Depuis ma naissance, sur mon chemin de vie ici-bas, un dénommé « hasard » m’y fait rencontrer des hommes et des femmes qui viennent m’enseigner, la première femme et le premier homme je les ai appelés très tôt
« Maman » et « Papa ».
Oui je sais, dans la bouche d’un vieillard cacochyme de septante ans cela semble puéril, pensez ce que vous voulez, pour moi ils sont et seront toujours ce premier homme et cette première femme qui m’ont servi de modèle, tout imparfait qu’ils étaient, et tout comme eux qui ont continué toute leur vie de me considérer comme leur « petit Raymond », je continue contre tous préjugés à les appeler sous ce vocable qui est à mes yeux leur « titre de noblesse », celle que leur a décerné mon cœur.
Ce hasard, si vous ne l’avez pas encore compris, est en fait l’un des nombreux noms que les hommes ont donnés à toutes les « rencontres magiques » magnifiquement orchestrées par ce grand, cet incommensurable « architecte » de tout ce qui est, et que j’ai le courage de continuer à appeler « Dieu ». Un Dieu universel qui ne peut appartenir à aucune forme de chapelle, ni à un grand prêtre, ou une grande prêtresse, car il n’officie que dans le plus « sacré de tous les temples » celui sis au cœur des hommes et de tout ce qui est animé ou inanimé en apparence !
Rencontres nécessaires à notre croissance, rencontres aux apparences « heureuses » ou
« malheureuses », mais toujours rencontres enrichissantes et nourrissantes !
…
Mais oui Édouard, même celles qui ont été pour toi les plus douloureuses, surtout Édouard, celles qui t’ont été les plus douloureuses !
Certains d’entre vous qui venez sur mon Blog ou qui passez sur ma page « Face de Bouc » (1), vous avez sûrement constaté, depuis le temps que vous me connaissez, que s’opère en moi des transformations qui peuvent vous sembler incompréhensibles et que vous prendrez peut-être comme une « trahison » envers vous ou envers les groupes d’âmes que nous pouvons former ici ou là.
Si je suis moins souvent ici et plus souvent là ou ailleurs, ce n’est pas un « divorce », c’est un vent qui souffle dans la direction qui est la mienne aujourd’hui et si en apparence je semble m’éloigner de vous, c’est sûrement aussi parce que le vent qui vous pousse vous entraîne là ou vous devez vous rendre.
Sommes-nous pour autant séparés ou en voie d’un « divorce », en ce qui me concerne, c’est NON, bien sûr, car chacun de nous suit sa voie, celle où le souffle divin nous porte et qui nous conduit sans coup férir vers plus de croissance, vers plus de bien-être, au fil d’une FOI qui nous est propre, et qui nous apporte, en principe, plus de JOIE.
Je croîs, tu croîs, nous croissons tous, poussés tantôt par de doux zéphyrs, tantôt par de tumultueuses tempêtes, tantôt immobilisées par l’absence d’inspirations divines, nous contraignant à une introspection pour pouvoir retrouver notre voie.
L’éloignement n’est qu’apparent, il n’est qu’une illusion de notre mental qui a encore peur de l’inconnu, ou qui autrement dit à peur de vivre, car vivre c’est faire confiance au nouveau. La vie ce n’est pas explorer le connu et l’archiconnu, mais c’est explorer ce qui n’est pas encore connu de nous, nous sommes des découvreurs, ici-bas, de « Terra incognita »… de nouveaux horizons.
Oui, je sais que tu as compris, que je m’aventure sur de nouvelles terres, que j’avance dans une direction qui te semble opposée à la tienne, je l’ai bien compris ma sœur, mon frère, mais tu te trompes sur mon objectif, j’ai le même but que toi, celui de me découvrir, ce qui diffère simplement entre toi et moi c’est que le chemin que nous empruntons n’est pas le même.
Mais crois-tu vraiment que notre rencontre est le fruit du hasard, de quelque chose dépourvu d’une intention, sans aucune conscience de soi et de tout ce qui nous entoure, crois-tu vraiment que « l’ Euréka » poussé par Archimède dans sa baignoire, alors qu’il cherchait une réponse à sa fameuse « poussée », qui porte son nom depuis, est essentiellement due à une mécanique sans âme qui nous à conduis à nous rencontrer par le plus pur des hasards, le crois-tu vraiment ?
Ne répond pas tout de suite…
prends le temps d’une longue et profonde réflexion Raoul, pour t’éviter de me sortir tous tes préjugés…
soit franc et honnête avec toi-même…
sincèrement…
sort de ton jeu de rôle, sort de ton mental et réponds-moi avec ton cœur !
Je pourrais, bien sûr, t’attendre, pour te faire plaisir, pour que tu me rejoignes, ou attendre que nos routes se rapprochent, je pourrais bien sûr…
mais vois-tu ici-bas je suis soumis comme toi au temps qui passe et ce temps chez moi est en train de se rétrécir comme peau de chagrin, alors que le tien est, en principe, encore très éloigné de ton but.
Réfléchi bien aussi à ceci, mon frère, ma sœur ; es-tu sûr que c’est moi qui m’éloigne de toi, ou toi qui t’éloignes de moi ?
Es-tu sûr que ce que tu es venu expérimenter ici-bas est le copier-coller de ce que je suis venu y expérimenter ?
Je t’ai croisé sur mon chemin pour accueillir avec reconnaissance ce que tu avais à m’y apporter et pour que tu y reçoives ce que j’avais à t’offrir.
Que désires-tu de plus de moi ma sœur, mon frère ! avance sur ta voie, tu y recueilleras d’autres offrandes et tu y déposeras les tiennes !
Et puis qui te dis que nos voies ne se rencontreront plus, tu sais bien, au fond de toi, que nous nous reverrons un jour où l’autre, ici-bas ou bien ailleurs ! Non ?
Toi tu ne sais peut-être pas…
mais moi j’en suis sûr !
(1) Nom donné par ceux ou celles qui craignent encore le côté « sulfureux » qu’on sûrement certaines des pages que je ne visite pas, mais qui oublient que sur Facebook ou ailleurs, on n’y récolte que ce que l’on « s’aime » (2) !
(2) Ne cherche pas Marcelle, j’ai fait exprès !
Raymond MAGDELAINE