Parait-il ?

Je me suis laissé dire que Dieu nous aurait fait à son image !

Comme je suis très fier de mon image, enfin celle que me renvoyait le miroir quand j’étais jeune, je trouvais qu’il avait du goût, que c’était un esthète !

Papa et Maman étaient aussi de mon avis, ils me trouvaient très beau !

Un jour, j’ai lu le chef-d’œuvre de Victor Hugo « Notre Dame de Paris », je dis j’ai lu, pour avoir l’air instruit, en fait j’ai vu sa version cinématographique avec « Anthony Quinn » dans le rôle de Quasimodo. Ce jour-là j’ai été saisi d’un horrible doute !

Quasimodo était-il un homme lui aussi
fait à son image ?

Quasimodo

Mon Dieu ! Dieu pouvait aussi être laid ?

En fait en revoyant plus tard à la télévision ce joyau de la littérature française, je me suis rendu compte que Quasimodo était bien plus beau que l’amoureux d’Esméralda, et qu’elle aurait mieux fait de le choisir, car lui il l’aimait !

Alors comme cela on peut être très laid extérieurement et très beau intérieurement et être aimé pour sa beauté intérieure ?

Eh bien, ce n’est que justice !

Si l’on s’arrête à l’homme, qui est SA dernière création, la plus aboutie, je n’ai pas dit la plus parfaite, simplement c’est ce qu’IL a de mieux en vitrine actuellement, il ne faut pas non plus se cantonner à ses apparences, mais creuser un peu, sous ses oripeaux pour y découvrir sa véritable beauté !

Au fil du temps mon orgueil qui s’est amenuisé au fur et de mesure de la dégradation physique que me renvoyait l’insolent miroir ! J’ai commencé à percevoir ce que Dieu entendait par son « image » et surtout ce qu’il entendait par ce « NOUS », à l’origine de ma vision narcissique !

Le nous, ne parle pas que de « nous », sa dernière création, mais de TOUTES ses créations… de l’univers, en passant par les étoiles, les galaxies, la terre et tous ses règnes (minéral, végétal, animal, et nous) !

Je comprends mieux pourquoi, non pas qu’il est « interdit » de le représenter par une image, mais qu’il est « impossible  » de vouloir représenter l’indescriptible, l’infini !

Tu te rends compte de la grandeur de la toile nécessaire pour tirer son portrait ! Tâche impressionnante ! même pour un impressionniste !

Celui qui « un jour » a essayé, « le pauvre », de traduire sa pensée, n’a pas bien pris la mesure de « SON IMAGE » ni de ce « NOUS » ! Ne lui jetons pas la pierre, les mots pour le décrire ne sont pas encore inventés, nos yeux ne sont pas encore capables de le percevoir ni notre mental de l’imaginer tellement son IMAGE est GRANDIOSEMENT INDÉFINISSABLE !

Ramenons un peu l’égo surdimensionné de l’homme a une plus juste mesure de ce qu’il est « un apprenti sorcier » un embryon de « Dieu » ou du moins « de son image », car il ne faut pas confondre son « reflet » avec LUI !

Un peu d’humilité que diable !

Par contre, nous avons tous rencontré ici-bas une parcelle de LUI !

Si, si, toi aussi le mécréant, le non croyant que tu crois être, tu l’as aussi rencontré !

Tu sais c’est cette petite étincelle qui brille dans les yeux de celle ou de celui que tu aimes, petite étincelle que chacun de nous peut voir briller dans tes yeux, même dans ceux de Quasimodo, je dirais même, « surtout » dans ceux de Quasimodo, et même dans ceux du très beau « Phœbus », mais où elle est très atténuée par son orgueil qui l’étouffait un peu (non, pas Phœbus, son étincelle ! Tu suis ?).

Tu le rencontre aussi, dans un coucher de soleil, dans les couleurs de l’arc-en-ciel, dans la forme des nuages, la magie d’une nuit étoilée… réfléchit bien tu dois l’avoir rencontré dans d’autres lieux ou dans d’autres circonstances, souvient toi, du temps où tu avais encore tes yeux d’enfants !

Parcelle de LUI nous sommes ! dirait maître Yoda. Humble nous devons être, rajouterait-il, faire confiance en la force (l’étincelle) qui nous habite et que nous ne devons pas utiliser à tort et à travers, au risque de nous y bruler ou de nous perdre dans son côté obscur !

