Archives mensuelles : janvier 2017

Suis-je normal ?

Dites-moi Docteur, suis-je normal ?

Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ?
  • Je viens d’atteindre l’âge canonique de septante ans, et sauf si je me mire dans une glace, j’ai encore l’impression de n’avoir que vingt ans !
  • Du temps pas si lointain, en fait, où Marcel Pagnol avait une dizaine d’années, il prenait son Oncle Jules, qui avait passé le seuil de la quarantaine, pour un vieillard, alors que du temps de l’oncle Jules il n’était pas si rare de mourir autour de la cinquantaine !
  • Observez-moi bien docteur, je n’ai presque plus de cheveux, regardez comme ils sont devenus gris blanc.
  • Ma peau devient toute flasque.
  • Je suis obligé l’hiver de porter un chapeau pour ne pas risquer de congeler le peu de neurones qui me restent et qui tentent courageusement de laisser croire à ceux qui me prennent pour un vieux radoteur que j’ai bien encore toute ma tête !
  • Et puis ce n’est pas tout Docteur, je me rends bien compte que je m’approche de la
    « terrifiante » dernière épreuve de ma vie, et malgré cela Docteur je suis joyeux !

Parlez-moi franchement Docteur, je serais fort !

C’est cela Alzheimer… c’est le début de la fin
Docteur ?

Soyez franc Docteur, regardez-moi droit dans
les yeux…

Je suis foutu Docteur ? 

« Mais non, ne vous mettez par martel en tête il vous reste j’en suis sûr de nombreuses, enfin quelques années, je voulais dire quelques mois ou plus précisément quelques jours à vivre, heu ! à végéter voulais-je dire ! »

Ah bon… c’est à ce point !

Mais si vous ni voyez aucun inconvénient Docteur, je vais prendre votre premier diagnostic, celui des nombreuses années qu’il me reste à vivre, car voyez-vous Docteur, votre opinion, que je respecte… comme celle des autres qui me prennent pour un vieux CON, je m’en fou, mais alors à un point que vous ne pouvez pas imaginer Docteur !

Je suis une Jeanne Calmant homme, voyez-vous et je vous « merde », comme dirais l’inénarrable Michel Colucci !

Raymond MAGDELAINE

ENTRE L’ÉGLISE LE TEMPLE

Une chronique de Daniel Meurois
La Vie vient toujours nous chercher là où ça nous démange. Elle nous touche immanquablement là où nous sommes le plus sensible. Et elle insiste…
Comme tous ceux qui sont attentifs à la façon dont se déroulent les choses qui font leur existence, je ne peux m’empêcher de jeter souvent un coup d’œil sur ce qui vient jalonner le parcours de ce que je nomme mon ¨engagement¨.

Et c’est assez significatif…

Dans le contexte de mon vécu et de mes recherches, au fil des décennies, j’ai été régulièrement mis en contact avec des personnes étant soit des scientifiques soit ayant une démarche privilégiant le monde scientifique.

Le but de ces personnes ? Prouver.

Prouver quoi ? Globalement l’existence ou non de la conscience – ou de la pensée – en dehors du corps et la survie ou non de cette conscience après la mort. Avec ma longue pratique des décorporations, je devais être en principe un bon sujet d’étude.

Quelle méthode utiliser pour cela ? Tout simplement me placer des électrodes sur le crâne reliées à je ne sais quelle machine – expérimentale ou non – et voir ce qui se passe sur des graphiques tandis que je m’appliquerais à sortir de mon corps.

Il paraît que cela aiderait à faire avancer ¨les choses¨.

Cette proposition, on l’a bien sûr faite à des quantités d’autres personnes. Certaines ont accepté, d’autres pas. Certaines expériences ont été probantes, d’autres non.

Cela a-t-il fait avancer les ¨choses¨ ? Non, assurément.

On en est toujours au même point. Après presque un demi-siècle de témoignages, parfois stupéfiants, et de recherches consacrées à ce qu’on appelle maintenant les EMI ( expériences de mort imminente ), après le fameux livre du Dr Raymond Moody et une quantité d’autres, c’est toujours le statu quo.

