Archives de catégorie : Chroniques de l’Ame

Nouvelles chroniques, en cours d’écriture… cultivez la patience !

Le bien et le mal

Ce sont, de mon point de vue, deux notions purement humaines. Pour comprendre leur rôle respectif dans notre vie, il nous faut comprendre certaines choses, que nous enseignent depuis la nuit des temps de l’humanité, toutes les traditions de la planète.

Premièrement, ce ne sont pas deux concepts séparés, ils sont intimement liés l’un à l’autre et interagissent simultanément l’un avec l’autre, la meilleure représentation schématique que je connaisse est le symbole du Yin et du Yang.

Secondement, le bien, le mal, le yin, le yang… sont l’équivalent de l’amour et de la haine, de la peur et de la confiance… Toutes ces notions, et bien d’autres encore, sont des parts de nous qui ne sont jamais séparés.

Ses parties sont intiment intriqués à nous, vouloir les séparer est illusoire, et ne règle jamais les problèmes engendrés par l’une ou l’autre, l’unique remède est de transformer, pas à pas nos « côtés obscurs » en « Lumière », en parts lumineuses, lumière qui cherche sans cesse à émerger de nous, c’est le but de notre incarnation.

Sur ma page Facebook, j’écrivais que la haine, qui peut nous habiter, était la part immature de l’amour !

La haine est toujours la conséquence d’un déficit d’amour, qu’on ne nous donne pas ou que nous nous refusons de recevoir, car nous pensons que nous ne le méritons pas ! (1)

La haine ne pourra être transformée en amour que lorsque l’individu sortira de sa phase transitoire d’immaturité, il lui faut du temps pour y arriver, et enfin comprendre pourquoi la haine l’habite.

Un individu à parfois besoin d’explorer toutes les facettes de la haine, pour comprendre qu’elle ne conduit à rien de constructif, que ce n’est qu’un moyen de destruction de celui ou de celle vers laquelle elle est dirigée, mais que c’est aussi un moyen puissant de se détruire à petit feu.

Parfois, il faut à un être plusieurs incarnations, pour comprendre que la haine est stérile, il est même possible que certains d’entre nous ne le comprennent jamais et s’excluent par leur ignorance (forme classique de l’immaturité) de leur capacité à la dépasser pour retrouver l’autre part de nous-mêmes qu’est l’amour.

Cet amour est vital pour nous, si nous n’en recevons pas, nous mourrons, c’est le constat navrant d’une horrible expérience réalisée en Russie qui a démontré qu’en privant volontairement un groupe d’enfant de toutes formes de marques d’amour ils ne survivent pas, pendant que l’autre groupe qui en recevait s’épanouissait pleinement !

La haine n’est pas engendrée par un Dieu discriminatoire, ou par des bourreaux venus ici-bas pour nous faire vivre un enfer, le plus souvent elle est engendrée par notre ignorance du processus de la vie commune à toutes les autres formes de vie.

Ce processus, au travers de ce que l’on appelle notre libre arbitre, nous permet d’explorer, « le bien » et « le mal » pour en extraire la quintessence, c’est-à-dire la substantifique moelle, capable de nous faire vivre en parfaite harmonie avec tout ce qui nous entoure, et auquel nous sommes inextricablement liés et interdépendant !

Nous avons le droit d’explorer « la haine », mais nous n’avons pas le droit d’y séjourner éternellement, aucun « Dieu » ne nous punira, la punition, si punition il y a ! est contenu dans son principe, qui je vous le rappelle, est auto destructeur.

Si le cœur vous en dit, continuez à l’explorer, vous devriez savoir à ce stade de la lecture, vers où elle vous conduira inexorablement.

La planète connait ce principe, elle laisse, pendant plusieurs millions d’années, les espèces qui la peuplent explorer toutes les facettes de la vie, mais ne retiendra, à terme, que celles qui lui apporteront l’harmonie, indispensable à son équilibre et à sa croissance.

Elle effacera de sa surface, mais aussi de ses mémoires, tout ce qui n’est pas favorable à l’extension harmonieuse et équilibrée de la vie, ici, où partout ailleurs dans l’immensité insondable de l’univers.

Les constantes mathématiques, observées par nos plus éminents scientifiques, confirment toutes ces lois fondamentales qui régissent une croissance harmonieuse de l’univers, à tous ces niveaux du plus grand des objets célestes, à la plus petite des particules qui le compose.

Si tu observes attentivement le mot « haine » et le mot « aime », tu constateras que phonétiquement il ne diffère que par deux seules consonnes « n » et « m », le « h » étant muet, et lorsque tu les prononces tu entends haine pour le «n» et aime pour le «m» !

