J’ai emprunté l’image ci-dessous sur la page Facebook de mon amie Élisabeth
Elle représente très bien les tergiversations qui traversent notre esprit lorsqu’il nous faut tous les jours prendre une décision, cela a été mon cas, cela l’est encore parfois, lorsque le doute vient titiller mes certitudes !
Je vais le faire, représente le palier de la première marche à gravir.
Je l’ai fait, le sommet de la première marche que je viens, enfin, de gravir, dans la joie, comme le représente cette allégorie !
Je ne vais pas le faire… jusqu’à je vais le faire, c’est le temps que nous perdons ici-bas, pour croitre, pour élever notre niveau de conscience et par conséquent notre niveau vibratoire, ressenti au travers de la joie de l’avoir fait !
Souviens-toi le petit garçon ou la petite fille que tu étais, il n’a jamais réfléchit, comme tu le fais, pour savoir, s’il faut ou pas le faire, il le fait instinctivement, car au plus profond de lui il sait qu’il doit le faire !
S’il y arrive du premier coup, il ressent instantanément cette jubilation d’avoir réussi ce qui pour lui est de l’ordre d’un exploit.
La joie, la jubilation, c’est la récompense de l’âme pour nous encourager à gravir la marche suivante.
La marche ou tu te situes, représente le niveau où se situe ta conscience, es-tu au ras du sol le nez collé aux objets proches, telle la chenille, ou t’es-tu élevé tel le papillon avec sa vision panoramique de tout ce qui l’entoure, et qui lui donne des ailes, pour aller explorer l’au-delà, d’ici-bas !
Si l’enfant tombe en essayant de gravir sa première marche, il va se relever et essayer, essayer, encore, s’il est maladroit, essayer… jusqu’à ce qu’il y arrive. Dans ce cas précis, cela n’est pas un échec ni une perte de temps, c’est une épreuve pour tester sa ténacité et encourager sa persévérance.
L’enfant va se relever, peut-être sécher ses larmes, s’il s’est fait mal, mais il va persévérer et finir par réussir, il sera récompensé par une joie encore plus grande, encore plus forte, que s’il avait réussi du premier coup !
L’enfant n’a pas encore un égo puissant, qui va, s’il l’écoute trop, si nous nous écoutons trop, lui faire perdre son temps.
Un égo trop puissant est une entrave à notre élévation de papillon que nous sommes tous ou à celle de l’oisillon qui craint de quitter le nid.
Le rôle de l’égo est de nous inciter à préparer nos gestes, nos actions celles que nous devons faire pour nous éviter de trébucher, comme nous l’avons fait, peut-être sur la première marche, l’égo n’est pas fait pour nous tétaniser, mais pour nous rappeler qu’une action inconsidérée comme celle de mettre le doigt sur une flamme peut avoir des conséquences fâcheuses !
L’égo n’est pas notre guide, il est seulement là pour nous contraindre à analyser nos erreurs passées afin de ne plus les reproduire dans ascension, ce qui ne veut pas dire que nous n’en commettrons pas d’autres.
Nos erreurs, nos actes manqués, nos peurs, ont toute une raison d’être que souvent notre raison à beaucoup de mal à décoder, elles sont toujours porteuses d’un enseignement, qu’il nous faut intégrer, faire soi !
Lorsque nous avons bien compris cela nôtre ascension se réalise de manière plus spontanée, nos erreurs enrichissantes nous permettent de gravir plus sereinement, plus légèrement la marche suivante… jusqu’au jour où nos ailes peuvent se déployer comme celle du paillon, nous permettant de découvrir d’autres horizons de plus en plus grandioses.
Moi qui habite au pied d’une montagne comme le mont Ventoux, je sais que si je reste toute ma vie à son pied, que mon horizon sera restreint, je sais que je serai comme la chenille !
Si j’ose gravir, par un moyen ou un autre sa pente pour atteindre son sommet, j’y découvrirai un horizon grandiose, celui que seul le papillon peut découvrir ! Et pourtant je suis toujours dans le Vaucluse, mais à 1917 mètres d’altitude !
Même avec nos yeux très limités, nous pouvons percevoir les bénéfices de cette conquête et la joie engendrée par l’élévation de notre conscience.
Ne tergiverse plus, n’hésite plus, n’est plus peur, fais comme l’enfant, ou comme l’oisillon, ose quitter ton nid douillet, ou tu ne fais que rêver, vit pour de vrai tes rêves, élance-toi sans crainte !
La joie n’est accessible qu’au sommet de toi, de tes mille neuf cents dix-sept mètres d’altitude, fais comme l’oiseau, envole-toi ! Croîs et surtout crois en toi !
Raymond MAGDELAINE