Même le Dalaï Lama, qui a accepté de se prêter au jeu, n’y a rien changé de notable. On n’en a pas fait grande publicité….

Non, il y a beau y avoir des millions de témoignages issus de toutes les cultures à travers le monde et d’innombrables expériences menées avec rigueur aussi bien à l’Est qu’à l’Ouest, ceux qui ont droit au ¨Chapitre officiel¨ en sont toujours à déclarer que rien ne prouve rien parce que « oui mais ceci… et peut-être que cela… ».

Bref, on fait du sur-place, même si on affirme que non. Bien sûr, les congrès succèdent au colloques, on se serre la main entre ¨spécialistes¨… et on en profite pour exclure des débats à venir quelques ¨amateurs¨ qui, par exemple, ont eu la témérité d’employer le mot ¨âme¨ dans leur exposé. Oui, je l’ai entendu… et, croyez-moi, cela suffit pour être excommunié de la communauté des gens sérieux. Rigueur scientifique exige et je conviens que la notion d’âme est floue. Il n’empêche…

Des spécialistes ? Pensez-vous réellement qu’il puisse y en avoir relativement à la mort ? Il y a les personnes, très, très nombreuses, qui ont vécu dans leur chair et leur intériorité les phénomènes qui y mènent, il y a les autres, celles qui étudient et aident avec écoute, respect et amour et, enfin, il y a celles qui mesurent, enregistrent, comptabilisent et font généralement tout pour ne pas sortir de l’orthodoxie, sauf exception rarissime. Donner éventuellement une occasion d’espérer… ça ne fait pas très sérieux. Et puis c’est dérangeant pour l’establishment.

Personnellement, après avoir consenti à faire quelques ¨démonstrations sauvages¨ au début de mes découvertes, j’ai toujours refusé de me prêter aux expériences de laboratoire et ce sera vraisemblablement toujours ma position.
Pour quelles raisons ?

D’abord pour celle que je viens d’exposer. Autrement dit parce que cela n’aboutit à rien et que, si on veut vraiment faire avancer le regard porté sur la vie et la mort, eh bien… on a déjà largement de quoi le faire par la multitude et la diversité des témoignages recueillis.
Ensuite parce que la réponse à la question ne tient pas dans l’accumulation de données techniquement et officiellement recevables ni dans celle de témoins neutres et donc ¨non-suspects¨ mais dans un changement global des mentalités.

Enfin parce que lorsque je me trouve dans un état de décorporation, que je connais donc le phénomène du dedans, je sais intimement que je suis aux portes mêmes du Sacré et que ça, ça ne se mesure pas.

Ah… le Sacré ! Voilà un autre de ces mots qui disqualifient quelqu’un ! Le Sacré… ça n’a rien à voir avec ce paranormal qu’on aime tant disséquer pour en dégager de nouvelles lois qui rassurent.

J’ai parlé d’un changement de mentalités… Un tel changement passe sans doute par le fait d’accepter enfin qu’il pourrait y avoir un ou des domaines au sein desquels ce qu’on appelle la Science ne peut pas pénétrer, tout au moins tant qu’elle sera ce qu’elle est aujourd’hui.

Ce que je veux dire ? C’est qu’actuellement, l’énorme édifice qui porte le nom de Sciences n’a fait, ni plus ni moins, que remplacer subrepticement la non moins énorme cathédrale que représentait hier encore l’Église, toutes tendances confondues.

Les choses sont facilement décodables…

Autant nous avons été conditionnés et soumis pendant des millénaires aux dogmes et aux pétrifications de l’Église, incapables d’autonomiser notre pensée, autant nous sommes entrés dans une ère où nous observons une attitude analogue face au Temple de la Science et à son indiscutable souveraineté.

Ainsi, si au cours de siècles passés nous avons déclaré : « C’est contraire aux commandements de l’Église » sans vouloir chercher plus loin, aujourd’hui, nous trouvons tout naturel d’affirmer : « Ce n’est pas scientifique ! ».

