Les sept démons

Dans l’un des évangiles canoniques lorsqu’on évoque Myriam de Magdala ou si vous préférez Marie Madeleine, on dit d’elle (perfidement ?) que Jeshua l’a délivré de sept démons, sans jamais évoquer la nature de ces démons !

Comme pour le pécher d’adultère et sa sentence la lapidation c’est toujours la femme qui en est responsable et qui subit le châtiment, les sept démons semblent aussi, dans les non-dits, des évangiles canoniques ne jamais posséder les hommes.

Ceux qui nous impuissante ?

Sept démons, sept chakras, les sept emblèmes du bouddha, les sept stades de construction des hommes (l’espèce)… ce chiffre sept semble jouer un rôle important dans toutes les traditions de la planète, sans qu’on ne sache exactement vraiment pourquoi.

L’alchimiste Patrick Burensteinas nous en donne une définition qui me semble correspondre, de mon point de vue, à une caractéristique commune à tous les hommes comme à toutes les femmes et que nous essayons tous de transmuter dans notre incarnation ici-bas.

Les sept étapes cruciales pour atteindre la plénitude de l’être :

  1. Dépasser la peur pour trouver l’ouverture d’esprit.

  2. Apprendre à écouter sans n’entendre que soi.

  3. Comprendre l’autre !

  4. Recevoir la Lumière sans succomber à la vanité.

  5. Dépasser la violence et la colère pour trouver la force de construire.

  6. Recevoir la puissance sans succomber au pouvoir.

  7. Rassembler ce qui est épars, sans succomber au chaos.

Sept étapes qui nous permettent de transmuter nos émotions, ou dit autrement de transmuter nos démons, dit autrement de transmuter nos ombres, notre côté obscur en lumière !

Ne trouvez-vous pas qu’il est mieux de la connaitre nos démons pour mieux les combattre ?

Ne trouvez-vous pas qu’une religion, composée en grande majorité d’hommes, laisse planer le doute sur la possession de ces sept démons comme étant l’exclusivité des femmes, se donnant ainsi l’absolution !

Pensez-vous toujours que dans notre sainte église catholique apostolique et romaine, les sept démons ne possèdent pas certains de leur représentant à tous les niveaux de la hiérarchie ?

Pensez-vous que c’est toujours l’autre (la femme souvent) qui en soit possédé, le pensez-vous vraiment ?

Sept étapes à l’issue desquelles nous pourrons proclamer comme Jésus « Tout est accompli! »

Raymond MAGDELAINE

À Virginie

Je te demande pardon Virginie d’avoir tant tardé à te demander ton prénom et à évoquer les circonstances de ta naissance prématurée.
De ne pas avoir compris il y a quarante-cinq ans, ce 24 décembre 1972 autour de vingt-trois heures que tu étais une âme venue en ce monde pour m’enseigner que la vie, même la plus éphémère comme la tienne, est une initiation qui permet d’en comprendre l’essence.

Je te remercie sincèrement Virginie d’avoir répondu à mes deux interrogations. Je te remercie d’être à nouveau revenue ce dimanche 5 mars 2017, d’être descendu en moi pour me transmettre au travers de cette magnifique carte que j’ai tirée, combien tu m’aimes, me protèges et m’aides à me construire.

Sache Virginie que je t’aime du plus profond de mon âme.

Raymond, ton Papa de cœur.

La divine révélation

Judas joue un rôle important (et il n’est pas le seul), pour ne pas dire crucial, dans la révélation du Christ qu’il avait perçu en fréquentant Jésus.

Accomplissement librement consenti de la divine révélation !

Après trois ans de partage du quotidien de Jésus, Judas qui était contrairement à la majorité des autres disciples un érudit, c’est-à-dire un homme qui savait lire et écrire et qui connaissait parfaitement les écritures sacrées, dont la prophétie d’Isaïe annonçant la venue du Messie.