C’est une clé, qui nous est donnée par la « Langue des oiseaux », qui invite tout être ayant atteint un stade de maturité suffisant à transformer sa « n » en « m » !

Dans une incarnation, tant qu’un souffle de vie t’animera, continue inlassablement à transformer tes peurs en confiance, tes côtés obscurs en lumière, ta « n » en amour ou en harmonie qui est son synonyme…

Persévérez (percez et vous verrez) pour voir la lumière il faut percer la peau de notre bulle, peau qui est à l’origine de toutes nos ombres. Percer la bulle, c’est se dépouiller de toutes nos peurs, de nos haines, de nos craintes… qui nous enferment dans l’immobilise, notre côté obscur, notre bulle, notre enfer ou nous nous mentons à nous-mêmes (l’enfer me ment est entendu dans « enfermement »).

Tout est harmonie pour ceux qui continuent à croître ! comprenez-vous ?

(1) Il y a de multiples autres causes, suivant les individus, qu’il serait trop long de recenser ici, avec le risque d’en oublier d’importantes qui pourrait m’échapper.

Raymond MAGDELAINE

Je suis le chemin !

C’est Jésus qui prononce cette affirmation à ses disciples peu de temps avant sa crucifixion !

« Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14

Ce qui va suivre n’est qu’un point de vue le mien, que les puritains, les dogmatiques… fuient cette petite chronique qu’ils vont sûrement trouver blasphématoire, mais je n’ai cure des idées reçues qui n’ont qu’un seul objectif, nous formater… aucune chance avec moi, je suis un électron libre (1) !

Je suis le chemin prononcé par Jésus du temps de son enseignement équivaut depuis qu’il est devenu Christ, à ; « nous sommes le chemin, la vérité et la vie. Quiconque le suit (le chemin) vient au Père ! »

S’arrêter aux paroles inscrites dans les évangiles, ici celle de Jean, équivaut à figer le mouvement incessant de la vie, c’est transformer l’eau vive d’un cours d’eau en glace immobile !

Tous les dogmes cherchent à nous faire croire que ce qui est écrit est l’unique Vérité, oui, mais voilà ce qu’enseignait Jésus à Thomas, ne dit pas du tout
cela !

Thomas en fait demande au maître ; « comment pouvons-nous connaître notre chemin, lorsque nous ne savons pas où nous allons ! »

Le « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. » doit être interprété, de mon point de vue, par ; « Nous sommes tous le chemin, la vérité, et la vie. ». Et bien sûr, toujours de mon point de vue, si nous sommes tout cela ; « nous allons tous au Père ». Enfin, si notre chemin est celui qu’il enseigné il y a plus de deux mille ans ! Sinon ; « nous restons tous en enfer (2) ».

C’est dans le livre de Gitta Mallasz « Dialogue avec l’ange » que j’ai commencé à entrevoir la réponse du chemin que nous devions tous prendre !

Attention ! Pas le même, chacun le nôtre !

Emprunter le chemin dit l’ange c’est oser poser le pied en toute confiance dans le vide (le saut dans l’inconnu) sans regarder où on le pose. Dit autrement ; « Le chemin n’est pas celui que nous choisissons, mais celui qui nous a choisis » c’est un équivalent dans d’autres traditions de la planète, de la réponse de Jésus faite à Thomas !

Depuis peu, comparé à l’âge que j’ai, je laisse s’écouler naturellement la voie invisible sur laquelle je pose mes pieds sans chercher à voir où je les pose. Et là je deviens la voie (le chemin). Je ne suis pas pour autant devenu Christ, mais comme lui, en suivant son exemple j’avance à mon rythme vers le Père (tu as remarqué je ne dis plus Dieu, pour ne pas t’effaroucher !).

Quand tu chemineras sur « El Camino » pour te rendre à Compostelle, je te conseille vivement de regarder où tu poses tes pieds, pour t’éviter de trébucher sur ce chemin extérieur à toi… Car j’espère que tu as compris que le chemin dont je te parle ici est celui de ta voie intérieure, celle qui te conduit tout droit vers TOI et donc vers notre Père, dont nous sommes tous issus !

La vie qu’évoque Jésus dans sa réponse à Thomas, c’est notre part lumineuse que nous devons mettre en œuvre ici-bas !

La vérité c’est la nôtre, celle de notre cœur, celle de nos actes mis en conformité avec notre être profond, notre MOI véritable, notre âme si tu préfères !