Nous avons simplement ¨changé de Bon Dieu¨. Nous avons troqué l’un contre l’autre.
Quant à nous, avons-nous changé ? Fondamentalement, je veux dire.

Dans d’autres termes, sommes-nous plus mûrs ?

À en juger par nos réactions courantes, nos rétractions et nos peurs diverses, la globalité de nos rapports à la vie et l’état de notre monde, un peu sans doute et malgré tout… Mais insuffisamment en tout cas pour que l’espoir, l’amour et l’ouverture de conscience qui habitent certains prennent le dessus et puissent s’exprimer en public avec un véritable micro.

Ne croyez surtout pas que je veuille entretenir ici le vieux débat stérile opposant la Science et l’Esprit. Ce serait stupide.

Je n’ai rien de particulier contre la Science dont, comme tout le monde, je bénéficie des découvertes tandis que je ne cesse depuis longtemps de dénoncer les mensonges des religions et leur aspect manipulateur.

Ce que je refuse cependant, c’est d’accorder la suprématie systématique et aveugle aux chercheurs scientifiques. La Science n’a pas à être rendue aussi omnipotente et ¨régulatrice de la juste pensée¨ que l’a dramatiquement été l’Église durant trop de siècles.
Pas plus qu’à cette Église, je ne lui accorde le droit d’être le filtre déterminant et obligatoire de ce qui est et de ce qui n’est pas. Il peut y avoir tout un abime entre l’exactitude mathématique d’un ensemble de données et l’expression de ce que j’appelle l’Intelligence de la nature de l’Univers dont la Mathématique est, quant à elle, hors de notre portée.

Aujourd’hui, à l’heure où il nous faut redéfinir tant de choses, il y a peut-être un nouveau courage qui naît ou en tout cas qui devrait naître au cœur de notre société si on veut que celle-ci bouge, vraiment, c’est-à-dire qu’elle s’éclaire de l’intérieur.

Ce courage-là doit être dans le fait d’oser se positionner à la fois hors du Temple des ¨scientifiques à tous crins¨ et hors de l’Église des ¨prêtres verrouilleurs¨.

Je ne nierai évidemment pas qu’au sein de ces deux ¨partis¨ il existe des êtres de qualité, des hommes et des femmes d’exception qui ont beaucoup apporté ou apportent encore beaucoup à l’Humanité. Je les respecte indiscutablement.

Ce que je cherche à dire, c’est qu’il faudrait que nous apprenions enfin à penser par nous-même et à éprouver par nous-même, sans déléguer notre rapport à la vie à la ¨Croyance globale dominante¨ de notre époque, comme on obéit à une mode.

Est-il si irrationnel que cela d’avoir foi en l’existence de la conscience en dehors du corps et en la réalité de l’âme ?

Ce ne l’est certainement pas plus que de continuer à croire, par automatisme et conformisme, en la rationalité de ceux qui ont mené notre monde là où il se trouve aujourd’hui… si souvent bourré d’anxiolytiques et saturé d’aberrations.

Quelqu’un a dit un jour : « Il paraît que notre monde est dirigé par des personnes intelligentes et responsables. Si c’est vrai, alors je préfère rester idiot ». Je suis bien d’accord avec lui…

Mon idiotie à moi, c’est de parler de mon vécu ¨improuvable¨ et d’affirmer la réalité de l’âme ainsi que la survie de celle-ci après la mort.

Peut-être que cette idiotie non scientifique fait grandir un certain nombre de ceux qui me lisent et m’écoutent… C’est ce qu’on me dit souvent et j’ose le croire… même si, hélas pour certains autres, cette croissance intérieure n’est pas prouvable non plus.

Il y a des ¨choses¨ comme ça, qui poussent à l’intérieur de soi et qui nous rendent plus forts. Ce sont toujours les plus belles. Il faut les oser.

Bon, ça y est… là, si ce n’était pas déjà fait, je viens vraiment de me barrer archi-définitivement de deux milieux, celui des éprouvettes et celui du « goupillon ».

