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Ils sont présents

À l’occasion de l’anniversaire de sa sœur, Jodie, Matt me parlait en aparté de sa grand-mamie, partie l’an dernier sur Jupiter !

Ce matin voici ce qui m’a été inspiré à mon réveil, surement par Micheline !

Lorsque nous pensons à eux, lorsque nous sommes dans la peine, lorsque nous pleurons, lorsque nous sommes désemparés face à des situations qui nous semblent inextricables ils descendent instantanément vers nous !

Instantanément ils sont là, même lorsqu’ils viennent de Jupiter, ils voyagent plus vite que la lumière, car ce qui pour nous est l’espace et le temps, pour eux cette illusion n’existe pas, pour eux il n’y a ni espace (distance) ni temps.

Ils viennent, nous caressent, nous prennent dans leurs bras, nous consolent, nous chantent une berceuse, nous offrent leur amour en guise de baume pour notre âme, bref ils sont là !

Nous ne les voyons pas, mais nous pouvons ressentir leur présence, sentir leur odeur, ressentir leurs caresses, entendre leurs mots silencieux avec l’oreille de notre cœur !

Cela se manifeste, le plus souvent, par le calme revenu, nos larmes qui ne coulent plus, notre peine qui s’estompe, notre respiration qui devient plus calme, nos yeux qui se ferment nous entrainant doucement vers le sommeil !

Leur présence se manifeste dans nos rêves, où ils viennent nous rendre visite, ils y sont souvent silencieux et souriants, leur présence, leur manifestation agissent comme un véritable baume qui soulage immédiatement toutes nos peurs, toutes nos peines, toutes nos tristesses !

Ils ne viennent pas seulement lorsque nous sommes tristes ou malheureux, ils viennent aussi lorsque nous sommes heureux, joyeux, nos rires les attirent comme un puissant aimant, instantanément !

Ils aiment lorsque nous sommes dans la Joie, et sont joyeux lorsque nous le sommes, comme ils peuvent être tristes et malheureux lorsque nous le sommes !

Comprenez bien que tout ce qui est en bas est comme tout ce qui est en haut et tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, comprenez-le bien c’est une clé primordiale !

Pour celui ou celle qui a perdu un enfant qui a mis brutalement fin à ses jours, il faut savoir, qu’immédiatement après son acte il le regrette amèrement, il éprouve une culpabilité monstrueuse en se rendant compte du mal qu’il fait à ceux qu’il aime, et qui l’aiment, ceux qui le pleurent, ceux qui se sentent coupables de ne pas avoir compris son malaise, malaise d’un être, qui n’a pas encore atteint son stade de maturité.

Là-haut ils seront malheureux tant que les leurs le seront, ils crient là-haut, ils demandent qu’on les pardonne, ils regrettent amèrement leur geste de désespoir, ils souffrent le martyre…

Parents, vous qui souffrez atrocement, la clé est dans le pardon et dans l’amour, pardonnez-leur ce qu’ils ont fait, pardonnez-vous ce que vous ce que vous n’avez pas fait, continuez à les aimer et ils continueront à vous aimer, sachez que lorsque vous retrouverez la paix ils retrouveront la paix de leur côté, ce qui est en bas est semblable à ce qui est en haut !

Les deux mondes ne sont séparés que par l’illusion du temps et de l’espace, si les corps, si les formes de matières sont limitées à la vitesse maximale de la lumière, ce qui est déjà phénoménal, les pensées, les intentions, la conscience, n’a aucune limitation !

Ne vous interdisez pas pour autant d’être triste ou malheureux, ils aiment vous consoler, ne vous interdisez pas d’être joyeux et de rires aux éclats, de tous sûrs, c’est ce qu’ils préfèrent le plus, tout autant que vous !

Je vous le répète, il n’y a aucune différence, dans le domaine des émotions, des sentiments, des ressenties, du plaisir, de la peine… entre ici et l’au-delà, si ce n’est que notre point de vue, nos préjugés !

Si nous nous croyons coupés d’eux, ils ne peuvent pas nous communiquer leurs intentions, si nous croyons être toujours unis à eux alors la Joie peut s’installer progressivement, dans notre relation avec eux !

Je ne sais pas où ils sont vraiment physiquement, ici je parle de leur corps subtil, sont-ils sur Jupiter ou sur Vénus, je ne sais pas, ils sont dans la lumière, la lumière invisible avec nos yeux, c’est le vide qui nous entoure, ils sont donc tous près de nous, même sur Jupiter ou Vénus, le vide qui semble nous séparer d’eux n’est qu’apparent, ils sont là dans notre cœur, et comme le dit le Petit Prince à Antoine de Saint-Exupéry le soir lorsque tu seras triste en pensant à moi, regarde le ciel la nuit et tu entendras rire les étoiles !

Rions en regardant les étoiles et ils riront avec nous, soyez heureux, écoutons les rires, ils sont vivants dans « Eywa » (1) !

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Neytiri

Superbe synchronicité en rapport avec cette chronique !

(1) Eywa, divinité Na’ vi qui personnifie la nature, dans le film de fiction « Avatar »

Raymond MAGDELAINE