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Chroniques publiées, voir rubrique : Mon premier livre

Qui suis-je ?

C’est une bonne question, à laquelle je ne suis pas sûr d’avoir la réponse, je m’explique !

Pour répondre avec exactitude à cette question, il faudrait que je me connaisse parfaitement, ce qui n’est pas encore le cas, mais je découvre au quotidien des petits bouts de moi, cachés sous mes masques.

Des masques ? Oui, tout le monde se cache derrière un ou plusieurs masques, pour se protéger du jugement des autres ou de leurs regards. Pour se connaître pleinement il faut les ôter un, par un, pour se découvrir tel qu’on est, tel qu’on né !

Je vais essayer de te décrire qui je suis, du moins ce que j’ai découvert de moi, en ôtant quelques-uns des masques dont je m’étais affublé dans cette incarnation !

Je suis né en 1946, je suis Vierge ascendant cancer, dans la France profonde, à Gondrin dans le Gers, près de Condom, que j’ai quitté autour de 7 ans, pour effectuer ensuite de nombreuses migrations : Les landes, les landes de Gascogne, l’agglomération bordelaise, le Libournais, pour terminer ma migration dans le Vaucluse.

Enfant je voulais être instituteur, adolescent au moment de l’orientation vers une carrière, j’avais choisi d’entrer à l’école des beaux-arts, mes parents en ont décidé autrement et je suis devenus horloger !

Comme tous les chemins mènent à Rome, adulte je suis devenu enseignant d’Atelier dans deux Lycées Professionnels, un en Gironde, l’autre ici dans le Vaucluse. Vois, comme les voies du seigneur sont impénétrables, et son plan inéluctable !

Pendant plus de 32 ans, j’ai accompagné de jeunes garçons et des jeunes filles, vers une formation professionnelle, où je me suis épanoui et où j’espère qu’une grande majorité d’entre eux l’ont fait au fil du temps !

À 50 ans un grave accident sur le gros colon a failli m’envoyer ad patres, ce fut une renaissance et le début d’un parcours initiatique, qui se poursuit encore aujourd’hui !

La vie ne nous a pas particulièrement épargné, même si nous n’avons pas, ma compagne et moi, subit d’épreuves extrêmes comme la perte d’un enfant… elle n’a pas été non plus un long fleuve tranquille !

Une formation d’accompagnement de la fin de vie dans les unités de soins palliatifs, a complètement fait basculer ma vision de ce qu’on appelle le réel.

À partir de ce jour, tout est devenu plus clair, plus limpide, cela ne s’est pas réalisé en un jour, non bien sûr, et cela continue à se révéler encore aujourd’hui. Des pans entiers masquant ma personnalité véritable se sont effondrés et continuent à le faire !

J’ai apprivoisé ce que vous appelez encore « la mort » et que j’appelle « l’âme hors » du corps, ces chroniques vous en diront plus sur ce sujet et continuerons peut-être à vous dévoiler qui je suis vraiment.

« Mais je ne les ai pas construites pour cela, je désire simplement vous suggérer de laisser la voie vous trouver, ce qui vous permettra de vous révéler.

L’important dans les chroniques c’est de vous inciter à faire ici-bas ce que vous êtes venu y faire, et dont les masques successifs de protection vous en ont brouillé la claire vision et la claire audition.

Ce n’est pas toi qui cherches le chemin, mais le chemin qui te cherche, et il te trouvera si tu laisses couler la Vie en toi, sans chercher à la maîtriser ! »

Raymond MAGDELAINE

Un sujet toujours tabou

Témoignage

temoignageJe suis élève infirmière et je suis en train de mourir. J’écris cette lettre pour vous toutes qui vous préparez à devenir soignantes, dans l’espoir de vous faire partager ce que je ressens, afin qu’un jour vous soyez peut-être mieux capables d’aider les mourants.

J’ai encore entre un et six mois à vivre, un an peut-être, mais personne n’aime aborder ce sujet. Je me trouve donc en face d’un mur qui est tout ce qui me reste. Personne ne veut voir le malade mourant en tant qu’être humain et par conséquent ne peut communiquer avec moi.

Je suis le symbole de votre peur, de ce que nous savons pourtant que nous devrons tous affronter un jour. Ne nous disait-on pas, dans les cours de psychologie, que si on approche la pathologie du mourant avec sa propre pathologie, cela ne peut que nuire à la relation d’accompagnement ? Et que pour pouvoir être au clair avec l’autre, il faut connaître ses propres sentiments ?

Vous vous glissez dans ma chambre pour me porter mes médicaments ou prendre ma tension, et vous vous éclipsez une fois votre tâche accomplie. Est-ce parce que je suis élève infirmière que j’ai conscience de votre peur et sais qu’elle accroît la mienne ? Pourquoi avez-vous peur ? Après tout, c’est moi qui meurs !

