Archives mensuelles : septembre 2016

Les petits bleus de l’âme

À première vue ils semblent anodins et pris individuellement ils n’ont aucun caractère de blessure gravissime, c’est juste un petit bobo, qui semble sans conséquence, ils ne laissent aucune trace sur le corps, mais font tout de même un bleu à l’âme.

Tu vas me dire, même à l’âme, Raymond ils vont cicatriser, comme les bleus au corps !

Oui, tu as raison, mais la cicatrisation d’un petit bleu à l’âme demande autant de temps à cicatriser qu’un bleu au corps !

Le problème du bleu à l’âme n’est pas lié à sa gravité, mais à sa fréquence quotidienne, qui ne lui laisse pas le temps de guérir et réactive la souffrance de celui-ci plusieurs fois par jour.

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Le problème aussi c’est que ceux qui gratifie les autres de ces bleus à l’âme sont des êtres chers qui le font parfois consciemment, mais le plus souvent inconsciemment, à un être qui leur sont aussi très cher.

Celui qui les reçoit, au début les encaisses plutôt bien, du moins en apparence, mais à la longue, il ne les supporte plus ou très difficilement, pour lui cela équivaut à une torture mentale !

Une torture mentale ! là tu y vas un peu fort Raymond, celui qui fait les bleus à l’âme mêmes inconsciemment n’est pas un bourreau, ce n’est pas un monstre, tu exagères Raymond !

Tu es sûr de toi, tu n’en reçois pas de temps en temps de ses bleus à l’âme par ceux que tu crois être tes meilleurs amis, ne les prends-tu pas quelque part pour une trahison, une méchanceté de leurs parts ?

Ne réponds pas tout de suite, prends le temps de la réflexion, ne te torturent-elles pas ces petites vacheries en douce que ta meilleure amie glisse insidieusement dans une conversation, dans un texto, du genre « tu t’énerves tout le temps pour un rien ! »

Sais-tu que ces bleus que tu crées sans même t’en rendre compte peuvent provoquer à la longue une rupture définitive du lien qui t’unit à celui ou à celle que tu aimes pourtant et qui essaye du mieux qu’elle peut à t’apporter tout son amour !

Sais-tu qu’à la longue elle peut se lasser de toi, qu’elle aime pourtant très fort, et qu’elle peut même en tomber malade ! Tu le sais ? je sais que tu le sais !

Oui malade, et même gravement malade, surtout à partir d’un certain âge !

Je ne cherche pas à te faire peur ou à te culpabiliser, juste j’essaye d’attirer ton attention sur ton comportement égoïste qui te fait distribuer ces bleus à l’âme, pour ton petit confort personnel, a ceux qui essayent avec beaucoup de patience de préparer à te construire, pour que tu deviennes une femme capable plus tard de prendre sa vie en charge !

Réfléchis bien à tout ce que tu fais consciemment ou inconsciemment et que tu n’aimerais pas que l’on te fasse, ma belle âme !

La vie, ma belle, est suffisamment compliquée comme cela, pour qu’on ne vienne pas lui ajouter nos propres complications ou celles des autres.

Médite bien ceci grande âme !

Raymond MAGDELAINE

L’effet parasol

Je suis, parait-il, un porteur de lumière !

Mais… et oui il y a un mais… il parait que je pourrais faire de l’ombre ou écraser, par la force de ma lumière, les autres !!!

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Alors je vais essayer de relativiser ces affirmations à mon sujet, je le fais d’abord pour moi, afin de m’éviter d’avoir la grosse tête ou de trop me prendre la tête, mais aussi pour sensibiliser ceux qui le disent ou pourraient le croire et qu’ils puissent y trouver leur propre compréhension.

Je suis un porteur de lumière au même titre que tous ceux et toutes celles qui essayent de se remettre en question, je ne suis ni le Christ ni Bouddha, ni Lucifer.

Il faut Raymond que ce soit bien clair pour toi, comprends-tu ?

Est un porteur de la lumière celui ou celle qui a commencé à vivre en pleine conscience, ni plus ni moins !

Il est dit de Jésus, par le vieux Syméon, au moment de sa présentation au temple de Jérusalem, à l’âge de treize ans, qu’il est la Lumière du monde !

Ma lumière à côté de la sienne est plutôt pâlichonne, j’en suis pleinement conscient !

A-t-il, celui qui est devenu Christ, écrasé ou fait de l’ombre, à qui que ce soit et si oui à qui l’a-t-il fait ?

  • A-t-il fait de l’ombre aux plus humbles aux plus pauvres, aux infirmes, aux pécheurs … ?
  • A-t-il écrasé ceux qui attendaient et continuent d’attendre le sauveur de l’humanité ?

À qui a-t-il fait de l’ombre dites-moi ?

Qui a eu des raisons d’avoir peur de sa lumière ?

Qui l’a écrasé ?

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Dites-le-moi, s’il vous plait, pour qu’éventuellement, si cela était le cas, je puisse le corriger !

Ici-bas, je porte ma croix, comme tout, le monde, elle aussi est lourde à porter pour moi comme elle est lourde à porter pour les autres.

