Archives de catégorie : Chroniques de l’Ame

Nouvelles chroniques, en cours d’écriture… cultivez la patience !

Face de Bouc

Ma page Facebook est dédiée depuis pas mal de temps déjà à mes chroniques sur l’âme hors, aux nouvelles chroniques de l’âme et mes essais sur la conscience.

Il est possible que l’on puisse y voir la Face du Bouc, c’est-à-dire celle du diable !

belzebuth
Belzébuth, diable à face de bouc !

Je voudrais ici rappeler ou apprendre à ceux et celles qui ne le savent pas encore que Satan et Lucifer furent, parait-il ! les deux premiers fils de Dieu qu’il a envoyés ici-bas, avec son troisième plus récemment connu sous le nom de Jeshua !

Étymologiquement parlant

  • Satan; est « Celui qui vient du ciel » (j’avoue humblement que celle-ci n’est la plus répandue), ou « L’adversaire » (celle-ci est la plus répandue, mais aussi la plus galvaudée !)
  • Lucifer; est le « Porteur de la lumière »,
  • Jésus ; qui signifie « Dieu sauve » auquel le vieux Siméon a ajouté lors de sa présentation au Temple de Jérusalem qu’il était ou est « La lumière du monde ».

Que pour les deux premiers, les hommes en aient fait avec Belzébuth les représentant du côté obscur de la lumière ne veut pas dire qu’ils sont ce que l’homme en a fait !

Le côté obscur de la lumière n’existe qu’ici-bas (1), c’est du moins mon point de vue, mais je ne suis pas devin ni prophète.

Oui Facebook, si nous ne surveillons pas nos pensées, nos écris, nos publications, peut devenir « Face de Bouc », de là à en faire un moyen uniquement réservé aux forces obscures, est un pas que je ne franchirais pas, ce serait porter un jugement sur celui ou celle qui l’utilise, sans que j’aie la moindre preuve de ses intentions, qui peuvent me plaire ou me déplaire, ceci est possible, mais je suis libre de les inviter ou pas à créer un lien avec moi !

C’est mon choix !

Ceci dit c’est bien la diversité de l’humanité qui en fait toute sa richesse, en bien comme en mal !

 

(1) Les christadelphes sont presque l’unique groupe parmi les chrétiens à énoncer comme article de foi que Satan n’existe pas en tant qu’entité surnaturelle et spirituelle à part entière ; le mouvement religieux rejette l’idée d’anges déchus et croit que le mot « satan » se rapporte simplement, dans la Bible, à n’importe quel adversaire et, au sens figuré, à la nature humaine corrompue et sujette à la tentation.

La croyance en un ange déchu tentateur et responsable du mal qui est répandu sur la terre est, selon eux, le produit d’une influence païenne, perse notamment, et si cette croyance est tellement répandue, c’est du fait d’une tendance naturelle de la nature humaine à rejeter sa culpabilité sur autrui, tendance à l’œuvre dès le moment où le péché originel est perpétré (Genèse 3:12-13). Les christadelphes estiment que la tentation du Christ dans le désert est tout simplement l’allégorie d’une période de préparation, de même que les trois tentations qui se trouvent dans l’Évangile de Jean.

Bon, ça c’est fait, à moi d’en tirer
la substantifique moelle !


Raymond MAGDELAINE

Ah ! les cons !

On utilise souvent ce jugement à l’emporte-pièce, « Quel con ! » ou « Quelle conne ! », surtout pour juger les autres, mais parfois aussi pour se juger « Quel con je fais où je suis ! »

Lorsque je l’utilise pour juger les autres, je fais toujours référence à moi-même, qui suis loin d’être un con, bien sûr, et c’est par comparaison avec moi que forcément je peux découvrir que les autres sont tous des cons, sans exception !

Cette manière de voir les choses me rassure sur moi-même qui ne peut pas en être un, puisque je suis capable de discerner chez les autres leur connerie, et qu’un con, c’est sûr, en est forcément incapable puisqu’il est con ! CQFD !

un-conCon ! Oui ! Mais fier !

Lorsque je l’utilise pour me juger, je ne fais pas forcément référence aux autres, que je considère toujours comme des cons, mais à moi-même, où dans l’instant où je me juge, j’ai comme un éclair de lucidité sur mon comportement du moment qui me fait exprimer ce jugement, qui sort spontanément de moi comme un cri du cœur !