J’ai conscience de votre malaise, que vous ne savez que dire ni que faire. Mais croyez-moi, vous ne pouvez pas vous tromper en montrant de la chaleur humaine. Laissez-vous toucher. C’est de cela que nous avons besoin, nous les mourants. Nous pouvons vous poser des questions sur l’après et le pourquoi, mais nous n’attendons pas vraiment de réponse. Ne vous sauvez pas, j’ai simplement besoin de savoir qu’il y aura quelqu’un pour me tenir la main, le moment venu. J’ai peur. La mort est peut-être devenue une routine pour vous, mais à moi, ça n’est encore jamais arrivé. Pour moi, c’est un moment unique.

Vous parlez de ma jeunesse; mais quand on est en train de mourir, on n’est plus tellement jeune. Il y en a des choses dont j’aimerais parler. Cela ne vous prendrait pas tellement plus de temps car, de toute façon, vous en passez pas mal avec moi.

Si nous pouvions seulement être honnêtes, admettre nos peurs, nous toucher mutuellement. Votre professionnalisme serait-il vraiment menacé si vous alliez jusqu’à pleurer avec moi ? Est-il vraiment exclu que nous communiquions vraiment pour qu’à l’heure où ce sera mon tour de mourir à l’hôpital, j’aie auprès de moi des amies ?

 

Célèbre lettre, anonyme, écrite en février 1970.

Premiers commentaires

Ce sont ici les tout premiers retours de celles qui ont osé dépasser leurs appréhensions sur le sujet suggéré par le titre et le sous-titre des chroniques, je les remercie chaleureusement de m’avoir révélé leurs impressions sur le fond !

commentaires-blog
Pour l’instant ils sont moins nombreux les miens !

Mariana, Mon cher Ray je viens de terminer ton livre ! Non je ne lis pas lentement, mais c’était les vacances et j’avais mes petits chats ! Donc j’ai lu ! Quel humour et second degré, le fond est parfaitement dans mon élan… mon ascension ! Tout ce que j’avais en tête embrouillée ! Tu la dis ! T’es fort Ray !

Sylvie, un livre que j’ai aimé, un livre pour éveiller les consciences qui nous interroge sur notre relation à la mort et finalement qui nous parle essentiellement de la vie et de l’Amour que nous pouvons offrir à tous celles et ceux qui croisent notre chemin pour toute une vie ou pour quelques instants seulement. Un magnifique chant d’espoir dans la nature humaine !

Marie-France, chroniques de l’âme hors : j’en suis à « conversation au coin du feu ». Pas d’ennui de ma part, loin de là ! Des choses que je retrouve concernant les conférences entendues aux Mimosas, des choses que je découvre (l’horizon des évènements, la Genèse pour les nuls), des choses bien balancées (Pays de race blanche), des choses touchantes parce qu’elles sont expérimentées (une nouvelle aventure, le pardon, le doute, les médiums). J’admire les gens qui écrivent et qui osent se dénuder, ce n’est pas donné à tous.

 Oser affronter ses peurs c’est faire preuve de courage, mais cela manifeste aussi une volonté de découvrir la réalité qui se cache derrière les apparences pour pouvoir la vivre en conscience et pleinement.

Je souhaite que vous puissiez tous et toutes le faire, afin de vous libérer de vos entraves devenues inutiles et pouvoir ainsi goûter à la joie de vivre intensément votre incarnation !

Raymond MAGDELAINE

La saga d’un vénérable chêne

MerlinHep ! Toi qui passes sur le chemin, juste à côté de moi… oui toi ! Arrête-toi, tu as l’air épuisé mon frère  !

J’ai envie de faire une halte, je vais me reposer à l’ombre de ce très vieux chêne !

Ne t’apitoie pas trop sur mon apparence, mon frère homme, elle est le résultat effectivement d’une très longue vie ici-bas et aussi d’une très longue lignée de chênes blancs.

Approche-toi !

Je vais m’assoir sur cette curieuse branche basse incurvée comme un fauteuil !

Oui, assieds-toi à mon pied, je vais te raconter toutes les choses merveilleuses, que ma lignée a vécues ici tout au long de son existence et nous a transmises, dans cette forêt qu’un de mes lointains aïeuls à vue naître je vais te révéler le plus « grand secret » celle de son origine.

Je suis fatigué par ce pèlerinage, il faut que je ferme les yeux quelques instants !

Oui ! ferme tes yeux si tu veux, mais écoute-moi attentivement…

MoussesIl était une fois un gland ordinaire, apporté à proximité d’ici par un écureuil, qui l’avait enterré là avec peut-être l’intention de revenir le manger plus tard, lorsqu’il revint, il ne trouva plus à la place, qu’une toute petite pousse du chêne majestueux qu’il allait devenir…

Au début, cette jeune pousse s’est sentie un peu seule, avec pour uniques voisins quelques touffes de lichens, de mousses, de petits insectes et des vers qui fouillaient consciencieusement le sol.