Judas s’en était confié à Jésus et lui avait proposé d’aller voir les grands prêtres du temple de Jérusalem, pour leur dire qu’il était ce messie, pour que les grands prêtres, qui selon Judas ne pourraient que le reconnaître comme tel, l’annoncent officiellement aux croyants.

Jésus, savait que Judas était sincère, Jésus savait qu’il n’était pas un traitre, mais un instrument de la divine révélation, à la face du monde, utilisé par son Père (notre Père) pour l’adouber comme son porte parole ici-bas.

Jésus le savait pertinemment, il s’en confie d’ailleurs, à Sainte Gertrude, dont il fut un confident, en lui disant « Je ne te dirais pas ce que j’ai fait ni de Judas ni de Salomon, pour qu’on n’abuse point de ma mansuétude » !

Le jour de la Cène, le disciple Jean entend de la bouche même de Jésus, ces paroles qui s’adressent à Judas et qu’il rapporte dans son évangile, « Ce que tu as à faire, fais-le et fais-le vite ». Jean ne peut pas comprendre ce que demande Jésus, il ne peut à son niveau de compréhension (Jean est aussi un érudit) que prendre ce fragment de phrase que comme la preuve de la trahison de Judas.

Je ne jetterais la pierre ni à Jean, ni à Ponce Pilate, ni au Sanhédrin, ni à la grande majorité des disciples qui ont fui ou à Pierre qui l’a renié par trois fois après son arrestation, car tout le monde peut se tromper tout en croyant être de bonne foi !

Ce que je ressens intensément, plus de deux mille ans après, c’est que sans Judas et les autres, la face du monde chrétien, ne serait pas ce qu’elle est devenue !

C’est une divine comédie en apparence dramatique, qui n’aurait jamais eu la résonance qu’elle a prise sans le rôle qu’ont joué tous les acteurs. C’est une preuve, s’il en est besoin, que les plans de notre Père échappent à notre entendement.

Ne juge jamais les autres sur leurs apparences, surtout quand tu ne connais rien d’eux et encore moins des plans qu’ils servent et qui le plus souvent échappent à leur propre entendement !

 

Raymond MAGDELAINE

Réfléchissons !

L’effet miroir est un phénomène naturel et pas surnaturel, qui nous renvoie quelque chose qui nous dérange et que nous attribuons tout le temps comme étant un énorme défaut de l’autre, car bien entendu comme tout le monde le sais nous sommes parfaits NOUS !

La réflexion du miroir doit nous inciter à réfléchir sur notre problématique !

La « réflexion » que nous renvoie l’autre est inconsciente de lui, si elle est consciente, ce n’est pas l’effet miroir, mais la volonté délibérée de l’autre de nous blesser. Ce n’est pas la même chose, ne confondons pas !

Bien sûr la réflexion, suivant ce que nous renvoie l’autre, va être perçue par nous comme une gifle, comme quelque chose qui va nous toucher profondément, et nous affecter durablement.

Nous avons deux solutions face à la « réflexion » du miroir :

  • La prendre au premier degré et la renvoyer immédiatement à l’autre par une phrase acerbe bien sentie et d’un degré supérieur à celui de notre ressentie, pour bien lui faire « sentir » dans quel type d’estime nous le tenons, et toc en plein dans les gencives !
    Tous les malentendus, toutes les disputes, toutes les agressions, toutes les guerres, toutes les formes de violences sont issues de ce type d’action-réaction épidermique, sans réflexion préalable !
  • Ou réfléchir sur ce que nous renvoi le miroir, en étant intimement persuadé que ce qu’il nous renvoie, est un travail que nous devons effectuer sur nous, pour nous transformer, pour nous permettre de continuer à croître.
    En l’absence de tout malentendu, alors nous ne percevrons plus l’autre comme un agresseur, qui nous veut du mal, mais au contraire comme quelqu’un qui contribue, même inconsciemment, à nous rendre meilleurs, à nous permettre de nous approcher, sans jamais l’atteindre, de la perfection.

