Vous êtes-vous demandé, un jour, si ceux qui pensent vous connaître ou qui le croit dur comme fer, vous dépeignent comme la femme adultère, dit autrement ; comme une prostituée, une femme de mauvaise vie, ou une femme à la vie dissolue, simplement parce que vous avez quitté un mari qui vous brutalisait.
Mari, qu’au demeurant vous n’avez pas choisis, mari que vos parents vous ont imposé sans aucune discussion possible, pour votre plus grand bien… car il n’y avait chez eux aucune mauvaise intention, vous concernant, mais quand même !
Imaginez que ceux qui pensent vous connaître vous décrivent comme une autre femme de même prénom, issue d’une autre famille plus exemplaire (plus riche, plus noble) que la vôtre et qui correspond aux mœurs et à l’image qu’ils auraient voulu que vous ayez !
Imaginez que vous fûtes devenue plus tard la femme de quelqu’un que vous avez choisis et qui vous a choisi pour être son épouse, et parce qu’on vous a collé au dos cette étiquette de femme « sulfureuse », on parle bien de vos « noces », en évoquant les noms de votre amoureux, ceux de vos parents qui étaient présents
… sans jamais évoquer le vôtre !
Imaginez quelques secondes, les situations dépeintes plus haut !
Comment vous sentiriez-vous ?
Vous n’êtes plus de ce monde, depuis plus de deux mille ans, et on continue de parler de votre amoureux comme celui qui est venu porter la lumière ici-bas, on le vénère, on le couvre de louanges, à juste titre, et de vous on continue à vous faire passer pour comme une femme étrangère à sa vie, et on continue à vous présenter comme une femme qui n’est pas vous !
Comment pensez-vous que cette femme réagisse dans cette lumière, d’où nous venons tous, comment peut-elle de là-haut rétablir la vérité ici sur sa vraie personnalité qu’on lui a usurpée ?
Je vous le demande ?
Je pense, si vous lisez mes textes sur cette femme ; Myriam de Magdala, que vous avez compris que cette situation m’est intolérable et je pense qu’elle doit difficilement la tolérer elle-même, ce sont peut-être ses émotions que je perçois chez moi et qu’elle me renvoie ici-bas où je suis un canal capable de les percevoir ?
Avant de porter un jugement, fabriqué indéniablement de toute pièce (j’en suis intiment convaincu), sur une personne, pensez à vous mettre quelques instants dans ses chaussures et demandez-vous si ce qu’on dit de
« vous » vous blesse ou vous valorise, si cela correspond ou pas à ce que vous êtes, avec vos défauts et vos qualités ?
Peut-être comprendrez-vous que la « calomnie », même affublée des meilleures intentions du monde catholique, reste toujours de la calomnie et qu’elle est « poison » !
Raymond MAGDELAINE