L’écureuil, devenu son ami, est revenu souvent dans le secteur, avec, dans ses bajoues, des glands des noisettes et d’autres graines d’arbres, qu’il enterrait aux alentours de la jeune pousse.

… Tu m’écoutes toujours !

Hum ! Quelqu’un a parlé… personne dans les environs… j’ai dû rêver…

Je continue… mon aïeul lui demanda : pourquoi ne viens-tu pas plus souvent pour les manger ?

Ecureuil L’écureuil lui répondit, ma voie n’est pas de me constituer un garde-manger, mais de semer la vie là où elle ne prospère pas encore, je ne prélève, strictement que ce dont j’ai besoin.

Et toi ! reprit-il, qu’elle est ta voie ?

Je ne sais pas bien… tu sais je suis encore jeune, pour l’instant je m’enracine profondément dans le sol, afin de consolider ma position qui est très exposée aux éléments, et je crée un réseau horizontal de racines, pour mes communications futures avec les autres arbres que tu es en train de semer et les autres formes de vie qui vont s’y implanter…

Je suppose que ta collaboration avec celle du petit monde qui grouille à mes pieds pour fabriquer l’humus nécessaire aux autres formes de vie va contribuer à créer un écosystème équilibré où pourra se développer, croître et y prospérer toute une riche biodiversité sur un sol pour l’instant très austère.

Nous y contribuons effectivement, du mieux que nous pouvons, répondit son ami, je continuerais à planter une grande majorité de tes glands ainsi que les graines des autres arbres là où tes feuilles et celles des autres auront transformé le sol en bel humus, propice à leur germination.

Tu es en quelque sorte, reprit l’écureuil, le « père fondateur » de cet embryon de forêt. Au fait qu’elle est ton Nom ?

Je m’appelle « Merlin » et toute ma lignée portera le même Nom !

Enchanté Merlin de t’avoir permis de croître ici, au fait, sais-tu pourquoi il est important qu’une forêt pousse en ce lieu désertique à plus de sept cents mètres d’altitudes au pied d’une barre abritant une « Baume ».

Monastère de la Saint-Beaume

Le Mistral a « hurlé » à mes oreilles qu’il fallait préparer ce lieu pour y accueillir une « femme » qui viendra d’au-delà des mers transmettre sur ces terres en friches la sagesse d’un certain Yeshoua… Marie Madeleine, elle s’appellera, m’a « susurré » le doux zéphyr !

Oh ! alors, activons-nous, car le temps nous est compté !

Voilà, et depuis tout ce temps, vois-tu, nous sommes une longue lignée de chênes Merlin à veiller sur ce lieu devenu sacré, où de nombreux pèlerins, comme toi, vienne s’y régénérer, nous sommes en quelque sorte les gardiens d’une des nombreuses sources de cette planète ou tu peux remplir ta coupe de Sa Lumière régénérante !

Oh ! Je crois que je viens de m’assoupir, je me rappelle vaguement avoir fait un rêve étrange !

Non mon ami, rassure-toi, tu n’as pas rêvé, c’est bien moi Merlin le vieux chêne auprès duquel tu es assis qui viens de te parler dans ta tête, je suis comme tous ceux de mon espèce télépathe et les plus éveillés d’entre vous ont la capacité de nous entendre, comme toi !

Que ton pèlerinage dans ce sanctuaire mon frère humain réponde à ta quête de croissance, je suis enchanté de t’avoir offert un temps l’hospitalité sous ma ramure !

Merci infiniment, Merlin, à bientôt…

Raymond MAGDELAINE

Un fil conducteur !

Lorsque j’ai demandé à mes guides, par l’intermédiaire de Matthieu Gordien, qui était Marie Madeleine, ce qu’elle venait m’apporter au travers de mes ressentis, de mes intuitions, ils m’ont répondu c’est un « guide ! »

Il est vrai qu’à chaque fois que je ressens une émotion incoercible à l’évocation de son nom, d’une lecture, d’un film ou d’un documentaire qui en parle… à chaque fois se pose une question nouvelle sur son rapport avec celui qu’elle a aimé, rapport dont je ne doute plus !

Une synchronicité en rapport avec la question que je me pose survient et j’obtiens une autre réponse, qui fait surgir à son tour une autre interrogation… pourquoi ?

Je ne saurais pas bien vous l’expliquer, ce que je ressens, à chaque fois que l’on parle d’elle dans les évangiles canoniques, c’est que ce l’on nous rapporte d’elle sonne faux !

jpg_papyrus_copteCe ne sont pas les preuves comme ce fragment de manuscrit en copte, qui confirme mes impressions, mais plutôt l’empressement de l’église à les réfuter ou à nier leur authenticité, qui me font dire que peut être ce document et d’autres, ont mis le doigt où cela fait mal à ses dogmes !

