Myriam de MAGDALA

J’ai reçu récemment de l’association de Magdala le DVD de « l’Oratorio de François des oiseaux » enregistré en direct à l’Église de La Madeleine à Paris !

Celle qui m’accompagne depuis 48 ans me dit : « l’association Myriam de Magdala ? Magdala c’est proche de ton nom de famille ! »

Je l’ai déjà évoqué ici mon nom est MAGDELAINE et un jour un curé qui nous enseignait le catéchisme me dit qu’il était issu de Marie de Madeleine !

Marie étant le prénom francisé de Myriam ou Meryem en hébreu, et aussi en araméen.

Madeleine étant le lieu rattaché au prénom qui désigne la résidence de Myriam qui était originaire de Magdala, petit village sur les bords du lac de Tibériade en Galilée.

MAGDELAINE et Magdala ont donc la même origine, la même signification la même symbolique.

Bien avant de me rendre compte que Myriam de Magdala avait quelque chose à me faire comprendre, je ressentais, à chaque fois qu’on évoquait ce nom (ce lieu) ou ce prénom (Myriam), une très forte émotion qui faisait couler mes larmes, émotion dont je ne comprenais pas encore que l’énergie de Myriam essayait de me faire toucher du doigt, que ce que l’on décrivait d’elle sonnait faux.

Je vous joins ici une copie extraite de l’encyclopédie en ligne Wikipédia qui résume bien, ce que je pense être le malaise de Myriam :

Marie de Magdala, Marie Madeleine ou Madeleine, appelée Marie la Magdaléenne (Μαρία ἡ Μαγδαληνή) dans les Évangiles, est une disciple de Jésus qui le suit jusqu’à ses derniers jours, assiste à sa Résurrection et qui a donné naissance à une importante figure du christianisme. Elle est citée au moins douze fois dans les quatre évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres. L’Évangile selon Jean écrit au plus tôt vers 90-95 en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d’avertir les apôtres. Ce motif est repris dans une fin ajoutée au IVe siècle à l’Évangile selon Marc.

L’Église de Rome considéra, à partir de Grégoire Ier au VIe siècle, que Marie de Magdala ne faisait qu’une avec Marie de Béthanie ainsi qu’avec la pécheresse qui oint le Christ de parfum (voir Le Repas chez Simon). Cette position a été abandonnée par l’Église catholique après Vatican II, sainte Marie de Magdala étant célébrée le 22 juillet, tandis que Marie de Béthanie l’est avec sa sœur Marthe le 29 juillet.

L’Église orthodoxe, depuis Jean Chrysostome, fait la distinction entre ces personnages.

Je ne m’érige pas ici en justicier. Quoique ! rendre à Myriam de MAGDALA sa véritable identité, lui rendre son rôle de disciple le plus important de la chrétienté (cela n’engage que moi), et surtout lui rendre son rôle, encore plus important que celui de disciple de Jésus, celui de son épouse consacrée aux Noces de Cana, dont on a volontairement effacé dans les évangiles, le nom des époux, y ressemble étrangement.

Il y a quelque temps j’ai réalisé une chronique que je vous conseille de lire ou de relire ; « Comment retrouver ce qu’on nous cache», et qui au travers des évangiles canoniques démontre de manière quasi certaine (toujours de mon point de vue) son rôle d’épouse, en plus, du rôle important qu’elle tient aujourd’hui dans le monde de la chrétienté.

Lorsque j’évoque ce monde, je ne parle pas seulement de l’église, qui continue de le minimiser, mais de celui, qu’intuitivement chacun de nous pressent ou pressentait, celui de l’épouse (j’en suis intimement convaincu), mais surtout celui de disciple « femme », a minima égal à celui des disciples hommes, si ce n’est supérieur par le fait de sa foi pure et de ses liens de chair et d’esprit avec Jeshua !

Ces liens très puissants, que je pressens avec Myriam, ne sont basés sur aucune preuve tangible, l’église au fil du temps s’étant empressée de les effacer, ce qui a donné lieu en son sein, à de multiples scissions, à de nombreux bûcher et de nombreuses guerres de religion !

Je ne me sens investie d’aucune mission spéciale émanent de Myriam de MAGDALA, qui ne m’est pas apparu ni qui ne m’a demandé de rétablir une vérité sur son message d’apôtre du Christ, mais qui je pense qu’en se manifestant au niveau de mes émotions, a fini par m’intriguer au point de me pencher sur l’histoire rapportée à son sujet et de découvrir qu’elle sonnait faux.

Nous pouvons tous et toutes mentir, travestir la réalité, effacer des preuves son sujet, essayer de noyer le poisson en rapportant des calomnies sur elle… sachez tous et toutes que personnes n’est dupes et qu’un jour où l’autre la vérité nous apparaît enfin et discrédites à jamais ceux ou celles qui voulaient exercer un quelconque pouvoir sur nous en nous laissant croire que notre « vessie était une lanterne ! »

Raymond MAGDELAINE

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