(1)Nous sommes tous des électrons libres, ce sont nos peurs qui nous attachent à un nid (maternel, celui des aprioris, des formatages, d’une secte…) qui nous rassure en attendant que nous soyons prêts à le quitter.

 (2)L’enfer n’est que le côté obscur de chacun de nous, il est engendré par nos peurs, libérez-vous de vos peurs et vous redeviendrez électron libre !

Raymond MAGDELAINE

Harmonie

Je n’ai que de l’Amour à t’offrir en partage, parce que ma seule arme pour te convaincre c’est l’amour, et toi tu t’obstines à le repousser parce que dans ce monde tu te focalises sur la haine, les guerres contre tes « Moulins à Vent » et tu penses que tu me punis en croyant m’en priver, alors que c’est aussi toi qui te prives d’une énergie universelle, celle de l’harmonie engendrée par l’amour.

Tu crois être le plus fort caché sous tes armures de haine avec tes armes à la main ou personne, à part toi, n’a de grâce à tes yeux… alors tu nous menace avec tes armes sans te rendre compte qu’en blessant les autres, c’est toi que tu détruis, tu te détruis à petit feu, tu te suicides à petit feu !

Ton orgueil, ton mal être est si grand qu’il te masque ta propre réalité, celle de l’enfer que tu fais vivre aux autres et dans lequel tu t’enfermes, tu t’enfonces inexorablement, si sûr de toi, si sûr de tes droits que les autres bafouent… crois-tu !

Vois-tu mon frère, ma sœur, tant qu’on a que la haine à offrir en partage, on fait souffrir les autres, on fait souffrir ses proches, on fait souffrir ceux qu’on aime le plus au monde… et qui vont s’éloigner, prendre de la distance avec toi pour ne plus subir l’enfer que tu leur fais vivre et qui te détruit petit à petit.

Je t’offre le remède le plus puissant de l’univers mon amour, au travers d’une main tendue, pour t’offrir l’unique planche de salut, celle qui te permettra de transformer toutes tes « haines » en « aime » (aime-toi).

Mais pour que le remède agisse en toi il faut que tu décides à te soigner, cela ne repose que sur toi, mon ami(e), mon frère, ma sœur !

Au fait l’harmonie, c’est quoi ?

L’Harmonie, ou la recherche de l’équilibre !

« Vois-tu c’est un monde ou les armes sont honnies (entendu dans harmonie), où nos peurs engendrant la haine des autres sont transformées en harmonie produite par l’amour qu’on s’offre et qu’on offre aux autres ! »

Comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE

Les apparences

Le bien et le mal,

L’ombre et la lumière,

Le mental et l’intuition,

Le visible et l’invisible,

Le Moi et le Je,

L’égo et l’esprit ou l’âme,

L’eau et le feu,

La terre et le ciel,

La lune et le soleil,

Le jour et la nuit,

L’ici-bas et l’au-delà,

Le yin et le yang

Que de mots pour exprimer les deux polarités des êtres humains entre autres.

Que de préjugés les concernant qui entretiennent chez nous le sentiment de séparation entre eux… en apparence seulement !

Oui, tu entends bien, en « apparence », car en fait ils ne font qu’un !

Ce n’est que notre état d’âme, notre malaise, notre mal a dit, qui nous laisse croire, pendant un temps plus ou moins long que nous sommes séparés de ces deux états, qui n’en font qu’un, j’insiste !

Le jour et la nuit !

Le symbole du yin et du yang, est de mon point de vue, très explicite dans la représentation de ses deux composantes, inextricablement liés l’une à l’autre et interdépendantes de l’une et de l’autre !

Et tu voudrais te séparer de l’une ou de l’autre, parce que tu juges (de quel droit) que l’une et nocive et l’autre pas ?

Dans le symbole du yin et du yang, deux couleurs semblent s’opposer, le blanc et le noir, la lumière et l’ombre !

Toi qui viens à ce laboratoire du rêve d’éveil, tu as remarqué qu’il faut que le soleil se lève pour que l’ombre des diverses formes de vie apparaisse au sol.

Quelqu’un disait de moi que j’étais un porteur de la lumière (nous le sommes tous… plus ou moins) et que ma seule présence risquait de faire de l’ombre à ceux qui éclairaient un peu moins fort que moi.

Elle n’avait pas tort cette personne, la lumière à toujours révélé (c’est sa fonction) en nous nos zones d’ombres !

Pourquoi avoir peur de la présence d’un porteur de la lumière ?

S’il nous révèle nos zones d’ombres, est-ce pour nous nuire, ou pour nous inviter à les transformer en
lumière ?

Le jour est le révélateur de nos ombres, la nuit nous les masques !

