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Vibration

Dans ma chronique précédente, je t’ai parlé du spectre étendu des couleurs et des sons, que nos yeux et nos oreilles ne captent que partiellement, t’en souviens-tu ?

Les couleurs font partie du spectre de la lumière, la lumière est une onde et de sa fréquence vibratoire, vas correspondre une couleur qui va des infra rouge pour atteindre les ultras violets et dont nos yeux ne sont capables d’en discerner que sept que tu connais parfaitement et qui sont les composantes de base de l’arc-en-ciel.

Le son est aussi une onde qui passe des infrasons aux ultrasons et dont notre oreille ne capte qu’une infime partie.

Tous deux font partie de ce que nous croyons être la réalité, alors que cette réalité est beaucoup plus vaste que ce que nous percevons avec nos cinq sens. Les trois autres sens viennent tout de même enrichir nos perceptions visuelles et sonores, mais sont très loin de capter toutes les subtilités de ce qui nous entoure et surtout de ce qui nous est invisible et inaudible.

Le « verbe » dont parle le livre de la genèse, la parole donc à besoin d’un support vibratoire (ondulatoire) comme moyen de transport, tout ce qui est sonore voyage à la vitesse du son (environs 340 m/s).

L’information dont nous parlent les scientifiques et qui peut être de nature visuelle, sonore, olfactive, sensitive, et tactile, utilise nos cinq sens comme moyen de transport. Les couleurs voyagent à une vitesse proche de la lumière, qui serait la limite haute d’un déplacement, jusqu’à preuve du contraire.

L’expérience des doubles fentes de Young, mainte fois vérifiée, en physique quantique, prouve qu’une particule de matière, comme l’électron, le photon, le proton… agissent comme des ondes, sauf lorsqu’elles sont observées, ce qui n’est pas encore trop bien compris par nos chers scientifiques, qui n’osent pas dire que la matière possède une forme de conscience !

Une théorie, pas encore prouvée, suppose que ces mêmes particules vibrent et que leur niveau vibratoire déterminerait la nature de la matière, étonnant non ?

Tout semble laisser croire que l’univers, et tout ce qu’il contient est de type vibratoire et se propage, s’étend, s’expanse, sous forme d’ondes que même une matière très dense n’arrête pas, étonnant non ?

Je vibre, tu vibres, nous, vibrons tous, car TOUS, sans exception, matière comme antimatière, sommes constitués de ces mêmes particules, qui ne sont visibles pour certaines qu’avec des microscopes électroniques très sophistiqués, les autres, restent encore invisible, mais peuvent être détectée lorsqu’elles se manifestent.

Ce fut le cas pour le célèbre « Boson de Higgs », qui s’est manifesté comme prévu par le mathématicien Higgs et qui a été mesuré dans le grand collisionneur d’Hadrons, par des physiciens, en 2012, à Genève !

La planète terre est en train d’élever son niveau vibratoire, comme encore jamais vu par l’humanité, je n’en connais pas les raisons, mais la terre à ses raisons que la raison ignore !

Ignorant je suis !

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Notre planète est en train de connaître une élévation progressive de sa fréquence vibratoire fondamentale que les physiciens et les géophysiciens connaissent sous le nom de « Résonance de Schumann ».

Pendant des milliers d’années elle était de 7,8 hertz, depuis 1987 cette fréquence vibratoire s’est accélérée lentement puis, à partir de 1997, de plus en plus vite. Aujourd’hui, elle atteint la valeur record de 13 hertz !

Or, à partir de 13 hertz, la Terre commence à basculer dans la 4e Dimension !

Toutes les espèces vivantes vont devoir dans un laps de temps plutôt court, mais pas du jour au lendemain non plus, élever leur fréquence ou disparaitre. Ce n’est pas la première fois que cela arrive à la planète et les spécialistes, parlent de cette mutation, comme étant la sixième période d’extinction des espèces.

Élever notre niveau vibratoire ou accepter de disparaitre de sa surface est notre défi.

Toi tu fais ce que tu veux, moi je vais chercher à élever le mien, si je le peux, au niveau de la quatrième dimension, celle du Nouveau Monde, celle de l’ère du Verseau !

Met toi vite en œuvre pour mijoter la recette de l’élévation de tes vibrations, en utilisant les ingrédients listés dans la chronique précédente, la liste est loin d’être exhaustive !

Accroche-toi ! La période transitoire vécue par l’humanité risque d’être agitée, mais ne perds jamais de vue l’espoir, qui tu le sais fait vivre !

Raymond MAGDELAINE

L’âme ?

C’est quoi l’âme Raymond ?

Il est difficile de répondre à cette question en occident où la grande majorité de l’humanité s’est coupée du subtil, le niant. L’occident renie l’âme, il ne reconnaît que nos cinq sens. Je ne sais pas si tu te rends bien compte combien cette manière d’observer le vivant est réductrice ?

L’enfant à sa naissance possède toutes ses capacités extra sensorielles, pendant que les capacités sensorielles du corps continuent de s’affiner.

Les capacités dites extrasensorielles sont la précognition, la télépathie, l’empathie, la clairvoyance, la clairaudience, la vision des auras, j’en passe… Elles sont toutes présentes en nous, mais la grande majorité d’entre nous les ignorent et ne savent ni les utiliser ni les ressentir !

