Je me sens séparé lorsque celui ou celle que j’aime ou qui m’est proche n’est plus là, qu’il ou elle est partie vers d’autres contrées de ce monde où vers un monde meilleur !
Souvent c’est à ce moment-là qu’on s’aperçoit qu’il nous manque, alors qu’en temps normal il nous agaçait, parfois, souvent même… car il ou elle avait la faculté de percevoir nos imperfections et nous n’aimions pas du tout cela !
Lorsqu’il était encore là on évitait, avec lui ou elle, certaines confrontations, qui se terminait souvent par une dispute ou un désaccord, ses positions, ses opinions nous indisposaient, et pourtant c’est lui ou elle que nous avions choisis, et il ou elle qui nous avait choisis !
Nous vivions ensemble, sans être vraiment ensemble, nous partagions, sans vraiment partager, nous échangions sans vraiment échanger, nous nous aimions, sans vraiment nous aimer !
Cela te parle-t-il ?
Alors qu’il ou elle était encore là, combien de fois lui avons-nous manifesté ou dit « Je t’aime » (je ne parle pas du début de la rencontre), combien de fois lui avons-nous dit « Merci », combien de fois l’avons-nous serré sur notre cœur, l’avons-nous caressé tendrement…
Combien de fois avons-nous pris conscience qu’il ou elle était essentielle à notre croissance, combien de fois avons-nous pris conscience qu’il ou elle nous apportait autant que nous lui apportions, combien de fois ?
Avons-nous bien pris le temps de le ou de la connaître ?
Que savions-nous vraiment de lui ou d’elle ?
Avons-nous vraiment pris le temps de vivre l’instant présent et de le gouter pleinement ensemble ?
Brusquement… lorsqu’il ou elle disparaît, nous prenons conscience de tout cela et de bien d’autres choses, que nous avons ratées avec lui ou avec elle !
Ce n’est pas on absence qui nous manque, mais tout ce que nous n’avons pas su faire ou dire avec lui ou avec elle !
T’en rends-tu compte ?
Oui !
Alors qu’attends-tu, pour le lui dire ou pour faire ce que tu n’aimerais pas avoir à regretter plus tard, lorsque tout ceci ne sera plus possible !
Lorsque l’autre n’est plus là physiquement et que nous avons fait du temps où il était encore là ce que nous avions à faire avec lui ou elle, sont absence est plus douce, moins pesante, car il habite en nous pleinement, sans nos regrets.
Le lien, avec lui ou elle, n’est jamais coupé, seuls les regrets de n’avoir pas su faire ou dire à temps nous donnent l’illusion cruelle d’une séparation !
Toi qui as encore la chance de vivre avec lui ou avec elle, ne laisse passer aucune occasion de lui manifester tout ton amour, d’une manière ou d’une autre !
Cela est vrai pour celle ou ceux que tu aimes, mais c’est exactement la même chose avec toutes les rencontres que tu fais dans ton incarnation !
TOUS, sans exception, oui… même les pires de tes rencontres ne sont jamais fortuites, TOUTES, jouent et ont joué, même éphémères, un rôle essentiel dans ta construction !
Oui, même ceux dont tu as cru, qu’ils étaient tes bourreaux, et dont tu t’es cru une pauvre victime (complexe de Caliméro) font partie de tes maîtres, et ceux que tu prenais pour des nocifs étaient ou sont encore tes plus grands maîtres !
Médite bien ceci mon ami(e), avant de leurs jeter la pierre !
Médite bien tout ceci pour t’éviter de vivre l’absence comme une cruelle séparation !
Nous sommes venus, ici-bas, pour apprendre à aimer, à nous aimer !
Comprends-tu ?
Les cimetières sont vides ! Entends-tu, vides ?
Leurs âmes, vivent dans nos cœurs, ils sont plus présents en nous qu’ils ne l’étaient du temps où ils étaient encore là !
L’entends-tu mon frère, l’entends-tu ma sœur ?
Raymond MAGDELAINE