Daniel Meurois

Quel fatras !

Le petit moi, le moi, le surmoi, l’égo, la personnalité, le mental, l’esprit, le « noûs (1) », le soi, l’âme, le moi analytique, le moi intuitif, le moi cognitif, la psyché, les archétypes…

Tu parles d’un fatras de mots très sérieux dans la bouche de gens qui se veulent encore plus sérieux les uns par rapport aux « ceusses » qui n’y entravent que pouic !

Tout ceci pour parler de qui ?

De toi bien sûr, de nous les humains !

Tu es sûr Raymond que nous sommes habités par autant d’entités aux noms si différents ?

Non, rassure-toi, ce n’est qu’une vue de l’esprit de ceux qui cherchent à te faire douter de TOI, pour avoir un plus grand contrôle sur toi et ainsi te manipuler plus facilement.

Tous ces mots ne sont que les facettes de notre complexité, complexité élaborée au fil du temps, depuis presque 14 milliards d’années, pour aboutir à notre stade d’humanité, humanité qui continue de s’augmenter d’autres facettes dont on n’a pas encore inventé les noms.

Le modèle de la création, le plus perfectionné, encore en vitrine !

Non tout ceci n’est pas extérieur à toi, ce ne sont pas des entités du bas ou du haut astral, qui viennent te parasiter, c’est TOI, tout simplement, ou plutôt, aussi « complexe », devrais-je dire.

Tu es, nous sommes tous « le nec plus ultra » de la création, création animée par une intention, qui nous échappe, qui m’échappe autant qu’à toi et qui ne peut plus être, au stade de nos connaissances, le fruit du hasard.

À tous ces mots, il nous faut en rajouter d’autres, qui finissent tant bien que mal par s’imposer aux observateurs que nous sommes et qui nous appartiennent aussi ;

L’intuition, la précognition, les émotions, les sentiments, et d’autres dits paranormaux, que nous possédons tous, mais que nous ne maitrisons pas encore, car notre évolution continue, à son rythme, de nous transformer !

Tout ceci est déjà, au stade où nous en sommes de notre évolution, tellement fabuleux, que certains d’entre nous, les plus clairvoyants, y voient une empreinte divine, que seuls ceux qui ne veulent rien voir ni rien entendre nient, et renient même, en refusant de voir ce qu’ils voient !

Tu t’approches du divin et tu n’y vois encore rien, mais ne te désespère pas, cela fait partie de son plan « divin » bien sûr !

(1) En philosophie et dans l’Antiquité grecque, le noûs (νοῦς), plus rarement nous ou noos, est l’esprit, l’intellect, la raison. Pour Platon, noûs désigne le plus souvent la partie la plus divine de l’âme, l’intelligence.

Raymond MAGDELAINE

Croîs-tu ?

Crois-tu ce qui va suivre ?

Crois-tu que la maladie, la souffrance, les deuils, les pertes, la mort… puissent être une bénédiction divine plus qu’une malédiction ?

Comment crois-tu que tu puisses croître, comment penses-tu que tes croyances puissent agir sur ta croissance ?

Tu comprends qu’ici je ne parle pas de la croissance de ton corps, mais de celle de ton esprit, celle de ton âme, ou si tu préfères celle de ton être profond, la croissance de celui ou de celle que tu es vraiment et pas de celui ou de celle que tu voudrais que les autres perçoivent ?

Le comprends-tu ?

Je ne te demande pas si tu entends ce que je te dis, je te demande si tu le comprends, si tu intègres en toi ce que tu entends pour le faire tien, le cuisiner à ta sauce, sans gober tout rond tout ce que je dis.

Gober tout ce que je te dis ou ce que te disent les autres ne te fera pas croître, cela ne fera que grossir ton égo, qui comme tu le ressens occupe déjà beaucoup trop de place en toi (en nous) quand il n’occupe pas toute la place !

Le comprends-tu ?

Crois-tu vraiment que c’est en accumulant toutes les richesses matérielles du monde que tu nourriras ton âme ?

