En cette période, ou la COP 21 s’apprête pour la « énième » fois à évoquer des résolutions URGENTES, à mettre en œuvre RAPIDEMENT, si nous ne voulons laisser en héritage aux générations futures une planète ou la Vie ou plutôt la « survie » sera de plus en plus difficile !
L’Astrophysicien Hubert Reeves, va dans cette conférence de 2012, vous raconter deux histoires vraies :
La très belle histoire, de la formation de l’univers jusqu’à nos jours et celle de l’évolution la plus aboutie, mais non finie, de l’espèce humaine.
L’histoire moins belle, de la destruction par cette espèce-là plus aboutie de la création, de la branche sur laquelle elle est assise, objet de cette enfumeuse COP 21, dont j’aimerais bien connaître le coup réel de son empreinte écologique !
Sa conférence sans concessions sur les activités désastreuses de notre espèce est d’après lui tout de même porteuse d’une solution qu’il évoque par cette citation :
Là où croît le péril, croit aussi ce qui sauve !
Nous sommes à la fois responsables de cette situation désastreuse, même si nous ne sommes pas directement responsables du pillage outrancier de la planète, nous y contribuons tout de même largement, par nos comportements de consommateurs de biens dont nous n’avons pas vraiment besoin et aussi par notre état de sidération ou de fatalisme face à cette menace qui est de plus en plus présente et qui continue de s’aggraver inexorablement.
La citation, ou plutôt la constatation, la plus importante, me semble-t-il de sa conférence, est celui des conditions essentielles à la survie d’une espèce sur cette terre est celle-ci :
Pour survivre ou s’adapter aux conditions de vie de la terre, il faut que les espèces reçoivent d’une main (c’est une expression), mais donnent de l’autre, la survie est conditionnée aux échanges favorisants l’équilibre !
Que donnons-nous en échange de ce que nous prélevons sur cette planète pour ne pas en bouleverser les équilibres, qui comme tout équilibre sont fragiles ?
Rien !
Nous pillons notre patrimoine sans rien donner en échange !
Après moi le déluge, j’entends certains d’entre vous qui le murmurent ou qui le pensent si fort que mes oreilles en frémissent !
J’entends aussi « Mais que pouvons » nous faire Raymond, pour résoudre un problème qui a pris cette ampleur, nous ne sommes pas un demi-dieu comme Hercule ! Tu vois bien Raymond que nous sommes impuissant ?
Vous êtes, nous sommes impuissants parce que nous ne faisons que nous lamenter, nous sommes, impuissants, si nous ne nous décidons pas à faire notre part de colibri, pas celle d’Hercule, celle du colibri de la légende (A relire) !
Réfléchit bien, toi qui est chargé(e) de famille toi qui est grand parent, a ce que tu vas léguer en héritage à tes enfants et petits-enfants, prends bien le temps de la réflexion !
Dans cette conférence Hubert évoque le côté magique de la création, qu’il nomme très pudiquement « nature » !
Une question va le contraindre de « bon gré » à évoquer, sans le nommer, « Dieu » !
Ce Dieu, qu’il appelle « sens de la Vie », est commun à toute l’espèce humaine, et ceci depuis la nuit des temps de l’humanité, son « nom » est fonction des cultures et des ressentis de chacun, ce n’est d’ailleurs pas ce qui est le plus important, ce qui est important, c’est le « sens » que chacun de nous va mettre derrière cette « évidence » d’une « conscience transcendantale » universelle !
Conscience, qui donne du sens à la vie, qui la colore et lui donne toute sa saveur, sans cette conscience, elle n’a plus de sens et entraine dans tous les cas, sa fin prématurée et volontaire !
Hubert dit en conclusion, que l’espoir repose en nous, si nous prenons conscience de notre pouvoir à changer nos comportements, l’éducation que les parents doivent donner aux générations montantes est la clé de voute de la transformation de la petite humanité en Humanité, de l’humanité qui se cherche en Humanité qui se trouve, c’est-à-dire en Humanité responsable de ce qu’elle sème et donc consciente de ce qu’elle récoltera !
L’humanité doit être consciente de ce qu’elle est, de ce qu’elle fait, de ce qu’elle reçoit et de ce qu’elle redistribue, elle doit être consciente que toutes les autres formes de vies sont indispensables à sa croissance à sa pérennité !
Imagine la puissance de plus sept milliards d’individus, « conscients » qu’ils doivent contribuer à l’équilibre fragile de notre planète nourricière, seule, à notre connaissance, au milieu d’un incommensurable désert sidéral !
Non, honnêtement, tu ne peux pas, nous ne pouvons, ne pas être responsable de nos actes !
Réfléchis, réfléchissons ! Pas trop longtemps, car il y a le feu au lac !
Raymond MAGDELAINE