Préfères-tu t’étioler dans l’ombre ou te révéler et t’épanouir dans la lumière ?

À terme le Nouvel Homme dans la Nouvelle Humanité, va petit à petit transformer ses facettes obscures en lumière, l’homme actuel est invité à se métamorphoser pour pouvoir s’adapter aux nouvelles conditions de vie imposée par la sixième métamorphose de Gaïa (La Terre).

La nouvelle humanité sera spirituelle ou ne sera pas !

Raymond MAGDELAINE

Croyances !

Tant que je croirais qu’il n’y a d’un côté que le bien et de l’autre que le mal,

Tant que je croirais que je suis du côté du bien et les autres du côté du mal,

Tant que je croirais qu’il suffit de LE supplier ou de LE prier pour qu’un miracle s’accomplisse,

Tant que je continuerais à croire, que ce sont aux autres à se remettre en question, puisqu’ils sont du côté obscur,

Tant que je ne commencerais pas à entreprendre un changement de comportement chez moi, rien ne se passera dans ma vie, rien ne changera dans la société où je vis !

Tant que j’attendrais, DIEU restera sourd, alors qu’IL attend avec une infinie patience que je sorte du cauchemar, dans lequel je m’enlise depuis la nuit des temps de l’humanité.

L’humanité est en train de se transformer, le Nouveau Monde est une humanité agissante, chaque homme, chaque femme, qui la compose fait ce qu’il a faire ici-bas avec ses moyens, sans chercher à savoir si c’est bien ou mal.

Ce qui nous semble bien est harmonieux, ce qui nous semble mal est en disharmonie, notre libre arbitre nous permet de choisir l’un ou l’autre.

Notre choix seul détermine le monde dans lequel nous souhaitons vivre et entraîner par notre action ceux qui hésitent encore !

Continuer de croire à l’existence du bien et du mal, sans rien faire, pour y remédier est mortifère, non pas pour la Terre, qui en souffre indéniablement, mais pour notre espèce et d’autres que nous allons entraîner dans l’anéantissement.

Je ne peux pas croire que l’homme ne soit pas encore devenu suffisamment mature pour comprendre qu’il doit mettre son intelligence au service d’une communauté d’humains et d’espèces aussi diverses que variées, qui participent tous et toutes à maintenir l’équilibre harmonieux sur cette unique planète (pour l’instant) qui nous héberge.

Il est plus que temps que l’homme devienne sapiens (sage)… il en va de son avenir !

Considérer avec indifférence ou comme inéluctable qu’après nous il pourra se produire le déluge ou une apocalypse c’est croire que nous sommes seuls au monde, c’est croire que nous ne sommes pas tous connectés les uns aux autres, c’est une forme de narcissisme aigüe et suicidaire.

Nos anciennes croyances peuvent et doivent se transformer en croissance si nous mettons enfin notre ouvrage sur les métiers à tisser la nouvelle humanité !

Alors et alors seulement l’univers ou dieu si tu préfères conspirera à notre transformation !

As-tu remarqué, depuis l’apparition des hominidés sur cette planète bleue, combien notre transformation physique a évolué, et ceci n’est que la partie visible de TOUTES nos transformations !

Réveille-toi, réveillons-nous,
il est l’heure !

Raymond MAGDELAINE

Myriam de MAGDALA

J’ai reçu récemment de l’association de Magdala le DVD de « l’Oratorio de François des oiseaux » enregistré en direct à l’Église de La Madeleine à Paris !

Celle qui m’accompagne depuis 48 ans me dit : « l’association Myriam de Magdala ? Magdala c’est proche de ton nom de famille ! »

Je l’ai déjà évoqué ici mon nom est MAGDELAINE et un jour un curé qui nous enseignait le catéchisme me dit qu’il était issu de Marie de Madeleine !

Marie étant le prénom francisé de Myriam ou Meryem en hébreu, et aussi en araméen.

Madeleine étant le lieu rattaché au prénom qui désigne la résidence de Myriam qui était originaire de Magdala, petit village sur les bords du lac de Tibériade en Galilée.

MAGDELAINE et Magdala ont donc la même origine, la même signification la même symbolique.

Bien avant de me rendre compte que Myriam de Magdala avait quelque chose à me faire comprendre, je ressentais, à chaque fois qu’on évoquait ce nom (ce lieu) ou ce prénom (Myriam), une très forte émotion qui faisait couler mes larmes, émotion dont je ne comprenais pas encore que l’énergie de Myriam essayait de me faire toucher du doigt, que ce que l’on décrivait d’elle sonnait faux.

