Le fil d’Ariane

PETIT RETOUR AU FIL (1) DIRECTEUR DE MYRIAM DE MAGDALA
QUI M’INSPIRE TOUS LES JOURS.

Pourquoi Myriam de Magdala, Raymond, au lieu de Marie de Madeleine, que tout le monde utilise… à part toi ???

« Je vais vous répondre par une question ! »

« Aimeriez – vous qu’on utilise votre prénom, dans lequel on laisserait entendre ce que vous n’êtes pas et qui vous fait passer pour un homme ou une femme de mauvaise vie ? »

Mais de quoi parle-tu, Raymond, où vois-tu que cette sainte femme est dépeinte comme une femme de mauvaise vie, tu blasphèmes (2) Raymond !!!

• Sur les vitraux de la Cathédrale de Chartres, entre autres, où on représente Marthe et d’autres femmes avec l’auréole symbolisant la Sainteté, et Marie Madeleine sans auréole ???

• Dans les évangiles, tout simplement, ma très chère sœur, mon très cher frère, dans les églises, les cathédrales, les Basiliques et même à La Sainte Baume, où les officiants de son culte les reprennent, encore et encore, pour bien enfoncer le clou !

Oui le clou, les clous qui la crucifient encore et toujours… encore et encore de nos jours !

Écoutez, ou plutôt lisez ce qui va suivre :

Les clous enfoncés par les évangélistes et notre église :

Luc VII, 38-5 : « Dans la maison du Pharisien, […] Voici qu’une femme pécheresse dans la ville, […].

Luc VIII, 1-3 : […] Jésus prêchait et annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu. […] une des rares femmes présente, Marie nommée la Magdaléenne, dont sept démons été sortis, […].

Luc X, 42 : […] Une femme du nom de Marthe le reçut dans sa maison. […] « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et te troubles pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire, c’est Marie qui à choisie la bonne part, elle ne le lui sera pas enlevée » (3).

Mathieu XXVI, 6-123 : […] dans la maison de Simon le lépreux, une femme vint à lui avec un parfum très précieux qu’elle versa sur sa tête alors qu’il était à table. […] les disciples s’indignèrent et dirent « A quoi sert ce gaspillage ? On aurait pu le vendre fort cher et donner la somme aux pauvres ».

Mathieu XXVII, 55-56 et Marc XV, 40-41, ce sont les seuls à rapporter ce qui va suivre et que vous pouvez lie dans les deux évangiles de l’un et de l’autre : […] Jésus lui dit « Femme pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » pensant que c’était le jardinier elle lui dit « Seigneur, si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis et j’irais le prendre. »
Jésus lui dit « Maryam. »
Elle se retourne et lui dit en hébreu « Rabbouni » ce qui signifie Maître !
[…] Jésus luis dit « Ne me retiens pas car je ne suis pas encore monté vers le Père, mais va vers les frères, et dis-leur : que je monte vers mon Père vers votre Père, mon Dieu et votre Dieu. »

Il n’y a que cela qui est rapporté sur Maryam de Magdala, qui la présente comme une femme de mauvaise vie, minimise la tâche colossale que lui confie Jeshua, après lui, qui n’évoque surtout pas, l’épouse qu’elle à été, ni ne parle des deux enfants qu’ils ont eu ensemble, une fille et un garçon !

Vous aimeriez vous que l’on discrédite, aux yeux de tous, le rôle primordial que vous avez joué auprès de lui, et surtout après lui ???

Je ne pense pas, voilà pourquoi, j’ai choisi de la nommer Myriam ou Maryam de Magdala, qui est le prénom qui est le reflet exact de ce qu’elle à été et que je cherche à rétablir, c’est ma façon à moi de ne pas la trahir encore et encore…

Commentaire sur le vitrail : Jusque dans le vitrail de l’Église de Kilmore en Écosse, qui illustre ce texte, et qui représente le couple Mythique, avec Myriam enceinte de leur fils.Le Maître ouvrier qui a créé ce vitrail sublime, la représente sans le symbole de Sa Sainteté !
Pour ne pas froisser les dogmes de l’église anglicane et être jugé pour hérésie (4) ?

Le couple mythique réprésenté à Kilmore Écosse, sur un vitrail unique en son genre !

—– note de bas de page —–

(1) Allusion au fil d’Ariane :
« Dans la mythologie grecque ; Minos, roi de Crète, devait faire une offrande de 7 jeunes garçons et de 7 jeunes filles au Minotaure enfermé dans le labyrinthe, et ce, tous les 9 ans. Ariane, la fille du roi, confia à Thésée dont elle était amoureuse, une pelote de fil qu’il devrait dérouler pour pouvoir trouver le chemin du retour. Grâce à ce fil, Thésée put tuer le monstre et retrouver son chemin. »
« Aujourd’hui, un « fil d’Ariane » est une ligne directrice, une conduite à tenir pour atteindre un objectif. »

(2) Tenir des propos injurieux contre des personnes ou des choses respectables : blasphémer contre la religion. Synonymes : injurier – insulter – profaner – renier.

(3) Ici c’est pus subtil, elle y est présentée, comme une femme qui tire la couverture à elle, au détriment de Marthe, présentée plus loin comme sa sœur, autre mensonge !

(4) C’est un formatage odieux persistant, inconsciemment, dans les mémoires du temps !

Raymond MAGDELAINE

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