Comme je vous l’ai dit plus haut, je suis très loin d’être un con intégral, donc ce jugement spontané dont je viens de m’affubler est relativisé par ma perception narcissique de moi-même, certes je viens de me rendre compte que j’ai eu, un bref instant, un comportement ou des paroles à la con !

Et alors ! cela ne fait pas pour autant de moi un con intégral !

Comme j’ai beaucoup d’estime pour moi-même, je me pardonne tout de suite ce jugement à l’emporte-pièce, en me disant que si je suis capable de me rendre compte de mes propres conneries, c’est qu’elles sont forcément moins graves que celles des autres, qui eux ne s’en rendent même pas compte, tellement ils sont cons !

J’espère que te rends compte, de mon intelligence ?

Non ?

Ah oui ! c’est vrai tu es trop con !

Oh ! mais je me rends bien compte que ce court monologue n’est pas près d’être accepté par l’Académie française et qu’ils n’hésiteront pas, j’en suis conscient, à rejeter ma candidature pour y entrer… mais bon, ce qui me console, voyez-vous c’est que même dans cette institution on n’y trouve que de vieux cons, quelques fois de vieilles connes, mais c’est plus rare, le con est du genre masculin !

Raymond MAGDELAINE

Au fond du gouffre le salut tu trouveras !

Le creux de la vague, le fond du gouffre, est fait pour que nous nous y délestions de tout ce qui entrave notre ascension, notre croissance !

Pleure, hurle, laisse sortir de ton corps ta rage, tes colères, ton dépit, ton impuissance… enfin ce que tu crois être ton impuissance, déleste-toi de tes idées reçues, et surtout de celles des autres !

Dépose tout au fond ce qui ne marche plus, ce qui est inutile, ce qui ne t’apporte plus rien, ne le fais pas pour te punir, ou te lamenter sur ton sort, mais fais-le pour t’inciter à te tourner vers l’essentiel !

plongée-apnéeOui, mais quoi Raymond ?

Quelque chose qui tu ne construis pas avec ton mental, mais qui vient ou qui viendra spontanément du cœur dès que tu auras lâché prise de toutes les entraves de ton passé !

Oh oui j’entends bien ce que tu dis !

C’est un déchirement, c’est insoutenable, c’est intolérable, c’est flippant !

Oui tu as raison c’est un deuil !

Il nous faut faire le deuil, d’une page qui se tourne, et surtout ne pas croire que c’est le livre de la vie qui se ferme, non ce n’est qu’une page de ton livre celui de ta vie ici-bas, le livre de la vie lui ne se ferme jamais !

Comprends-tu ?

Tes cris tes pleurs, sont ceux d’une période de ta vie qui se replie sur elle-même, mais qui dans le même temps se déplie sur un nouvel horizon, qui peut nous faire peur !

Pleure, crie, mais ne te focalise pas sur tes pleurs et tes cris, laisse-les s’envoler dans les mémoires du temps, pour servir d’expériences aux autres et puise dans ses mêmes mémoires ce qui pourrait être les premières lignes de cette page vierge du livre de la vie, celui de ta nouvelle vie qui se déploie, mais dont tu ne vois encore rien se dessiner, et c’est normal, puisque c’est toi le dessinateur.

La vie, ce n’est pas emprunter les sentiers battus par les autres, ce n’est pas s’enliser dans les ornières laissées par les autres sur le chemin, la vie c’est prendre une route qui n’a jamais été emprunté, c’est une voie sans panneau directionnel, c’est un sentier sur lequel tu découvres les obstacles au fur et à mesure que tu t’y aventures, oui la vie c’est une aventure avec pour seul GPS tes propres intuitions, la vie est intuitive elle n’est pas programmée, le comprends-tu ?

ta voieC’est cette aventure qui te fait peur ?

Alors il faut que tu continues de descendre au creux de ta vague ou au fond de ton gouffre pour te décider enfin à l’y déposer et à y puiser à sa place la confiance, prends d’abord la confiance en toi, les autres types de confiances viendront naturellement se mettre en place !

