Révolution ou Bascule ?

  • Le principe de la révolution, de toutes révolutions, c’est, lorsqu’on est arrivé à un point intolérable d’enclencher une révolte (souvent sanglante et aveugle) pour sortir de l’ornière, ce qui nous semble bien fonctionner pendant les premiers 180° de la révolution, puisqu’à ce point-là nous atteignons l’opposé du point d’où elle est partie.

Cette première partie de la révolution, qui prend du temps, parfois beaucoup de temps continue à entretenir les clivages, les déchirements… avec un sentiment de « On a gagné ! » pour les uns et de « On a perdu ! » pour les autres !

Puis petit à petit, à ce point qui ressemble à celui de la bascule des paradigmes, nous revenons insensiblement, et irrésistiblement vers le point d’achoppement (retour à la case prison), où ceux qui avaient perdu du terrain récupèrent tous leurs acquis voire plus… et où tous les autres se retrouvent « gros Jean comme devant ! »

Le symbole de la révolution c’est le cercle (vicieux où vicié) !

Révolution !
  • Le principe de la bascule permet, comme dans la révolution, de sortir d’une situation intolérable, pour dans le temps tenter de trouver par des négociations, un point situé lui aussi à l’opposé, mais avec toujours des perdants et des gagnants !

Pour résoudre cette équation, il nous faut à nouveau effectuer une autre bascule à partir de ce nouveau point encore imparfait, et dans le sens opposé à la première bascule, ce qui permet, toujours par la négation pacifique de trouver des compromis, pour lisser les inégalités ou les injustices de la première bascule.

Ceci nous éloigne considérablement des premières inégalités, et bascules après bascules, nous rapproche de l’équilibre donc de la perfection.

Le symbole de la bascule, sur n’importe quel plan (horizontal ou vertical), est la sinusoïde, et dans la nature c’est la vague, le vent…

La vague !

La révolution est un leurre de l’Ancien Monde, il est générateur d’injustices flagrantes à la base de toutes fractures sociales, d’intolérance et de guerres perpétuelles, engendrant la haine entre les êtres, les clans et les nations.

  • La révolution est un système qui nous fait faire du surplace sempiternellement.
  • La bascule horizontale nous permet d’avancer en réduisant les inégalités, elle engendre dans les consciences un autre type de bascule (verticale) qui permet à nos âmes d’étendre dans un sens ou dans l’autre (vers le haut ou le bas) leur niveau de conscience.

Car nous avons toujours notre libre arbitre, celui de choisir de quel côté nous voulons croître (côté obscur ou lumineux), en sachant que d’un côté ou de l’autre nous œuvrons pour un même but, dont les objectifs nous sont, pour l’instant, inaccessible intellectuellement…

Mais l’objectif (conscient ou inconscient) est le même pour TOUS ; trouver un JUSTE ÉQUILIBRE entre les deux côtés de la force (l’équilibre fondamental du yin et du yang).

Raymond MAGDELAINE

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