Ma croix est suffisamment lourde, épargnez-moi, mes frères mes sœurs, la double condamnation du fouet et de la crucifixion imposée par le Sanhédrin et acceptée par Jésus, pour des maux qui, je pense, ne m’appartiennent pas plus qu’ils lui appartenaient, je n’ai pas en moi la force de SA Lumière qui LUI a permis de se transfigurer au travers de cette épreuve !

J’ai trop de respect pour autrui et la richesse qu’il est capable de m’apporter, pour lui faire la moindre ombre ou à chercher à l’écraser par mon savoir (voir sa, ou se voir), qui n’est qu’un outil (le savoir) permettant de se voir tel que l’on est, c’est-à-dire comme une toute petite parcelle de LUI (DIEU).

Lumière nous sommes tous, et cette lumière n’écrase pas, au contraire elle révèle qui nous sommes, à nous de l’utiliser pour corriger en nous ce que nous avons encore à corriger.

Satan ou Lucifer, ne sont pas des anges déchus, mais une partie de nous qui a peur de la lumière, c’est ce que Jésus a chassé de lui dans sa traversée du désert, cette partie de lui, qui l’aurait empêché d’être le porteur de la Lumière qu’il a été !

Comprends-tu Raymond ?

Comprenez-vous ?

Raymond MAGDELAINE

Lâche prise !

Mooji utilise une parabole humoristique pour nous inciter à en extraire une leçon.

Un homme qui effectue une randonnée installe, tant bien que mal son bivouac, un soir au sommet d’un col sur une pente plutôt raide, il s’emmitoufle complètement dans son duvet, d’où ne ressort que sa tête couverte d’un bonnet, tellement le froid est vif.

Pendant son sommeil il se retourne pour changer de position et glisse malgré lui sur la pente, pendant qu’il roule, roule, de plus en plus vite…  il arrive à extraire in extrémis un bras de son duvet avant de chuter dans un précipice sans fonds en apparence (il fait nuit).

Grâce à ce bras providentiel il arrive à s’accrocher à quelque chose et reste ainsi suspendu au-dessus du vide, tous ses autres membres sont immobilisés par le duvet qu’il avait bien pris soin de fermer très efficacement (trop) jusqu’au coup, il se trouve ainsi dans l’incapacité de faire quoi que ce soit pour se sortir d’affaire !

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Le lâcher prise est toujours flippant !

Il appelle à l’aide pendant un long moment sans que rien ne se passe, lorsqu’il croit percevoir un bruit au-dessus de lui, il demande :

« Il y a quelqu’un ? »

Et oh surprise une voix lui réponds !

« Oui !

Qui êtes-vous ?

Dieu !

DIEU ! Oh merci mon Dieu d’avoir répondu si vite à mon appel dites-moi Père éternel comment je puis faire pour me sortir de ce mauvais pas, aidez-moi s’il vous plait ?

Lâche prise !

Mais enfin Dieu ! si je fais ce que vous dites, je vais mourir ! Ayez pitié de moi Père aidez-moi à sortir de cette situation ?

Lâche prise ! »

Désespéré, il se tait un temps, mais comme sa main le brule terriblement, il reprend

« Vous êtes toujours là ?

Oui !

Par pitié que dois-je faire Père ?

Lâche prise !

Vous êtes seul là-haut, n’y a-t-il pas quelqu’un d’autre pour me porter assistance ?

Non !»

Mooji et ses auditeurs qui ont bien ri pendant l’histoire redeviennent sérieux et Mooji moojiajoute :

« Nous prions souvent Dieu en lui demandant que ta volonté soit faite ici comme au ciel, mais en fait en la récitant, nous pensons que ma volonté soit faite ! »

Si je ne m’arrête aux apparences, ce Dieu va passer pour un être cruel, sans cœur, qui ne se soucie pas de celui ou de celle qui traverse, comme ici, sa dernière transition, car au bout du compte, malgré sa meilleure VOLONTÉ, sa main finira par lâcher-prise !

Celui qui a répondu à son appel était le seul, là-haut, capable de sauver l’âme du sursitaire, s’il avait écouté sont conseil judicieux, je suis sûr qu’alors libéré de son corps physique qui l’entravait ici-bas, Dieu aurait tendu sa main à son âme pour la ramener auprès de lui !

Dieu, n’est pas insensible, mais pour lui le corps physique n’est pas l’âme, ce qui préoccupe ce Dieu d’Amour, ce sont les Âmes, toutes les âmes et pas seulement celles croyants !

Alors, oui sachons lâcher prise le moment venu pour que SA volonté s’accomplisse ici-bas !

 

Raymond MAGDELAINE

Face de Bouc

Ma page Facebook est dédiée depuis pas mal de temps déjà à mes chroniques sur l’âme hors, aux nouvelles chroniques de l’âme et mes essais sur la conscience.

Il est possible que l’on puisse y voir la Face du Bouc, c’est-à-dire celle du diable !

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Belzébuth, diable à face de bouc !

