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Le Mystère de la vie

La vie pour moi est la fois simple comme principe et compliquée comme concept à expliquer ou à transmettre.

Si nous faisons un petit retour en arrière sans rentrer dans les détails, l’homme descend dit-on du singe (du règne animal) l’animal avait en lui le principe de sa future évolution, il contenait l’embryon de l’homme.

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Nous sommes issues du règne animal, c’est sûr !

On peut donc supposer que le règne animal était contenu à l’état de projet dans la plante (le règne végétal) et que ce règne végétal devait être contenu lui aussi dans le règne minéral.

Oui je sais, raconté comme cela, c’est un raccourci saisissant, mais pas aussi saugrenu qu’en apparence.

Si je continue à raisonner à rebours, dans le règne minéral l’embryon devait être contenu dans quelque chose d’autre… que l’homme moderne et cartésien n’a pas encore découvert, mais qu’il soupçonne depuis la nuit des temps de l’humanité, car depuis son apparition sur cette terre il est le seul à avoir construit des mythes, des croyances, des religions, des sépultures, des temples… pour essayer de comprendre et d’expliquer l’origine de cette apparition de la vie et de la force créatrice qui lui permet d’évoluer et de s’adapter.

En clair l’homme cherche, depuis la nuit des temps, le grand architecte, le grand chef d’orchestre, celui dont ne peut pas prononcer le nom… celui que l’on n’a pas le droit de représenter… celui que d’autres appellent « Dieu » en occident, mais qui porte une multitude de noms ailleurs dans le monde.

La grande question que se pose l’homme, cette espèce issue de l’animal, dont il a hérité de certains comportements grégaires, et dont il a encore de nos jours, beaucoup de mal à se débarrasser.

« D’où vient ce potentiel énergétique capable de s’organiser en une multitude de formes vivantes et animées d’intentions, celles de croître de s’adapter aux conditions climatiques de la planète Terre, dont les anciennes traditions lui avaient donné le nom de “Gaïa”, une divinité qu’ils vénéraient et respectaient ? »

Vous allez me dire quel rapport avec la mort ?

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La mort : Passage d’un état en apparence solide à un état très subtil où tu peux laisser ta valise à l’entrée !

 Tout… tout ce que je viens de dire à un rapport avec ce que tu appelles la mort, puisque la mort c’est la vie éternelle !

Le principe de la vie contient la naissance, la vie ici-bas qui est basée sur une adaptation et une évolution constante, car l’homme contient et façonne l’embryon de la future évolution des espèces, évolution qui se termine par ce que nous appelons la mort.

Dans le principe de la vie, sous toutes ses formes, est contenu un autre grand principe, celui de l’impermanence. Le Dalaï-Lama dit ;

« Tout est impermanent (ici-bas), la seule chose qui soit permanente, c’est l’impermanence ! »

Je vous laisse méditer, aujourd’hui, sur cette quête incessante de l’homme !

Raymond MAGDELAINE

Qu’est-ce que la mort ?

D’après nos traditions, c’est une forme de « vie harmonieuse et remplie d’amour », dans ce que l’on nomme le « Royaume des cieux », offerte à tous ceux qui « aiment leur prochain ! » Uniquement ?

D’après les expérienceurs, dont tous les témoignages se recoupent, c’est une autre forme de vie dans un corps subtil, dans une « Lumière » jamais vue ici-bas, où un « Amour inconditionnel » règne, où nous sommes tous omniscients des choses du passé du présent et du futur… un monde que nous n’avons plus envie de quitter !

Que ce soit sous l’une ou l’autre vision de ce passage, je suis preneur… enfin lorsque mon heure sera arrivée… sans crainte… après avoir réglé mes dernières affaires courantes, dit aux autres combien je les aime, après avoir pardonné à ceux qui m’ont offensé et demandé le pardon à ceux que j’ai offensés !

Venons-en maintenant à des choses essentielles et posons-nous la question sur la signification profonde des deux épreuves communes à tous les êtres humains, que sont la naissance et ce que nous appelons ici-bas la mort ?

La naissance c’est, en simplifiant à l’extrême, le passage, d’une autre forme de vie, la vie intra-utérine, à une vie dans un monde plus vaste. Au moment de la naissance (de ce passage donc) l’enfant perd une partie importante et vitale de lui-même, le placenta, qui lui permettait de vivre dans ce monde aquatique. Il passe avec beaucoup de difficultés de douleurs et peut-être de souffrance par un tunnel sombre (l’utérus), accompagné de ses parents et de soignants, tunnel où il peut percevoir tout au bout une lumière (celle de la salle d’accouchement).

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Ce que nous appelons ici-bas la mort, là aussi en simplifiant et en employant le conditionnel, ne serait-ce pas aussi le passage du monde de la matière, vers le monde plus subtil de la lumière… si l’on en croit les expérienceurs et même les livres des grandes traditions. L’agonisant, vas perdre l’équivalant du placenta, son corps physique, passer souvent dans la douleur et la souffrance un tunnel, il sera lui aussi accompagné par sa famille, ses proches décédés, des soignants… Ce tunnel au bout duquel il accédera à un autre univers fait de lumière.

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Univers duquel si j’en crois d’autres traditions que la nôtre (taoïsme) nous venons tous !

Si tout ce que j’ai lu sur le sujet de la mort à la moindre chance d’être vrai, que cette dernière épreuve soit un passage vers autre chose et pas l’anéantissement du corps et de la conscience, même si cette hypothèse a une probabilité incertaine par notre connaissance, ce qui est moins le cas aujourd’hui. Doit-on empêcher un processus par un moyen ou par un autre d’aller à son terme pour une raison de croyance ou d’éthique personnelle ?

Aurions-nous l’idée d’empêcher les contractions d’avoir lieu sous prétexte qu’elles sont douloureuses pour la mère et le bébé ?

Pourquoi alors vouloir retarder ou pire arrêter un processus naturel que nous appelons la mort, sous prétexte que nous n’avons pas assez d’information pour être sûrs que c’est un processus d’anéantissement ou de vie sous une autre forme ?

Soulager la douleur est une chose, empêcher le processus en est une autre.

Raymond MAGDELAINE