Je ne sais pas si l’homme est destiné à devenir ; à terme, Dieu, ce que je sais c’est que pour l’instant il n’est qu’un pâle reflet de sa grande sagesse !

Croître il nous faut ! Parait-il ?

Raymond MAGDELAINE

Laisse couler l’eau !

Laisser couler l’eau ou lâcher-prise, ne pas essayer de vouloir tout contrôler, faire confiance à ses ressenties, ses intuitions, écouter sa petite voix intérieure, le petit garçon, la petite fille, que nous avons tous été. Faisons comme l’oiseau laissons-nous porter par les courants ascensionnels !

fait comme l-oiseau
Fais comme l’oiseau !

Saint Exupéry tombe en panne avec son avion dans le désert, coïncidence ou ordre « inconscient » de son âme, lui intimant de faire le point sur sa vie !

Comme par hasard, lorsque la panne survient, il est en pleine crise existentielle, il se fourvoie sur sa voie, c’est le cas de le dire !

Seul, au milieu de rien, avec une petite réserve d’eau et peut-être un peu de nourriture, l’histoire ne le dit pas, il va rencontrer, dans sa traversée du désert à lui, son enfant intérieur « Le Petit Prince » !

Si vous lisez « Le Petit Prince » au premier degré, vous allez penser que c’est un conte pour enfants avec une fin triste !

Si vous l’abordez au second degré, vous commencerez, peut-être, à pressentir ce qui se cache derrière ce conte aux allures enfantines !

Si vous le décodez avec la vision du sage (le troisième degré), vous allez ressentir ce qui est derrière les apparences et percevoir l’espoir dont il est porteur.

Ce que vous y verrez risque de ne pas être la même chose qu’un autre lecteur, mais, dans tous les cas, vous y trouverez des réponses à vos questions existentielles !

Ce Petit Prince, votre enfant intérieur, sait ce que vous êtes venu faire ici-bas, l’adulte que vous êtes devenu l’a oublié au moment de sa quatrième transition, celle de l’adolescent vers l’adulte en devenir !

Complètement oublié ? Non, il nous reste quelques vagues souvenirs, mais que notre mental va refuser d’entendre tant que nous n’aurons pas expérimenté ici-bas, ce que nous sommes venus y vivre !

Notre Petit Prince intérieur tirera de temps en temps la sonnette d’alarme, lorsque nous refusons de passer certaines épreuves prévues dans notre contrat d’âme incarnée, il attendra patiemment que nous ayons atteint l’âge de raison, pour nous envoyer des signaux de plus en plus vigoureux, et comme pour Saint Exupéry, il nous obligera peut-être, par un moyen ou par un autre, à traverser notre « désert », pour nous permettre de faire le point sur ce que nous avons fait et ce qui nous reste encore à faire !

Si pendant cette période de l’adulte en devenir à l’homme qui a maturé, l’âme (l’enfant intérieur) se fait discrète, à partir de 45-50 ans elle se manifestera beaucoup plus, car il sera urgent de revenir à l’essentiel, cette essence du ciel, ce carburant divin, cette eau d’ici-bas, équivalente à la lumière de l’au-delà (l’eau de là-bas), il est URGENT de la laisser couler en nous, de lâcher prise !

S’il fut un temps, tout ce qui était matériel nous semblait essentiel à nos expériences, pour pouvoir forger l’homme mature, il devient ensuite urgent de se délester de ces illusions, pour pouvoir retrouver la vraie richesse qu’est l’amour de soi et des autres !

C’est ce « qu’enseigne » le Petit Prince à Saint Exupéry, si vous lisez comme il se doit ce magnifique traité de philosophie qui va lui permettre de transformer sa vie et de la vivre en laissant couler ce fluide naturel que nous appelons la VIE !

VIVRE, c’est se laisser porter par le courant !

Lutter contre le courant, c’est se débattre inutilement contre l’inéluctable force de vie et de croissance, c’est auto générer nos douleurs nos souffrances.courant-baine

Note : Le phénomène du courant de baïne représenté sur cette image invite sur les plages tout baigneur s’y faisant piéger à l’accompagner pour avoir la vie sauve !

 

 

ATTENTION ! Si tu n’es pas un excellent nageur, ne tente pas le diable, je ne l’ai emprunté ici que pour son analogie !