Le crois-tu ?

Crois-tu vraiment qu’accumuler, sans partager, toutes les richesses qu’offre notre mère la terre, en affamant sans état d’âme tes frères et tes sœurs les humains, les animaux… te rendra plus fort, plus riche, plus heureux ?

Le penses-tu vraiment ?

Au travers de tes souffrances, de tous tes malheurs, de toutes tes peines, de tous tes deuils, de toutes tes crucifixions se trouve une « clé unique » qui te permettra de « révéler » celui que tu es vraiment.

Le jour où tu accepteras l’épreuve, les épreuves, comme une bénédiction, qui te permettra de croître, alors et seulement alors, tu pourras sortir du cycle « infernal » de la souffrance, de la culpabilité… pour entrer sur la voie du soi, la voie de la joie, la joie d’être qui tu es, un être divin !

Merci à Sand’s eyes pour la photo qui a inspiré ce texte !

Les épreuves que nous acceptons de subir ici-bas sont notre chemin de croix, notre voie vers notre Golgotha, vers notre crucifixion librement acceptée, avec toutes tes souffrances, avec tous tes doutes (pourquoi m’as-tu abandonné Père ?), tout ceci n’est que l’alchimie divine où s’opèrera ta transmutation.

Au bout de toutes nos épreuves, nous parviendrons à transformer notre « plomb » intérieur (nos ombres) en « or » (en lumière), nous aurons ainsi trouvé notre « Graal » intérieur, nous aurons ainsi transmuté toutes nos ombres en lumière pure. Nous aurons enfin trouvé « la pierre philosophale » de l’alchimiste.

Notre chemin de croix, ne nous conduit pas à la « mort », mais nous ouvre en grand les portes de la vie, celle de « la vie éternelle », celle qui nous est accessible dès maintenant, pas celle que l’on nous promet pour la fin des temps, non, tout de suite ! il ne tient qu’à nous d’y accéder aujourd’hui.

Il y a plus de deux mille ans qu’un homme, un maître (un rabbi (1)) de sagesse, nous a montré la voie qui lui a permis, d’accéder à sa croissance suprême ici-bas celle de son « ascension », ascension vers un plan de vie plus élevé, au royaume de notre Père (La Lumière, invisible à nos yeux).

Libre à toi de rester sur ton plan de souffrance que tu as peur d’explorer, mais sache, tout de même, que tant que tu ne comprendras pas qu’il faut que tu acceptes de les vivres à fond, tu stagneras, d’incarnation en incarnation, dans le cycle « infernal » de tes souffrances, qui ne sont qu’en fin de compte que « l’enfer » dans lequel tu t’enfermes, dans lequel nous nous enfermons par peur de VIVRE !

Finiras-tu un jour par comprendre tout cela mon frère ou ma sœur que j’aime profondément ?

(1) Terme hébreu qui signifie le maître ou l’enseignant !

Raymond MAGDELAINE

Quelle voie choisis-tu ?

Sur Facebook tu as le choix entre deux grandes voies ;

Celle des autres ou la tienne !

La page des autres, pas de tous les autres, mais celles qui parlent à ton âme, à ton cœur, celles qui vibrent en accord avec tes sentiments profonds, celles qui te nourrissent, celles qui te guident, mais… eh oui, il y a un, mais… celles que tu ne mets pas en encore en œuvre ou celles dont tu ne te crois pas capable de mettre en œuvre !

Je me trompe ?

Je sens bien lorsque je parcours ta page que tu cherches ta voie au travers de tout ou presque tout ce que tu partages, je sens bien l’envie en toi qui te taraudes et que tu n’oses pas encore afficher sur ta page !

Oui, tu as raison tu affiches de très belles citations de Jésus, de Bouddha, du Dalaï-Lama, de Nelson Mandela, de l’Abbé Pierre et d’autres tout aussi nobles, tout aussi puissantes… mais tu ne fais que les afficher sans les mettre en œuvres à ton tour !

Je me trompe ?

