La « genèse » pour les nuls (suite et fin)

Il pleut tellement sur cette planète en maturation, que si quelques extras terrestres égarés dans le cosmos passaient à sa proximité, ils l’auraient sûrement appelée la planète EAU, car il n’y apparaissait ici où là que quelques ilots sur lesquels, mousses, mycélium et lichens croissaient et se croisaient entres eux pour former de nouvelles variétés.

Dans le plus grand secret, à l’abri des regards les plus indiscrets, dans cette soupe maternelle, au cœur des plantes aquatiques « primordiales » se concoctaient, les toutes premières variétés du règne suivant.

Le règne animal en devenir, comme les règnes précédents, engendrera le suivant, étonnant non ?

TOUT était contenu dans TOUT et le tout n’était qu’UN au commencement, et continue, de nos jours, à l’être, même si la diversité des espèces des différents règnes est si vertigineusement nombreuse qu’elle donne l’impression d’être « multiple » et « séparée ».

Ce n’est qu’une illusion de l’observateur qui n’a pas encore les capacités sensorielles et extra sensorielles pour se rendre compte des liens très étroits qui unissent toutes les formes de vies, qui continuent de se diviser joyeusement et inlassablement pour engendrer une Vie de plus en plus élaborée !

La VIE a commencé sa multiplication par la division des cellules, pour se transformer au fil du temps en procréation, complexifiant de manière extraordinairement exponentielle les formes issues de la soupe initiale !

Dans ce placenta maternel, les primitifs lui ont donné le nom très judicieux de « Gaïa », une déesse, « Mère » de toutes les formes de Vie !

Le cinquième jour, la vie a profité de ce placenta nourricier pour proliférer et se diversifier, comme cela est très naïvement, c’est sûr, mais aussi très justement décrit dans le livre de la genèse !

Le règne animal, fût au début un règne aquatique, avant que certaines de ses espèces ne se décident à conquérir, les continents qui émergeaient pendant ce temps de la soupe primordiale. Des terres où les croisements successifs laissent apparaître d’immenses fougères et autres plantes disparues de nos jours, mais qu’on retrouve sous la forme de fossiles de pétrole et de charbon.

Quelques millions d’années plus tard, le sixième jour (2) donc, le grand alchimiste, ou le grand architecte, ou le Père céleste qui a ensemencé Gaïa, va constater que son plan fonctionne à merveille, celui qu’il attendait avec impatience, puisqu’il est écrit qu’il l’a conçu à son image, naît enfin ! Alléluia !

Ses premiers enfants qu’il aime, sans renier pour autant ceux qui les ont précédés.

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LUI, il sait que l’Homme, masculin et féminin séparé en apparence, est issu de tout ce qui a précédé, dont les peuples premiers avaient conscience de manière très intuitive, et que nos scientifiques les plus brillants redécouvrent aujourd’hui.

La structure physique, moléculaire et subtile constituant les hommes contient en quantité harmonieusement équilibrée tous les principes fondamentaux des règnes précédents, étonnant non ?

Si tout ceci n’est pas la preuve que nous sommes TOUS reliés les UNS aux AUTRES, c’est soit, que tu es aveugle et sourd, soit, que tu ne veux rien voir et rien entendre !

À ce stade avancé de déni, je crois que ton cas est désespéré, il ne me reste plus qu’à te plaindre et à prier pour que ton œil et ton oreille interne s’ouvrent, au miracle de la VIE !

Miracle qui ne doit rien au hasard, car comme le dit si bien nôtre génial Einstein, « Dieu ne joue pas aux dés » !

Tu crois ce que tu veux, mais sache que ton déni forcené, ton absence de toute forme de croyance, t’empêche de croître !

Homme de peu de foi, ne sens-tu pas que toutes les fois où tu renies ta propre foi tu souffres d’une crise de foie (1), souffrance qui n’est qu’un signal de ton âme pour t’indiquer que tu as quitté ta voie, ta voie qui est joie et pas douleur, mais un « doux leurre » ?

(1) La maladie du foie, « ce que le mal au foie te dit », et que la médecine traditionnelle chinoise a tenté de décoder avec succès, c’est que tu traverses une crise de foi ! Ici je viens de te donner une clé pour gai rire (guérir) à toi de l’utiliser ou pas. Car ma foi, cela ne regarde que toi !

(2) Note de l’auteur: Il est dit dans la bible que le septième jour, Dieu se reposa après sa création en six jours, en fait nous sommes dans ce septième jour, et il continue à œuvrer au travers de toutes les formes de vie, ce qui corresponds à ce soi-disant « repos dominical ». Dans son paradis terrestre, nous continuons, comme Adam et Ève, à le rencontrer, mais sans le reconnaître, dans toutes les formes de la VIE. Il m’a semblé important de vous donner cette vue de mon esprit, dans ce monde où une grande majorité d’entre nous pense qu’il est mort, ou qu’il n’existe pas, ce qui revient au même.

Raymond MAGDELAINE

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