La voie du soi

Je ne sais absolument pas quelle est ma voie ici-bas, la partie consciente de cette voie, le soi, s’est coupé, ou du moins estompé, de moi autour de ma septième année, comme je le dis dans ma précédente chronique « L’Incarnation » !

Pendant très longtemps, trop longtemps à mon goût, j’ai cru que c’était moi qui gouvernais ma voie, erreur de jeunesse, de celui qui a oublié, momentanément, qui il est vraiment et ce qu’il vient expérimenter ici-bas ! Errare humanum est, perseverare
diabolicum
 !

Je tenais bien le gouvernail de mon frêle esquif pour expérimenter ce que l’âme est venue expérimenter, et confondais allègrement, pauvre ignare que j’étais, les chemins que je choisissais, sans écouter les conseils de l’âme, enfin quand je les entendais, avec la voie qu’elle me suggérait de prendre !

Comme je suis une vieille bourrique, j’ai mis du temps à comprendre, où peut-être avais-je besoin de tout ce temps pour l’intégrer en moi, où les deux surement !

Enfin bref, voici ce que je pense avoir compris sur la voie en parcourant mes sentiers tortueux et en m’enlisant dans leurs ornières !

Ce n’est pas nous qui cherchons la voie, c’est la voie qui vient à notre rencontre et s’offre, libre à nous de prendre son train en route ou de rester sur le quai en le regardant s’éloigner de nous jusqu’à son prochain passage si passage il doit y avoir !

VOIE ROMAINE
La vraie voie est toujours pavée de bonnes intentions, elle !

On ne commence à percevoir la voie qu’au moment précis où le dépouillement d’une partie de nos formatages de nos idées reçues de nos jugements… se dissipe, lorsque nous nous dépouillons petit à petit de nos croyances et de nos certitudes !

La voie ne peut se percevoir que lorsqu’on commence à redécouvrir notre soi, lorsque nous commençons à l’entendre au travers de nos intuitions, lorsque nous avons surmonté nos peurs et que nous osons nous ouvrir à la spiritualité (1) non dogmatique !

Le moi, commence, en principe, à percevoir le soi, à partir d’un certain âge, pour les plus anciens d’entre nous, comme moi, c’est autour de 45-50 ans, mais cet « horizon » est en train de se rapprocher pour les nouvelles générations, c’est tant mieux et porteur d’espoir pour l’humanité !

Le soi est toujours en nous, le jeune enfant le percevait parfaitement, il a été partiellement occulté, mais jamais séparé de nous, certains de nous continuaient à l’entendre faiblement, mais le plus souvent ne l’écoutais pas !

Il a toujours, ce soi, continué inlassablement à nous guider tout au long de notre incarnation, et lorsqu’enfin, nous réussissons à nous y reconnecter, c’est là, au bout du compte, que notre transformation s’opère, nous sortants du cercle vicié par le moi, pour nous entrainer inexorablement sur le chemin de plus en plus lumineux de la voie qui se révèle enfin à nous ! Alléluia !

Bienvenue, à tous ceux qui ont eu le courage d’entreprendre cette transformation, sur ce chemin qui élargit notre conscience et qui lui offre tous les possibles, tous les choix qui s’offrent à nous et qui génèrent la JOIE de VIVRE ! Re Alléluia !

Pour rebondir sur ma première affirmation en haut de page, même aujourd’hui, je n’ai pas encore une vision globale de ma voie, elle se dévoile peu à peu à la conscience de mon moi, mais aujourd’hui mon moi l’accepte plus facilement, car, je le répète, elle est source de Joie et n’engendre plus la peur !

Vivre plus souvent dans la Joie ! Quel bonheur !

(1) Spiritualité : Concept universel délocalisé ancré, profondément dans toutes nos cellules, toutes les particules qui les constituent, et qui nous oblige à chercher sans cesse un sens à ce que nous sommes venus faire ici-bas et à redécouvrir notre nature « divine », c’est-à-dire ou autrement dit, d’une nature n’appartenant pas à ce monde et dont personne ne peut prétendre en avoir le monopole !

 

Raymond MAGDELAINE

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