Se laisser porter par ce courant de VIE, sans chercher à nager à contre-courant, est une clé MAJEURE de notre croissance ici-bas !

Raymond MAGDELAINE

 

La séparation

Je me sens séparé lorsque celui ou celle que j’aime ou qui m’est proche n’est plus là, qu’il ou elle est partie vers d’autres contrées de ce monde où vers un monde meilleur !

Souvent c’est à ce moment-là qu’on s’aperçoit qu’il nous manque, alors qu’en temps normal il nous agaçait, parfois, souvent même… car il ou elle avait la faculté de percevoir nos imperfections et nous n’aimions pas du tout cela !

Lorsqu’il était encore là on évitait, avec lui ou elle, certaines confrontations, qui se terminait souvent par une dispute ou un désaccord, ses positions, ses opinions nous indisposaient, et pourtant c’est lui ou elle que nous avions choisis, et il ou elle qui nous avait choisis !

Nous vivions ensemble, sans être vraiment ensemble, nous partagions, sans vraiment partager, nous échangions sans vraiment échanger, nous nous aimions, sans vraiment nous aimer !

Cela te parle-t-il ?

Alors qu’il ou elle était encore là, combien de fois lui avons-nous manifesté ou dit « Je t’aime » (je ne parle pas du début de la rencontre), combien de fois lui avons-nous dit « Merci », combien de fois l’avons-nous serré sur notre cœur, l’avons-nous caressé tendrement…

Combien de fois avons-nous pris conscience qu’il ou elle était essentielle à notre croissance, combien de fois avons-nous pris conscience qu’il ou elle nous apportait autant que nous lui apportions, combien de fois ?

Avons-nous bien pris le temps de le ou de la connaître ?

Que savions-nous vraiment de lui ou d’elle ?

Avons-nous vraiment pris le temps de vivre l’instant présent et de le gouter pleinement ensemble ?

Brusquement… lorsqu’il ou elle disparaît, nous prenons conscience de tout cela et de bien d’autres choses, que nous avons ratées avec lui ou avec elle !

La séparationCe n’est pas on absence qui nous manque, mais tout ce que nous n’avons pas su faire ou dire avec lui ou avec elle !

T’en rends-tu compte ?

Oui !

Alors qu’attends-tu, pour le lui dire ou pour faire ce que tu n’aimerais pas avoir à regretter plus tard, lorsque tout ceci ne sera plus possible !

Lorsque l’autre n’est plus là physiquement et que nous avons fait du temps où il était encore là ce que nous avions à faire avec lui ou elle, sont absence est plus douce, moins pesante, car il habite en nous pleinement, sans nos regrets.

Le lien, avec lui ou elle, n’est jamais coupé, seuls les regrets de n’avoir pas su faire ou dire à temps nous donnent l’illusion cruelle d’une séparation !

Toi qui as encore la chance de vivre avec lui ou avec elle, ne laisse passer aucune occasion de lui manifester tout ton amour, d’une manière ou d’une autre !

Cela est vrai pour celle ou ceux que tu aimes, mais c’est exactement la même chose avec toutes les rencontres que tu fais dans ton incarnation !

TOUS, sans exception, oui… même les pires de tes rencontres ne sont jamais fortuites, TOUTES, jouent et ont joué, même éphémères, un rôle essentiel dans ta construction !

Oui, même ceux dont tu as cru, qu’ils étaient tes bourreaux, et dont tu t’es cru une pauvre victime (complexe de Caliméro) font partie de tes maîtres, et ceux que tu prenais pour des nocifs étaient ou sont encore tes plus grands maîtres  !

Médite bien ceci mon ami(e), avant de leurs jeter la pierre !

Médite bien tout ceci pour t’éviter de vivre l’absence comme une cruelle séparation !

Nous sommes venus, ici-bas, pour apprendre à aimer, à nous aimer !

Comprends-tu ?

Les cimetières sont vides ! Entends-tu, vides ?

Leurs âmes, vivent dans nos cœurs, ils sont plus présents en nous qu’ils ne l’étaient du temps où ils étaient encore là !

L’entends-tu mon frère, l’entends-tu ma sœur ?