Je vous joins ici une copie extraite de l’encyclopédie en ligne Wikipédia qui résume bien, ce que je pense être le malaise de Myriam :

Marie de Magdala, Marie Madeleine ou Madeleine, appelée Marie la Magdaléenne (Μαρία ἡ Μαγδαληνή) dans les Évangiles, est une disciple de Jésus qui le suit jusqu’à ses derniers jours, assiste à sa Résurrection et qui a donné naissance à une importante figure du christianisme. Elle est citée au moins douze fois dans les quatre évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres. L’Évangile selon Jean écrit au plus tôt vers 90-95 en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d’avertir les apôtres. Ce motif est repris dans une fin ajoutée au IVe siècle à l’Évangile selon Marc.

L’Église de Rome considéra, à partir de Grégoire Ier au VIe siècle, que Marie de Magdala ne faisait qu’une avec Marie de Béthanie ainsi qu’avec la pécheresse qui oint le Christ de parfum (voir Le Repas chez Simon). Cette position a été abandonnée par l’Église catholique après Vatican II, sainte Marie de Magdala étant célébrée le 22 juillet, tandis que Marie de Béthanie l’est avec sa sœur Marthe le 29 juillet.

L’Église orthodoxe, depuis Jean Chrysostome, fait la distinction entre ces personnages.

Je ne m’érige pas ici en justicier. Quoique ! rendre à Myriam de MAGDALA sa véritable identité, lui rendre son rôle de disciple le plus important de la chrétienté (cela n’engage que moi), et surtout lui rendre son rôle, encore plus important que celui de disciple de Jésus, celui de son épouse consacrée aux Noces de Cana, dont on a volontairement effacé dans les évangiles, le nom des époux, y ressemble étrangement.

Il y a quelque temps j’ai réalisé une chronique que je vous conseille de lire ou de relire ; « Comment retrouver ce qu’on nous cache», et qui au travers des évangiles canoniques démontre de manière quasi certaine (toujours de mon point de vue) son rôle d’épouse, en plus, du rôle important qu’elle tient aujourd’hui dans le monde de la chrétienté.

Lorsque j’évoque ce monde, je ne parle pas seulement de l’église, qui continue de le minimiser, mais de celui, qu’intuitivement chacun de nous pressent ou pressentait, celui de l’épouse (j’en suis intimement convaincu), mais surtout celui de disciple « femme », a minima égal à celui des disciples hommes, si ce n’est supérieur par le fait de sa foi pure et de ses liens de chair et d’esprit avec Jeshua !

Ces liens très puissants, que je pressens avec Myriam, ne sont basés sur aucune preuve tangible, l’église au fil du temps s’étant empressée de les effacer, ce qui a donné lieu en son sein, à de multiples scissions, à de nombreux bûcher et de nombreuses guerres de religion !

Je ne me sens investie d’aucune mission spéciale émanent de Myriam de MAGDALA, qui ne m’est pas apparu ni qui ne m’a demandé de rétablir une vérité sur son message d’apôtre du Christ, mais qui je pense qu’en se manifestant au niveau de mes émotions, a fini par m’intriguer au point de me pencher sur l’histoire rapportée à son sujet et de découvrir qu’elle sonnait faux.

Nous pouvons tous et toutes mentir, travestir la réalité, effacer des preuves son sujet, essayer de noyer le poisson en rapportant des calomnies sur elle… sachez tous et toutes que personnes n’est dupes et qu’un jour où l’autre la vérité nous apparaît enfin et discrédites à jamais ceux ou celles qui voulaient exercer un quelconque pouvoir sur nous en nous laissant croire que notre « vessie était une lanterne ! »

Raymond MAGDELAINE

L’échange

Lorsqu’on pose une question à quelqu’un et qu’on lui coupe la parole dès le début de sa réponse. Ce n’est pas poli c’est sûr, mais ce n’est pas le plus important !

Alors qu’il a à peine ébauché sa réponse, lui dire « Vous n’avez pas compris, cela ne fonctionne pas comme ça ! ». C’est bien entendu porter une forme de jugement « prématuré » forcément puisqu’on interrompt abruptement sa réponse, mais ce n’est pas encore le plus important !

Donner ensuite son propre point de vue sur la question posée, annule l’intérêt de toute interrogation, qui est d’essayer de comprendre (1) le point de vue de l’autre.

C’est une forme de formatage, conscient ou inconscient, ou celui qui le fait pense être le légitime détenteur de la vérité (qui n’est en fait que sa vérité !). Ce n’est toujours pas le plus important !

Mais alors qu’est-ce qui est le plus important Raymond ?

