Quel fatras !

Le petit moi, le moi, le surmoi, l’égo, la personnalité, le mental, l’esprit, le « noûs (1) », le soi, l’âme, le moi analytique, le moi intuitif, le moi cognitif, la psyché, les archétypes…

Tu parles d’un fatras de mots très sérieux dans la bouche de gens qui se veulent encore plus sérieux les uns par rapport aux « ceusses » qui n’y entravent que pouic !

Tout ceci pour parler de qui ?

De toi bien sûr, de nous les humains !

Tu es sûr Raymond que nous sommes habités par autant d’entités aux noms si différents ?

Non, rassure-toi, ce n’est qu’une vue de l’esprit de ceux qui cherchent à te faire douter de TOI, pour avoir un plus grand contrôle sur toi et ainsi te manipuler plus facilement.

Tous ces mots ne sont que les facettes de notre complexité, complexité élaborée au fil du temps, depuis presque 14 milliards d’années, pour aboutir à notre stade d’humanité, humanité qui continue de s’augmenter d’autres facettes dont on n’a pas encore inventé les noms.

Le modèle de la création, le plus perfectionné, encore en vitrine !

Non tout ceci n’est pas extérieur à toi, ce ne sont pas des entités du bas ou du haut astral, qui viennent te parasiter, c’est TOI, tout simplement, ou plutôt, aussi « complexe », devrais-je dire.

Tu es, nous sommes tous « le nec plus ultra » de la création, création animée par une intention, qui nous échappe, qui m’échappe autant qu’à toi et qui ne peut plus être, au stade de nos connaissances, le fruit du hasard.

À tous ces mots, il nous faut en rajouter d’autres, qui finissent tant bien que mal par s’imposer aux observateurs que nous sommes et qui nous appartiennent aussi ;

L’intuition, la précognition, les émotions, les sentiments, et d’autres dits paranormaux, que nous possédons tous, mais que nous ne maitrisons pas encore, car notre évolution continue, à son rythme, de nous transformer !

Tout ceci est déjà, au stade où nous en sommes de notre évolution, tellement fabuleux, que certains d’entre nous, les plus clairvoyants, y voient une empreinte divine, que seuls ceux qui ne veulent rien voir ni rien entendre nient, et renient même, en refusant de voir ce qu’ils voient !

Tu t’approches du divin et tu n’y vois encore rien, mais ne te désespère pas, cela fait partie de son plan « divin » bien sûr !

(1) En philosophie et dans l’Antiquité grecque, le noûs (νοῦς), plus rarement nous ou noos, est l’esprit, l’intellect, la raison. Pour Platon, noûs désigne le plus souvent la partie la plus divine de l’âme, l’intelligence.

Raymond MAGDELAINE

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