Raymond MAGDELAINE

Faisons-le ! Ensemble !

agissons pour la terre
J’agis, tu agit… ils ou elles agissons !
  • Sortons de l’ornière,
  • Sortons des sentiers battus,
  • Innovons dans tous les domaines !
  •  Arrêtons de nous lamenter.
  •  Agissons ensemble pour reconstruire !
  •  Reconstruisons un monde nouveau,
  • Où l’amour de soi et des autres recréent le lien,
  • Où la compassion est le trait d’union,
  • Où le respect du vivant est sacré,
  • Où la paix sert à l’équilibre indispensable à la vie !
  • Ne laissons plus dormir en nous la « force»,
  • Réveillons là, agissons, réagissons,
  • Indignons-nous, faisons entendre nos voix ! 
  •  Prions pour un éveil des consciences,
  • Agissons, pour que nos prières se réalisent ! 
  •  Soyons colibri !
  • Avançons ensemble en toute conscience ! 
  •  Conscient que nous n’avons qu’une planète,
  • Conscient que toutes les formes de vie sont sacrées,
  • Conscient que nous participons à l’évolution,
  • Conscient que nous ne pouvons pas l’ignorer,
  • Conscient que nous ne sommes pas « Dieu»,
  • Conscient que nous sommes TOUS RESPONSABLES
  •  Nous devons IMPÉRATIVEMENT changer nos comportements,
  • Pour nous bien sûr, mais surtout, SURTOUT
  • Pour les GÉNÉRATIONS FUTURES!
  •   PRIONS, MAIS SURTOUT, SURTOUT… AGISSONS!
  •  Avant qu’il ne soit trop tard ! 
  •  Et disons-nous, qu’il n’est JAMAIS TROP TARD POUR AGIR ! 

FAISONS-LE ! ENSEMBLE !

Toi ou moi tout seul, ne sommes rien, nous sommes faibles, mais toi et moi unis nous sommes plus fort !

Imagine la FORCE de CHANGEMENT, que nous pourrions être, si AUJOURD’HUI, DEMAIN et les AUTRES JOURS, nous étions TOUS UNIS !

TU IMAGINES NOTRE POUVOIR ?

TU COMPRENDS MIEUX POURQUOI ET COMMENT ILS CHERCHENT A NOUS MANIPULER ?

FAISONS-LE ! ENSEMBLE !

Raymond MAGDELAINE

 

Ma vessie une lanterne !

C’est bien ce que l’on voudrait nous faire croire pardi !
Ils nous prennent pour des veaux !

Ils vont se réunir, pour une énième fois, pour prendre le taureau par les cornes disent-il, et pour la énième fois ils vont encore accoucher d’une souris, en s’autocongratulant !

Lisez l’avis de Pierre Rabhi, à qui on ne lui fait plus prendre !

Pierre RabhiMais ne les fustigeons pas, nous leur prêtons le flanc, nous ne récoltons que ce que nous semons, ou plutôt nous ne récoltons rien, car nous ne semons rien !

Nous sommes amorphes, nous votons NON au référendum de 2005, ils s’assoient dessus et nous nous taisons !

Enfin je devrais dire nous râlons, comme les animaux de la légende amérindienne, nous nous lamentons, nous pleurnichons, nous pestons, mais nous n’agissons pas ! Par contre nous retournons notre colère intérieure, contre ceux qui agissent ou qui réagissent, comme le tatou envers le colibri de la même légende !

Bref, nous ne sommes pas contents, mais nous nous taisons, sans raison, à part celle de la croyance qu’ils nous distillent, celle que nous sommes impuissants et à laquelle nous adhérons sans nous rendre compte de notre puissance !

Notre puissance n’est pas la leur, le mensonge, la pression, les menaces, l’oppression… Notre force n’est pas celle de la musculature ou des dents que ne peut pas montrer le colibri, les colibris que nous sommes, non, notre puissance, c’est le nombre, plus de sept milliards d’individus !

Quand allons-nous nous réveiller ?

Quand il sera trop tard ?

Comment ?

Il est déjà trop tard ?

C’est bien ce qu’ils essayent de nous faire croire… nous faire croire que notre vessie est une lanterne !

Sache qu’il n’est jamais trop tard ! Mais si tu tardes trop à te prendre en charge, tu auras beaucoup plus à faire, et comme je te connais comme si tu étais mon frère, tu vas encore trouver un prétexte pour ne rien faire !