  • Le plus important c’est bien sûr laisser se dérouler l’échange et d’y être attentif !
  • Le plus important c’est de laisser l’autre donner son point de vue jusqu’au bout. Même si celui-ci est à quelques points de « détails » identiques au nôtre !

Couper la parole à l’autre n’est pas aussi important que tu le prétends Raymond ?

C’est au contraire, vois-tu, le point le plus IMPORTANT de l’échange, comment pouvons-nous être sûr que celui ou celle qui va exprimer à quelques choses près ce que nous pensons ?

Je ne comprends pas Raymond tu viens de dire que sa réponse aurait été la même à quelques points de détail près !

Je n’ai dit que sa réponse aurait été « presque » identique, mais aurait pu l’être, puisqu’en en l’interrompant, je l’empêche de l’exprimer !

En l’interrompant, tu le comprends bien, je m’empêche de l’entendre, ou ne veux pas l’entendre !

Elle aurait pu sa réponse être proche de mon point de vue à quelques détails près, et ce sont ces détails qui sont les plus importants dans un échange, car ils viennent enrichir nos points de vue mutuels.

Sa réponse aurait sûrement été encore plus enrichissante pour les autres, même dans le cas où elle aurait été en opposition complète avec notre point de vue !

Mais dans le cas soulevé ici, nous ne le saurons jamais, puisque nous lui avons coupé la parole (de quel
droit ?).

Le PLUS IMPORTANT pour pouvoir un jour connaître la VÉRITÉ, ou du moins s’en rapprocher le plus, c’est d’écouter la vérité de chacun !

Ce sont tous les points de vue des uns et des autres qui vont nous en rapprocher et ne pas les écouter jusqu’au bout c’est NOUS PRIVER de nous en RAPPROCHER !

En coupant la parole à quelqu’un, vous ne le privez de rien, mais vous vous privez de son savoir et par conséquent de compléter votre propre compréhension du sujet soulevé par la question.

Maintenant chacun est libre de croire qu’il est l’UNIQUE détenteur de la VÉRITÉ, ce qui n’est pas complètement faux, puisque c’est sa vérité, mais de là à croire que c’est la VÉRITÉ, il a un gouffre que, pour ma part, je ne chercherais pas à franchir, tellement je suis conscient que mon savoir et le nôtre (sauf si tu es Bouddha ou Christ, bien sûr) est voisin du zéro absolu.

Aujourd’hui, chantait Jean GABIN, « Je sais que je ne sais rien ! »

Raymond MAGDELAINE

 

(1) Comprendre c’est prendre (ou pas) pour soi, c’est intégrer en nous, s’approprier (ou pas) du savoir (2) de l’autre et donc de s’enrichir.

(2) Savoir (voir cela, en langue des oiseaux) n’est pas encore « comprendre » (prendre pour soi, en langue des oiseaux) !

Si tu demandes, on te répond toujours !

J’avais posé des questions à l’univers (1) un soir avant de m’endormir, et le lendemain en ouvrant mes volets je suis tombé sur les réponses, je viens d’interpréter seulement ce matin, celle qui me manquait, la nuit qui a précédé avait fini par répondre à toutes mes interrogations !

Les premières réponses s’étaient manifestées sous la forme intrigante de nuages aux formes différentes de tous les autres, comme celui-ci dessous en particulier !

Visage entouré d’une aura rayonnant la lumière et donnant l’impression d’un souffle !

L’image est assez parlante pour moi et répondait en partie à mes questions, sur ce que je dois continuer ou pas à faire dans cette incarnation.

Mais le plus surprenant fut de constater quelques heures plus tard que ce nuage était parfaitement immobile dans un ciel ou tous les autres nuages se déplaçaient plus ou moins vite en apparence, en fonction de leurs altitudes, poussés par un Mistral modéré à relativement fort par moment.

Je me suis transformé au milieu de l’agitation, semble dire ce nuage !

La photo ci-dessus montre bien que même si le nuage a changé de forme, il est toujours reconnaissable et surtout étrangement immobile !

Au milieu de toute cette agitation de toute cette effervescence des autres nuages, celui-ci était parfaitement immobile, silencieux et aligné !

Est-ce un nuage « sage » qui sait pertinemment que pour pouvoir continuer sa transformation, sa transfiguration, il doit impérativement rester parfaitement immobile, silencieux et aligné et que courir du nord vers le sud ou dans tous les sens n’est pas l’essence même de la vie ni qu’en faisant cela on peut en extraire la substantifique moelle, son sens profond si vous préférez.

