Ce sont tes petits enfants Jodie et Matt qui ont voulu que nous fêtions ton anniversaire le lundi 21 septembre, celui de ta naissance le 16 septembre et celui de ta renaissance le 22 septembre sur Jupiter !
Nous avons acheté une tarte aux Myrtilles, en espérant que tu les aimes bien aussi, Claire voulait y mettre deux bougies, un « neuf » suivi d’un « trois », après une courte réflexion, nous avons choisi de mettre un « Un », un an, l’âge que tu dois avoir sur Jupiter.
Ce sont tes petits enfants qui ont chanté en cœur « Joyeux anniversaire Grand-Mamie », aucun son n’est arrivé à sortir de nos bouches, mais nous chantions tous dans notre cœur, un peu serré, deuil oblige !
Matt, tiens « absolument » que nous t’envoyons par la poste une part de cette délicieuse tarte aux Myrtilles, nous cherchons donc très activement, avec lui, un moyen de te la faire parvenir, rapidement sur Jupiter, pour qu’elle puisse conserver toute sa fraicheur et son arôme !
Voilà pour l’anecdote terrestre de cette année, mais je souhaite terminer cette courte chronique, par une anecdote beaucoup plus significative et en rapport avec « l’âme hors » de ton corps.
Ton âme a donc quitté, ton corps, devenu inutile, dans la nuit du 22 septembre à 0 heure 30 précisément, avec à tes côtés Évelyne, qui t’a accompagnée jusqu’au bout.
Ce matin-là, à l’ouverture de « Ta Maison Saint-Vincent », de « ton château » disais-tu, Maryse et moi sommes venus nous recueillir auprès de ton corps qui avait les traits détendus grâce à une délivrance plutôt paisible jusqu’à ton dernier souffle.
À Saint Vincent une infirmière, qui est « médium » après avoir vécu une Expérience de mort imminente, a le don de savoir si les âmes sont entrées dans la « lumière », Nicole, la Directrice adjointe, l’a fait venir à nos côtés, où elle nous a annoncé que tu étais entrée dans cette« lumière ». Je lui ai dit que j’en étais très heureux et qu’ici-bas tu étais partie très entourée et dans l’amour des tiens présents physiquement ou par la pensée.
Elle me répond, que de l’autre côté du voile, tu avais été aussi accueillie dans l’amour par deux personnes, Jean ton mari et ton Grand-Père, et qu’il lui avait semblé que c’était ton Grand-Père qui avait organisé l’accueil.
Je sais qu’en racontant ceci ici, vous allez me regarder bizarrement, en vous demandant si cette Infirmière est « bien sérieuse » d’annoncer des choses qu’elle seule est capable de voir, et si je ne suis pas un peu, voire très « naïf » d’y croire !
Je ne peux que vous laissez libre de croire ou de ne pas croire, et libre de porter un « jugement » sur moi, cela ne regarde que vous !
Mon point de vue sur la question, que je développe dans cette chronique, et je le sais, pour le vivre intensément au quotidien, m’a libéré de mes peurs, de mes angoisses, et me permet de vivre, intensément, et dans la joie en me faisant profiter de toutes les secondes, toutes les minutes, de tous les instants, les savourant, comme s’ils pouvaient être les derniers, avec la certitude qu’ils ne s’achèveront pas après le départ de mon « âme hors » de mon corps.
Note : petite précision, qui a son importance, au sujet de mes certitudes, où, chez moi en tous les cas, habite toujours une pointe de doute, doute qui est un moteur puissant, capable de les remettre en question !
Avez-vous remarqué qu’en ajoutant une lettre, que la mort devient phonétiquement l’amour ?
Hasard !
Vous y croyez encore vous au hasard ?
Et toi Micheline, crois-tu encore au hasard ?
Raymond MAGDELAINE