Les capacités sensorielles, vous les connaissez tous, sont : la vue, l’ouïe, l’odorat, le touché et le goût. Les plus utilisées, la vue et l’ouïe permettent de voir ou d’entendre une très faible partie du spectre des couleurs et des sons existants !

À la naissance l’enfant va perdre 50 % de ses capacités extra sensorielles, vers l’âge de trois, il va encore en perdre 50 %, vers sept ans, même perte et la dernière perte se produisant autour de quatorze ans… à cet âge l’humain, n’as plus que 6,25 % de ses capacités, et ses autres sens sont en principe achevé !

Pour schématiser, l’humain est doté de cinq sens, auxquels s’ajoutent 6,25 % de capacités extrasensorielles.

Quand je dis que nous perdons, nos capacités extrasensorielles, il faut entendre qu’elles s’effacent, qu’elles passent au second plan, elles sont simplement enfouies en nous, la perte n’est qu’une illusion, elle n’est pas effective, nos capacités végètent dans notre subconscient.

Pour essayer de répondre à la question soulevée dans l’entrée en matière, et de mon point de vue, l’âme : c’est toutes ses capacités extrasensorielles, capables d’animer un corps physique, même avec les 6,25 % qui subsistent. Sans cette fraction d’âme, j’ai peur que le corps physique ne puisse plus être animé et qu’il ait l’aspect d’un légume ou d’une plante !

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En occident, on commence à peine à s’intéresser à ces supra capacités, que l’on qualifie de paranormales, parce que nous ne les comprenons pas. Nous ne les comprenons pas à cause de notre manque d’humilité. Soyons humbles et sachons reconnaître que nous ne savons rien ou si peu qu’il me semble ridicule de vouloir affirmer ou infirmer ce que nous ne connaissons pas !

Pour avoir des réponses, il faut, c’est mon avis, se poser des questions et chercher… chercher encore… chercher toujours.

Tu es donc un corps physique animé par une âme qui va essayer de te guider sur ta voie avec les 6,25 % restant. C’est te dire comme tu es sourd et aveugle à ses messages. Surtout si tu crois ce qu’on t’a enseigné, c’est-à-dire que ta conscience (autre nom de l’âme) est localisée et produite par ton cerveau !

Tu es comme Don Camilo, avec Jésus, qui n’a jamais cessé de répondre à ses questions et qu’il n’entendait plus.

« Sourd et aveugle, nous sommes… » dirait Maître Yoda, et fait dire aussi au prophète Isaïe : « Ils ont des yeux et des oreilles, mais ne voient ni n’entendent » !

Cet aveuglement et cette surdité sont notre défi ici-bas !

Souhaites-tu le relever ?

Si oui, ton travail ici-bas doit consister à te reconnecter à ton âme en augmentant ton niveau vibratoire.

Je t’avais dit que je te donnerais la recette pour augmenter ce niveau vibratoire, je vais essayer de te faire toucher du doigt cette possibilité que tu es le seul à pouvoir mettre en œuvre.

Les ingrédients de la recette :

  • L’humilité,
  • la compassion,
  • l’amour de toi et de ton prochain,
  • la confiance en toi.
  • Fais du passé tes fondations,
  • construis l’avenir dans l’instant présent,
  • forge tes propres opinions,
  • laisse-toi guider par tes intuitions,
  • vit pleinement, intensément
  • laisse couler la vie sans offrir de résistance,
  • ajoute d’autres ingrédients !

Accommode ces ingrédients à ta sauce, car toi seul es le maître d’œuvre.

Bon appétit belle âme !

Raymond MAGDELAINE

Croire pour croître !

Alors comme cela tu ne crois plus en Dieu ?

Tu le trouves comme le Père Noël, puéril, ce n’est plus de ton âge, à toi on ne te la fait plus, tu n’es plus un naïf, tu es un adulte averti toi ?

Tu es sûr de ce que tu avances ?

Tu ne crois plus au Père Noël et pourtant tu crois, par exemple, à toutes les promesses des hommes politiques ! Pourtant le Père Noël tenait plus souvent ses promesses que les hommes politiques, non ?

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Tu crois, sans que tu t’en rendes bien compte, TOUT ce que te racontent les médias, je te parle de ceux auxquels tu crois, car eux ils ne peuvent pas te mentir, c’est cela ?

Ta chapelle ne peut qu’être détentrice d’une unique vérité, toutes les autres chapelles mentent, elles mentent à ses adorateurs ! Et toi tu n’es pas dupe, c’est bien cela, je ne me trompe pas ?

Si j’ai bien compris ta forme de raisonnement, tu ne crois que ce que tu veux bien croire, et tous les autres sont dans l’erreur, les pauvres… non tu as raison pas les pauvres… ou alors « les pauvres cons »!

Tu crois, si je comprends bien ton raisonnement, que la responsabilité de nos malheurs, de nos souffrances n’incombe qu’aux autres, toi bien sûr tu ne peux pas en être responsable ! Tu ne peux qu’être que la victime de tous ces « salauds » ; c’est cela ?

Ne sens-tu poindre dans ton jugement à l’emporte-pièce, un soupçon de nombrilisme… une très haute opinion de toi-même ?

Ne sens-tu pas derrière cette très haute estime, sa toute-puissance, son omniprésence, sa transcendance, que tu t’attribues toute Sa gloire ? Alléluia !