Sur ton chemin de galère, l’univers mettra au bon moment les personnes qui t’apporteront leur soutien, tels un bon samaritain ou un Simon de Cyrène, ce sont eux, ceux qui croiseront ta route à ce moment qui sont ta vraie famille, plus que ta famille de sang, c’est de ta famille d’âme que viendra le secours providentiel, dès que tu sortiras du désespoir dans lequel tu sombres !

Le comprends-tu belle âme ?

Dépose les armes ma sœur, sur la voie de la lumière n’emporte que ta foi, la foi en toi et en la vie éternelle !

Raymond MAGDELAINE

La foi

La foi, comme l’amour, la compassion, la joie, la paix… sont des principes innés au plus profond de notre être et ceci que nous soyons croyants ou pas !

L’Église catholique apostolique et romaine (malgré ce que les romains ont fait subir à Jésus !), n’est pas la seule détentrice de la foi, elle n’en n’est pas la propriétaire, elle en est seulement la dépositaire, avec pour mission de la diffuser sans la déformer !

Hors, que constatons-nous de nos jours… cette foi de l’église, est à nouveau, comme du temps de Jésus, enfermée, figée par les dogmes établis par les grands Prêtres, les enseignements de Jésus y ont été déformés, triturés, pour mieux exercer un pouvoir sur les consciences.

Du temps de Jésus, les grands Prêtres du temple de Jérusalem, diffusait amplement la prophétie d’Isaïe celle de l’arrivée du Messie, le sauveur de l’humanité, que Jean le Baptiste prêchait sur les bords du Jourdain en menaçant de l’apocalypse ceux qui vivaient dans le péché, comme le faisait le roi Hérode, ce qui lui valut d’ailleurs d’avoir la tête tranchée par lui !

Le pauvre Juda, avait reconnu en ce Jésus de Nazareth le Messie, il était très croyant, il connaissait parfaitement la prophétie d’Isaïe, son intention n’était pas de le livrer pour trente deniers à ses bourreaux, comme le laisse entendre notre église, mais de rencontrer les grands prêtres du Temple et en particulier Caïphe, pour lui dire, pour leur dire, qu’il était intimement persuadé, que son maître « Jésus de Nazareth » était celui qu’ils annonçaient aux croyants dans leur propre temple.

Le traite n’est pas Judas mais Caïphe, qui lui avait formellement promis de ne pas faire de mal à son maître, s’il lui disait ou il pouvait le rencontrer pour pouvoir juger de la sincérité de ce Jésus et pour vérifier qu’il était bien le Messie. Nous savons tous ce qui s’est passé et que Jésus savait aussi parfaitement à l’avance, mais qu’il a tout de même demandé à Juda de faire, en lui répétant par deux fois ceci : « Ce que tu as à faire, fait-le et fait le vite !» et qui est rapporté dans l’une des évangiles canoniques, celle de Jean je crois !

Sainte Gertrude qui avait des entretiens avec Jésus rapporte ceci ; « Je ne te dirais point ce que, ni de Salomon ni de Judas, j’ai fait, pour qu’on n’abuse pas de ma mansuétude ! ».

Que fait notre église à nous, de nos jours, à peu près ce que faisaient les grands prêtres du temple de Jérusalem, ils ont enfermé, figé cet enseignement révolutionnaire du Christ, qui avait à l’époque libéré l’essentiel du message de l’ancien testament pour en faire ressortir la substantifique moelle qui se résume à : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aime » et qui contient à elle seule les dix commandements rapportés par Moïse du mont Sinaï.

Aimons-nous

Figer la foi au travers des dogmes de notre église, rajouter des enseignements contraires à ceux du Christ, qui voulait nous en défaire, est mortifère non pas pour la foi mais pour l’église censée, simplement la diffuser au plus grand nombre, qu’elle ne se plaigne donc pas de voir ses églises se vider, elle récolte ce qu’elle a semer, c’est mon point de vue !

La foi est toujours vivante, elle ne peut pas être figée, car rien dans la vie n’est figée, elle évolue constamment, elle s’enrichie constamment, elle n’est pas le monopole des hommes elle vit aussi chez la femme et c’est même d’elle d’ailleurs que renaîtrons les principes, fondamentalement simples, mais pas simpliste, d’un enseignement universel, en dehors de toutes couleurs de chapelle et de toute main mise.

La foi fait partie du principe universel de la vie, la vie est libre de toute entrave de toute chaine et ce que nous vivons aujourd’hui, me semble-t-il, en est la manifestation la plus féconde.