Sache que tout ce que tu affiches n’est pas qu’une vue de l’esprit prolifique de leurs auteurs, mais la traduction de ce qu’ils ont ressenti après avoir vécu, pour de vrai, leurs expériences, expériences douloureuses dans la plupart des cas… mais qui les a transcendés à jamais !

Quand tu te penches un peu sur le vécu des uns et des autres auteurs de célèbres citations, cela devrait t’inciter à affronter les tiennes en face… debout… et jusqu’au bout… car ce n’est que là au bout… et uniquement là que s’opérera ta transmutation.

Jésus ne te demande pas de te laisser crucifier comme lui l’a été, il t’invite simplement à faire face à toutes les épreuves mise sur ton chemin, épreuves qui sont toutes à ta portée, la vie ne te proposera que ce que tu es capable de supporter, pour arriver à te sublimer.

Sur ma page, depuis un certain temps déjà je n’y affiche plus que ce j’ai appris de mes épreuves, peut-être comme tu me l’écris de temps en temps trouves-tu mes évocations nourrissantes, cela me touche, mais ne me flatte plus, non pas que mon égo ne l’apprécie plus, mais parce que l’essentiel n’est pas là !

Je ne partage pas mes ressenties pour la gloire, mais pour transmettre l’ESPOIR, je sème sur ma page une graine, pour que ceux qui y passent l’accueille et la laisse germer en eux.

Mes expériences et ce que j’en ai retiré ne peuvent te nourrir complètement, mais elles peuvent t’inspirer, et te donner l’envie de prendre ta vie à bras le corps et de la vivre pleinement dans l’instant présent et dans la joie.

Sur ta page, pour que tu puisses à ton tour, t’épanouir et croître, tu devrais mon ami(e), mon frère, ma sœur, exprimer tes propres ressentis, tes peins comme tes joies, elles sont tout aussi nourrissantes que celles de ces « grands maîtres » cités ci-dessus, et participe, à notre niveau, à encourager ceux qui viennent sur ta page à partager leurs propres expériences.

Chacun doit trouver sa recette, recette qui correspondra à son parcours personnel, plus de sept milliards d’êtres humains sur la planète, équivaut à autant de parcours différents !

Ose ajouter ta pièce à l’édifice de la VIE !

Tu imagines, une seule seconde, la richesse que pourrais représenter une page personnelle sur Facebook si tout le monde partageait ses propres expériences, celles qui lui ont permis d’élever son niveau de conscience eu niveau de l’Amour, du respect d’autrui… au lieu de le tirer, sur la plupart des pages au niveau de la haine, de la violence… !

Ne sens-tu pas au fond de toi, sans te mentir, que la haine, la violence, la colère… ne font que t’enfermer dans la souffrance, la maladie… alors que l’amour, la compassion, le respect… t’ouvre les portes de la joie, celle de vivre l’instant présent !

Sache avec certitude que tout ce qui fait la magnificence de la nature, tout ce qui en fait sa beauté et son degré de perfection atteint à ce jour n’est UNIQUEMENT dû qu’au PARTAGE des échecs et des réussites, de la quête incessante de croissance de TOUTES les formes de vie, sur la planète et dans l’univers !

L’harmonie (1) règne en maître dans tout le Cosmos y compris sur la Terre !

Ne le sens-tu pas ?

(1) La dysharmonie qui peut encore t’habiter et de l’harmonie que tu n’as pas encore su transformer, comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE

Les braves gens n’aiment pas…

Le jugement sur les autres est fondé principalement sur notre point de vue, à aucun moment nous ne cherchons à comprendre le comportement de celui ou de celle que nous jugeons, notre sentence tombe comme le couperet de la guillotine, ne laissant à l’autre aucune chance d’exprimer son point de vue !

Qui sommes-nous pour condamner ;

Des demi-dieux sortis de la cuisse de Jupiter ?

Des omniscients ? Des omnipotents ? Des dieux incarnés ?

Pour qui nous prenons-nous ?