C’est un peu léger me direz-vous, je vous l’accorde volontiers, mais le doute en moi se faisant de plus en plus pressant, je finis par l’écouter, car il a toujours, c’est sa fonction, remis en cause toutes mes certitudes, celles que je me suis forgées, et celles que l’on m’a inculquées.

Le doute, pour moi est devenue la petite voix intérieure, que j’écoute de plus en plus et qui à chaque fois m’apporte de plus en plus de synchronicités, comme celles reçues hier, il est pour moi un fil conducteur, et ce fil conducteur c’est Sainte Marie Madeleine, ne me dites pas à moi qui m’appelle MAGDELAINE que ceci est entièrement dû au hasard, je vous rirais, gentiment, au nez !

fil-conducteurCe matin, après une nuit porteuse de conseils, mon âme ayant effectué comme toutes les nuits une incursion dans son monde, j’attends avec patience qu’elle me délivre quelques clés pour me mettre sur la voie, cette quête à une raison d’être que je ne perçois pas encore clairement, mais qui commence à prendre forme progressivement.

Où me mènera-t-elle, je n’en sais fichtre rien pour l’instant, mais ce dont je suis sûr, c’est qu’elle me mènera quelque part !

Dès que j’aurai une nouvelle certitude (où habitera toujours ce sacré doute), je vous en ferais profiter, bandes de petits et de petites veinardes que vous êtes !

Raymond MAGDELAINE

Dis Dieu !

Sais-tu Père, ce que tes enfants éprouvent comme souffrances, comme difficultés, comme désespoirs, comme famines, comme brutalités, comme dominations, comme manques… dans leur incarnation sur cette terre, le sais-tu Père ?

Dis Dieu
C’est ma prière !

Oui, Père, je sais que tes plans mêmes les plus simples, même les plus évidents pour toi, dépassent mon entendement, je le sais, ce que je te demande Père, c’est de nous expliquer, plus souvent, en mots simples et accessibles à notre compréhension, tes objectifs, je vais te donner un exemple qui, je sais, n’a pas échappé à ta sagacité, mais qui me touche profondément !

Sais-tu que la perte d’un enfant fait des ravages dans le corps et l’âme des parents, le sais-tu Père, sais-tu que cela est la première raison qui font que tes enfants, dans la douleur de la perte, te rejettent, te renient et que cette réaction les fait plonger encore plus bas dans le gouffre de leurs souffrances, de leurs incompréhensions, le sais-tu Père ?

Sais-tu qu’ils peuvent lorsque leur souffrance leur devient intolérable mettre fin à leurs jours ?

Je te dis cela sans haine, sans rancune, pour l’avoir sûrement vécu dans des vies antérieures, car dans cette vie tu m’en as épargné les souffrances et je t’en suis infiniment reconnaissant, mais tu sais très bien, Père, comme tu nous le répètes si souvent, que l’autre c’est aussi nous et que sa souffrance est aussi la nôtre et quelque part la tienne, non ?

Ici-bas, un enfant est sacré, c’est une grâce et un bonheur infini que de nous confier une âme incarnée dans un être de chair, c’est une responsabilité que nous essayons d’assumer du mieux que nous pouvons pour le bien-être de cette parcelle de toi !

L’arrachement est la douleur la plus forte et la plus cruelle que nous puissions subir ici-bas, tu ne peux pas nous demander de prendre conscience sur le moment que cette épreuve est à terme une bénédiction divine, la chair, dont nous sommes tous faits ne peut l’assimiler immédiatement, tu le sais, il nous faut du temps, parfois beaucoup de temps !

Je sais, Père que le plan qui nous concerne, tend vers la perfection, que nous sommes ceux qui sont les mieux placés pour t’en parler, ce que je fais aujourd’hui, pour te permettre dans un avenir pas trop lointain, s’il te plait, d’en modifier sensiblement les impacts sur la matière, oui Père, je sais malgré tes grands pouvoirs que l’univers parfait est encore en chantier.

Je sais aussi pour l’avoir vécu, que ce n’est pas toi qui t’es coupé de nous, mais nous qui nous sommes coupés consciemment ou inconsciemment de toi, d’où notre surdité et notre aveuglement, à ne pas entendre ou voir tous les signes que tu ne cesses de nous envoyer pour nous éviter de sombrer dans la morosité et le désespoir.

Ici-bas, avec nos enfants, nous parents, nous sommes parfois obligés d’élever la voix pour nous faire entendre d’eux, non pas pour les forcer à faire ce que nous voulons, non, simplement pour essayer de leur faire trouver la voie de la raison, celle de leur incarnation.