Peut-être me susurrait-il (ce nuage) que courir dans tous les sens c’est prendre le risque de me disperser, et que pour découvrir qui je suis, pour pouvoir me dévoiler je devais rester parfaitement immobile, même au cœur de la tourmente afin de me rassembler tout en m’épurant.

Observez bien la seconde photo, la forme du nuage se transforme tout en se purifiant, la couleur sombre et lourde du nuage s’est éclaircie, comme dans un processus alchimique de purification !

D’ailleurs quelques heures plus tard, sans avoir changé de place, il s’est progressivement dilué dans le bleu du ciel qui entre temps s’était lui aussi purifié.

Être immobile, silencieux, et aligné, ne veut pas dire, ne plus bouger et ne rien faire, cela veut simplement dire qu’en continuant à faire ce que nous faisons, nous le faisons en pleine conscience, sans courir après plusieurs lièvres à la fois (immobile), sans nous laisser perturber par les incessants bavardages de notre petit moi (silencieux)… et alors là et seulement là… nous pouvons nous aligner, ou si vous préférez nous connecter à notre âme (ou à l’univers) qui nous guidera plus clairement sur notre voie.

Raymond MAGDELAINE

 

(1) Pour moi « univers » est synonyme de « Dieu », que je n’emploie plus ou moins souvent dans mes chroniques pour ne pas risquer de te faire fuir.

Petite piqure de rappel

Je me suis déjà exprimé sur le sujet au moment des événements de Charlie Hebdo, du Bataclan, ceux de Nice, de Bruxelles et d’ailleurs…

Ils ont été utilisés à des fins de propagande pour entretenir la peur et donner bonne conscience aux états marchands d’armes pour lutter, soi-disant, contre un état islamiste, dont on apprendra plus tard qu’il était financé par ces mêmes états !

Les cyclones, tornades, tremblements de terre… ici ou là engendrent autant de morts, de souffrances et même peut-être plus lorsqu’on ne cherche pas à nous en cacher le bilan humain, qui passe toujours, vous l’avez remarqué, derrière les coûts engendrés… l’argent à plus d’importance que les vies humaines et que les souffrances post-traumatiques.

  • Oui, ils ont besoin d’eau, de nourriture de toits provisoires au-dessus de leur tête pour leur permettre d’attendre la reconstruction, qui va demander du temps… mais qui se soucie du traumatisme de tous les survivants de l’apocalypse ?
  • Oui, il y a aussi le sort des animaux qui sont maltraités, exterminés, tués dans des conditions atroces pour nourrir l’humanité… mais qui se soucie du sort de populations entières qui meurent de faim pendant que ceux qui ont le cul cousu d’or se gavent sans état d’âme ?
  • Oui, il y a des requins qui s’attaquent aux jambes des véliplanchistes, des oiseaux de mer qui s’emparent sauvagement des sandwichs de touristes effrayés par tant d’agressivité… mais qui est-ce qui pille et pollue à outrance les océans, empoisonne les terres avec des pesticides, continue à chasser les espèces animales protégées pour le plaisir d’exposer leurs trophées dans le salon ?

N’avons-nous plus d’enfants, de petits enfants qui vont hériter de la Terre ?

N’avons-nous plus de cœur ?

N’avons-nous qu’un nombril à la place du cœur, de l’indifférence à la place de la compassion ?

Sommes-nous Tatous ou Colibris de la légende amérindienne ?

N’avons-nous que de belles citations de Jésus, de Bouddha, du Dalaï-Lama, ou de l’Abbé Pierre à mettre sur nos pages Face de Bouc (dirait quelqu’un que je connais bien) ?

Continuerons-nous à attendre ad vitam æternam que les autres (nos états) fassent ce que nous devrions tous faire ici-bas, notre part de travail de colibri !

Quand j’ai publié sur cette page pourquoi ne sommes-nous pas « Saint-Martin & Saint-Barthélemy », je voulais simplement attirer votre attention sur tous les aspects qui ne manque pas hélas ! sur Gaïa ou nous pourrions être ceci ou cela avec autant d’indignation que vous avez légitimement pu avoir pour « Charlie » !

Ce que je constate et regrette et même condamne (oui je vais jusque-là) c’est que cette inertie, cette indifférence (même si elle n’est qu’apparente, est ressentie comme telle, par ceux qui souffrent), est indigne d’êtres humains qui se veulent ou qui se croient supérieurs à toutes les autres espèces et même supérieurs à ceux de leurs frères et de leurs sœurs qu’ils considèrent comme une « sous-humanité ».

Bien sûr que je suis cette fois encore « Saint-Martin & Saint-Barthélemy » !