Nous sommes des êtres ordinaires n’ayant pas encore compris que notre point de vue sur l’autre ne dénonce pas les travers de l’autre, mais uniquement nos propres travers ?

L’autre est notre miroir, il ne nous renvoie que ce que nous devons corriger en nous et uniquement en nous !

La vie est un écho s’enrichissant de l’écho renvoyé par les autres !

L’autre n’a pas conscience que ses faits, ses gestes, ses paroles, ses attitudes… renvoient aux autres ce qu’ils doivent corriger. Ce n’est pas un jugement de leur part…

le miroir de notre salle de bain est-il responsable de l’image de nous qu’il nous renvoie ?

C’est bien nous que nous voyons dans notre miroir, et lorsque nous portons un jugement sur notre image et que nous la condamnons, c’est nous que nous condamnons, pas le miroir…

Nous ne sommes pas venus ici-bas pour corriger les errements des autres, mais pour essayer de corriger nos propres errements !

Nous devrions rendre grâce à celui ou à celle qui nous renvoie ce qu’en nous nous devrions corriger en nous, plutôt que de le condamner ou de rompre les ponts avec lui !

Au moment où l’on émet un jugement sur l’autre, c’est en fait un jugement sur nous que nous portons, en dévalorisant l’autre, en le méprisant, c’est nous que nous dévalorisons, nous que nous méprisons !

« Ce que nous faisons au plus petit d’entre nous, c’est à nous que nous le faisons ! (1) »

Ne nous étonnons donc pas que ce jugement, ce mépris de l’autre ne nous soulage pas, que nous ne nous sentions pas mieux après l’avoir émis… puisque nous ne corrigeons rien en nous.

Sachons aussi que nous n’arrêterons jamais de rencontrer d’autres « cons (2) » qui ne cesseront de nous renvoyer l’image de nos défauts et ceci tant que nous n’aurons pas compris !

Changeons le sens de notre regard sur l’autre et portons-le sur ce que l’autre essaye « inconsciemment » de nous faire comprendre !

Comprenez-vous ?

(1)On trouve cette citation dans la bouche de grands maîtres de sagesses, comme Bouddha, Jésus et d’autres, elle est reprise dans la Bible, le Talmud…

(2)Jugement à l’emporte-pièce où celui ou celle qui le profère oublie qu’on est toujours le « con » de quelqu’un !

Raymond MAGDELAINE

 

 

 

Jésus savait

Que savait-il Jésus Raymond ?

Il savait ou présentait ce qui allait lui arriver !

Il a dû avoir une longue discussion en aparté avec Juda, qui n’apparaît dans aucun évangile puisqu’elle eut lieu sans témoin !

Quel était le contenu de cet entretien privé avec Juda ?

Juda était un croyant en plus d’être érudit, il connaissait la prophétie d’Isaïe, qui annonçait la venue du « Messie » ; « Un rameau sortira de la souche de Jessé/un rejeton jaillira de ses racines » et que les grands Prêtres du temple de Jérusalem ne cessaient de psalmodier, mais comme une promesse d’un monde meilleur qui ne venais jamais.

Juda, fut l’un des rares disciples à reconnaître en lui le Messie, et, j’imagine,  qu’il à du proposer à Jésus d’aller voir Caïphe le prêtre présidant l’assemblée des grands prêtres (le Sanhédrin), pour lui déclarer qu’il était bien le Messie annoncé par les écritures.

Je ne connais rien du contenu de leur discussion, ce que je sais et qui est rapporté dans l’évangile de Jean, c’est que Jésus demande à Juda le soir du repas de la Cène ;
« 
Ce que tu as à faire, fait le et fait le vite !».

Ce n’est pas Juda qui a trahi Jésus, mais Caïphe qui a trahi Juda en lui laissant croire qu’il était prêt à entendre son maître, pour s’assurer à son tour qu’il avait bien à faire au Messie annoncé par les écritures, et qu’il ne lui serait fait aucun mal !

Le baiser de Judas !

