Croîs-tu ?

Crois-tu ce qui va suivre ?

Crois-tu que la maladie, la souffrance, les deuils, les pertes, la mort… puissent être une bénédiction divine plus qu’une malédiction ?

Comment crois-tu que tu puisses croître, comment penses-tu que tes croyances puissent agir sur ta croissance ?

Tu comprends qu’ici je ne parle pas de la croissance de ton corps, mais de celle de ton esprit, celle de ton âme, ou si tu préfères celle de ton être profond, la croissance de celui ou de celle que tu es vraiment et pas de celui ou de celle que tu voudrais que les autres perçoivent ?

Le comprends-tu ?

Je ne te demande pas si tu entends ce que je te dis, je te demande si tu le comprends, si tu intègres en toi ce que tu entends pour le faire tien, le cuisiner à ta sauce, sans gober tout rond tout ce que je dis.

Gober tout ce que je te dis ou ce que te disent les autres ne te fera pas croître, cela ne fera que grossir ton égo, qui comme tu le ressens occupe déjà beaucoup trop de place en toi (en nous) quand il n’occupe pas toute la place !

Le comprends-tu ?

Crois-tu vraiment que c’est en accumulant toutes les richesses matérielles du monde que tu nourriras ton âme ?

Le crois-tu ?

Crois-tu vraiment qu’accumuler, sans partager, toutes les richesses qu’offre notre mère la terre, en affamant sans état d’âme tes frères et tes sœurs les humains, les animaux… te rendra plus fort, plus riche, plus heureux ?

Le penses-tu vraiment ?

Au travers de tes souffrances, de tous tes malheurs, de toutes tes peines, de tous tes deuils, de toutes tes crucifixions se trouve une « clé unique » qui te permettra de « révéler » celui que tu es vraiment.

Le jour où tu accepteras l’épreuve, les épreuves, comme une bénédiction, qui te permettra de croître, alors et seulement alors, tu pourras sortir du cycle « infernal » de la souffrance, de la culpabilité… pour entrer sur la voie du soi, la voie de la joie, la joie d’être qui tu es, un être divin !

Merci à Sand’s eyes pour la photo qui a inspiré ce texte !

Les épreuves que nous acceptons de subir ici-bas sont notre chemin de croix, notre voie vers notre Golgotha, vers notre crucifixion librement acceptée, avec toutes tes souffrances, avec tous tes doutes (pourquoi m’as-tu abandonné Père ?), tout ceci n’est que l’alchimie divine où s’opèrera ta transmutation.

Au bout de toutes nos épreuves, nous parviendrons à transformer notre « plomb » intérieur (nos ombres) en « or » (en lumière), nous aurons ainsi trouvé notre « Graal » intérieur, nous aurons ainsi transmuté toutes nos ombres en lumière pure. Nous aurons enfin trouvé « la pierre philosophale » de l’alchimiste.

Notre chemin de croix, ne nous conduit pas à la « mort », mais nous ouvre en grand les portes de la vie, celle de « la vie éternelle », celle qui nous est accessible dès maintenant, pas celle que l’on nous promet pour la fin des temps, non, tout de suite ! il ne tient qu’à nous d’y accéder aujourd’hui.

Il y a plus de deux mille ans qu’un homme, un maître (un rabbi (1)) de sagesse, nous a montré la voie qui lui a permis, d’accéder à sa croissance suprême ici-bas celle de son « ascension », ascension vers un plan de vie plus élevé, au royaume de notre Père (La Lumière, invisible à nos yeux).

Libre à toi de rester sur ton plan de souffrance que tu as peur d’explorer, mais sache, tout de même, que tant que tu ne comprendras pas qu’il faut que tu acceptes de les vivres à fond, tu stagneras, d’incarnation en incarnation, dans le cycle « infernal » de tes souffrances, qui ne sont qu’en fin de compte que « l’enfer » dans lequel tu t’enfermes, dans lequel nous nous enfermons par peur de VIVRE !

Finiras-tu un jour par comprendre tout cela mon frère ou ma sœur que j’aime profondément ?

(1) Terme hébreu qui signifie le maître ou l’enseignant !

Raymond MAGDELAINE

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