Il serait peut être temps Père que tu hausses considérablement le ton, car tes enfants sont devenus sourds et aveugles et risque de mettre en péril ou plutôt de retarder tes plans, qui ne cessent, malgré leurs imperfections, de m’émerveiller !

Oui Père j’entends bien ! Ceci fait partie des nombreuses priorités que tu as mises en chantier, mais je tenais tout de même à te le dire !

Merci d’avoir pris le temps de m’écouter !

Raymond MAGDELAINE

La voie du soi

Je ne sais absolument pas quelle est ma voie ici-bas, la partie consciente de cette voie, le soi, s’est coupé, ou du moins estompé, de moi autour de ma septième année, comme je le dis dans ma précédente chronique « L’Incarnation » !

Pendant très longtemps, trop longtemps à mon goût, j’ai cru que c’était moi qui gouvernais ma voie, erreur de jeunesse, de celui qui a oublié, momentanément, qui il est vraiment et ce qu’il vient expérimenter ici-bas ! Errare humanum est, perseverare
diabolicum
 !

Je tenais bien le gouvernail de mon frêle esquif pour expérimenter ce que l’âme est venue expérimenter, et confondais allègrement, pauvre ignare que j’étais, les chemins que je choisissais, sans écouter les conseils de l’âme, enfin quand je les entendais, avec la voie qu’elle me suggérait de prendre !

Comme je suis une vieille bourrique, j’ai mis du temps à comprendre, où peut-être avais-je besoin de tout ce temps pour l’intégrer en moi, où les deux surement !

Enfin bref, voici ce que je pense avoir compris sur la voie en parcourant mes sentiers tortueux et en m’enlisant dans leurs ornières !

Ce n’est pas nous qui cherchons la voie, c’est la voie qui vient à notre rencontre et s’offre, libre à nous de prendre son train en route ou de rester sur le quai en le regardant s’éloigner de nous jusqu’à son prochain passage si passage il doit y avoir !

VOIE ROMAINE
La vraie voie est toujours pavée de bonnes intentions, elle !

On ne commence à percevoir la voie qu’au moment précis où le dépouillement d’une partie de nos formatages de nos idées reçues de nos jugements… se dissipe, lorsque nous nous dépouillons petit à petit de nos croyances et de nos certitudes !

La voie ne peut se percevoir que lorsqu’on commence à redécouvrir notre soi, lorsque nous commençons à l’entendre au travers de nos intuitions, lorsque nous avons surmonté nos peurs et que nous osons nous ouvrir à la spiritualité (1) non dogmatique !

Le moi, commence, en principe, à percevoir le soi, à partir d’un certain âge, pour les plus anciens d’entre nous, comme moi, c’est autour de 45-50 ans, mais cet « horizon » est en train de se rapprocher pour les nouvelles générations, c’est tant mieux et porteur d’espoir pour l’humanité !

Le soi est toujours en nous, le jeune enfant le percevait parfaitement, il a été partiellement occulté, mais jamais séparé de nous, certains de nous continuaient à l’entendre faiblement, mais le plus souvent ne l’écoutais pas !

Il a toujours, ce soi, continué inlassablement à nous guider tout au long de notre incarnation, et lorsqu’enfin, nous réussissons à nous y reconnecter, c’est là, au bout du compte, que notre transformation s’opère, nous sortants du cercle vicié par le moi, pour nous entrainer inexorablement sur le chemin de plus en plus lumineux de la voie qui se révèle enfin à nous ! Alléluia !

Bienvenue, à tous ceux qui ont eu le courage d’entreprendre cette transformation, sur ce chemin qui élargit notre conscience et qui lui offre tous les possibles, tous les choix qui s’offrent à nous et qui génèrent la JOIE de VIVRE ! Re Alléluia !

Pour rebondir sur ma première affirmation en haut de page, même aujourd’hui, je n’ai pas encore une vision globale de ma voie, elle se dévoile peu à peu à la conscience de mon moi, mais aujourd’hui mon moi l’accepte plus facilement, car, je le répète, elle est source de Joie et n’engendre plus la peur !

Vivre plus souvent dans la Joie ! Quel bonheur !

(1) Spiritualité : Concept universel délocalisé ancré, profondément dans toutes nos cellules, toutes les particules qui les constituent, et qui nous oblige à chercher sans cesse un sens à ce que nous sommes venus faire ici-bas et à redécouvrir notre nature « divine », c’est-à-dire ou autrement dit, d’une nature n’appartenant pas à ce monde et dont personne ne peut prétendre en avoir le monopole !

 

Raymond MAGDELAINE

L’incarnation

S’incarner c’est emprunter un corps physique d’homme ou de femme pour y expérimenter diverses situations, plus ou moins difficiles, mais jamais insurmontables, afin d’enrichir l’âme, ce principe immortel enfoui au plus profond du corps qu’il anime !

