« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir » « Ah que ! » chante nôtre Johnny National !
Je ne sais pas si c’était son point de vue qu’il exprimait dans cette chanson ou si l’auteur des paroles voulait exprimer son malaise ou celui d’une génération qui ne voit aucun espoir poindre à l’horizon, même en repoussant cet horizon avec des jumelles ou une longue vue !
Ceux qui pensent n’être qu’un corps physique et que leur conscience n’est sécrétée que par une simple réaction chimique que fabriquerait notre cerveau, on le droit, de concevoir la mort comme un désespoir, leur mort comme celle des êtres qui leur sont chers. Je comprends tout à fait leur défaitisme et leur volonté de retarder le moment du face à face démoralisant avec le dernier instant de vie de leur corps putrescible !
Comme cette conception de vie est chevillée au corps « parfois à corps défendant » d’une grande majorité d’humains, qui à force d’entendre que nous ne sommes que de vulgaires machines, aussi sophistiquées soient-elles, sur lesquelles d’ailleurs, on remplace certains organes, comme on remplace une durite ou un joint de culasse dans une automobile, ont fini par y croire !
Évidemment, à force de nous gaver comme des oies, je comprends « qu’il n’y ait plus d’espoir » et que le « noir soit noir », le noir est d’ailleurs la couleur du deuil !
Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte du formatage que nous subissons depuis la nuit des temps.
Heureusement, tout le monde ne se laisse pas endoctriner, par des « fanatiques » de tout poil ou de toute obédience, et se rebiffent, en choisissant, non pas de reprendre l’opinion des biens pensants qui ne voient que leurs propres intérêts, mais de se faire leur propre opinion, en sortant des sentiers battus, tellement battus et rebattus, que ceux qui continuent à les emprunter s’y enlisent jusqu’au cou, ce qui est le but de la manœuvre !
Le prophète Isaïe, qui n’a pas usurpé son qualificatif, le dit à sa manière, qui en vaut bien une autre, « ils ont des yeux et pourtant ils ne voient pas, et ils ont des oreilles et pourtant ils n’entendent pas ! » Sa prophétie, pour ceux qui ont des yeux et qui voient, est vérifiable de nos jours, tout autant qu’à son époque… sinon plus !
Triste humanité qui ne sait pas se servir de ses erreurs passées pour ne plus les reproduire !
Plutôt que le désespoir, j’ai fini par choisir, avec toutes les fibres de mon être, toutes mes cellules, toute mon âme, de cheviller l’espoir à mon corps en lieu et place du désespoir, et ceci contre vents et marées, même en sachant, surtout en sachant « que les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux ! », tant pis pour eux ! Après tout je ne les force pas à suivre la même route que moi, s’ils veulent continuer à choisir l’impasse, le mur, l’iceberg, le cul-de-sac, le bord de la falaise ou du précipice… qu’ils le fassent… je ne suis pas suicidaire !
Je vais terminer cette chronique débutée volontairement de manière « morose » par une « belle note d’espoir », un espoir qui n’est pas le fruit d’un simple d’esprit, mais celui « enseigné » par toutes les grandes traditions, les grandes religions, les plus grands penseurs, les plus grands sages, les plus grands scientifiques, les plus grands hommes… qui ne peuvent pas tous en être soupçonnés, à moins d’être sourds et aveugles et encore !
L’espoir, ouvre d’autres horizons, « l’espoir fait vivre » dit le dicton, l’espoir est le moteur universel qui a conduit l’humanité à produire, ses plus belles œuvres, ses plus beaux ouvrages, ses plus belles réalisations… le désespoir n’est capable quant à lui que d’engendrer ruine et désolation, l’espoir lui engendre la Vie, la croissance de l’être, sa magnificence, et aussi son humilité devant tout ce qu’il ne connaît pas, mais qui lui ouvre tous les possibles voire tous les impossibles !
Marcel Pagnol reprenant une ancienne citation dit « Tout le monde savait que c’était impossible, un jeune imbécile qui ne le savait pas, est venu et l’a fait ! », tout cela pour vous prouver que même l’impossible est à la portée du premier imbécile venu, mais pas de n’importe quel imbécile, un imbécile qui à l’espoir chevillé au corps !
Pendant longtemps j’ai porté à « l’insu de mon plein gré », le fardeau du désespoir et comme il devenait trop lourd, j’ai fini par le jeter aux orties, sans aucun regret et j’ai adopté à la place une charge extrêmement légère, tellement légère, que ce n’est plus moi qui la porte, mais elle qui me porte !
Elle s’appelle ESPOIR, et me remplit de joie et de bien-être, elle me soutient, lorsque parfois, le DÉSESPOIR revient à la charge, au travers des nouvelles morbides ou catastrophiques dont nous inonde une information, coupable de propager sciemment un désespoir qui nous enchaîne servilement à nos pseudo-maîtres !
Je ne m’adresse plus à vous tous, maintenant, mais à TOI, toi qui arrives au bout de cette chronique. Crois-en quelqu’un « qui n’est pas tombé de la dernière pluie », mais que certains doivent prendre pour un « vieux con des neiges d’antan ».
L’espoir est l’unique clé qui permet de VIVRE INTENSÉMENT, PLEINEMENT, et nous permet de croître, contrairement au pauvre hamster que tu as enfermé dans sa cage où il pense, crois-tu, qu’il avance en actionnant, comme un dératé, sa roue fixe, alors qu’il n’y fait que du surplace !
Le hamster, lui, à son plus grand désespoir, ne peut sortir de la cage où tu l’as enfermé, pour t’amuser de ce que tu crois être sa stupidité, alors qu’il ne t’y montre que son grand désarroi.
Dis-toi bien que personne ne t’a enfermé dans une cage, ta cage n’est que virtuelle, ton seul geôlier c’est toi-même, ta cage, c’est ta naïveté à ne croire que ce que l’on voudrait te faire croire !
Vas-tu te décider un jour à prendre en charge ta vie et à VIVRE avec l’ESPOIR CHEVILLÉ AU CORPS ?
Je souhaite du plus profond de mon cœur que tu t’émancipes, car il est URGENT à l’humanité de le faire !
Raymond MAGDELAINE