Non, non… surtout pas… ne réponds pas tout de suite à cette question cruciale, tu risquerais encore une fois de passer à côté de l’essentiel, laisse-la mûrir cette question, cherche au fond de toi, en toute honnêteté, si ce que j’avance, de manière un peu provocatrice, ne fait pas « écho » en toi !

Le Père Noël, vois-tu, est un rituel sacré que les parents enseignent à leurs enfants, alors qu’ils savent que ce personnage est fictif au départ, cette initiation contient une part de merveilleux essentielle à leur croissance, qu’ils perpétuent.

Cette croyance a pour objectif de préserver le merveilleux dans le cœur de ces « petits êtres » et par contagion, d’illuminer celui des parents. C’est pour cette raison que dès que tu deviens parent tu attise la tradition. Mais dis-moi pourquoi le fais-tu, pourquoi cherches-tu à entretenir le mensonge ?

Non, non… par pitié, réfléchis encore, et surtout ne t’attends pas à ce que je te donne mes réponses, te connaissant sur le bout des doigts, et pour me manifester ton mépris, tu t’empresserais de les rejeter en bloc, sans les analyser. Non, non… réfléchi, tu as déjà les réponses !

En fait tu vois ton intention de préserver le merveilleux dans les yeux de tes enfants, ou de tes petits enfants, a créé, pour de vrai, ce personnage de fiction, il est devenu une réalité tangible que tu entretien quasi religieusement, et comme tu as raison de préserver ce merveilleux !

La croyance de l’homme en son pouvoir est la clé de sa liberté. Tant que tu laisseras les autres faire ce que tu « devrais » faire, tu ne seras jamais satisfait du résultat. Tu connais ce dicton : « On n’est jamais aussi bien servit que part sois même »… comment tu le connais ! Pourquoi ne le mets-tu pas en œuvre alors ?

Tu sais, au fond, je suis assez d’accord avec tes analyses sur les croyances, là où nos points de vue divergent, c’est sur la cible. L’autre n’est pas responsable de mes malheurs, moi seul en suis responsable !

Les solutions, que les autres cherchent à m’imposer, ne sont pas miennes, alors je cherche MES solutions et surtout, surtout… je les mets en œuvre.

Le hamster a le droit de se lamenter dans la roue que tu as installée dans sa cage, il a le droit de se plaindre de toi qui l’y a enfermé ! Mais toi qui te laisses enfermer par les préjugés des autres, les solutions qu’ils cherchent à t’imposer… Qui t’empêches de sortir de ta cage et de mettre en œuvre tes solutions ?

Qui ? À part tes préjugés ?

Je ne sais pas, vois-tu, si Dieu existe, je ne l’ai pas encore rencontré physiquement, ici-bas. Mais comme la croyance du Père Noël est une invitation à la croissance de l’enfant, Dieu ou la croyance en « quelque chose » est aussi une nécessité pour la croissance et l’harmonie des êtres, du vivant !

Non, je ne sais pas si Dieu existe, mais c’est pourtant ce que j’ai choisi de croire pour continuer à croître !

Raymond MAGDELAINE

Pays de race blanche !

Je rebondis sur ce titre qui me démange, alors je me gratte un petit peu !

Le pays c’est quoi ?

Un lieu où je cohabite avec d’autres ?

À l’école on m’a enseigné qu’il s’est d’abord appelé la Gaule et plus tard la France.

OK, pourquoi pas, je n’ai aucune raison d’en douter !

Mais alors, bien avant… comment appelait-on ce lieu ?

À l’école on m’a aussi appris que la France se situait sur le continent eurasien et que ce continent, avec les quatre autres, était situé sur la planète Terre !

Bien, j’ai compris. Ce lieu où j’habite, où nous habitons est donc situé sur l’un des cinq continents de la planète Terre !

Y avait-il avant l’arrivée de l’homme, des animaux qui prétendaient y séjourner, et revendiquaient, eux aussi, en être les propriétaires fonciers ? Si oui, l’homme ne les a-t-il pas en quelque sorte expropriés ?

La race (1) c’est quoi ?

C’est vague non ?

Je ne cherche pas de définition de ce mot dans le dictionnaire, car ce précieux ouvrage n’a été conçu que par l’hominidé dès qu’il a su écrire, sans se soucier du règne précédent qui occupait avant lui les lieux. La définition de ce mot ne peut y être que partiale et incomplète !

J’imagine qu’à une époque glacière ce lieu devait être celui de la race des Mammouths laineux, qui comme chacun de nous le sait étaient tous très attachés à leur petit lopin de terre qu’il devait défendre « toutes défenses dehors » contre tous les migrateurs, obligé de se déplacer pour pouvoir survivre à cause des périodes glacières, successives.

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« Halte ! Douane ! Vous entrez illégalement en pays Mammouth laineux ! Vous avez des papiers officiels qui seuls pourraient vous autoriser à pénétrer légalement sur notre territoire et ainsi prétendre au titre de “Mammouthien laineux” ?

Oui, Monsieur le douanier j’ai des papiers officiels m’autorisant à entrer sur votre territoire, mais il y a Monsieur le douanier un petit bémol !

Ah bon ! Lequel ?

Ben… Monsieur le douanier, c’est que je suis un Opossum et que j’aimerais, si c’est possible, conserver mon identité d’opossum ?