L’enfant est en contact quasi permanent et spontané avec cette âme, ce qui explique ses capacités à appréhender des situations, des expressions, des pensées, des attitudes, des paroles de l’adulte, qui nous échappent en grande partie à partir de l’âge de sept ans, âge ou nous devons nous enraciner, pour vivre les épreuves que nous devons surmonter !

L’âme est la partie lumineuse de notre être (le Soi), le corps est le côté moins lumineux (le côté obscur dirait Maître Yoda), tous les deux sont constitués, entres autres, de particules de lumières (des photons), ce qui les sépare, en apparence, c’est leur degré de luminosité, l’âme est hyper lumineuse, le corps très faiblement lumineux, mais luminosité que peuvent percevoir ceux ou celles qui ont la capacité de voir les auras (1) !

À partir de sept ans donc, nous allons expérimenter progressivement des épreuves qui nécessite de nous un enracinement profond dans la matière, qui est elle aussi, une forme dense de la lumière, pour enrichir ce que notre âme est venue corriger ce qu’elle n’avait pas réussi à faire dans ses vies antérieures !

Si inconsciemment, nous nous obstinons à refuser cette période essentielle de l’incarnation, nous allons devoir subir, des désagréments qui vont se manifester dans notre corps physique, comme les accidents, les maladies, des modifications interne et externe du corps… qui ne sont que des signaux de notre âme qui cherche à nous ramener sans cesse sur notre projet de vie !

Je dis « notre » projet, car ce n’est pas l’âme exclusivement qui est concernée, mais nous, dans nôtre globalité, notre moi (l’égo) et notre soi (l’âme) ne faisons qu’un, même si nous ne percevons plus ce soi, ou ne le percevons que très difficilement, il est NOUS !

Celui qui se prend exclusivement pour le moi, se fourvoie, et subit ce qu’il croit être une malédiction divine, s’il est croyant, ou un acharnement de ses bourreaux qu’il identifie aux autres, bien sûr, car lui ne peut être qu’une malheureuse victime !

Je ne porte aucun jugement sur ce comportement, que j’ai vécu, comme tout le monde, mais il nous faut absolument le comprendre, pour ne plus le subir, NE PLUS LE SUBIR, mais le TRANSFORMER !

Lorsque nous acceptons de vivre pleinement et en toute confiance notre incarnation, au lieu de la fuir, ou d’essayer de contourner les épreuves qui nous y attendent, et que NOUS avons choisi de vivre, alors et alors seulement, ces épreuves vont nous apparaître comme l’unique moyen de croître dans la joie !

L’enfantement se fait très souvent dans la douleur, lorsqu’il se déroule naturellement, mais aboutit immanquablement à la Joie d’avoir mis au monde un être divin que nous sommes tous !

il est né
Comme lui, nous aussi nous nous sommes incarnés, ici-bas !

Observez attentivement un enfant et vous percevrez en lui cette divinité, dont nous nous sommes volontairement séparés, pour un temps, mais jamais complètement, afin de nous enrichir !

Après qu’une mère nous est mise au monde, il est de notre devoir, homme ou femme, de nous enfanter une seconde fois, pour porter dans la lumière celui ou celle que nous sommes au plus profond de nous !

C’est vers la lumière que nous allons tous, croire que le côté obscur l’emportera dans ce monde, ce n’est pas avoir, encore, compris que le côté obscur n’est qu’un des nombreux outils contribuant à nous entrainer inexorablement vers la lumière !

D’ailleurs Lucifer, qui est considéré comme le « diable », et dont le nom veut dire « Porteur de la lumière » est un ange « dit déchu » (2) chargé de nous guider vers cette  lumière !

S’enraciner est nécessaire à notre croissance spirituelle, croire que c’est de la foutaise, ou vouloir forcer cette étape, je le répète, essentielle, consiste à nous priver de la lumière, faiblarde, mais lumière nourrissante, et lorsqu’on prive quelqu’un ou quelque chose de son aliment quotidien, il s’étiole et meurt, au mieux il végète !

Alors, vivre ou végéter, toi je ne sais pas, mais moi j’ai choisi de vivre mon incarnation, dans l’acceptation des épreuves à surmonter et surmontable, et cerise sur le gâteau, dans la joie de l’enfantement !

(1)   L’aura est la partie visible, par certain, de la lumière qu’émet tout corps vivant, les humains ont une aura, ainsi que les plantes, les animaux, tout ce qui est animé, tout ce qui vit, elle se manifeste par les couleurs du spectre de la lumière visible !

(2)    Il est dit déchut du paradis par les textes bibliques, alors qu’à mon avis, mais cela n’engage que moi, il est missionné par Dieu ou volontaire pour apporter la lumière dans la matière, ce qui change radicalement la fonction et la vision de Lucifer !

