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Remise à l’heure des pendules

Le débat autour des évangiles canoniques ou apocryphes est un débat sans fin, qui au lieu d’unir divise.

Depuis plus de deux mille ans donc des théologiens, des historiens,  des hommes, des femmes… se sont penchés très sérieusement sur ces textes retrouvés du côté de Qumrân et ailleurs sans jamais tomber d’accord sur leurs origines et leur authenticité, pourquoi ?

Le premier obstacle, c’est la traduction de ces textes écrits en araméen, en hébreux ou en grec ancien, traduits ensuite en latin, sans oublier ensuite les traductions du latin vers le français l’anglais et autres langue.

L’obstacle majeur d’une traduction, c’est que dans les langues plus modernes il est très difficile de traduire les racines des mots extraits de l’araméen ou de l’hébreu, car nos langues n’ont pas d’équivalence à ces mots !

L’autre obstacle c’est la qualité de la traduction et l’interprétation du traducteur qui en face d’un mot peut préférer une interprétation plutôt qu’une autre !

Au fil du temps les traductions du grec, langue la plus rependue, fût tout aussi problématiques et engendra des interprétations aussi diverses que variées, phénomène qui va aller en s’amplifiant avec les traductions du grec ou du latin vers les autres langues !

Autre obstacle ; l’origine des textes, ils sont soit issus des témoins ayant connu directement Jésus, ce qui est le cas de ses disciples ou des personnes de son entourage. Plus tard vinrent les témoignages indirects de personnes n’ayant jamais rencontré le Christ et qu’on nomme des apôtres, ses apôtres eurent à leurs tours de nombreux disciples, disciples ou apôtres qui furent à l’origine des premiers évangiles et en particulier des canoniques et d’autres dites apocryphes.

Le problème des évangiles c’est qu’ils ne sont absolument pas issus des disciples directs de Jésus, qui diffusèrent en Gaule et ailleurs sont enseignement de bouches à oreilles, sous forme de transmission orale, ce n’est que bien plus tard que vont apparaître les premiers textes d’apôtres ou de disciples d’apôtres et vont constituer les bases de l’enseignement propagé par l’Église catholique, qui va après maints débats plutôt houleux n’en préférer que quatre.

Quatre évangiles très contestés, et qui ont provoqués des débats qui n’ont pas pris fin, et qui au fil du temps ont provoqués des scissions au sein de l’église catholique qui vont créer les courants du christianisme que nous connaissons tous, le protestantisme, l’anglicanisme, l’orthodoxiepour les courants majeurs qui me reviennent en mémoire, et d’autres courants mineurs, comme ceux des témoins de Jehova ou celui des Cathares… entre autres !

L’une des nombreuses victimes des guerres de religions !

Construire un dogme sur des textes aussi contestés et contestables et propager une doctrine sur des textes que l’on va imposer par la force du genre ; « tuer les tous Dieu reconnaître les siens ! » ou de celui de l’inquisition ayant conduit, entre autres, à l’extermination des cathares ou ayant conduit Jeanne d’Arc au bucher pour hérésies !

De mon point de vue, cela n’a rien à voir avec des paroles d’évangile, censées relier (religare (1)) les personnes pour leur transmettre les enseignements du Christ.

Il y a belle lurette que je ne crois plus que l’église apostolique, catholique et romaine, soit la dépositaire « légale » de ses enseignements, et personnellement je privilégie à l’heure actuelle d’autres sources plus fiables, à mes yeux, que sont les mémoires du temps (ou akashiques) dont certains, de plus en plus nombreux sont capable d’y accéder, même si elles sont contestables comme toutes sources d’informations, pour l’instant celles-ci parlent plus à mon cœur et ceux qui les diffusent ne me contraignent pas à les adopter de grès ou de force, c’est ce qui à mes yeux en fait toute leur force.

Mon seul temple aujourd’hui est celui de mon cœur, si Dieu existe, c’est dans le cœur des hommes qu’il habite et son nom est FOI, celle qui nous anime, celle qui nous fait croire en nous et pas en LUI, Dieu ne s’impose pas il nous laisse le choix de de croire ou pas en NOUS, et comme il ne fait qu’UN avec nous en croyant en NOUS nous croyons consciemment ou inconsciemment en LUI, c’est mon point de vue, et ce point de vue n’est pas parole d’évangile !

 (1) Religare ; mot latin qui veut dire relier et qui est à l’origine du mot religion !

Raymond MAGDELAINE