Archives quotidiennes :

L’accomplissement

C’est le dernier repas du Christ, avec tous ses disciples et pas seulement les douze comme décris de manière classique par les évangiles canoniques, les femmes disciples sont aussi à ce dernier repas et la première d’entre-elles Marie Madeleine est à ses côtés, comme le tableau de Léonard de Vinci le suggère.

C’est important de le signaler, car ce n’est pas dit dans les textes qui ne nous disent pas tout, mais ce n’est pas le plus important.

Un disciple ce soir-là va faire ce que Jésus lui-même lui demande de faire et ceci est rapporté dans les évangiles canoniques, celle de Jean, qui n’a pas bien saisi la portée de ce que Jésus demande à Judas !

Le traitre ou celui qui va nous permettre de révéler le Christ en nous ?

Oui Judas s’entend dire par Jésus, ce soir-là, et que rapporte Jean dans son évangile ;

« Ce que tu as à faire fait-le, et fait le vite ! »

Ce qu’a fait Judas tout le monde crois le savoir, il aurait vendu pour trente deniers le Messie aux prêtres du Temple pour y être entendu, pourquoi fait-il cela ? Pour trente deniers ? Alors que la bourse commune au groupe et dont il est le dépositaire en contient plus de 300 ?

Judas est pratiquement le seul, peut-être même le seul, des disciples à être persuadé que son maître, comme ils l’appellent tous, est le Messie annoncé par les prophéties qu’il connait parfaitement et où il est écrit, cinq cents ans plus tôt, qu’il sera trahi pour trente deniers !

Judas est intimement persuadé que les prêtres du temple qui connaissent eux aussi la prophétie d’Isaïe, ne pourrons que le reconnaître comme étant le Messie et ne pourrons que le proclamer « Roi » des juifs, c’est ce qu’il pense et crois avoir compris de son maître lorsque celui-ci lui répète pour la seconde fois « Fait ce que tu as à faire et fait le vite ! » c’est ce second ordre de son maître qui est entendu par Jean, mais que Jean ne comprendra pas !

Plus de deux mille ans plus tard, Judas est toujours considéré comme le traitre, mais qui a trahi ?

Caïphe qui lui promet qu’il ne lui serait fait aucun mal, s’il le lui livre ?

Ou lui-même qui ne fait qu’obéir aux Écritures saintes et sur la demande réitéré de Jésus ?

Dois-je vous rappeler que le procurateur de Judée, Ponce Pilate, dans le premier interrogatoire de Jésus, ne trouve aucune raison pour le condamner, dois vous rappeler que c’est sur la pression du Sanhédrin (l’assemblée délibérative des Juges du Temple) qu’il le condamnera la seconde fois et qu’il s’en lavera les mains en signe de désapprobation ?

Peut-importe là aussi de savoir où sont les coupables de la mort de Jésus, l’important c’est de comprendre que sans ce que Judas avait à faire ;

il n’y aurait jamais eu la révélation du Christ par l’accomplissement de la prophétie d’Isaïe !

S’il n’y avait pas eu le supplice de la croix, son agonie, sa mort provoquée par la lance d’un Romain compatissant à sa souffrance et qui fut l’un des premiers convertis au christianisme, s’il n’y avait pas eu sa mise au tombeau et trois jours après sa résurrection, ne pensez-vous pas que la face du monde en eut été changé ?

Sainte Gertrude qui eut des dialogues avec Jésus rapporte ceci ;

« Ni de Salomon ni de Judas, je ne te dirais ce que j’ai fait, pour qu’on n’abuse pas de ma mansuétude ! »


Raymond MAGDELAINE

Mes chroniques

Je suis toujours dans la phase de l’inspiration, une nouveauté surprenante au début, accompagnée par celle du partage en essayant de rendre accessible à un grand nombre de personnes mes « Chroniques de l’âme hors » en les publiant au format numérique à la portée des jeunes générations et au format papier plus adapté pour d’autres !

Les textes de toutes mes « Chroniques » sont « inspirés », comme celui-ci, par « l’au-delà », je ne sais pas encore par qui, il ne s’est pas présenté, peut-être parce que je ne lui ai pas demandé qui il était ?

L’ancêtre du clavier !

Ce n’est pas le plus important, les textes que je tape sur mon clavier et qui s’affichent sur la page blanche de mon écran ne sont pas planifiés, le sujet m’arrive vers les quatre heures du matin sous la forme d’une ou deux idées « concises » et les phrases se forment au fur et à mesure que je les tape, le plan n’est pas de moi et certains termes employés ne sont pas de mon vocabulaire courant !

L’inspiration vient au fur et à mesure sous mes doigts, cela me demande tout de même de me relire, pour reprendre quelques tournures de phrases que ma dyslexie emmêle un petit peut, et aussi pour corriger quelques fautes orthographiques ou grammaticales que mon niveau scolaire me fait encore commettre malgré mon âge avancé, chassez le naturel et il revient au triple galop !

Écrire fut longtemps pour moi un obstacle occasionné par les critiques des autres, je suis du genre sensible aux regards et aux appréciations des autres sur moi-même, nature humaine oblige !

Je me suis décidé tout de même à essayer de surmonter ce handicap pour pouvoir transmettre ce que je pense indispensable de « partager » avec les autres pour que cet échange, inné à toutes les formes de vie, puisse murir dans d’autres esprits et ainsi les nourrir, contribuant ainsi à l’évolution de notre espèce qui n’est pas différente des autres et qui a besoin comme les autres de ces interactions pour croitre !

En me rendant sur la page d’un auteur, dont j’ai acheté le livre numérique, je suis tombé sur une évaluation de son ouvrage par un lecteur qui semble, c’est mon point de vue, s’être plus attardé sur la forme que sur le fond de son ouvrage.

J’y vois ici deux avantages ;

  • Celui de mettre le doigt sur le point faible de l’auteur, afin qu’il puisse le corriger, même si la critique était plutôt faite, de mon point de vue, pour démontrer la supériorité du lecteur sur l’auteur !
  • Celui de contraindre l’auteur à passer du temps sur la relecture de son ouvrage, pour que le lecteur ne se laisse pas distraire du fond par une forme pas bien maitrisée !

J’y fais aussi la constatation suivante ;
un texte, quel qu’il soit, offre au lecteur la possibilité de découvrir son niveau vibratoire ; «suis-je dans un niveau ou la forme à plus d’importance que le fond ou inversement ? »

Ce n’est pas à l’auteur d’en juger ni de le savoir, mais au lecteur de le percevoir !

Raymond MAGDELAINE