Oui, tu as raison, tu ne crois plus en Dieu, mais tu attends toujours une intervention divine !

Qui interviendra d’ailleurs comme annoncé : « aide-toi et le ciel t’aidera ! »

Eh oui ! Je sais il faut que tu ailles bosser ! « On n’a jamais rien sans rien ! »

Toi, tu fais ce que tu veux, moi je bosse, je te l’ai déjà dit, pour ne pas avoir le regret de n’avoir rien fait quand il était encore temps de le faire. Ce n’est pas quand l’incendie a fini de calciner la forêt qu’il faut commencer à lutter contre le feu qui l’a ravagé !

Mais bon, il y a des jours, avec ma lanterne, où j’ai le sentiment de pisser dans un violon !

Raymond MAGDELAINE

Le lâcher-prise

Celle que j’aime souffre, pour celle que j’aime l’heure du « parking sonne », celle du « mal a dit ! »

Il lui dit quoi ce mal ? Je ne sais pas… elle non plus… apparemment, mais j’ai appris à me méfier des apparences !

Pour pouvoir être « gaie rit », il faut décoder ce que l’âme exprime dans le corps de celle qui souffre, et elle seule est capable de décoder !

Oui, mon mal-être c’est le constat de mon « impuissance » !

Ce que j’ignore, ou ignorais, il n’y a pas encore très longtemps, c’est que « ma force » c’est l’amour, l’amour que je lui porte depuis plus de 45 ans.

Cet amour inconditionnel porte en lui la guérison, pour-soi même, avant tout, mais par osmose, pour « elle » et tous « ceux » qui m’entourent.

Je sais que la guérison peut avoir lieu ici-bas, comme elle peut avoir lieu au-delà, mais guérison il y aura, c’est sûr, elle et moi y travaillons, chacun à notre façon !

Là où le bât me blesse encore, c’est la guérison dans l’au-delà, vous devez bien vous en douter !

Je prie bien sûr pour qu’elle guérisse, ici ou ailleurs, et elle guérira j’en suis sûr, mais où, tel est ma question ?

Cette épreuve que nous vivons nous rapproche encore plus, et nous désirons la vivre ensemble, comme nous avons vécu ensemble toutes les épreuves précédentes !

Maryse
Maryse, celle que j’aime !

Ensemble, car depuis notre rencontre nous sommes liés par un contrat d’entraide mutuelle, celui d’un amour inconditionnel.

Un contrat que nous avons passé sciemment et en conscience, bien avant notre rencontre, et dont nous honorerons toutes les conditions.

Nous sommes deux âmes, venues ici-bas, pour faire grandir l’autre, le merveilleux du contrat, c’est cet aspect, la croissance de l’autre. La « mal a dit » de l’autre sont les termes du contrat.

Lorsque Monsieur le Pasteur nous a dit, il y a 45 ans, que nous étions liés l’un et l’autre pour le meilleur comme pour le pire, je ne savais pas à l’époque que nous allions vivre le pire pour ensuite vivre le meilleur !

Comment cela est-ce possible ?

La vie est une alchimie mystérieuse élaborée par UN « Grand Alchimiste », on ne découvre les raisons de son plan qu’après les avoir vécus et digérés, pour en éliminer les scories. et seulement on est capable d’en comprendre le sens !

Aujourd’hui, nous n’en sommes pas encore là, le sens nous apparaitra en clair plus tard, pour l’instant nous le pressentons !

À terme toutes les épreuves que nous vivons apparaissent comme une « bénédiction divine », pourquoi celle-ci serait-elle différente des autres !

En attendant, nous vivons l’instant présent pleinement et nous goutons au bonheur ineffable d’être uni devant dieu et devant les hommes, c’est cela qui est le plus important, pour nous !

Raymond MAGDELAINE

L’Égo

C’est quoi l’égo Raymond ?

« C’est une petite partie de toi, de nous, c’est un moteur, qui nous incite à explorer notre potentiel lors de cette incarnation ! »

ego2N’est-ce pas plutôt une entrave à notre évolution, une sorte de hamster qui tourne comme un fou furieux dans sa cage ?