Mais je suis surtout indigné par le traitement réservé, à la planète, à ses ressources, à ses espèces et à une humanité qui souffre de carences engendrées principalement par la « caste » des « culs cousus d’or » !

La Terre est pour l’instant la seule oasis capable d’abriter et de nourrir toutes ses espèces, à condition que la minorité « régnante » des nantis ne nous prive pas de ses ressources en les monopolisant.

Entendra qui voudra bien l’entendre !

Vous faites ce que vous voulez, moi je continue à faire ma part, même si vous considérez qu’elle est insignifiante, elle est tout de même plus que ce que vous ne faites pas et que vous devriez pourtant faire, ceci n’est pas une leçon que je vous donne, ce n’est qu’un point de vue, celui du petit colibri au tatou qui se lamente.

Vous pouvez me répondre, bien sûr, mais avant de le faire relisez, sur ma page Facebook, et surtout mettez en pratique « la méthode des trois filtres » suggérée par Socrate, s’il vous plait ! Merci par avance !

Raymond MAGDELAINE

Notre rapport à l’argent

Une amie lors de la méditation le soir de la pleine Lune du 6 septembre avait tiré le mot « Argent » qui répondait à l’interrogation, au moment du tirage de cette carte ;
« Dans quel domaine suis-je trop sérieux ou sérieuse ?»

Je suis intimement persuadé qu’il nous faut changer radicalement notre point de vue avec « l’Argent » et notre rapport à lui, que l’on confond souvent avec la « Richesse ».

L’Argent est un moyen utilisé par ceux qui veulent nous maintenir dans leur sphère d’influence en nous faisant miroiter notre épanouissement avec comme miroir aux alouettes une maigrichonne carotte, afin de mieux exploiter notre naïveté ou plutôt de notre bonne volonté à fournir un travail disproportionné par rapport à la portion congrue dont l’employeur se plaint toujours d’avoir à nous verser à la fin du mois !

Le contre-pouvoir à l’argent c’est la « richesse », pas la richesse avec des espèces sonnantes et trébuchantes, mais celle dont notre âme a le plus soif !

Cette richesse est attribuée spontanément à celui ou celle qui donne le meilleur de lui-même, sans en attendre aucune contrepartie, la joie est la forme sous laquelle elle nous gratifie, ce qui nous comble au-delà de toute attente et nous encourage à poursuivre le don.

Celui ou celle qui fait cela, n’a plus à se soucier du lendemain, tout ce qui lui est vital vient à lui, sous une forme ou sous une autre.

Le corps, c’est sûr à besoin d’une nourriture substantielle, mais l’esprit ou l’âme à besoin d’une forme plus subtile de nourriture, on ne la trouve que dans l’amour vrai, le partage, l’échange, le don de soi, la compassion, l’entraide…

L’univers est généreux avec ceux qui jouent le jeu du don de soi, il remplit toujours la coupe de celui ou de celle qui donne sans compter.

Dans cette incarnation j’ai l’illusion d’avoir besoin d’argent dans la société créée par les humains, c’est du moins ce qu’elle essaye de nous faire croire (la société), mais dans la communauté fraternelle des êtres humains et des autres formes de vies, j’ai besoin de distribuer tout ce que je reçois, sans me priver, mais en ne conservant que ce dont j’ai besoin, c’est en faisant ces dons aux autres que je reçois de l’univers plus que ce que je donne, certes ce que je reçois n’est pas espèce sonnante et trébuchante, mais cela nourrit l’âme et le corps profite lui aussi de cette nourriture en se portant mieux.

Est-ce d’argent dont j’ai le plus besoin dans ma vie où d’une autre forme de richesse bien plus enrichissante, clé de voute de toutes les transformations fabuleuses de la vie qui ne se construisent, en fait, qu’avec une étroite collaboration ou toutes les parties y trouvent leur compte !

N’oublions jamais par qui l’Argent a été créé, et réfléchissons bien à l’usage que nous en faisons et que notre société humaine en fait, avant de le déclarer source unique d’enrichissement, alors qu’il n’est que source d’enchaînement !

La seule richesse que j’emporte avec moi dans l’autre monde c’est la satisfaction d’avoir fait ici-bas ce que j’avais à faire…

« Mon sceptre serti de diamants, mon masque funéraire richement décoré, mes richesses terrestres ont croupi avec mon corps embaumé dans mon sarcophage en or massif et ont été pillés par le premier découvreur, peu scrupuleux, venu ! »

(Message envoyé par un certain Toutankhamon).

Raymond MAGDELAINE