Archives quotidiennes :

Croire

Croire au père Noël plutôt que de croire en Dieu semble être, de mon point de vue, le problème majeur de nos sociétés dites modernes et qui se croient évoluées.

Dieu est devenu au fil du temps un objet puéril qui est une marque, pour les plus « évolués » d’entre nous, d’une faiblesse de l’esprit, un manque de maturité pour ne pas dire une pathologie de type psychiatrique.

Par contre cette même société, n’hésite aucune seconde à laisser croire, à des esprits qui s’éveillent à l’existence, au père Noël, c’est-à-dire à un mythe, lui aussi, imaginé de toute pièce par l’humanité, pour créer pendant un temps limité, celui de l’enfance, un monde merveilleux, auxquels les adultes qui le propagent se laissent prendre à leur tour.

Ce mythe ancien perdure dans notre société avec son côté mercantile bien sûr, mais aussi son côté merveilleux, chargé de sens, aussi bien pour les enfants que pour les adultes qui se prêtent délibérément au jeu, sans se soucier du quand dira-t-on.

Pendant que se développe cette « croyance » librement consentie, l’homme rejette Dieu à qui, tel Carmentran (personnage en carton de tradition provençale), il attribue toutes les misères de l’humanité, comme si cette humanité ne se sentait à aucun moment responsable de tout ce qui lui arrive, comme si ses actes ne pouvaient avoir aucune conséquence sur elle ou son environnement !

Pourtant le père Noël, comme Dieu, contiennent des principes qui participent, chacun à leur manière, à l’évolution de l’humanité. Les deux sont chargés, initialement, d’intentions nobles qui devraient faire évoluer la société mercantile, vers plus d’humanité de solidarité, vers plus de liens qui unissent, qui rapprochent que d’indifférence qui sépare, qui divise les hommes et crée de la désespérance, de la souffrance.

Il nous suffit pour nous en convaincre de regarder dans les yeux des enfants, qui ouvrent leurs paquets, briller l’étincelle de joie, de lire sur leurs visages l’expression du bonheur de recevoir le fruit de l’amour de ceux qui leurs sont proches et qui sont l’émanation du père Noël ou de Dieu.

Le grand principe contenu dans l’un comme dans l’autre est identique, offrir son cœur, partager sa joie, consoler la peine de l’autre, soutenir celui ou celle qui en a le plus besoin… ce principe, pour moi, a pour nom « Dieu » sa manifestation et son intention est l’Amourl’amour de soi et celui d’autrui !

« Réfléchissez bien à ce que vous venez de lire, le principe est simple et élémentaire, il est contenu dans toutes les formes de vie, c’est un principe immuable, il est le constituant de toute évolution harmonieuse. »

« Appelez-le comme vous le voulez, cela ne regarde que vous, mais respectez son principe essentiel l’Amour et la vie prendra une signification plus profonde qui bouleversera et renversera toutes les idées reçues d’une humanité en perdition de sens profond. »

Raymond MAGDELAINE

To be or not to be

J’ai entendu et j’entends encore que l’égo serait une entité de type parasitaire extérieure à nous qu’il faut absolument éradiquer de nous, pour nous permettre de redevenir « normal » !

L’ange de Gitta Mallasz, à propos de son égo dont elle veut se débarrasser, lui réponds :

« Enfant stupide, ne voit donc tu pas que c’est l’un de tes plus grands maîtres ? »

Bernard Montaud nous dis qu’il se construit en quatre étapes fondamentales de notre personnalité, la première, à la naissance ou le bébé qui viens de naître va perdre 50 % de ses capacités extrasensorielles, la seconde étape, autour de 3-4 ans, la troisième, autour de 7-8 ans et la dernière, vers 12-14 ans, à chacune d’elles nous perdons 50 % de nos super capacités, ce qui a l’âge adulte, faites le calcul, ne nous en laisse plus que 6,25 % !

Ce qui explique notre aveuglement et notre surdité !

À ses étapes d’oublis de qui nous sommes, notre personnalité va ajouter des armures pour se protéger des autres dont elle pense qu’ils lui veulent du mal, nous ressemblons ainsi à l’âge adulte à un chevalier Bayard « peureux et pas du tout sans reproche », si vous voyez ce que je veux dire ?

Tout ce que je viens de décrire ci-dessus, correspond au plan mis en œuvre par notre âme incarnée, appliqué à la partie visible que l’on nomme le MOI, et que surveille avec une grande attention la partie invisible de notre âme que l’on nomme le SOI ou le maître intérieur.

Le Moi est aussi nommé la partie consciente, et le Soi la partie inconsciente de notre âme, le Soi est cette partie de nous qui connaît parfaitement notre chemin de vie et cherche sans cesse à essayer de nous ramener sur notre voie.

Au plus profond de nous nous avons relégué inconsciemment notre enfant intérieur « divin » en l’étouffant, non pas que nous soyons des brutes, mais parce que notre programme d’apprentissage ici-bas a besoin d’être coupé du divin pour expérimenter ce qui le nourrit et éliminer ce qui le détruit.

De mon point de vue, au fil de mes expériences, j’ai de plus en plus la conviction, que notre égo est ce petit garçon ou cette petite fille que nous avons été et qui ne demande qu’une seule chose au travers de toutes ses manifestations, à être aimé, plutôt qu’à être étouffé.

Ses manifestations parasitaires qui polluent considérablement notre conscience, nous empêchant d’être dans l’instant présent et de le vivre pleinement, n’est que le fruit de notre surdité, il cri ! il hurle ! et il criera et hurlera tant que nous ne prêterons pas attention à ses appels à l’aide !

Surtout ne le tuez pas, surtout n’essayez pas d’étouffer ses cris, surtout ne le considérez pas comme une entité externe à vous, il est vous, il est ce qu’il y a de plus précieux en vous, il est ce Graal que vous cherchez à l’extérieur, il est la lumière de votre âme qui cherche à vous éclairer !

Ouvrez votre oreille, ouvrez votre œil, ouvrez votre cœur, prenez le dans vos bras, consolez-le, rassurez-le, aimez-le, et tel le bébé qui pleurait la nuit il va se calmer dans les bras de sa maman. La voie de l’éveil ou plutôt du réveil c’est aussi simple que cela ; écoutez ses pleurs, prenez-le dans vos bras, consolez-le et aimez-le !

Notre carburant c’est l’Amour, sans amour nous sommes en panne de sens !

Alors oui Raymond c’est moi et parfois, je suis conscient que je peux vous agacer vous décevoir… il faut me prendre tel que je suis ou me tourner le dos… ce n’est pas mon problème, c’est le vôtre !

Un grand maître inspiré et inspirant !

Alors ! Raymond or not Raymond  ?

Raymond MAGDELAINE