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Le rôle de la femme

Dans la religion la place de la femme est voisine de zéro, même de nos jours, pourtant du temps des cathares, elle célébrait l’office, donnait les sacrements et autres enseignements au même titre que les hommes, notre chère église les a pratiquement complètement éradiqués (les cathares). Ceci est volontairement précisé, pour ne pas oublier les ignominies faites par l’Église, au nom de Dieu, et pires même, au nom du Christ, ce qui revient au même, si j’ai bien compris mon catéchisme !

Pourtant du temps de Jésus, elles avaient une place privilégiée au même titre que les hommes.

Qui étaient-elles ces femmes disciples de l’enseignement du maître Jésus ?

vitrail
Vitrail de la Sainte Baume

À ma connaissance, au travers du catéchisme, et d’ouvrages qui leur ont été consacrés beaucoup plus tard, il y a en premier lieu Myriam de Magdala, ou si vous préférez Marie Madeleine, ce fut surement sa disciple femme préférée, comme il avait un disciple homme préféré, Jean.

Quelques évangiles (non accréditées par l’Église) disent quelle devint l’épouse du Christ, lors des noces de Cana, noces ou Jésus changeât l’eau en vin, c’est ce qui reste le fait le plus marquant des évangiles canoniques, qui se taisent sur le sujet principal, les noms de l’union d’un homme et d’une femme devant Dieu !

Deux autres femmes, à ma connaissance, furent aussi ses disciples, ce sont en France d’ailleurs les femmes les plus connues, puisqu’elles terminèrent leurs vies dans un petit village lacustre connut sous le nom des « Saintes-Maries de la Mer », objet d’une grande célébration tous les ans par les gens du voyage, dont elles sont les protectrices.

Elles s’appelaient, Salomé (Shlomit, en hébreu) et Jacobée et dont l’Église leur a ajouté le prénom de Marie, Marie-Salomé, Marie-Jacobée, d’où leur surnom des deux Saintes-Maries !

Myriam de Magdala termina ses jours dans une grotte devenue un sanctuaire à la « Sainte Baume » du côté d’Aix-en-Provence.

Elles furent du temps de Jésus des disciples au même titre que les disciples hommes, et après sa mort sur la croix, elles propagèrent, comme les autres disciples, sont enseignement dans d’autres contrées que la Galilée et la Judée !

Un manuscrit récent, rapporte un nouvel évangile, celui de Myriam de Magdala, il est très controversé. Pensez-vous, un évangile écrit, par une femme !

Une femme ! qui n’est, comme chacun le sait, pas un être à part entière, puisque Dieu, soi-disant, l’aurait conçue à partir d’une des côtes d’Adam !

Est-ce pour cette raison que depuis la nuit des temps de l’humanité, la femme, n’a pas la place qu’elle devrait occuper, à mon avis, dans cette société patriarcale ?

Le mâle de l’espèce serait une sorte, d’élu, si je comprends bien les intentions de Dieu, et la femme son faire valoir ?

Vous remarquerez aussi une chose, du temps de Jésus, où l’adultère est condamné par les textes sacrés, ce n’est que la femme qui était adultère et qui était lapidée ! L’homme lui n’avait fait que cédé à la tentation, du diable qui habite le corps de toutes les femmes, le pauvre homme n’y était pour rien, la chair est faible, c’est connu, et le crime de l’adultère, réservé aux femmes !

Heureusement me direz-vous, nous ne vivons plus à cette époque !

Ah bon, vous en êtes bien sûr ?

  • Elle célèbre la messe, elle est évêque, elle peut devenir Papesse ?
  • N’est-elle pas, encore de nos jours, traitée comme une gourgandine ?
  • Le pauvre homme ne tombe-t-il plus dans ses rets ?
  • Son salaire est-il le même que celui d’un homme qui a les mêmes fonctions qu’elle ?
  • N’est-elle pas encore pour une grande majorité d’hommes le diable tentateur de leurs irrépressibles pulsions ?

Oui, j’entends bien, la société patriarcale leur a accordé quelques miettes… pas trop, faut pas rigoler avec cela, non plus !

Pourtant tu le sais, que dans un couple c’est « toujours » la femme qui porte la culotte, comme on dit, et là curieusement, cela ne semble pas nous déranger, nous les mâles, les durs à cuire, les hommes, les vrais les tatoués !

Ne trouves tu pas « Marcel » que le temps de l’union véritable, le temps du partage vrai est venu, ne trouves tu pas « Maurice », qu’il serait plus que temps que nous réservions enfin toute la place que la femme devrait occuper, je ne te parle pas de « matriarcat », mais de « partagiarcat », ne cherche pas « Albert » c’est un mot que je viens d’inventer !

Ne trouves tu pas « Pierre, Jean, Mouloud et tous les autres » qu’il faudrait rendre aux femmes ce dont on les prive depuis la nuit des temps de l’humanité ?

Raymond MAGDELAINE