Ce n’est pas possible cher Monsieur Opossum, si vous acceptez d’entrer en Mammouthie, vous deviendrez automatiquement un Mammouthien laineux avec tous les devoirs, mais surtout toutes les obligations du Mammouthien laineux !

Comprenez bien cher Monsieur Opossum que dans notre Pays il ne peut y avoir qu’une seule Race, celle légitime du premier occupant, le Mammouth haineux, oups ! ma langue a fourché, je voulais dire laineux ! »

Ceci n’est bien entendu qu’une fiction, qui ne peut se passer que dans le royaume imaginaire d’Ubu, et, très important, pour mon intégrité physique et ma liberté de mouvement, ce récit ne peut être que le fruit de mon imagination mal pensante, et ne peut, de par ce fait, s’appuyer sur aucune actualité similaire, récente ou passée !

Té pardi !

Bienvenue en absurdie !

(1) Le concept de race ne correspond à aucune différence génétique significative et tend à être remplacé aujourd’hui par le concept génétique de population.

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Récit jubilatoire d’une mort souhaitée

Ce récit véridique est extrait d’une revue trimestrielle « Inexplorée » le n° 28 réalisée par l’INRESS (1) et sortie ce mois-ci !

Je vous le livre in extenso :

Agée de 80 ans, Mme Kumar se sentait devenir fragile. Elle ne voyait et n’entendais plus très bien. Ses déplacements physiques étaient devenus difficile.

Un matin elle se leva et décida qu’il était temps de mourir. Elle rendit visite à ses enfants, sa famille et ses amis pour leur expliquer qu’elle avait décidé de commencer un jeûne qui l’emmènerait aux portes de la mort. Chez les « jaïns » (2), cette pratique est appelée le « santhara ».

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Bien sûr tout le monde protesta. « Pourquoi faire cela ? Tu peux habiter chez nous, nous allons te choyer ! », s’exclamèrent ses proches. Rien n’y fit, sa décision était prise. Elle expliqua qu’elle était contente de partir.

« Ma mère était une pratiquante dévouée. Elle pensait sincèrement qu’il ne fallait pas avoir peur de la mort, que c’est un phénomène naturel et qu’il est mieux de pouvoir l’embrasser lorsque l’on se sent prêt. Et elle voulait mourir heureuse », rapporte Satish Kumar.

Elle se mit à jeûner. Ce qui se produisit alors fût mémorable. Les membres de sa famille, ses amis, ses voisins, vinrent la voir un à un. Ainsi, une parole bienfaisante fut libérée.

Avec chacun, elle eut le temps d’évoquer les bons souvenir, de retracer les moments difficiles, de régler les malentendus, de se faire pardonner ce qu’elle aurait pu faire et de pardonner ce qu’on lui avait fait.

Les larmes coulèrent, les rires éclatèrent, les silences furent pleins. Une joie surprenante et contagieuse commença à se dégager de ces relations allégées. Ses proches se mirent à prier, à méditer et chanter avec elle.

« La nouvelle se répandit vite. Au final, une centaine de personnes vinrent la voir. Ce fut comme une longue fête magnifique. Les gens venaient réciter des mantras, chanter des hymnes sacrès, lui demander sa bénédiction ou simplement se poser près d’elle. Ce fut l’une des plus belles célébrations de sa vie », retrace son fils.

Mme Kumar est morte en toute sérénité et « dans la grâce » au bout de 30 jours.

Je t’avouerais humblement que comme toi, moi non plus je n’ai aucune assurance sur « l’existence d’une Vie après la vie », non… mais c’est tout de même ce que j’ai choisi de croire !

Que votre « dernière transition » soit aussi belle et réussie que celle-ci !

(1) INREES : site que je recommande chaudement à ceux qui veulent en savoir plus sur l’inexpliqué : INREES.com

(2) Le jaïnisme : ou jinisme est une religion qui aurait probablement commencé à apparaitre vers leXe siècle ou IXe siècle avant notre ère1.

Raymond MAGDELAINE

La « genèse » pour les nuls (suite et fin)

Il pleut tellement sur cette planète en maturation, que si quelques extras terrestres égarés dans le cosmos passaient à sa proximité, ils l’auraient sûrement appelée la planète EAU, car il n’y apparaissait ici où là que quelques ilots sur lesquels, mousses, mycélium et lichens croissaient et se croisaient entres eux pour former de nouvelles variétés.

Dans le plus grand secret, à l’abri des regards les plus indiscrets, dans cette soupe maternelle, au cœur des plantes aquatiques « primordiales » se concoctaient, les toutes premières variétés du règne suivant.

Le règne animal en devenir, comme les règnes précédents, engendrera le suivant, étonnant non ?

TOUT était contenu dans TOUT et le tout n’était qu’UN au commencement, et continue, de nos jours, à l’être, même si la diversité des espèces des différents règnes est si vertigineusement nombreuse qu’elle donne l’impression d’être « multiple » et « séparée ».

Ce n’est qu’une illusion de l’observateur qui n’a pas encore les capacités sensorielles et extra sensorielles pour se rendre compte des liens très étroits qui unissent toutes les formes de vies, qui continuent de se diviser joyeusement et inlassablement pour engendrer une Vie de plus en plus élaborée !

La VIE a commencé sa multiplication par la division des cellules, pour se transformer au fil du temps en procréation, complexifiant de manière extraordinairement exponentielle les formes issues de la soupe initiale !