Je voudrais ici rappeler ou apprendre à ceux et celles qui ne le savent pas encore que Satan et Lucifer furent, parait-il ! les deux premiers fils de Dieu qu’il a envoyés ici-bas, avec son troisième plus récemment connu sous le nom de Jeshua !

Étymologiquement parlant

  • Satan; est « Celui qui vient du ciel » (j’avoue humblement que celle-ci n’est la plus répandue), ou « L’adversaire » (celle-ci est la plus répandue, mais aussi la plus galvaudée !)
  • Lucifer; est le « Porteur de la lumière »,
  • Jésus ; qui signifie « Dieu sauve » auquel le vieux Siméon a ajouté lors de sa présentation au Temple de Jérusalem qu’il était ou est « La lumière du monde ».

Que pour les deux premiers, les hommes en aient fait avec Belzébuth les représentant du côté obscur de la lumière ne veut pas dire qu’ils sont ce que l’homme en a fait !

Le côté obscur de la lumière n’existe qu’ici-bas (1), c’est du moins mon point de vue, mais je ne suis pas devin ni prophète.

Oui Facebook, si nous ne surveillons pas nos pensées, nos écris, nos publications, peut devenir « Face de Bouc », de là à en faire un moyen uniquement réservé aux forces obscures, est un pas que je ne franchirais pas, ce serait porter un jugement sur celui ou celle qui l’utilise, sans que j’aie la moindre preuve de ses intentions, qui peuvent me plaire ou me déplaire, ceci est possible, mais je suis libre de les inviter ou pas à créer un lien avec moi !

C’est mon choix !

Ceci dit c’est bien la diversité de l’humanité qui en fait toute sa richesse, en bien comme en mal !

 

(1) Les christadelphes sont presque l’unique groupe parmi les chrétiens à énoncer comme article de foi que Satan n’existe pas en tant qu’entité surnaturelle et spirituelle à part entière ; le mouvement religieux rejette l’idée d’anges déchus et croit que le mot « satan » se rapporte simplement, dans la Bible, à n’importe quel adversaire et, au sens figuré, à la nature humaine corrompue et sujette à la tentation.

La croyance en un ange déchu tentateur et responsable du mal qui est répandu sur la terre est, selon eux, le produit d’une influence païenne, perse notamment, et si cette croyance est tellement répandue, c’est du fait d’une tendance naturelle de la nature humaine à rejeter sa culpabilité sur autrui, tendance à l’œuvre dès le moment où le péché originel est perpétré (Genèse 3:12-13). Les christadelphes estiment que la tentation du Christ dans le désert est tout simplement l’allégorie d’une période de préparation, de même que les trois tentations qui se trouvent dans l’Évangile de Jean.

Bon, ça c’est fait, à moi d’en tirer
la substantifique moelle !


Raymond MAGDELAINE

Ah ! les cons !

On utilise souvent ce jugement à l’emporte-pièce, « Quel con ! » ou « Quelle conne ! », surtout pour juger les autres, mais parfois aussi pour se juger « Quel con je fais où je suis ! »

Lorsque je l’utilise pour juger les autres, je fais toujours référence à moi-même, qui suis loin d’être un con, bien sûr, et c’est par comparaison avec moi que forcément je peux découvrir que les autres sont tous des cons, sans exception !

Cette manière de voir les choses me rassure sur moi-même qui ne peut pas en être un, puisque je suis capable de discerner chez les autres leur connerie, et qu’un con, c’est sûr, en est forcément incapable puisqu’il est con ! CQFD !

un-conCon ! Oui ! Mais fier !

Lorsque je l’utilise pour me juger, je ne fais pas forcément référence aux autres, que je considère toujours comme des cons, mais à moi-même, où dans l’instant où je me juge, j’ai comme un éclair de lucidité sur mon comportement du moment qui me fait exprimer ce jugement, qui sort spontanément de moi comme un cri du cœur !

Comme je vous l’ai dit plus haut, je suis très loin d’être un con intégral, donc ce jugement spontané dont je viens de m’affubler est relativisé par ma perception narcissique de moi-même, certes je viens de me rendre compte que j’ai eu, un bref instant, un comportement ou des paroles à la con !

Et alors ! cela ne fait pas pour autant de moi un con intégral !

Comme j’ai beaucoup d’estime pour moi-même, je me pardonne tout de suite ce jugement à l’emporte-pièce, en me disant que si je suis capable de me rendre compte de mes propres conneries, c’est qu’elles sont forcément moins graves que celles des autres, qui eux ne s’en rendent même pas compte, tellement ils sont cons !

J’espère que te rends compte, de mon intelligence ?

Non ?

Ah oui ! c’est vrai tu es trop con !

Oh ! mais je me rends bien compte que ce court monologue n’est pas près d’être accepté par l’Académie française et qu’ils n’hésiteront pas, j’en suis conscient, à rejeter ma candidature pour y entrer… mais bon, ce qui me console, voyez-vous c’est que même dans cette institution on n’y trouve que de vieux cons, quelques fois de vieilles connes, mais c’est plus rare, le con est du genre masculin !

Raymond MAGDELAINE