Jésus a toujours su ou pressenti, ce que lui réservait la voie qu’il suivait, il en avait accepté toutes les conséquences, il n’a, à aucun moment cherché à les éviter, au contraire, il les a appelées vers lui, en répétant par trois fois à Juda : « Ce que tu as à faire, fait le et fait le vite ! »

En ce temps-là Jésus était parfaitement humain, et à véritablement souffert dans sa chair, c’est peut-être ce qui nous le rend plus proche de nous, plus de deux mille ans
après !

Les êtres les plus chers qui l’accompagnaient au pied de son calvaire ont tous bien entendu ce cri déchirant sorti de celui qui allait devenir Christ ; « Pourquoi m’as-tu abandonné Père ? »

Sans ce calvaire, celui que notre église à déifié, ne serait jamais devenu Christ, il ne serait pas ressuscité le troisième jour et apparu à Myriam de Magdala dans un corps de Lumière, qu’elle n’a pas reconnu.

Quarante jours plus tard, son corps de lumière et sa vibration christique n’auraient pu accomplir l’Ascension vers l’une des plus hautes demeures de son Père, de notre Père !

Plus de deux mille ans plus tard, sa vibration christique, son enseignement n’aurait pas pu survivre dans le cœur des hommes et leur donner le courage à certains de surmonter leurs propres épreuves et de croître dans l’Amour qu’il n’a cessé d’enseigner jusqu’à son dernier souffle sur la croix en disant « Pardonne-leur Père ils ne savent pas ce qu’ils font !».

Tu peux Raoul me considérer comme un « crapaud de bénitier », cela ne me concerne pas, cela te regarde, moi je « croîs » grâce à cette puissante énergie christique ou bouddhique d’Amour (c’est la même énergie) qu’il a semé il y a plus de deux mille ans, que je vis authentiquement dans ma chair et dans mon âme au quotidien, et qui donne un sens à ma vie, ce sens, c’est mon essence, c’est l’essence de tout Homme, c’est l’essence de TOUTE chose ici-bas !

Et je suis sûr que c’est très bien ainsi !

Raymond MAGDELAINE

Maîtres et disciples

Il faut avant tout définir les deux termes ; un maître est une personne qui est pleine là exactement ou ses disciples sont vides et peut-être même que certains de ses disciples ou tous peuvent être plein là exactement ou le maître est vide.

Un Maître de sagesse incarné et depuis ascensionné !

Je ne parle pas d’un maître ascensionné, qui lui, en principe, n’a aucun vide, je vous parle de ces nombreux maîtres que l’on rencontre ici ou là, en vrai ou en virtuel au travers de leur écris ou de leur enseignement, de ceux que le « hasard » met sur notre route, parce que le vide est toujours attiré par le plein.

Il est clair qu’au bout d’un certain temps, si le maître partage généreusement ses pleins, le ou les disciples vont combler leurs vides et peut-être même que certains d’entre eux dépasseront leur maître qui n’en prendra aucun ombrage… enfin… si c’est un maître authentique.

Il est aussi clair, dans mon esprit, que si un maître est vide là où son disciple est vide il propose de le confier à un autre maître ou accepte que son disciple choisisse un autre maître.

Si ce n’est pas le cas, fuyez ce maître qui n’en est pas un, le disciple et le maître sont libres de continuer ou pas leur chemin ensemble, le seul objectif du maître est de partager ses savoirs, le seul objectif du disciple c’est de remplir sa coupe pour un jour ou l’autre devenir un maître.

Le maître et le disciple devraient être mutuellement reconnaissants l’un envers l’autre de ce qu’ils s’apportent.

Il n’y a pas ou ne devrais pas y avoir de compétions entres maitres et disciples, mais bien sûr, ici-bas ce n’est pas toujours le cas !

Nous ne sommes pas encore dans un monde où règne la perfection… et cela est bien ainsi ! SES plans étant impénétrables pour le commun des mortels !

Le monde a et aura toujours besoin de maîtres prolifiques et de disciples attentifs, pour continuer à croître et à se perfectionner mutuellement, qu’on se le dise !

Raymond MAGDELAINE