Myriam de Magdala ?
Marie Madeleine ?
Ou Marie de Béthanie ?
L’épouse de Paul de Tarse (le futur Saint Paul) ?
Ou Marie la sœur de Lazare ?
Si comme le cite les évangiles canoniques tu es Marie la sœur de Lazare, originaire comme lui de Béthanie, tu devrais porter le nom de Marie de Béthanie et pas celui de Madeleine qui désigne le village de Migdal ou Magdala transformés en Madeleine comme ton prénom Myriam en Marie !
Si tu as été l’épouse de Paul de Tarse que tu as quitté en lui abandonnant votre fils Marcus, il est plus que probable que le simple fait de quitter Paul, te fasse passer pour une femme de mauvaise vie, une femme adultère !
Tu as été dit-on la disciple femme préférée de Jésus, comme il avait un disciple homme préféré, toujours si j’en crois les évangiles canoniques !
Il est même dit dans les évangiles apocryphes que tu devins son épouse aux Noces de Cana, noces rapportées par les évangiles canoniques, seulement pour citer le miracle de la transformation de l’eau en vin ! On-t-elles été « volontairement amputées » de ce qui fut à mes yeux un fait plus marquant que ce tout « petit » miracle comparé aux autres, ton mariage avec lui en la présence de sa mère Marie et de toute sa famille et de la tienne je suppose.
Pendant longtemps j’ai cru que tout ceci était important, avant de me retrouver sur ce lieu sacré, « la Sainte Baume », où tu terminas une vie bien remplie, et aussi assurément pour t’emplir tous les soirs, ou presque, lors du coucher du soleil qui venait te saluer, de la lumière de ce « Soleil » que tu as aimé comme une « épouse » et comme une « disciple », celle de la Lumière du Christ !
Ce que j’ai découvert sur tes pas lors de mon pèlerinage, c’est la « force » que ce Jésus de Nazareth, devenu Christ, t’avais insufflée à toi comme à tous ses autres disciples, c’est cette « force » qui plus de deux mille ans plus tard imprègnent tous les lieux, tous les sentiers, toute la forêt, tous les objets, toutes les reliques, tous les êtres que tu as croisés et tous ceux qui comme moi ce jour-là sont venue te remercier de nous avoir passé un si puissant flambeau !
C’est cela le plus important, je viens de le comprendre, tout le reste n’est qu’anecdotique et ne changera pas le message d’Amour de la Lumière du Monde, un Monde qui a bien besoin de cette Lumière et de cet Amour !
Merci à toi, Marie Madeleine, puisque c’est sous ce nom que tu nous transmets la flamme, que personnellement je suis fier de transporter pour la transmettre aux générations futures.
Que la « passion » que tu as vécu jusqu’au bout de son calvaire avec Marie et les autres disciples présents au pied de la croix, soit la force qui nous aide à être de dignes porteurs de la Lumière.
Je te remercie infiniment « Sainte Marie Madeleine » de m’avoir ôté les écailles qui recouvraient mes yeux !
Raymond MAGDELAINE