Dans ce placenta maternel, les primitifs lui ont donné le nom très judicieux de « Gaïa », une déesse, « Mère » de toutes les formes de Vie !

Le cinquième jour, la vie a profité de ce placenta nourricier pour proliférer et se diversifier, comme cela est très naïvement, c’est sûr, mais aussi très justement décrit dans le livre de la genèse !

Le règne animal, fût au début un règne aquatique, avant que certaines de ses espèces ne se décident à conquérir, les continents qui émergeaient pendant ce temps de la soupe primordiale. Des terres où les croisements successifs laissent apparaître d’immenses fougères et autres plantes disparues de nos jours, mais qu’on retrouve sous la forme de fossiles de pétrole et de charbon.

Quelques millions d’années plus tard, le sixième jour (2) donc, le grand alchimiste, ou le grand architecte, ou le Père céleste qui a ensemencé Gaïa, va constater que son plan fonctionne à merveille, celui qu’il attendait avec impatience, puisqu’il est écrit qu’il l’a conçu à son image, naît enfin ! Alléluia !

Ses premiers enfants qu’il aime, sans renier pour autant ceux qui les ont précédés.

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LUI, il sait que l’Homme, masculin et féminin séparé en apparence, est issu de tout ce qui a précédé, dont les peuples premiers avaient conscience de manière très intuitive, et que nos scientifiques les plus brillants redécouvrent aujourd’hui.

La structure physique, moléculaire et subtile constituant les hommes contient en quantité harmonieusement équilibrée tous les principes fondamentaux des règnes précédents, étonnant non ?

Si tout ceci n’est pas la preuve que nous sommes TOUS reliés les UNS aux AUTRES, c’est soit, que tu es aveugle et sourd, soit, que tu ne veux rien voir et rien entendre !

À ce stade avancé de déni, je crois que ton cas est désespéré, il ne me reste plus qu’à te plaindre et à prier pour que ton œil et ton oreille interne s’ouvrent, au miracle de la VIE !

Miracle qui ne doit rien au hasard, car comme le dit si bien nôtre génial Einstein, « Dieu ne joue pas aux dés » !

Tu crois ce que tu veux, mais sache que ton déni forcené, ton absence de toute forme de croyance, t’empêche de croître !

Homme de peu de foi, ne sens-tu pas que toutes les fois où tu renies ta propre foi tu souffres d’une crise de foie (1), souffrance qui n’est qu’un signal de ton âme pour t’indiquer que tu as quitté ta voie, ta voie qui est joie et pas douleur, mais un « doux leurre » ?

(1) La maladie du foie, « ce que le mal au foie te dit », et que la médecine traditionnelle chinoise a tenté de décoder avec succès, c’est que tu traverses une crise de foi ! Ici je viens de te donner une clé pour gai rire (guérir) à toi de l’utiliser ou pas. Car ma foi, cela ne regarde que toi !

(2) Note de l’auteur: Il est dit dans la bible que le septième jour, Dieu se reposa après sa création en six jours, en fait nous sommes dans ce septième jour, et il continue à œuvrer au travers de toutes les formes de vie, ce qui corresponds à ce soi-disant « repos dominical ». Dans son paradis terrestre, nous continuons, comme Adam et Ève, à le rencontrer, mais sans le reconnaître, dans toutes les formes de la VIE. Il m’a semblé important de vous donner cette vue de mon esprit, dans ce monde où une grande majorité d’entre nous pense qu’il est mort, ou qu’il n’existe pas, ce qui revient au même.

Raymond MAGDELAINE

La « genèse » pour les nuls

Avant la « Terre » il y a eu dans notre galaxie, la « Voie lactée » à l’endroit exact où se trouve notre planète une protoplanète composée de roches en fusions, qui aurait été percutée par une planète de la taille de mars (ce n’est qu’une hypothèse, invérifiable bien sûr).

Cette « fusion nucléaire » serait à l’origine de la naissance de la Terre, la percussion ayant envoyé dans l’espace une myriade de débris, qui au fil du temps se seraient amalgamés pour former notre « Lune » (autre hypothèse tout aussi invérifiable).

Au commencement sur cette planète en « maturation », qui n’avait pas encore de nom, régnait une température élevée due aux roches en fusions, elle devait ressembler au métal en fusion dans le creuset de l’alchimiste. Je vous parle ici bien sûr du « Grand Alchimiste » de la vie, qui est aussi l’un des « innombrables noms » de « Dieu », qui attendait patiemment que se réalise sous ses yeux la transformation du plomb en or.

Le Grand Alchimiste, comme tous les alchimistes qui ont suivi par la suite sur Terre ont tous dans un premier temps cherché à transformer le plomb en or, pas pour s’enrichir, mais pour extraire d’un amalgame un métal sans scorie ! « Pourquoi ? » me direz-vous ? « Pour créer le premier règne le règne minéral ! » vous répondrais-je, du tac au tac !

C’est donc l’action du feu qui est à l’origine du premier règne, comme tout alchimiste qui se respecte, lorsque dans son creuset il pense que la transformation a eu lieu, il va refroidir le métal en fusion en utilisant des atomes contenus dans notre univers sous la forme d’hydrogène (H) et d’oxygène (O) et de leur combinaison en (H2O) plus connue sous le nom « d’Eau ».