Pour répondre à ta question, je vais citer une réponse de l’ange à Gitta Mallasz, extraite de son livre « Dialogue avec l’ange » :
« Enfant stupide, ne vois-tu pas que c’est l’un de tes plus grands maîtres ? »

De mon point de vue, maintenant, après avoir déjà vécu un long périple sur cette terre, je pense que l’égo n’est qu’une fraction de l’âme qui anime nos corps.

L’âme, tu as compris, ou tu commences à comprendre, c’est ce qui est immortel en nous, il n’y a que notre corps qui est putrescible, c’est pour cette raison qu’il faut que tu arrêtes de croire que tu n’es qu’un corps, sinon la mort de celui-ci va te terroriser jusqu’au bout !

Une âme, avant de s’incarner, choisie, les parents, le lieu, l’époque, et le plus important, ce qu’elle va expérimenter durant le temps plus ou moins long de son incarnation dans un corps !

Étonnant non ?

Oui, je sais, cela ressemble à un conte de fées pour enfants, tu n’y crois pas… ce que j’avance n’est étayé par aucune preuve scientifique, oui je sais tout cela, j’ai eu moi aussi tous ces doutes, concernant ce postulat !

Mais toi, as-tu des preuves formelles que nous ne sommes qu’un corps physique, mortel ?

Comment ?

« Tu dis que tu le constates tous les jours autour de toi, les gens meurent, tu en as vu, tu les as même touchés, embrassés, et ressenti le froid du marbre de leur corps inanimé ! »

Moi aussi j’ai constaté tout cela, et cela m’a terrorisé, comme toi, mais tout cela n’est qu’apparence, ce n’est qu’une perception de nos sens extrêmement limités.

Tu ne vois pas le courant électrique circuler dans un conducteur, est-ce pour autant qu’il n’existe pas ?
Tu ne vois pas le vent qui agite les feuilles, ni l’air que tu respires, est-ce pour autant une illusion, une baliverne inventée par les hommes pour duper d’autres hommes ou est-ce une réalité ?

Partons s’il te plait du principe, qu’une âme immortelle anime notre corps, sinon quitte cette page, qui va te hérisser le poil !

L’âme au moment de son incarnation dans le corps de son choix, garçon ou fille, va se scinder en deux parties inégales, l’égo, dont nous sommes vraiment conscients, et l’âme proprement dites, dont nous sommes inconscients !

L’Égo pourrait se comparer à la partie visible de l’iceberg, et l’âme sa partie invisible !

Pourquoi l’âme se diviserait-elle ?

Pour continuer son apprentissage ici-bas, ce mécanisme très élaboré va lui permettre d’expérimenter ici-bas ce qu’elle est venue y chercher, pour continuer à croître !

Lors de son incarnation l’âme qui sait exactement ce qu’elle est venue chercher ici, va créer, notre égo, en effaçant de sa mémoire son origine « divine » (1), afin de bien l’ancrer dans le corps physique.

Cet égo va ainsi avoir la sensation d’être prisonnier de ce corps physique, mais ce n’est qu’une illusion !

L’âme pendant ce temps, enfouie au plus profond de notre inconscient, va surveiller que sa partie consciente, l’égo donc, expérimente bien ce qu’il doit expérimenter. Elle va guider, le pilote du corps physique, un peu comme le fais le GPS de ta voiture : « au prochain croisement tourne-à-gauche, ou emprunte la troisième sortie du prochain rond-point …», tu le fais ou tu ne le fais pas, c’est ce que l’on appelle le libre arbitre !

Si tu te laisses abuser par ton égo, qui peut avoir pris la grosse tête à bord de ce véhicule très sophistiqué, qu’est le corps humain, comme tu le ferais ou tu le fais, à bord de ta dernière voiture équipée des toutes dernières innovations technologiques. Il est pratiquement sûr et certain que tu n’écouteras plus, ou que tu n’entendras plus la voix de ton guide intérieur, ton GPS personnel !

C’est d’autant plus sûr d’ailleurs, que les chemins que veut te faire expérimenter ton âme ne sont pas des plus reposants, ni des plus idylliques ou les plus fréquentés par l’intelligentsia !

Alors entendras-tu, ou te refuseras-tu catégoriquement à ne plus entendre ta voix intérieure ?

C’est ton choix, mais pas ton destin, ton destin ici-bas est guidé par ton âme, tu peux ne pas vouloir l’entendre, c’est ton droit, mais sache tout de même qu’une incarnation peut être écourtée par l’âme si elle se rend compte que tu fais n’importe quoi !