Raymond MAGDELAINE

 

Un océan de possibilités

La théorie quantique affirme que le vide qui entoure toute réalité physique au niveau macroscopique comme au niveau microscopique et qui se trouve aussi à l’intérieur de toutes les particules de la matière représente environ 95 % de l’univers !

Elle affirme aussi que ce vide n’est pas vide, qu’il contient ce qu’ils appellent « l’Information » sous une forme supposée être de type numérique, des nombres premiers !

Cet océan d’information, dans lequel baigne la réalité qui nous entoure et dans laquelle nous vivons tel un fœtus dans son placenta nourricier, contiendrait, disent certains, tous les potentiels non encore manifestés, tous les « possibles » en quelque sorte, ce qui fait dire à certains « Que rien n’est impossible » !

infini
Seul notre libre arbitre décide de notre futur !

Pour que notre futur se manifeste et soit ce qu’il doit être, ou ce que nous voulons qu’il soit, il nous suffit de le désirer profondément pour le voir se matérialiser !

Petit bémol, qu’il faut avoir bien en tête, nous ne vivons pas dans cet éther invisible, dans ce vide impalpable, nous vivons dans une matière dense, et que pour s’y manifester il faut parfois du temps, temps qui est fonction de notre niveau vibratoire et oui ! le temps est relatif !

Si nous étions des êtres sans corps physique, ce que nous deviendrons tous un jour ou l’autre, nos désirs se réaliseraient immédiatement, il nous suffirait de penser à un lieu précis pour y être instantanément ! Ceux qui ont vécu une expérience de mort imminente le racontent tous !

Dans la matière ou plus exactement dans notre corps physique constitué de matière, la manifestation de nos désirs ne se réalise pas tout de suite, et même pour certains, elle ne se réalise jamais ! Ce qui leur fait dire que tout ce que je viens d’écrire n’est qu’une vaste fumisterie, puisque chez eux cela ne marche pas ! CQFD !

Je n’ai jamais encore gagné au Loto, et pourtant je sais que d’autres ont touché le gros lot ! CQFD ! Na !

L’accès aux informations phénoménales, capable de se manifester dans la matière, demande aux êtres humains, qui en ont tous la capacité, d’évoluer, c’est-à-dire d’élever leur niveau vibratoire, et leur demande, aussi, de croire en leurs capacités, « Croire en la force tu dois ! » nous dirait maître Yoda !

Eh oui ! Cela nous est dévoilé par la transmission orale et depuis l’apparition de l’écriture, dans toutes les grandes traditions de cette planète. Toutes nous disent que « Nous récoltons ce nous semons », c’est ce que dit le Grand Père Cherokee à son petit-fils lorsque celui-ci lui demande, « lequel des deux loups en nous l’emporte ? » « Celui que tu nourris ! » Mais bon ! Ma mère disait aussi « Qu’il n’y a pas pire sourd que celui ou celle qui ne veut rien entendre ! »

Si tu ne joues pas au Loto une fois de temps en temps, « tu n’auras aucune chance de devenir millionnaire ! » CQFD !

Notre monde manifesté, celui de la matière plus ou moins dense, demande à chacun des êtres humains de se débarrasser, au fil du temps, de la gangue, de la boue dense, dans laquelle notre petit moi se complet, car il pense y être en sécurité, ce qui est le « handicap majeur » empêchant nos intentions de s’y manifester un jour, entrainant une grande majorité d’entre nous dans un désespoir profond !

C’est ce que font les médiums, les Chamans, et autres hommes médecines, pour se relier à ce placenta nourricier, ce vide quantique, ils se connectent à lui pour aller chercher l’information (1), les réponses aux questions qu’ils se posent ou qu’on leur pose, en se rapprochant le plus qu’ils le peuvent et avec leur technique qui leur sont propre, du niveau vibratoire de cette soupe, de cet océan d’informations dans lequel nous baignons TOUS !

De petits génies, ou de plus vieux ont puisé dans la soupe divine, pour manifester dans la matière leurs intentions, vous en connaissez, ils s’appellent ; Mozart, Léonard de Vinci, Shakespeare, Victor Hugo, Archimède, Albert Einstein, Lao Tseu, Bouddha, Jésus… et tellement d’autres qui ont laissé ici-bas une empreinte indélébile !

Tu crois ou tu ne crois pas à cette soupe, c’est ton problème, mais s’il te plait, par pitié, ne crache pas dedans (2), d’autres s’en nourrissent !

(1) Elle contient une multitude infinie de potentialités, si l’on sait comment y puiser, pouvant modifier notre futur !

(2) Oui, je sais, il suffit qu’on te demande une chose pour que tout de suite tu fasses l’inverse, je sais, c’est grâce à cela que je te reconnais bien mon frère ou ma sœur, tu es prévisible !