Un véritable déluge d’eau va s’abattre sur les roches en fusion, ce qui va avoir pour conséquence de refroidir le « magma » et d’engendrer des gaz toxiques, gaz qui vont former la première atmosphère ! « Atmosphère, atmosphère… » (avec la voix d’Arletty), et oui la terre de cette « ère » avait une « gueule d’atmosphère », mais irrespirable !

Tu penses bien que notre grand alchimiste en est très conscient et qu’il va trouver un moyen de la rendre respirable par les créatures qu’il a l’intention d’y semer. Il va donc avoir besoin de créer le second règne, le règne végétal.

Ce sont les actions combinées du « feu » de « l’eau », de « l’atmosphère toxique », des « tempêtes » colossales et de l’érosion qui régnaient à cette époque qui vont permettre au règne minéral qui en contenait, sûrement la « graine », « d’enfanter » le règne végétal ! Oh ! Au début ce règne n’a rien de très extraordinaire il devait ressembler à ce qui existe encore sur notre planète, c’est-à-dire des lichens, des mousses, des mycéliums, et des algues.

Ce premier règne avait pour « mission première » de transformer l’atmosphère irrespirable en « oxygène » pour préparer l’arrivée du règne suivant. Ce règne végétal fut le pionnier de la vie apparente (visible avec nos yeux) des premières formes « vivantes », la pierre, le caillou, la roche sont aussi un règne vivant, mais invisible pour nos yeux, car c’est une forme de vie intérieure très intense, étonnant non ?

Sur un forum d’internet, j’avais lu le commentaire suivant d’un internaute au sujet de cette vie intérieure du règne minéral. « Un caillou » dit cet internaute « à l’air “con” ! » Moi je trouve que cette définition du « con » que l’on donne à tout bout de champ, aux uns ou aux autres, résume bien ce qualificatif qui ne s’arrête qu’aux apparences. Un « con » serait donc la définition non académique, de quelqu’un dont on ne perçoit pas le mode de fonctionnement, et on peut comprendre, aisément, que sur cette terre ils y soient « légion ».

À ce stade qui est décrit dans le livre de la genèse comme étant le « troisième jour » du grand alchimiste, la terre prend forme et est prête à accueillir le troisième règne, le règne animal.

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Couverture ouvragée de la Bible

Petite précision avec un parallèle scientifique, tout de même, pour ceux qui pensent que les « durées » figurants dans la « genèse » sont « puériles », je voudrais rappeler qu’il existe à l’heure actuelle deux formes de temps :

  • Un temps que nous connaissons tous, qui est un « temps linéaire » et qui s’écoule comme le sable s’écoule d’un sablier, c’est-à-dire goutte (de sable) à goutte, et qui a été qualifié par un très grand scientifique, Einstein, comme étant « relatif », il ne s’écoule pas à la même vitesse pour tout le monde, dans des conditions mesurables et vérifiables, scientifiquement parlant !
  • Un autre temps, redécouvert récemment, et vérifié lui aussi par l’expérience, est le « temps imaginaire », c’est un temps qui ne s’écoule plus « en apparence » et qui contient le présent, le passé et le futur, c’est ce temps, connu par les mathématiciens et scientifiques de l’époque, qui est évoqué dans le livre de la genèse, où « un jour » équivaut à des millions où à des milliards d’années de notre temps linéaire !

Je reprendrais plus tard ce récit palpitant de « la genèse pour les nuls », destinés à ceux qui n’aurait pas été informés, mal informés ou pas informés du tout de cette histoire à la fois religieuse et scientifique, les scientifiques ne faisant que « redécouvrir » tardivement et de manière très « cartésienne », ce que les « religions », les « grandes traditions » énoncent depuis « belle lurette », mais de manière plus « intuitive », la genèse n’étant après tout qu’un livre de « vulgarisation » !

Je rappelle que ce que certains d’entre vous continuent à appeler « la mort » fait partie intégrante de « la vie », la genèse, à mon sens, n’ayant pour seule prétention que de décrire, dans un langage accessible à toute l’humanité, l’apparition d’une forme de « vie carbonée », la seule, pour l’instant, que nous connaissions, et qui croît sur nôtre belle et « unique » planète « eau » (1).

(1) Notre planète dites terre est composée de 71% d’eau apparente, liquide ou solide, sans compter l’eau souterraine ; elle est, cette eau, l’une des clés incontournables de l’apparition de la vie sur terre.

Raymond MAGDELAINE

Ami, entends-tu ?

J’étais fermement (et je le suis toujours) décidé à ne plus relayer l’actualité, car trop soumise au dictat d’un pouvoir « occulte », mais ce dessin d’un enfant syrien est symbolique je trouve de la dérive suicidaire prise par une minorité de « puissants » qui cherchent à nous imposer leur voie désespérante, pour mieux nous asservir.

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Ce dessin d’un enfant, qui pourrait être le mien ou le vôtre, entre parfaitement dans le cadre de mes chroniques, il parle de l’âme hors (programmée) !

  • À gauche : Ce que nous leur offrons actuellement !
  • À droite : Ce qu’ils DÉSIRENT le plus au monde, vivre en PAIX !

Je suis, tu es, nous sommes TOUS RESPONSABLES de ce qui arrive à l’humanité, cet holocauste que certains nous concoctent, en laissant faire, pour des raisons dénuées de sens, ou pire, par indifférence, mais surtout pas par impuissance, car nous sommes TOUS puissants, si nous nous décidons de faire ce que nous avons l’obligation de faire.