Elle ne le fera pas tout de suite, elle t’enverra des signaux, amicaux au début, plus rude ensuite, très sévères si tu persistes dans ta bêtise, puis suivront des signaux comme la maladie ou l’accident, plus ou moins grave, et si elle y est contrainte par ton obstination, elle mettra fin à une incarnation devenue stérile.

L’égo est le chauffeur d’un véhicule équipé d’un guide, l’âme, dont il est une parcelle reliée à elle par les émotions, les intuitions, et une petite voix intérieure, qu’il faut que tu apprennes à entendre et surtout à écouter, elle est ton GPS qui te permettra de t’élever, de croître, pour ne pas t’entraîner dans un cycle sans fin d’incarnations stériles et douloureuses !

Je te l’ai déjà dit plus haut, une vie harmonieuse ne tient qu’à toi, à tes choix, suggérés par ta voix intérieure. Soit tu les entends, soit tu ne les entends pas ou tu te refuses à les entendre, c’est ton choix, pas ton destin !

las-caras-del-egoTon destin est connu par ton âme qui va chercher inlassablement, à te guider, s’en rien vouloir t’imposer, ton destin est entre tes mains !

Tu ne récoltes ici-bas que ce que tu as semé, arrête, de maudire dieu, ou autrui, et ne t’en prends qu’à toi-même !

Merde ! La vie ici-bas nous offre un véhicule merveilleux et nous le conduisons comme des sagouins, les animaux, que nous considérons souvent comme nos inférieurs, se montre plus dignes que nous dans les choix de leur incarnation !

Eh oui ! Les animaux, dont nous sommes issues, sont dotés d’une âme, comme nous tous, comme tout ce qui vit !

Raymond MAGDELAINE

 

 (1) Divine : Qui est d’une autre origine, qui n’appartient pas à ce monde, mais qui s’y manifeste, comme le fait l’âme ! Ne cherche pas la définition du mot, ici, c’est celle que je lui donne !

Agir, nous devrions !

Pour nous tous, pour toi aussi, mais surtout, surtout pour les générations futures !

Prions, méditons, chantons, mais surtout, surtout, changeons nos comportements !

Agissons, toutes, tous, pour un monde meilleur !

Agir

Nous avons la responsabilité et la capacité de transformer nos comportements et ainsi transformer notre planète en un espace sans frontière ou il fera bon vivre !

La force est en nous, ne la laissons mourir à petit feu, comme nous laissons mourir notre belle planète eau, soufflons sur ses braises, avant qu’elles ne refroidissent complètement !

Tu peux attendre le premier novembre pour le faire ou commencer de suite à le faire et surtout, surtout à continuer à le faire au-delà de cette date !

Ton avenir dépend de toi, notre avenir et celui des générations futures dépendent de nous !

Que la force soit avec Nous !

Raymond MAGDELAINE

Conte Cherokee

Interlude des vacances de Toussaint
(Seconde semaine)

Les deux loups

Un vieil homme veut apprendre à son petit-fils ce qu’est la vie.

Les-deux-loups« En chacun de nous, il y a un combat intérieur », dit-il au jeune garçon. « C’est un combat jusqu’à la mort et il se tient entre deux loups. »

Le premier est ténébreux. Il est la colère, l’envie, le chagrin, le regret, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement sur soi-même, la culpabilité, le ressentiment, l’infériorité, la supériorité, les mensonges, la fausse fierté et l’égo.

Le second est lumineux. Il est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »

Le petit-fils réfléchit pendant un long moment. Puis, il demande à son grand-père :

« Quel est le loup qui gagne grand-père ? »

Le vieil homme sourit et lui répond :

« Celui que tu nourris. »

« Au fait ! Dis-moi, lequel des deux nourris-tu ? »

Raymond MAGDELAINE

Conte traditionnel Cherokee (1)
(Illustration trouvée sur le web [auteur non identifié]

 Le même conte, raconté par un Cherokee de notre époque !

https://www.youtube.com/watch?v=t0DMfzvt71k

Parfois je me dis, que ces peuples premiers (considéré comme des sauvages) avaient plus de sagesses que ceux qui se prétendaient civilisés, et que ces « Amérindiens » ont bien des raisons d’être amers !