Ici tout bascule, le rapport avec les autres n’est plus source de haine, mais deviens une source d’amour ou chacun contribue à la croissance de l’autre, ou chacun éprouve de la gratitude pour celui ou celle qui lui révèle sa propre identité, celle de l’être divin que nous sommes tous.

Tout dans notre univers, tout, absolument tout ici-bas est un signe de l’au-delà, de ce vide qui nous entoure et qui plein de toutes les potentialités, dans lesquelles nous pouvons puiser sans jamais les épuiser, car elles s’auto-alimentent, elles s’enrichissent continuellement !

Le surnaturel, n’est que le fruit en attente d’être cueilli par notre ouverture d’esprit, ouverture d’esprit qui se manifeste, lorsque nous nous laissons guider, non plus par nos cinq sens, par notre mental, mais par nos intuitions, par notre cœur.

Le surnaturel, n’étant que la face cachée derrière ce qui nous parait être naturel, le surnaturel n’est pas l’opposé du naturel, mais son complément, comme tout ce qui semble, en apparence opposée, n’est en fait qu’un complément direct à toute forme d’objet ou de pensée.

La magie du miroir s’opère toujours quand on a enfin fini par admettre que c’est une réalité et lorsqu’on l’utilise pour se découvrir et non pour la renvoyer.

Réfléchis bien à ce phénomène naturel et utilise-le à bon escient !

 

Raymond MAGDELAINE

Des mots en harmonie avec nos actes !

Des mots pour faire du bruit, pour faire croire aux autres qu’on agit et pour se persuader que l’on vit, alors qu’on ne fait que se leurrer ?

Des mots pour juger sans cesse l’autre et ainsi s’absoudre des maux que l’on peut leur faire consciemment ou inconsciemment au travers de nos mots ?

Des mots pour critiquer sans cesse ce que font « mal » (forcément) les autres et ainsi cacher notre inaction ?

Ou

Des maux pour entendre ce que notre âme ne cesse de nous dire et que nous n’entendons pas dans le brouhaha incessant de nos pensées qui nous submergent de nos peurs ?

Des mots pour panser nos maux et ainsi cicatriser nos blessures fondamentales ?

Des mots sans faux semblants exprimés par notre cœur pour générer une paix intérieure que nous pourrons ensuite répandre à l’extérieur ?

Des mots de haine ou des mots d’amour ?

Des mots pour naître ou pour ne pas être ?

Ou mieux encore !

Des mots d’amour pour vivre en harmonie, en sachant que l’unique loi de la pérennité de l’évolution des espèces est essentiellement basée sur l’harmonie !

Exprimer au travers de nos mots l’harmonie est l’unique clé, l’unique planche de salut de la pérennité de notre espèce, qui est la seule, pratiquement, en grande disharmonie avec la loi universelle de la divine harmonie !

Tout n’est que vibration !

Tout n’est qu’harmonie !

Tout n’est qu’Amour !

Ce n’est pas une affirmation de ma part !

C’est un constat !

L’Harmonie règne en maître absolu dans tout l’univers, c’est scientifiquement prouvé !

Quand te décideras-tu à l’entendre quand il ne sera plus temps ?

Raymond MAGDELAINE

Loi universelle

Et si Dieu n’était pas notre Père, mais notre Mère !

Qu’est-ce que cela changerait ?

Tout ! Ou beaucoup de choses !

Si tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut il me semble que la procréation ou la création est une énergie féminine, toutes les espèces vivantes qui procréaient ici-bas ont cette énergie, cette force d’expulser de leurs entrailles le fruit de la semence du Père mûrie en leur sein.

Notre Père et notre Mère qui sont aux cieux sont deux énergies complémentaires, sans lesquelles rien ne peut émerger, nous en avons l’exemple ici-bas sous nos yeux, deux énergies aux caractéristiques en apparence séparée, mais qui sont unies par un lien très puissant et indestructible que l’on nomme l’AMOUR !