Si nous ne le voulons pas pour nous, nous avons tout de même le DEVOIR de le faire a minima pour les générations futures !

Que cet ultime CRI de désespoir d’un enfant, soit le déclencheur de l’éveil d’un plus grand nombre de consciences et éveille le colibri qui sommeille en chacun de nous !

Ami, entends-tu les cris sourds « d’une humanité » qu’on enchaîne ?

Raymond MAGDELAINE

Patience Raymond !

En publiant les chroniques « de l’âme hors », et au vu du peu de commentaires sur le Blog et des « non-dits » sur ma page Facebook (certains silences sont plus éloquents que de longs discours), je ne m’attendais pas à un engouement immédiat sur ce point de vue très sensible, mais j’attendais tout de même quelques réactions de lecteurs… qui ne doivent pas être très nombreux, car je n’ai pas beaucoup d’écho !

Je ne suis pas déçu, car le sujet mérite analyse et réflexion, avant de réagir, et je me méfie des réactions épidermiques, c’est pour cette raison que vos commentaires éventuels et qui je n’en doute pas sont en train de murir, sont modérés, et ne seront publié que s’ils respectent les règles de bien séance et celle des opinions de chacun !

Ce point de vue qui est le mien est lié intimement à mon parcours ici-bas, à mes formatages que j’y ai subis, mais aussi à ma personnalité, unique. Autant d’êtres humains, plus de sept milliards, autant de personnalité unique ! Cela pourrait ressembler, en apparence, à une cacophonie stérile, alors que c’est en réalité une harmonie fertile, enfin, si l’homme respecte une certaine éthique et accorde aux autres le droit à la différence !

 »__Je ne partage pas mon point de vue sur le Blog ou sur Facebook, pour me faire plaisir ou flatter mon égo, je le fais pour connaître le vôtre, qui ne peut que nous enrichir. Le partage d’une idée, sans échange d’idée, est, me semble-t-il, stérile. Un partage sans échange ressemblerait alors à une thèse, sans antithèse et dont on ne pourrait pas extraire la synthèse !__ »

Le partage est essentiel à tous les niveaux de la Vie et au niveau de toutes ses formes, sans cet échange, sans ce partage, sans les liens d’interdépendance des uns envers les autres, la Vie sur terre ne serait pas ce qu’elle est devenue, depuis le fameux Big-Bang !

Toute absence d’interaction, de mon point de vue, signe la fin d’une espèce, ou peut-être plus, en raison des imbrications et des interactions, la fin d’une grande majorité d’espèces sur la planète bleue. Ce n’est pas moi qui le dis, mais des spécialistes, qui tentent, en nous prévenant, que « la sixième extinction des espèces » a commencé, et que si nous ne tentons rien, elle ira jusqu’à son terme, comme les cinq dernières connues.

Je pense très sérieusement que peut-être, pour la première fois dans l’histoire de la terre, une espèce, l’Homme, détient la clé, pour l’enrayer. Cette clé c’est le retour à l’équilibre, ce r((/blog/public/.Penseur_de_Rodin_m.jpg|etour ne peut se faire que par une prise de conscience de notre pouvoir destructeur, qui pourrait s’inverser si nous changeons notre comportement.

Penseur_de_Rodin.jpg

Ne croyez pas que je m’égare, je suis en plein dans le sujet, qui dit équilibre, dit interactions constructives, qui dit interactions, dit échanges physiques et subtils, qui dit échanges, dit partages, qui dit partages, dit enrichissement mutuel !

Avez-vous remarqué, qu’en plus des bientôt huit milliards d’êtres humains, il y a sur la seule oasis d’un incommensurable désert sidéral, une multitude d’autres formes de vie (minérales, végétales, animales) et que nous dépendons TOUS SANS EXCEPTION d’elles ?

L’avez-vous remarqué ?

Oui, j’entends, ce que vous dites à voix basse, nous ne sommes que le colibri de la légende amérindienne, ou le pipeau, du grand orchestre symphonique, qui a est la base de l’harmonie du vivant !

Mais pensez-vous, sincèrement, que le petit colibri, ou que le petit joueur de pipeau ne servent à rien ?

Qu’ils n’ont pas un rôle à jouer dans « l’orchestre » ?

Pensez-vous sincèrement que le « Chef d’orchestre » ne se rendra pas compte de l’absence du pipeau ?

Détrompez-vous, je ne suis pas le grand chef d’orchestre en question, mais je me rends parfaitement compte que mes chroniques resteront lettre morte tant que vous ne viendrez pas y apporter votre « note » personnelle, votre « touche » de sensibilité.

Mon fils nous faisait remarquer que nous étions des années cinquante, il est brave… en nous rajeunissant de dix ans, car nous appartenons en fait aux années quarante. L’air de nous dire, sans le dire vraiment… « Vous êtes une espèce en voie de disparition, avant votre fossilisation ».

Il a raison l’insolent, notre temps arrive à son terme, au loin… très loin encore, enfin j’espère… nous pouvons percevoir la ligne d’arrivée, avec un bémol de taille, en ce qui me concerne, cette ligne d’arrivée est pour moi une ligne de départ… pour un au-delà… toujours très mystérieux !

Ce qui change tout, absolument tout !