(1) Le nom Cherokee vient de Tsalagi, le nom des Cherokees dans la langue des Creeks, et également le nom qu’ils utilisaient eux-mêmes le plus souvent. Tsalagi se prononçait Cha-ra-gi dans un dialecte aujourd’hui disparu. Il s’est ensuite transformé au cours du temps jusqu’à devenir Cherokee. À l’origine, les Cherokees se nommaient Aniyunwiya.

Conversation au coin du feu

Hier au soir nous parlions au coin du feu, du devenir de l’âme après son passage ici-bas, de la durée des incarnations, des demeures des âmes… vaste sujet !

Je croyais connaître, d’après le point de vue de l’infirmière « médium » de la Maison Saint-Vincent, deux demeures des âmes : « Le haut astral » et « le bas astral » !

Élisabeth et Jane, prétendaient, de leur point de vue de « médium » elles aussi, qu’il existait un niveau encore plus bas que le « bas astral » une sorte d’enfer ou de purgatoire !

Tout ceci m’a fait penser à la saga des « Star Wars » où s’opposent deux « forces » antagonistes : « La force » et le « Côté obscur » de cette même force !

« La force » est sous le contrôle du sage « Maître Yoda », et dont les Jedi sont les garants !

« Le côté obscur » est lui sous le contrôle du maléfique « Sénateur Palpatine » et de son exécuteur des basses œuvres le sinistre « Dark Wador ! » 

Les « deux loups » du conte Cherokee, et celles évoquées ici se livrent une bataille sans merci, qui n’est pas sans nous rappeler étrangement les luttes sournoises qui perdurent sur notre planète !

Coïncidence ?

« Toutes les âmes ne sont pas destinées à entrer dans la lumière, me soutenait-on hier au soir ! » 

Je vous avouerais humblement que ce matin, je n’ai pas de réponse à cette interrogation d’hier au soir, à vous offrir, mais peut-être, quelques pistes qui me font pressentir le contraire… sans certitude aucune !

Avant de fermer ses yeux définitivement « Padmée » qui aimait Anakin Skywalker (devenu Dark Wador) confie dans un dernier souffle, « N’oubliez pas Maître Kenobi qu’il y a toujours du bon en lui ! »

Plus tard, lorsque le fils de Dark Wador, Luk Skywalker, après l’avoir vaincu, enlève, à sa demande son casque, lui dit « J’aurais tant voulu vous sauver père ! », son père, lui réponds, « Mais tu l’as déjà fait, mon fils ! »

dark wadorOui, c’est certain, il existe un troisième niveau, où des âmes comme celle de Anakin Skywalker, qui a sombré du côté obscur, vont séjourner dans un niveau encore plus bas, pour méditer sur leurs actes !

Oui… mais rien ne dit qu’elles y séjourneront pour l’éternité !

J’aime beaucoup cette comparaison, qui s’applique aux opposés, du moins en apparence, celle de l’homme et de la femme !

« Si l’homme est la thèse, alors la femme est l’antithèse, l’union ou la fusion des deux forment la synthèse ! » (1)

« Le “mariage” du “côté obscur” de la force avec la “force” ne peut-il pas se transformer à terme en “lumière ?”

Toutes les demeures des âmes (du plus haut au plus bas) sont, de mon point de vue, destinées à entrer dans la lumière !

La lumière, évoquée par l’infirmière, est celle du haut astral, celle des âmes qui n’ont pas terminé le cycle des incarnations.

La vraie lumière, celle de la force, étant la demeure des âmes qui ont terminé leurs cycles d’incarnations !

Qui sont ses âmes qui ne s’incarneront, plus les petites veinardes :

  • Nos anges gardiens ?
  • Les archanges, les séraphins ?
  • Nos guides d’incarnations ?
  • Les maîtres ascensionnés, comme Bouddha, Jésus… ?
  • Des êtres de pure lumière ?
  • Celui dont on ne peut prononcer le nom… parce qu’il est imprononçable ?

« Moi, je ne sais pas, mais si toi tu le sais, n’hésite surtout pas à me le faire savoir, pour que j’aie l’air moins sot ! »

Que la “Force” soit avec toi !

(1) J’ai oublié le nom de l’auteur de cette citation, j’en suis désolé, mais je vais effectuer quelques recherches !

Raymond MAGDELAINE