Vouloir les opposer est absurde, elles sont vraiment en symbiose intime, comme représentée dans le symbole du yin et du Yang, croire qu’elles sont distinctes est le signe d’un mal à dit, une maladie pas du corps, mais de l’âme, qui se transmettra au corps si l’on n’y prend garde.

Comment peux-tu Raymond affirmer que Dieu est une Mère plutôt qu’un Père ?

Je cherche au-delà des mots, au-delà des apparences des clés, qu’on ne cesse de nous envoyer, mais que nous ne voyons pas tout de suite, je vais reprendre pour illustrer mon propos, cette citation :

« Lorsque le maître, montre du doigt la Lune, l’enfant voit le doigt, l’adulte la Lune et le sage essaye d’y trouver le sens ! »

L’enfant ici est le premier degré de compréhension, comme il ne possède pas encore la connaissance, il ne peut voir que le doigt.

L’adulte qui a acquis la connaissance va voir ce que montre le doigt, c’est le second degré de la compréhension !

Le sage lui recherche ce que le maître, sans rien dire, cherche à nous faire comprendre, il va chercher une réponse au-delà des apparences, c’est le troisième degré de la compréhension.

Il existe un quatrième degré de compréhension, celui de l’initié, qui lui comprend que la Lune ne nous présente toujours que la même face et nous cache l’autre, l’initié comprend que le maitre nous incite à chercher toujours ce qui se cache derrière les apparences, ici la face cachée de la lune.

Les initiés ont créé un outil extraordinaire qui est la langue des oiseaux, que j’ai utilisé pour décoder « la maladie » un peu plus haut en « le mal nous dit » !

Il nous dit quoi le mal, il nous dit de chercher par nous même les causes de notre maladie pour nous permettre de nous guérir, car nous sommes notre propre médecin et nous avons à notre disposition toutes les ressources en nous pour en « Gaie Rire ».

Une autre clé nous est donnée avec le mot médicament qu’il faut entendre médi ça ment, le médecin nous ment, il n’est pas très intéressé, avoue-le par ta guérison, mais plus intéressé à entretenir ta maladie, non ?

Ce qui n’est pas ton cas je suppose, mais libre à toi d’écouter ses balivernes, ils n’ont pas beaucoup changé les médecins depuis Molière le sais-tu, ils sont toujours aussi ignorants des causes réelles de ta maladie.

Pour revenir au sujet de ma chronique, prétendant que Dieu, enfin que le créateur de l’Univers est une Mère, plus qu’un Père, la clé est donné en langue des oiseaux, lorsqu’on décode le titre de cette chronique « Loi universelle »

La loi est un principe masculin, c’est une intention (c’est la semence du Père)

Universelle, est le principe féminin qui murit en son sein et qui contient l’intention qu’elle va mettre au monde (dans la matière) intention qui est, je pense que tu as compris, de s’unir vers elle, vers elle pas vers lui, donc Dieu est une Mère, nous sommes tous une parcelle (une part d’elle) et notre objectif est de nous unir à elle, dans le principe de l’amour insufflé par l’énergie du féminin.

Je te donne ici quelques pistes pour que tu puisses pouvoir à ton tour atteindre le niveau de compréhension de l’initié qui ne doit surtout pas être réservée à une élite, à une secte ou à une loge… les pistes à explorer sont offertes à tous ceux qui prennent la peine de les chercher en ne s’arrêtant pas sur le premier ou le second degré, celui des apparences.

Comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE

Les derniers mots de Steve Job,

le fondateur de apple, de l’Iphone et de l’Ipad, avant sa mort …

Je suis arrivé à l’apogée du succès dans le monde des affaires. Aux yeux des autres, ma vie est un exemple de réussite.

Cependant, en dehors du travail, j’ai eu peu de joie. En fin de compte, la richesse est tout simplement un aspect de la vie auquel je me suis habitué.

En ce moment, allongé sur le lit de malade et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que toute la reconnaissance mondiale et la richesse qui m’ont rendu si fier de moi, ont pâli et ont perdu tout sens devant la mort imminente.

Dans l’obscurité, je vois les clignotants verts des appareils médicaux, entend leurs ronflements mécaniques et ne peut que sentir que le souffle de l’esprit de la mort s’approche de plus près …

Maintenant, je sais que lorsque nous avons accumulé suffisamment de richesses au cours de notre vie, nous devrions poursuivre d’autres quêtes qui ne sont pas liés à la richesse …

Cela devrait être quelque chose de plus important comme peut être les relations avec les autres, l’art, un rêve de jeunesse etc…

La recherche illimitée de la richesse ne fera que transformer une personne en un être tordu comme moi.

Dieu nous a donné l’intelligence pour ressentir la présence de l’amour dans le cœur de tout un chacun, et non les illusions provoquées par la richesse.

La richesse, pour laquelle j’ai tant lutté et que j’ai obtenue dans ma vie, je ne peux pas l’emporter avec moi. Ce que je peux emporter, ce ne sont que les souvenirs résultant de l’amour.

Ce sont là les vraies richesses qui vous suivent, vous accompagnent, qui vous donnent la force et la lumière pour continuer.

L’amour peut voyager des milliers de kms. La vie n’a pas de limite. Allez où vous voulez aller. Atteignez la hauteur que vous souhaitez atteindre. Il est dans votre cœur et dans vos mains.

Quel est le lit le plus cher du monde ? C’est le lit de malade …

Vous pouvez engager quelqu’un pour conduire votre voiture à votre place, pour vous faire gagner de l’argent, mais vous ne pouvez engager personne pour tomber malade à votre place.

Les biens matériels perdus peuvent être retrouvés. Mais il y a une chose qui ne peut jamais être retrouvé quand on la perd. C’est la Vie.

Quand une personne entre dans la salle d’opération, il se rendra compte qu’il y a un livre qu’il n’a pas encore fini de lire – C’est le Livre de la Vie saine.

Quel que soit le stade de la vie, ou nous sommes à l’heure actuelle, nous devrons un jour faire face au moment où le rideau tombe.

Je vous souhaite beaucoup d’amour pour votre famille, pour votre conjoint, pour vos amis.

Prenez soin de vous. Aimez les autres.

C’EST CELA LA RICHESSE, L’AMOUR MANIFESTE.

Sommes-nous « Dieu le Père » ?

Non, je ne blasphème pas, je dis simplement que comme Dieu qui est le créateur de l’univers, je suis, nous sommes, aussi à un niveau moindre, évidement, créateur de notre univers, créateur de notre ciel et de notre terre !

Plafond de la chapelle Sixtine à Rome !

Mais comme mon niveau de conscience est loin d’être l’égal de celui de Dieu, mon univers est moins génial que le sien, il est beaucoup moins harmonieux que le sien (pour ne pas dire plus merdique), mon univers à moi ressemble plus à l’enfer qu’au paradis !

Regarde autour de toi et tu constateras que le monde généré par les hommes est un enfer ici-bas, même un aveugle est capable de s’en rendre compte !

Quand je dis merdique, c’est un doux euphémisme, car l’univers créé par l’homme est plus proche d’une apocalypse qu’autres choses, l’homme n’a pas encore bien compris qu’il va finir un jour par récolter ce qu’il continue de semer consciemment ou inconsciemment.

De plus en plus de gens très sérieux pensent que ce sont nos pensées qui sont à la source de tous nos échecs ou de toutes nos réussites, de plus en plus de gens tout aussi sérieux pensent que nous avons en nous la solution pour corriger nos pensées, en modifiant nos comportements et nos points de vue étriqués sur ce qu’est la création, qui n’est pas celle d’un instant « T » dénomé « Big Bang », mais bien un temps qui dure et se poursuit aujourd’hui.

Dieu ne se repose pas depuis la fin de sa création, mais se repose sur nous pour la perpétuer, sans nous couper de l’intention originelle qui en fait toute son originalité !

Celui que nous appelons Dieu, a donné à toutes ses créatures la capacité d’améliorer sans cesse sa création initiale, c’est un processus lancé il y a presque 14 milliards d’années et qui continue à se poursuivre de nos jours, toutes les espèces de la création le savent et la mettent en œuvre intuitivement, il n’y a que les hommes qui ont oublié sciemment ce principe, car ils se prennent pour le phénix des hôtes de ces bois, en ignorant ou en essayant de contourner une LOI, peut-être pas divine, mais en tous les cas universelle !

En fait tu vois je pense que si Dieu a envoyé un ange soi-disant « déchu » de son paradis sur la terre, cet ange n’est ni Satan, ni Lucifer, mais l’homme, que dieu n’as pas déchu, mais dont il doit être très déçus par ses comportements hérétiques !

Il suffirait de presque rien pour que notre univers bascule de l’enfer au paradis, sans attendre que nos prières nous tombent toutes rôties dans nos assiettes, mais lorsque nous nous prendrons tous par la main, pour transformer notre univers et peut-être retrouver le paradis terrestre dont nous nous sommes tous coupés, le jour où nous nous sommes pris pour « Dieu le Père » !

Pour continuer à croître en harmonie, arrêtons de nous prendre pour « Dieu le Père », soyons humbles et responsables de nos actes !

À bon entendeur, salut !

Raymond MAGDELAINE

Va et ne pèche plus…

Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre…

Qu’est-ce qu’un péché ?

Le point de vue des hommes ou celui de Yahvé ?

Si c’est celui de Yahvé, il est inscrit en toutes lettres sur la pierre que Moïse a gravée et rapporté du mont Sinaï à son peuple sous la forme de dix commandements.

Tout le reste, tout ce qui a été rajouté dans les livres sacrés des différentes religions monothéistes, n’est que le point de vue des hommes !

Mais Raymond tu blasphèmes encore, ce sont de Saints Hommes qui les ont rajoutés dans les livres sacrés, pour bien expliquer aux autres hommes ce qu’il faut faire ou ne pas faire, pour leur expliquer ce qu’est le pécher.

Tu as tout à fait raison, mais saints ou pas saints ce sont des hommes, principalement qui ont rajouté leur vision personnelle du péché, pas celle de Yahvé ! C’est bien ce que j’ai dit.

L’exemple le plus frappant c’est la condamnation à la lapidation pour le péché d’adultère, où tu ne trouveras nulle part écris de la main de Noé et dicté par Yahvé, que c’est à la femme uniquement de supporter ce soi-disant crime.

Yahvé dicte à Noé ; « tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin » « tu ne commettras pas d’adultère ».

Il ne lui dit pas ; « femme tu ne commettras pas d’adultère » il ne lui dicte pas « tu la lapideras », il lui dicte au contraire « Tu ne commettras pas de meurtre ». Lapider c’est tuer une personne volontairement et sauvagement en plus, il lui dicte au contraire « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal ».

Puis arriva son fils Jésus qui en rajoute deux autres essentiels « Tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. » « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » et Jésus ajoute « Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. »

Vois-tu tout le reste n’est que rajouts, qui consiste le plus souvent à reporter ses propres péchés, comme celui de l’adultère sur l’autre, c’est-à-dire la femme, cherche bien et tu trouveras cette attitude répandue partout sur la planète « ce n’est pas moi m’sieur, c’est elle», « je suis une innocente victime vôtre honneur, c’est elle la tentatrice».

 

Cela te parle mon frère, cela te parle ma sœur ?

Raymond MAGDELAINE

On ne nous dit pas tout

Je cherche, je cherche toujours… et en cherchant bien, je pense avoir trouvé, les raisons pour lesquelles Myriam de Magdala se fait si discrète dans les évangiles canoniques et dans les autres aussi, ce n’est pas moi qui le dit, mais Roland Hureaux normalien, agrégé d’histoire et auteur d’un essai « Jésus et Marie-Madeleine » parue aux éditions « Perrin ».

Ma chronique du jour, un peu spéciale au niveau de sa présentation, va utiliser quelques « extraits » significatifs de son ouvrage, avec mes commentaires « entre guillemets et en italiques », pour bien les dissocier.

Extrait 1 :

Que Jésus-Christ ait pu avoir, au cours de sa vie publique, et même à l’aube de sa vie « glorieuse », une confidente privilégiée, au même titre, voire davantage, que les apôtres fut difficile à admettre tout au long de la tradition chrétienne. Sans doute parce que c’est une femme, mais surtout parce que cette femme avait été une grande pécheresse.

Ma thèse

« Dans ce premier extrait, l’auteur laisse entendre que c’est la “grande pécheresse” plutôt que la “femme” qui en serait la cause !

Je veux bien l’entendre, mais me refuse à l’admettre, car dans tous les évangiles, canoniques apocryphes ou agnostiques, la femme n’est considérée que comme l’unique responsable du crime “d’adultère” considéré par Loi de Moïse comme l’un des plus grands péchés conduisant inéluctablement ceux qui en sont les auteurs à la “lapidation”. Je ne fais que constater que dans tous les Évangiles ce crime n’est attribué qu’aux femmes !

Jésus qui rencontre sa première Marie, “La pécheresse de Galilée” lui évite d’être lapidée par des pharisiens (ce sont des spécialistes de la Loi de Moise) lui tendant un piège pour tester ses connaissances de la loi. En ramassant une pierre qu’il leur tend leur disant “que celui qui parmi vous n’a jamais péché lui jette la pierre” les prenants ainsi à leur propre piège. Preuve s’il en fallait une que le péché n’est pas l’apanage des femmes ! »

Extrait 2 :

Le meilleur moyen d’écarter cette hypothèse est de faire disparaître la Madeleine, en tous les cas de la faire éclater. C’est à cela qu’aboutissent tous ceux pour qui la pécheresse de Galilée, Marie, sœur de Marthe et Marie de Magdala sont trois personnages différents […] cette dernière demeure le premier témoin de la Résurrection, et deux évangiles sur quatre rappelle à cette occasion que c’est cette Marie qui avait été délivrée de sept démons, qu’elle avait donc été impure. […] la figure de Marie de Magdala s’estompe singulièrement : autant dire qu’on ne sait à peu près rien sur elle. Et Marie de Béthanie peut apparaître sans scandale comme la confidente privilégiée du Christ puisque rien dans les Évangiles ne laisse à penser qu’elle avait été une pécheresse !

Ma thèse

« Dans ce second extrait, l’auteur en rajoute une couche sur Myriam de Magdala en précisant que deux des Évangiles canoniques la désignent comme impure, car elle a été habitée par “sept démons” (rien que cela !) la privant d’office de pouvoir être présentée comme étant la confidente privilégiée de Jésus.

Après l’exclusion de la Marie “la pécheresse de Galilée” et celle de Marie de Magdala, il ne reste plus, comme étant une évidence irréfutable, que Marie de Béthanie pour être la confidente privilégiée  et “sans scandale”  du Christ !

Mais pour moi cette “évidence” pose problème, car l’auteur la désigne bien ici comme étant de “Béthanie”, comme sa sœur Marthe et son frère Lazare, je vais dont reproduire ci-dessous deux autres extraits tout aussi parlant que les deux premiers, pour revenir ensuite sur l’exposé de mon point de vue. »

Extrait 3 :

[…] si l’on en croit « La légende dorée » (1) : Marie surnommée Magdeleine, du château de Magdalon, naquit dit Voragine, de parents les plus illustres, puisqu’ils descendaient de la race royale. […] Ils se partagèrent leurs biens de cette manière : Marie (sœur de Lazare et de Marthe) eut Magdalon d’où elle fut appelée Magdeleine […].

