En cette période transitoire, où la terre est en pleine phase de nettoyage, ou la société de consommation se trouve face à des choix fondamentaux ; arrêter de se mutiler ou continuer à croître, continuer à errer ou se ressaisir, lâcher le superflu pour ne conserver que l’essentiel… je vous avoue avoir beaucoup de mal à être confiant en l’avenir !
Le côté obscur n’a jamais été aussi virulent, au niveau du langage, des actes, des intentions, il s’active comme si sa survie en dépendait, il utilise les ficelles les plus grossières, les plus anciennes, les plus connues, tout en sentant ou présentant qu’il est arrivé au fond d’une impasse.
Les peurs, les menaces, les mensonges, l’oppression, la force brutale, la terreur… sont ses armes de prédilection !
Ce matin, comme le disait une belle âme sur sa page Facebook, je me sens au creux de la vague, c’est vrai qu’être le porteur de la lumière, en cette période troublée, peut sembler dérisoire et démotivant ! Sembler seulement, les apparences sont trompeuses, car toute cette agitation du côté obscur est le signe indubitable de la progression de la lumière, celle qui conduira de manière inexorable l’humanité irresponsable a sa transformation en une Humanité responsable de ses actes !
Qui plus que ceux qui œuvrent dans l’ombre, pour piller, tuer, assassiner, polluer… peuvent craindre la lumière. Qui s’affole en voyant l’ombre perdre du terrain, si ce n’est ceux qui sont de ce côté de l’œuvre divine.
J’ai beau me dire qu’ils font partie du plan divin, à leur insu, qui tire tout de même la future Humanité, vers une vision respectueuse de l’évolution, de la pérennité de toutes les formes de vies, indispensables à l’équilibre et à l’harmonie de toutes les espèces qui croissent sur notre belle planète bleue !
J’ai beau me le dire et le répéter, il y a des jours ou la méthode Coué, ne marche plus, elle est au point mort, je suis dans le creux de la vague !
Pourquoi ?
- Peut-être, certainement même, pour m’obliger à faire le point, sur ce que j’ai fait ou n’ai pas fait, sur ce que j’aurais pu ou dû faire, sur ce que je dois faire ou qui me reste à faire pour remédier à mes lacunes, pour corriger mes erreurs, pour mieux faire lorsque je remonterais aspiré par l’ascension de la vague sur laquelle nous surfons tous !
- Peut-être, certainement même, pour m’inviter, à déposer ou à laisser au fond du creux, tous mes bagages inutiles qui alourdirait et retarderais ma remontée vers la crête de l’ondoyante vie !
Pourquoi alors es-tu découragé Raymond ?
Tu n’utilises pas le bon terme, demande-moi plutôt pourquoi je doute, pourquoi doutons-nous tous un jour où l’autre ?
Le doute est un sous-programme inclus dans la certitude, celle de mes croyances de mes convictions, de mes questionnements… qui dès qu’il sent une stagnation de ma quête, il va chercher à la réactiver, à la re booster.
Le doute habite dans nos certitudes, il nous invite à nous remettre en question, sans cesse, sans cesse sur le métier tu dois remettre ton ouvrage !
Mon petit-fils Matt me dirait, c’est fatigant Papi !
Je lui répondrais, oui c’est fatiguant Matt tant que tu n’auras pas compris à quoi cela sert, cela est nécessaire pour profite pleinement, joyeusement de ta vie, car vois-tu la vie c’est un « Jeu », qui permet de découvrir ton « JE », c’est-à-dire celui que tu ES vraiment, le petit garçon plein de projets de rêves !
C’est notre détermination, notre courage, notre volonté qui va nous permettre plus tard de réaliser nos rêves, tu comprends mon petit fils ?
Le creux de la vague c’est un peu comme être dans l’œil du cyclone, c’est un moment relativement court, très calme, où tu peux réfléchir sereinement, avant de reprendre en conscience le cours de tes occupations !
La vie est une vibration, une onde sinusoïdale, ressemblant à une vague et sur laquelle nous tentons de surfer sur sa crête, et si nous n’y arrivons pas, nous remontons, encore et encore, sur notre planche, pendant que nous sommes au creux, pour pouvoir prendre la vague suivante, c’est fatiguant, certes, mais c’est le prix à payer pour recevoir la grâce de réussir à tenir plus longtemps sur ses sommets.
Imagine la JOIE du surfeur, lorsqu’en parfaite symbiose avec la vague il arrive à tenir debout sur sa planche jusqu’à la grève, Imagine !
Allez Raymond profite du creux pour te préparer à retourne sur la crête de ta vague !
Raymond MAGDELAINE