Peut-être faudra-t-il Raymond, attendre, que tu sois, dans un monde meilleur pour recevoir tes premiers commentaires ici-bas et te faire à l’idée que tu ne pourras pas y répondre via le web, mais en te réjouissant que la petite graine que tu sèmes aujourd’hui a fini par germer !

Raymond MAGDELAINE

Où vont et d’où viennent les âmes ?

Waouh ! Raymond, en voilà une question bien mystérieuse et sur laquelle nous n’avons pas encore de réponse, tu le sais, mais seulement des pistes à explorer.

Je sais, mais je vous propose aujourd’hui de vous conduire sur l’une d’entre elles !

Cette piste, c’est celle de personnes dignes de foi, qui n’ont aucun intérêt à s’en vanter, bien au contraire, je reviendrais sur ce point un peu plus loin. Raymond Moody (1) les appelle avec un grand respect « Les expérienceurs », ce sont des personnes, de toutes origines sociales, de toutes confessions, voire sans confession, de tous pays, de toutes époques et de toutes cultures.

Ils ont vécu une expérience extraordinaire au travers « d’une mort imminente » (EMI ou NDE(2)), dont ils sont revenus et qui a transformé radicalement leur manière de percevoir la vie. Leurs récits sont de plus en plus nombreux sur internet, car ils sont de plus en plus pris au sérieux par des médecins, des psychologues, des neurologues et autres scientifiques des plus sérieux et intrigués par la concordance de leurs récits !

En bas de page vous trouverez quelques liens ou quelques titres d’ouvrages qui vous parleront plus explicitement de leur expérience troublante.

Je vous résume succinctement leur vécu : lors d’un accident, d’une opération, d’un coma avancé… ils font un arrêt cardiaque, suivi rapidement par un électro encéphalogramme plat, ce que les médecins appellent, une mort clinique, qui peut durer plusieurs minutes terrestre.

Pendant cette mort clinique, où en principe leur conscience devrait être nulle, ils ont en fait, presque tous, l’impression, de sortir de leur corps, d’avoir des perceptions sensorielles démultipliées, comme la télépathie, une vision à 360°, j’en passe et des meilleures…
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Presque tous ont la sensation de traverser un tunnel, où au fond ils voient un point très lumineux qui grossit et vers lequel ils se dirigent à grande vitesse.

Arrivés au bord de cette lumière très vive, mais qui ne brule pas la rétine de leurs yeux (mais quels yeux ?), ils voient tous des parents ou amis décédés qui viennent à leur rencontre, ainsi que de grands êtres de lumière aux formes humaines, mais aux contours flous.

Tous leurs disent qu’il n’est pas encore l’heure pour eux de rentre dans la lumière, certains qui se refusent à réintégrer leur corps physique, ce voient proposer par les êtres de lumière, de vivre une vision d’un futur en devenir ou pour certain il leur est proposé une sorte de revue de leur vie passée ici-bas, qui va les inciter, au bout du compte, à revenir dans leur corps.

Lorsqu’ils parlent tous de cette lumière, ils disent tous qu’elle est indescriptible et qu’elle est je cite « Amour inconditionnel » ; l’un d’eux dont j’ai oublié le nom tellement ils sont nombreux, la décrit en ces termes : « J’avais l’impression de plonger dans un océan d’amour inconditionnel, où la goutte d’eau que j’étais fusionnait avec l’océan, tout en conservant mon identité » !

À leur retour dans leur corps, la plupart n’osent pas raconter leur expérience de peur d’être pris pour des fous, comme on les comprend, et ce n’est que beaucoup plus tard, lorsque cette expérience aura achevé son œuvre « leur renaissance » qui bouleversera complètement leur vie et surtout « leur vision », qu’ils oseront enfin l’évoquer, pour s’en libérer ! Merci à eux de nous faire ainsi partager cette expérience indélébile dans leur mémoire.

Tout ceci ne répond pas encore à la question double : « D’où viennent les âmes et où vont-elles ? », mais elle répond partiellement à celle-ci : « Avons-nous bien une âme (une conscience) immortelle ? » et à cette autre qui réponds partiellement à sa destination : « l’âme entre dans la lumière ».

Oui, je sais, c’est un peu léger… mais cette chronique est chargée de vous initier, pas à pas, petit à petit… à ce grand mystère des âmes, que je ne prétends pas élucider ici, mais seulement y apporter un éclairage plus enthousiasmant que celui proposé par les adeptes d’une théorie qu’ils n’ont jamais pu vérifier, mais dont ils ont fait un « dogme infantilisant », prétendant que la conscience (l’âme) est produite par le cerveau et qu’elle cesse à la mort physique du corps !

Tu parles d’un « sens » réjouissant, que celui d’attendre, avec le désespoir chevillé au corps, l’heure de notre anéantissement !

Vous choisirez, ce qui vous convient, le mieux, moi, rien qu’avec ce que je viens de vous raconter, cela me suffit amplement pour transformer ma vison de la vie ici-bas et celle de mon passage vers cette merveilleuse lumière, qui donne « un autre sens » plus réjouissant à ma vie ici-bas, avec « l’espoir », cette fois, chevillé à l’âme et au corps !

(1) Raymond Moody : Auteur d’un best-seller sur le sujet « La vie après la vie ».

(2) NDE : (near death experience), acronyme anglais signifiant : Expérience de Mort Imminente !

Raymond MAGDELAINE