrais mon ami(e), mon frère, ma sœur, exprimer tes propres ressentis, tes peins comme tes joies, elles sont tout aussi nourrissantes que celles de ces « grands maîtres » cités ci-dessus, et participe, à notre niveau, à encourager ceux qui viennent sur ta page à partager leurs propres expériences.

Chacun doit trouver sa recette, recette qui correspondra à son parcours personnel, plus de sept milliards d’êtres humains sur la planète, équivaut à autant de parcours différents !

Ose ajouter ta pièce à l’édifice de la VIE !

Tu imagines, une seule seconde, la richesse que pourrais représenter une page personnelle sur Facebook si tout le monde partageait ses propres expériences, celles qui lui ont permis d’élever son niveau de conscience eu niveau de l’Amour, du respect d’autrui… au lieu de le tirer, sur la plupart des pages au niveau de la haine, de la violence… !

Ne sens-tu pas au fond de toi, sans te mentir, que la haine, la violence, la colère… ne font que t’enfermer dans la souffrance, la maladie… alors que l’amour, la compassion, le respect… t’ouvre les portes de la joie, celle de vivre l’instant présent !

Sache avec certitude que tout ce qui fait la magnificence de la nature, tout ce qui en fait sa beauté et son degré de perfection atteint à ce jour n’est UNIQUEMENT dû qu’au PARTAGE des échecs et des réussites, de la quête incessante de croissance de TOUTES les formes de vie, sur la planète et dans l’univers !

L’harmonie (1) règne en maître dans tout le Cosmos y compris sur la Terre !

Ne le sens-tu pas ?

(1) La dysharmonie qui peut encore t’habiter et de l’harmonie que tu n’as pas encore su transformer, comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE