Archives de catégorie : Chroniques de l’Ame

Nouvelles chroniques, en cours d’écriture… cultivez la patience !

La porte de la reconnaissance

Dans mes deux dernières chroniques je vous ai parlé du rôle d’intercesseur de la femme entre la terre et le ciel, et celui aussi important que celui du créateur de mettre au monde, de fabriquer en son sein une miniature parfaite d’un être humain, mâle ou femelle (1). Et rien que pour ces deux points, mais pas uniquement que pour eux, je suis au regret de vous dire qu’elle est supérieure à l’homme, même si tout le monde je sais ne partage pas mon avis simplement par ignorance crasse le plus souvent, mais pas que !

Aujourd’hui je vais vous parler justement de ce qui en chaque femme est bien supérieur aux hommes équipés d’un simple plantoir à usages multiples certes, de ce qu’un peintre à représenté en nommant sont chef d’œuvre « l’origine du monde », et ce qu’un autre a nommé « La Mandorle » (2) ou « Mandorla », peinture un peu moins sulfureuse, mais tout aussi explicite, suivie d’une représentation sous forme de mode d’emploi, mais réservée exclusivement aux initiés qu’on nomme l’arbre des séphiroth (3) et qui décrit les dix états permettant d’atteindre la perfection, rien de moins, ni rien de plus, la connaissance étant le but ultime.

Si j’en crois Lars Muhl, c’est Miriam (4) qui enseigne à Yeshoua l’art d’utiliser « la porte » afin qu’il devienne complet et puisse poursuivre son enseignement jusqu’au bout. Pour cela elle va s’inspirer du nom imprononçable que Dieu lui-même donne à Moïse « YHWH » Yod, Hè, Vav, et à nouveau Hè, pour désigner les quatre protocoles (initiatiques) à respecter pour avoir un jour la joie ineffable d’atteindre le stade ultime de la connaissance ou de la reconnaissance de soi.

  • « La Porte » est l’accès ici-bas à la voie, à la vérité et la vie éternelle (la reconnaissance). C’est la porte que nous devons franchir pour accéder au Temple, Myriam l’appelle « Yod » et Yod est Sagesse ; lorsque nous la franchissons la sagesse est notre objectif.
  • Une fois franchi, une première halte s’impose au point de la Reconnaissance «  » ; il est nécessaire ici d’y reconnaître les véritables raisons qui fondent notre quête avant de poursuivre l’initiation.
  • À mi-chemin, une nouvelle halte s’impose au point de la Grâce et de la Compassion « Vav » ; celui qui est capable de rester ici en conservant son équilibre, sera capable de métamorphoser le désir, quel qu’il soit, en Amour Pur, Inconditionnel.
  • Arrivé au cœur le plus sacré du temple, la Chambre nuptiale «  » ; où l’union va être consacrée, devant Dieu en devenant ainsi ses enfants, alors que dans le même temps le couple prend véritablement conscience du sacré de cette union et de la charge qu’elle implique afin de ne pas dénaturer le « sacrement » du mariage avec YHWH !

Le jour, où nous considèrerons, nous les hommes, l’acte sexuel, comme un rituel initiatique, et pas simplement celui d’une salle de jeux, alors, pourrons-nous commencer à envisager l’avenir sous de meilleurs auspices et espérer voir un jour l’humanité sortir du son cycle infernal, pour s’engager sur la voie, de l’équilibre des polarités, qui ne sont que complémentaires !

Pense ce que tu veux de moi, ma sœur, mon frère, cela n’est plus mon problème pour moi, moi je « croîs » toujours en Moi !

Ne profane plus, d’une manière ou d’une autre, ce temple, que la femme offre à celui avec qui elle choisit de s’unir. L’accès au Temple ouvre  la voie ; à la vérité et à la vie éternelle.

Rappel IMPORTANT ! On n’entre pas dans un Temple, quel qu’il soit, et encore moins dans celui-ci, comme on entre et on sort d’un Moulin, dit la sagesse populaire !


(1) J’ai fait exprès, j’aime BIEN t’entendre bougonner !

(2) La mandorle ici, exprime une autre dimension : c’est une figure géométrique dessinée à l’aide de deux cercles. À l’intersection de ces deux cercles est installée une personne. Elle indique donc la personne par laquelle il faut passer pour parcourir le chemin entre les deux cercles, les deux hémisphères ou les deux mondes, l’un terrestre et l’autre céleste. L’implantation d’une femme dans une mandorle révèle le symbolisme du passage de l’extérieur du temple à l’intérieur du temple sacré de la femme. La mandorle est utilisée alors à chaque fois pour exprimer un passage, une porte.

(3)  L’arbre des Séphiroth ici, symbolise le rite initiatique s’accomplissant dans ce temple sacré pour aboutir à la reconnaissance de la complémentarité du couple.

(4)  Lars utilise cette orthographe pour désigner Marie Madeleine.

Raymond MAGDELAINE

Les nouveaux Adam et Ève ?

Dès les premières images du film « Marie Madeleine », on entend la voix de Myriam (Marie Madeleine) dire « Il sera comment le royaume ?  » «  Une graine de sénevé qu’une femme ramasse et plante dans son jardin, elle grandit, elle grandit… et dans ses branches, des oiseaux viennent y faire leur nid ! » cette citation y est encore dite deux fois, je crois, elle est la clé permettant de décrire le royaume (que nous nous construisons) annoncé par Yeshoua à ses disciples, mais l’ont-ils tous bien interprétée ou bien comprise ?

Les péripéties du monde d’aujourd’hui me font dire que non, les disciples de l’époque, les prêtres de la nôtre ne l’ont pas encore comprise, ou n’ont pas voulu l’entendre !

Bien sûr, cette phrase évoquant le royaume qui était déjà là, il y a plus de deux mille ans, utilise la parabole, non pas pour la rendre obscure, mais pour nous inviter à la déchiffrer !

Ci-dessous, voici mon décodage :

  • C’est une graine de sénevé : entendre c’est avoir une « foi » pas plus grosse que l’une des plus petites graines existant dans la nature, le sénevé est une moutarde sauvage !
  • Qu’une femme ramasse et plante dans son jardin : là règne, sûrement, la plus grande confusion chez les hommes qui pensent à leur sperme qu’ils plantent dans l’ovule d’une femme… sans se rendre bien compte de la conséquence de cet acte (1)Errare humanum est, perseverare diabolicum!

Comprendre plutôt ceci nous devons : ici c’est la femme qui accueille volontairement cette foi en elle, dans l’unique temple (son jardin) qu’est son corps, car c’est elle qui a la charge et le devoir de la transmettre à l’époux, pour que cette foi puisse se perpétuer au travers de la procréation à la Nouvelle Humanité.

Nous avons, nous les hommes, oublié depuis trop longtemps que la femme est l’intercesseur, le canal, entre le ciel et la terre, c’est en cela, et bien d’autres choses qu’elle est complémentaire de l’homme, et qu’elle offre à l’homme (à l’époux, au partenaire) ce qui lui manque le plus, l’esprit sain (2) !

  • Elle grandit, elle grandit… : et de génération en génération le royaume grandit avec elle. Cette foi (graine) toute minuscule au départ, va croître dans le cœur des hommes (l’espèce) et finir par leur ouvrir la porte du royaume.
  • Et dans ses branches des oiseaux viennent y faire leur nid : de nombreuses demeures (3) vont se construire dans ce Nouveau Monde (le paradis ?) que certains d’entre nous sont, à ce jour en train de mettre en œuvre… ou pas !

Il y a plus de deux mille ans, en Judée et en Galilée, sont nés un nouvel Adam (Yeshoua) et une nouvelle Ève (Myriam), à la différence du premiers Adam et Ève, ils ne sont pas revenus, pour peupler la terre, ceci étant fait et largement fait, non, ils sont revenus pour y faire croître le royaume (le paradis), avec la collaboration de la nouvelle humanité issue de ces nouveaux Adam et Ève !

Les nouveaux Adam et Ève ?

Si tu as des yeux et des oreilles qui voient et entendent, tu te rends bien compte que depuis plus de deux mille ans le royaume est en chantier ici-bas et qu’il contraint pas à pas et pacifiquement l’enfer à laisser sa place à un monde plus équilibré et harmonieux, donc pacifié, où le partage et l’équité seront les nouvelles valeurs fondamentales.

Et si ma vision de ce royaume annoncé est erronée, comme certains d’entre vous pourraient le croire encore, je vous plains du fond du cœur, car entre l’enfer actuel et le paradis en devenir, mon choix est fait et j’œuvre et œuvrerais jusqu’au bout pour ce « royaume » où mes enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants… pourront s’y épanouir, y seront les rois du royaume qu’ils se construiront.


(1) Ici je n’évoque pas le risque d’avoir un enfant non désiré, mais de la responsabilité au travers de cet acte d’amour de transmettre, ou pas la « foi » qui est la graine en gestation du royaume.


(2) Ou Esprit pur, c’est l’esprit qui n’est pas pollué, par le mensonge, les peurs, les aprioris, les formatages de toutes sortes, l’oubli de notre véritable identité…

(3) Il y a de nombreuses demeures au royaume de mon Père, disait Yeshoua.

Raymond MAGDELAINE

Je suis, tu es, nous sommes…

Je suis le vent qui transporte la graine.

Je suis le souffle divin qui m’inspire.

Je suis celui qui a oublié qui il est, et
qui se cherche désespérément.

Je suis le feu intérieur qui m’anime,
la braise qui cherche à renaître de ses cendres.

Je suis chenille rampante rêvant d’avoir des ailes.

Je suis l’ange déchu qui a perdu de vue sa voie.

Je suis démon par manque de foi en moi
et par peur de l’étranger.

Je regarde sans voir, et suis sourd à autrui.

Je contemple mon nombril ou mon reflet,
en oubliant que l’autre c’est aussi moi.

J’enfonce des portes ouvertes, je m’enferme
dans mes croyances ou mon ignorance.

Je combats les moulins à vent, alors que c’est
en moi que souffle la tempête !

Je juge autrui sans rien savoir de lui !

Je critique l’incompétence des autres, assis
confortablement devant la « lucarne magique » ouverte sur l’illusoire.

Je crois tous les « menteurs » de la terre et doute de mes propres certitudes !

Je ne crois plus en Dieu, mais je l’accuse de ne rien faire
pour moi « pauvre pécheur ! »

Je détourne mon regard de celui ou de celle
qui sur le bord du trottoir me tend sa main !

Je me sens seul au milieu de la foultitude…

Qu’essayes-tu de faire Raymond, tu cherches à nous démoraliser aujourd’hui ?

Non Maurice, non Marcelle, je te montre, une infime partie de tout ce qui en toi, en moi, en nous, est encore à purifier, pour t’inviter à prendre ta destinée par les cornes, ou à bras le corps !

Comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE

Complétude

Une des raisons profondes du mal-être de l’humanité actuelle est le sentiment d’incomplétude que peuvent avoir ici-bas les hommes (les mâles) et les femmes (les femelles) chez l’hominidé branche un peu plus évoluée (1) que celle du règne animal.

Je m’explique, chez l’animal, la femelle et le mâle sont conçus afin de perpétuer l’espèce, même si ces êtres sont doués comme nous de conscience et ont donc une âme, ils n’ont pas été conçus, comme l’Homme (l’espèce humaine) pour devenir complémentaire.

L’humanité actuelle, explore, toujours de mon point de vue, les différentes voies qui vont à terme la conduire à former un être complet ayant fini de fusionner son principe masculin avec son principe féminin.

Les voies que l’humanité explore, sont dues à une prise conscience que quelque part au plus profond de lui-même l’Homme est incomplet, quelque chose en lui est atrophiée et ne peux se développer, ou plutôt essaye de se développer, mais n’y arrive pas encore, car le processus de transmutation n’est qu’à l’état embryonnaire, au stade de la germination de la graine. Cela explique ou peut expliquer, le choix de certains d’explorer sciemment ou pas la voie de l’homosexualité !

À terme la voie qui s’ouvre à nous actuellement est celle d’un être complet, dont le principe masculin et féminin ne font plus qu’un, un être androgyne en quelque sorte, dont la fonction de procréation ne ressemblera plus à celle que nous avons hérité du règne animal.

Ne me demande pas Marcelle, quelle sera la nouvelle manière de perpétuer notre espèce, cela m’est impénétrable pour l’instant !

Il y a maintenant, plus de deux mille ans, un homme du nom de Yeshoua et une femme du nom de Myriam de Magdala, deux êtres prédestinés, nous ont montré, ou ont tenté de nous démontrer que la voie que nous devons explorer n’est plus celle de la division entre l’homme et la femme, mais celle de sa complémentarité.

C’est le principe divin (celui d’un dieu, quel que soit le nom qu’on lui donne) qui est à la fois Père et Mère, ce principe qui n’a plus besoin du sexe pour se perpétuer, mais simplement de l’esprit qui l’anime. Esprit que nous avons tous en nous sous une forme qui dépasse, de mon point de vue celle de l’embryon, en s’approchant du terme de sa naissance !

Il va naître le divin enfant pur esprit !

Pour que « la bonne nouvelle » annoncée par cet homme et cette femme soit enfin assimilée et puisse se mettre en œuvre, il nous faut comprendre (intégrer en nous) que l’Homme (la nouvelle espèce issue de l’hominidé) de demain doit fusionner en lui ses deux principes, illusoirement séparés, par notre ignorance crasse.

Nous assistons en ce moment à cette prise de conscience qu’il est plus que temps de réunir en nous ce que nous avons trop longtemps dissocié de nous et qui nous a conduit là où nous en sommes !

Si le Temple de « pierre » (2) à Rome ne le comprend pas et bien tant pis pour lui (pour eux), qu’au moins notre temple intérieur lui le comprenne et mette en œuvre cette réunification de deux principes destinés à la fusion en utilisant l’Amour pour seul ciment !

(1) Évolué, ne veut pas dire forcément plus intelligent, loin de là hélas !

(2) Ici je fais allusion au disciple Pierre qui s’est octroyé le droit inique de transmettre son propre évangile !

Raymond MAGDELAINE

La route vers le soi… pour les nuls

Petite précision ; ce qui va suivre n’est pas un traité de psychologie comportementale, c’est juste ce que j’ai cru comprendre de ce qui m’anime et peut-être vous anime aussi… qui sait !

J’essaye ici de faire le point sur des parties de moi, qui m’ont semblé plus que confuses pendant très longtemps, et dont la fameuse langue des oiseaux m’a permis dans trouver ou retrouver le sens le précis, ou plutôt le moins confus pour moi !

Le moi ou le Moi : si j’utilise la langue des oiseaux, et si je rassemble les deux mots « le » et « moi », j’entends « lemoi ». Bof !

Oui, tu as raison… a priori cela ne dit rien au premier abord, mais si je rajoute une apostrophe après le « l » et que j’ajoute un accent aigu sur le « e » j’entends alors « l’émoi ! » (1)

Le moi, ce que j’en comprends au travers de mon vécu, c’est la part de moi qui est soumise aux émotions qui le traverse et qui pendant longtemps m’ont pourrie littéralement la vie, tant que je n’ai pas su ce qu’elles signifiaient, ou dit autrement ce qu’elles essayaient de me dire.

Le Moi (avec le M en majuscule) ; n’est que le petit « moi » qui a commencé sa transformation, il cherche sa voie !

Le je ou le Je : facile ! j’entends tout de suite comme vous que c’est le « Jeu », c’est le moi qui entends et commence à décoder ses émotions et les mets sur le métier à tisser les âmes pour les transmuter. Dit autrement c’est la partie de moi qui décide de ne plus se laisser persécuter par ses émotions et qui pour ce faire, va les détricoter pour ne plus qu’elles interfèrent sur la voie vers le soi.

C’est au travers du jeu que l’enfant apprend… l’adulte que nous sommes devenu doit se réapproprier le jeu pour continuer à progresser sur sa voie.

Le « Je » ; est un niveau plus avancé du petit « je » les jeux utilisés y sont plus élaborés, plus ciblés, mieux utilisés, le « Je », se rapproche du « soi » !

Le soi ou le Soi : je n’entends que « soit » pour mieux comprendre ce que j’entends, j’y rajoute un point d’exclamation « ! » qui résonne en moi comme une injonction « soit ! » !

Certes, certes, Raymond « soit ! », mais quoi ?

Ben ! sois toi ! tout simplement ne sois pas ce que les autres voudraient que tu sois, mais soit toi sans tes masques, sans tes armures, sans tes peurs… qui entravent ta voie !

Le soi ou le Soi : Ici avec la langue des oiseaux lorsqu’on finit par l’utiliser couramment, c’est plus facile, c’est « Être », c’est l’être véritable, celui vers lequel nous devons tendre dans notre incarnation, car il est le seul à connaître la voie que nous nous devons d’emprunter, ou plutôt que nous devons suivre.

L’être entend la voix de l’âme (ou de notre ange gardien, si vous préférez) et/ou celles de nos guides d’incarnation, selon notre degré d’ouverture.

La route de la soie, fût aussi en son temps une route vers le soi !

Je ne peux atteindre le « Soi » qu’après avoir exploré un temps plus ou moins long, la voie du petit « soi » !

Ce qu’il faut bien comprendre, dans tout ceci, c’est que pour croître sur sa voie il ne faut pas chercher à mettre la charrue avant les bœufs, ou dit autrement, tu dois emprunter, la voie du moi, qui va ensuite t’ouvrir la voie du je qui t’ouvrira à son tour celle du soi… celle de ton être véritable que tu apprends ici-bas à redécouvrir et que tu vas enrichir des tes nouvelles expériences !

Comprends-tu mon, ma chère apprentie Padawan ?

(1) La langue des oiseaux est un langage intuitif où tu laisses libre court à tes intuitions, mon approche de cette langue, ne sera pas de tout sûr la même que la tienne laisse donc tes intuitions te guider, ce sont elles qui te permettront de débroussailler ta voie !

Raymond MAGDELAINE

Un homme, une femme…

Jean 20 V 11 ; Marie de Magdala était retournée au tombeau (était-elle avec les trois femmes mentionnées par Marc ?). En voyant le désarroi de Jean et de Pierre, elle ne comprenait plus rien. Les disciples partirent et Marie s’assit sur le bord de la grande pierre tombale qui gisait par terre et elle laissa son cœur déborder de larmes. Soudain pleine d’émotion, elle aperçut dans le sépulcre deux anges en robe blanche, dont un lui demanda :

  • Femme, pourquoi pleures-tu ?
  • Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur et que je ne sais pas où « ils » l’ont caché.

En se retournant, elle vit Jésus debout devant elle, mais elle ne le reconnut pas. L’homme lui demanda :

  • Qui cherches-tu ?

Marie regarda ce corps plein de santé qui n’avait apparemment rien de comparable avec le corps flagellé et transpercé de Jésus. Cette apparence lui étant complètement inconnue, elle va donc l’identifier avec le jardinier de Joseph d’Arimathée dont le maître occupait les hautes fonctions de conseiller de distinction (1).

Elle va lui demander :

  • Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi je le prendrai…

Fallait-il qu’elle l’aime pour vouloir emporter avec elle ce cadavre de trois jours, meurtri, torturé, transpercé par la méchanceté des hommes ?… À ce moment Jésus devant tant d’amour ne tient plus, il va l’appeler par son nom :

  • Marie !…

Un seul mot, un seul nom ont suffi pour illuminer en une seconde le visage plein de larmes de Marie. Son cœur l’a reconnu et elle répondra à l’appel en se jetant littéralement sur le Maître…

Mais Jésus ne veut pas qu’elle le touche pour la consoler il lui explique qu’il doit d’abord monter vers le Père. Pourtant il lui demandera de transmettre aux autres disciples son témoignage.

Pourquoi Jésus a-t-il délibérément choisi Marie de Magdala pour être la première personne qui le verra après sa mort ?

Cette femme si belle dont les juifs disaient qu’il l’avait délivré de sept démons !!!

Décidément Jésus est vraiment un océan d’amour et de miséricorde !

(1) Joseph d’Arimathée assumait cette fonction au sein même du Sanhedrin, qui était l’Assemblée législative des grands prêtres du Temple de Jérusalem !

Raymond MAGDELAINE

Propriétaire !

De quoi ?

D’un lopin de terre, d’une maison à la campagne, d’une société côté ou pas en bourse, de SA femme, de SES enfants (NON pas de sa belle-mère, il vous la cède volontiers), de sa SOIF de pouvoir, de ses ACTIONS en bourse, de son CORPS, de son POUVOIR sur les esprits de ceux qu’on cherche à manipuler, pour mieux les plumer… !

L’homme limite tout, il installe des frontières partout, en plantant un drapeau sur la Lune, sur Mars, ou sur une banquise ou un ilot désertique et rocailleux avec l’intention d’être propriétaire de ses gisements souterrains… s’il le pouvait il irait jusqu’à planter un drapeau sur l’Univers, pour le posséder.

C’est à moi ! Sortez de chez-moi ! Vous êtes chez moi ! je suis le propriétaire ! c’est mon or, ou est mon or, on m’a volé mon or ! criait désespérément Harpagon…

Posséder est son idée fixe, au point d’en être obsédé… l’homme est un grand malade lorsqu’il se laisse contrôler par ses instincts grégaires, son MOI tellement surdimensionné, qu’il l’empêche de se voir la réalité, qui est : Rien ne nous appartient, mais tout est en libre-service pour toutes les formes de vie.

En libre service, parce que la vie est basée sur le don et le partage des richesses que produisent la terre et les formes de vie, minérale, végétale, animale et humaine… enfin ! qu’en l’homme ne cherche pas à être propriétaire des fruits du labeur des autres espèces !

Il l’a bien compris l’homme en général, mais il existe encore aujourd’hui des hommes qui déposent des brevets à tirelarigot, pour exploiter toutes les ressources de la terre en nous laissant croire, pauvre crédule que nous sommes, qu’ils en sont les PROPRITAIRES.

Mais P (censuré) ! qu’ils y aillent donc sur la Lune, sur Mars ou sur la calotte glacière, posséder leur bien, sans continuer à détruire notre oasis, et à ne plus « scier » la branche sur laquelle l’humanité est assise.

Les limites, les frontières, ne sont que l’illusion d’un esprit malade, d’un esprit encore infantile (c’est MON jouet, plus tard, c’est MA voiture, c’est MA femme !)

Alors ! Possédé ou obsédé !

Raymond MAGDELAINE

Mise au point capitale

À toute la famille des MAGDELAINE dont je suis l’ainé qui approche à grands pas de ses soixante-douze ans !

J’ai conscience de la responsabilité qui pèse sur mes épaules d’ainé, j’ai conscience aussi de ce que vous pourriez en attendre au sujet de mon second frère qui vit une épreuve douloureuse pour lui, c’est sûr, mais qui impacte aussi tous les siens et en première ligne ses trois enfants… mais pas qu’eux !

Ai-je tout tenté pour essayer de le sortir d’une situation où lui seul s’est mis où il se victimise pour tenter d’exercer consciemment ou inconsciemment sur nous une forme de culpabilité ?

Je ne sais pas si j’ai tout tenté effectivement, ce que je sais c’est que tout ce que j’ai fait ou ai tenté de faire a échoué, ce constat d’échec m’attriste profondément, ne croyez pas que je sois devenu insensible avec l’âge, c’est tout le contraire, et vous le découvrirez à votre tour en son temps !

Mon petit frère, ma petite sœur, mes chers neveux et nièces, si je suis l’ainé de la famille, sachez que je n’ai pas la toute-puissance du créateur, et à l’orée de mes soixante-douze ans, sachez aussi que mes vécus m’ont enseigné une chose importante ;

C’est que mon pouvoir s’arrête là où commence celui des autres !

Autrement dit mon pouvoir n’agit que sur moi et très peu, pour ne pas dire pas du tout sur tous les autres qu’ils me soient proches ou très éloignés !

Cela ne veut pas dire que je ne suis pas touché parce qui arrive à mon frère, à votre papa, mais que je suis tout aussi impuissant que vous à faire entendre raison à quelqu’un qui ne veut plus rien voir ni entendre de nous, et je crois que vous l’avez tous, à un niveau ou à un autre, expérimenté à vos dépends de votre côté !

Oui mon neveu, je prie, je prie pour lui, je pense à lui, je ne l’oublie pas, c’est mon petit frère lui aussi, et je l’aime du plus profond de mon cœur, c’est cet amour qui est la forme de la prière la plus puissante qui agit, même si en apparence rien ne bouge chez lui, même s’il continu à s’enfoncer dans son « mal à dit » qu’il n’entend pas !

Elle agit sur sa part inconsciente, ma toute-puissance d’ainé s’arrête là, ma sœur, mon frère, mes chères et tendres nièces, et mon cher neveu !

Joignez vos prières aux miennes, et espérons !

Être une femme !

Parce qu’être une femme, ce n’est pas tous les jours faciles, mais parce qu’elle est tout simplement rayonnante et forte.

Un petit garçon demanda à sa mère :

  • Pourquoi pleures-tu ?
  • Parce que je suis une femme, lui répondit-elle.
  • Je ne comprends pas, dit-il.

Sa mère le prit dans ses bras et lui dit :

  • Et jamais tu ne comprendras.

Plus tard le petit garçon demanda à son père :

  • Pourquoi maman pleure-t-elle ? Je ne comprends pas !
  • Toutes les femmes pleurent sans raison, fut tout ce que son père put lui dire.

Devenu adulte, il demanda à Dieu :

  • Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi facilement ?

Et Dieu répondit :

« Quand j’ai fait la femme, elle devait être spéciale.

J’ai fait ses épaules assez fortes pour porter le poids du monde ; et assez douces pour être confortables.

Je lui ai donné la force de donner la vie, et celle d’accepter le rejet qui vient souvent de ses enfants.

Je lui ai donné la force pour lui permettre de continuer quand tout le monde abandonne, et celle de prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue.

Je lui ai donné la sensibilité pour aimer ses enfants d’un amour inconditionnel, même quand ces derniers l’ont blessée durement.

Je lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts et de demeurer à ses côtés sans faiblir.

Et finalement je lui ai donné des larmes à verser quand elle en ressent le besoin.

Tu vois mon fils, la beauté d’une femme n’est pas dans les vêtements qu’elle porte, ni dans son visage, ou dans la façon de se coiffer les cheveux.

La beauté d’une femme réside dans ses yeux, car c’est la porte d’entrée de son cœur, le lieu où réside l’amour.

Et c’est souvent par ses larmes que tu vois passer son cœur. »

« Toutes les femmes sont belles, et nous devons les encourager à s’aimer telles qu’elles sont et à avoir une juste estime d’elles-mêmes. »

Auteur inconnu de moi !

Homélie d’un second tour

« En ce second dimanche des dupes, mes bien chers frères mes bien chères sœurs, vous allez pouvoir exprimer tout à l’heure dans les urnes votre choix, enfin je parle pour ceux qui vont y aller, car les autres expriment aussi une autre forme de choix et ma foi, c’est leur droit le plus absolu !

Rassurez-vous mes bien chers frères mes bien chères sœurs, vous ne serez ni l’un ni l’autre entendu au second tour, où tout est minutieusement étudié, pensé, concocté pour dévoyer et éluder votre choix, quel qu’il soit, du premier tour de manège ou va s’opérer le « ménage » tout en méprisant souverainement la signification de votre abstention !

Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, lorsqu’une majorité, au second tour, s’établit sur un pourcentage de votants inférieur à la majorité des inscrits d’une nation dite souveraine, vous avez le droit et le devoir de douter de la légitimité dont vont se gargariser les vainqueurs à l’issue de cette mascarade sans surprise !

Et quand le droit ne respecte plus les droits fondamentaux d’une démocratie, vous avez aussi le droit de ne pas respecter les devoirs afférant au non droit ! »

Ite missa est !
Si nous laissons faire !

Gauche, droite… gauche droite…
À vaincre sans péril, on triomphe toujours sans gloire !
Adieu démocratie !

Raymond MAGDELAINE