Raymond MAGDELAINE

Croyants or not croyants

Qu’est-ce qui différencie un croyant d’un athée ?

Le croyant est sûr qu’un « dieu » existe et que ce dieu est à la base de tout ce qui est, c’est mon cas !

L’athée est sûr aussi qu’aucune divinité n’est à la base de tout ce qui existe et que tout ceci n’est dû qu’au « hasard », c’est le cas de certains de mes proches !

Dans mon cas celui que je crois être à la base de tout ce qui existe s’appelle, pour moi, dieu !

Dans le cas des athées, il s’appelle hasard !

La belle affaire !

Science-Religion-Survey
Dieu or not Dieu ?

Est-ce une raison suffisante pour se livrer à une guerre de religion, même si celle dont je vous parle n’est qu’une guerre ou les deux camps s’assènent des évidences, pour leur camp respectif, en parole ou par écrit !

Je vous rappelle au passage que certains écrits, certaines paroles, certaines caricatures sont aussi meurtrières que des armes blanches ou à feu, des événements récents ont fait la démonstration de ce que peut engendrer la caricature et le blasphème !

Quittons la polémique stérile et assassine, pour revenir à mon propos, ou plutôt, à ma tentative de démonstration !

Dans cette tentative,  je ne cherche pas à imposer un point de vue, mais j’essaye d’exposer des faits, pour ouvrir une réflexion plus vaste que le point de vue de l’un ou de l’autre camp !

Autre précision importante, avant de l’aborder, j’appartiens bien à l’un des camps, mais, c’est important, me semble-t-il de le préciser,  je ne combats pas l’autre camp à coup de diatribes bien senties !

Qu’est-ce donc qui oppose les deux camps, deux mots ; « dieu » et le « hasard », entre l’Église catholique actuelle et les scientifiques modernes, deux autres mots ; le « verbe » et « l’Information » !

Reprenons les deux premiers ; « dieu » et le « hasard », qu’ont-ils en commun ; ils sont à l’origine de tout ce qui existe et que nous pouvons toucher, voir, sentir et entendre !

Pour les deux autres, ils évoquent tous les deux l’origine de la création ; ce sont tous les deux un principe impalpable, le verbe pour l’un, les nombres (1)  pour l’autre !

Dans les deux cas, ce qui nous opposerait, serait une question de terminologie !

Dieu ou le hasard ; sont donc à l’origine de ce que nous appelons « la réalité », mais je devrais plutôt dire ce nous appelons dans les deux camps, « notre réalité », puisqu’elle semble, en apparence, diverger !

Chacun des deux camps exprime une forme de foi, foi en dieu ou au hasard, mais se combattent en utilisant une mauvaise foi manifeste pour assoir leur potentat !

Si je regarde avec les yeux de l’athée, force m’est de constater que les résultats dus au hasard sont d’une beauté à couper le souffle et ne peuvent qu’occasionner l’émerveillement, à part d’être de mauvaise foi !

Le constat est exactement le même dans l’autre camp, à part d’être de mauvaise foi !

Pour ce qui est des religieux et des scientifiques, la divergence est la même, le verbe, les nombres, ce sont tous deux des concepts, immatériels, qui semblent s’opposer, mais qui en fait avancent ou disent exactement la même chose !

À la différence près c’est que le concept du « verbe » est très antérieur à celui tout récent de « l’Information » !

Que l’origine de tout ce qui est soit le fruit du « verbe » ou des « nombres » est déjà en soi une forme de miracle (2) qui devrait nous conduire, c’est mon point de vue, vers une plus grande humilité, plutôt que de jouer au plus érudit.

De l’aveu même des scientifiques modernes, ce que nous connaissons de la réalité dans laquelle nous vivons tous, est de l’ordre de 5 % approximativement, tout le reste nous est parfaitement inconnu !

Ce que je vais dire en conclusion, n’engage que moi, lorsqu’on n’en sait pas plus sur la réalité, et pour paraphraser plus poliment le grand Coluche, « on devrait avoir la pudeur ou la décence de se taire »

La foi est quelque chose de l’ordre de l’intime, de l’ordre du privé, cela ne devrait jamais être l’objet d’une querelle de chapelle, mais ce n’est que mon point de vue, et en l’état de nos connaissances, il en vaut bien un autre !

 Alors ;
Dieu or not dieu, verbe or not verbe ?
Ou
Hasard or not hasard, nombres or not nombres ?

Alors Mourir pour des idées ?

Oui, mais de mort lente !

(1) J’utilise ici le vocable de miracle pour désigner des choses extraordinaires qui dépassent pour l’instant, notre entendement !

(2) Il semblerait, pour certains scientifiques très sérieux, que ce soit les nombres premiers, qui sont à la base de l’information à l’origine de la matière et de toute notre réalité !

Raymond MAGDELAINE