L’Église catholique et apostolique est censée délivrer l’enseignement de celui qu’elle a élevé à un niveau équivalent à « Dieu », son fils Jésus, qui n’a pourtant eu de cesse de répéter, pendant son passage ici-bas, qu’il était le fils de l’Homme !
L’enseignement du Christ est simple, il n’évoque que l’amour de son Père, au travers de ses enseignements dont la clé de voute est « Aimez-vous les uns les autres » ou « Aime ton prochain comme toi-même », il exhorte l’humanité de l’époque à cesser toutes formes de pouvoir sur autrui, en désignant bien le pouvoir « maléfique » de l’argent dont usent les plus riches au détriment des plus pauvres.
Son œuvre principale ici-bas a été de soulager les souffrances des plus démunis en incitant les plus nantis de leur distribuer l’excédent de leur richesse.
Lorsqu’on examine de plus près les actes du Christ pendant le temps de son incarnation, on ne constate aucune volonté de dominer l’autre ou d’exercer un pouvoir quelconque sur qui que ce soit. Il incite plutôt les gens à éprouver plus de compassion les uns envers les autres.
Il est juif, il a tenté à son époque de nettoyer du livre sacré tous les dogmes rajoutés, à la parole de « Jehova » (ce serait le nom de dieu) donnée à ses prophètes, Abraham et Noé, pour recréer, une nouvelle forme d’esclavage dont il les avait libérés de Pharaon en les guidant vers la terre promise.
Je ne porte aucun jugement, je constate seulement que « mon » église catholique reproduit les mêmes erreurs, en rajoutant, à la « bible » des notions que celui qu’elle a élevé au titre de fils de Dieu, à tant cherché à en libérer les hommes !
Quelques exemples, des dogmes de notre sainte église ; l’enfer, le purgatoire, le péché originel, les péchés, mortels, véniels, la culpabilité, l’abstinence, la pauvreté, la moralité, l’adultère, le divorce, l’homosexualité…
Alors que pendant ce temps, les grands prêtres font l’inverse de ce qu’ils nous préconisent et qui n’est nullement inscrit dans l’enseignement du Christ !
Ils commencent d’ailleurs à comprendre, pourquoi, « leurs temples » se vident le dimanche, pourquoi « la vocation » de la prêtrise s’éteint, pourquoi « leurs pouvoirs » s’amenuisent, pourquoi les hommes se détournent de la forme de foi qu’ils essayent de nous inculquer, qu’ils ont d’ailleurs, il n’y a pas si longtemps que cela, inculqués par la force, l’intimidation… au travers des croisades, de l’inquisition, du bucher, de la torture et autres joyeusetés du même style !
Je ne vous parle pas de la place de la femme dans leur religion, dont ils laissent encore entendre qu’elle est née d’une côte prélevée sur Adam !
Je vous laisse juge de cet état de fait et d’en tirer les conclusions qui correspondent à votre être profond !
J’ai quitté un temps cette croyance à un modèle de Dieu erroné, car au plus profond de moi je ressentais la « dissonance », au travers du Catéchisme, entre les paroles de Jésus, remplie d’amour de bonté, de charité, de joie et les préceptes rajoutés au fil du temps.
Je suis revenu à la foi, non pas catholique, mais à la foi du « Christ » de ce fils de l’homme du nom de « Jésus », né dans une étable, signe de son appartenance à la plus humble caste de l’humanité, qui a été pourchassé par Hérode, condamné, à la demande insistante des grands prêtres, par Ponce Pilate et crucifié !
Derrière ces faits, vérifiables historiquement parlant, se cache un message extrêmement profond, extrêmement puissant, c’est ce message et exclusivement ce massage qui m’a fait retrouve la « Foi en Dieu », mais pas ce dieu de l’Église catholique, mais ce « Dieu d’amour », enfoui au plus profond de nous, et ceci quel que soit notre croyance en lui, en diable ou en rien !
Je suis maintenant intiment persuadé que ce que nous ne croyons pas à son sujet n’empêche pas ce principe divin d’être et que ce que nous croyons être nous révèle qui nous sommes, donne du sens à notre incarnation, à nos vies !
Notre déni, notre refus de croire en ce principe pourtant universel est la cause majeure de nos souffrances de nos misères ici-bas ! Dieu, ne punis pas, c’est nous et uniquement nous qui sommes la cause de nos souffrances !
Le jour ou l’humanité comprendras, qu’elle doit impérativement se prendre en charge, toute seule, comme une grande fille, sans se soucier des avis des pseudo « détenteurs de la parole divine », alors l’humanité pourra maitriser son avenir et finir par mériter son H majuscule à Humanité !
La nouvelle Humanité sera ou ne sera pas, cela ne dépendra pas du principe divin, mais uniquement de nous !
Saurons-nous faire face à ce défi, ou lui tournerons-nous le dos, en maudissant le mauvais sort qui nous accable comme il accable le pauvre Caliméro (c’est trop injuste) ?
Cherchons-en nous ce qui est en dissonance avec notre être profond et corrigeons ces dissonances pour entrer en harmonie avec le principe divin de la vie qui est pour toutes les espèces de cette planète la recherche de la perfection… oui je sais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour l’atteindre ! raison de plus pour ne pas musarder en cour de route, car vois-tu la perfection sera au rendez-vous avec ou sans nous, c’est inéluctable !
Pourquoi dans cette chronique réservée à l’âme ne cesses-tu de nous parler de Dieu Raymond ?
Parce que vois-tu, tout est lié, si tu acceptes le principe qu’une âme puisse s’incarner dans un corps physique, tu es bel et bien obligé d’admettre qu’un grand principe, une grande conscience anime le cosmos, l’univers ! et c’est ce principe ce souffle divin, que j’ai la faiblesse ou plutôt le courage d’oser appeler « Dieu » en prenant le risque de me couper de tous les Thomas…
enfin, tant que les Thomas n’auront pas compris ce principe, tant qu’ils n’auront pas une preuve tangible de son existence !
« Toi y en a compris, mon frère ? »
Raymond MAGDELAINE