Extrait 4 :

Au sujet des apocryphes : […] Contrastant avec la sobriété des Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, leurs récits possèdent un caractère fantaisiste ou merveilleux évident […] l’autre déception réservée par les apocryphes est qu’ils parlent en définitive assez peu de Marie Madeleine.

Au sujet des sources médiévales : Une attribuée à Raban Maur […] l’autre à Jacques de Voragine « La Légende dorée » […], mais comme nous ne connaissons pas les originaux (de ces deux sources) il est difficile de s’y fier.

Ma thèse

« Dans ce troisième extrait, l’auteur pour appuyer le surnom de Madeleine à celle qu’il nomme, un peu plus haut, de Béthanie, utilise un texte extrait de « La légende dorée », dont il dit lui-même dans l’extrait 4 « qu’il est difficile de s’y fier » !!!

Dans l’extrait quatre, il fait ressortir le caractère fantaisiste ou merveilleux d’Évangiles non retenues par l’Église et qui en fait ne l’évoque guère plus que dans les évangiles canoniques.

De là à conclure, de mon point de vue, qu’on a sciemment effacé les origines de Marie de Magdala des textes des quatre évangiles canoniques, il n’y a qu’un pas que je vais franchir, n’en déplaise à l’Église apostolique et romaine.

Pourquoi oserais-je ce blasphème ?

Principalement parce que dans ces quatre évangiles on donne des précisions de lieu et de périodes très précises concernant tous les apôtres hommes, vous allez me dire, mais on y donne aussi des précisions sur certaines femmes comme Marie la mère de Jésus, comme Élisabeth sa sœur, ou comme Marie sœur de Marthe et de Lazare, tous trois de Béthanie.
Oui, mais alors comment expliquer que ceux qui ont écrit ces quatre évangiles aient pu omettre ceux concernant Myriam de Magdala (petit village proche de Capharnaüms), pour moi il y a dans le livre de l’auteur suffisamment de présomptions lourdes, même si  exempte de  preuve retranscrites dans toutes les évangiles, pour penser qu’on nous cache des choses, comme dans l’affaire du masque de fer ou toutes les preuves ont était effacées par l’innocent Louis le quatorzième !

Ce livre, qui cherche à trouver une quelconque relation entre Jésus et Myriam de Magdala, en fait s’arrange, sous la couverture de l’historien, à discréditer celle qui est devenue, malgré toutes les tentatives et contre Omissions et Dogmes, l’une des plus grandes disciples du Christ, si ce n’est pas la plus grande, en tous les cas à mes yeux ! »

Conclusion

Voilà, il fallait que je le dise, je ne sais pas si c’est ce que voulais Myriam de Magdala, mais il m’a semblé que le dire c’était lui rendre toute sa place dans le rôle essentiel qu’elle a joué en propageant la foi chrétienne la plus pure, celle ou les mensonges et les cachoteries sont exclue. Une foi sans retouche ou omission volontaire et sans exclusive, cette foi se doit d’être rapportée telle qu’elle, c’est ce que voulait Jésus de Nazareth, c’est ce que veut toujours le Christ, qui continue d’ailleurs de s’adresser à des femmes, le plus souvent, comme à Dozulé, peut-être par manque de confiance en son église, mais qui pourrait lui jeter la première pierre ?

Qui ?

(1) La Légende dorée (Legenda aurea en latin) est un ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes, qui raconte la vie d’environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens, et, suivant les dates de l’année liturgique, certains événements de la vie du Christ et de la Vierge Marie.

Raymond MAGDELAINE