Après la destruction du Temple de Jérusalem, nous allons assister, et nous assistons actuellement, à la destruction de tous les temples qui enferme la foi dans des principes étriqués qui n’ont pour seuls but que de nous empêcher de déployer nos ailes (c’est une image) pour devenir des papillons, c’est-à-dire des êtres libres de vivre leur propre foi dans le respecte de celle des autres. C’est de la diversité de cette foi que naîtra la nouvelle Humanité que Jésus fils de Joseph et de Marie a semé, à son époque et qui depuis a germé dans le cœur des hommes et est en train de se mettre en place avec l’arrivée sont arrivée, l’ancienne va disparaitre, paix à son âme, et servira aux hommes et aux femmes chargées de la transcender de modèle à ne pas reproduire !

 Raymond MAGDELAINE

Porteur de la lumière je suis

Cela à l’air, à première vue, « prétend cieux » (entends ce que tu veux) de ma part de l’affirmer, à première vue, car lorsque je dis je suis porteur de la lumière, j’entends par là que je le suis tout autant que toi !

Porteur de la flamme
Telle la flamme Olympique qui symbolise ICI le porteur de la Lumière !

Alors, si je suis porteur de la lumière comme toi, pourquoi ne dis-tu pas « Porteur de la lumière nous sommes » ?

Tout simplement pour mettre le doigt sur un point crucial de cette affirmation, c’est que tout le monde n’est pas encore vraiment conscient qu’il est un porteur de la lumière !

Et alors ! est-ce bien grave de ne pas le savoir, qu’est-ce qui différencie à tes yeux celui qui sait de celui qui ne le sait pas encore ?

Tout simplement, encore une fois, car rien n’est compliqué, c’est l’intensité de la lumière que rayonne celui qui la transporte, il est important de le savoir, non pas pour « briller » plus fort que son voisin, mais pour mieux « éclairer » notre voie et rayonner sur ceux qui nous sont proches !

Je ne comprends rien de rien à ton explication, éclaire ma lanterne, s’il te plait ?

  • Celui qui brille, n’éclaire pas, il cherche simplement à se faire remarquer des autres, « vous avez vu comme je suis le plus brillant », il n’éclaire pas il se consume lentement !
  • Celui qui éclaire, ne cherche pas à briller, il porte la lumière et sa lumière peut ainsi servir de guide, de repère à celui ou celle qui a compris qu’il ou qu’elle est aussi porteuse de la lumière, lui ou elle croît.

Tu es venu, je suis venu, nous sommes venus, dans cette incarnation pour être des porteurs de la lumière tout comme Lucifer, là aussi lorsque que je prononce le nom de « Lucifer », n’entends pas le « Diable », mais l’ange porteur de la première lumière à une humanité balbutiante.

Ce sont les hommes qui cherchent à « briller » qui l’ont transformé en « DIABLE » pour mieux nous manipuler en cherchant à installer en nous la peur de notre « enfer me ment » (ne cherche toujours pas, je te donne des clés pour mieux comprendre) !

Être conscient que nous sommes porteurs d’une lumière rédemptrice, c’est commencer à appréhender nos responsabilités vis-à-vis de tout ce qui vit, sans qui nous ne pourrions plus nourrir notre corps et notre âme !

Tiens tu viens d’inventer une nouvelle nourriture, elle ressemble à quoi cette nourriture spirituelle ?

Cette nourriture, qui est de loin la plus importante, nourrit notre âme, elle est immatérielle et se composent essentiellement de toutes nos formes pensées.

Je m’explique ;

  • Si tes pensées sont toxiques, tu t’empoisonnes lentement mais sûrement, tu te suicides sans même t’en rendre compte !

  • Si au contraire tes pensées sont saines, tu favorises la croissance de ton corps et de ton âme.

Reporte-toi à cette très ancienne légende Cherokee, celle des deux Loups, pour bien en comprendre le sens !

Tu es ou tu deviens ce dont tu te nourris, et tu peux comprendre facilement que dans ce cas ta lumière, ne peut être que le reflet de ce que tu es, brillante ou éclairante !

L’obscurantisme qui sévit sur terre sait cela et réagit violemment pour te dissuader d’être ce porteur lumineux qui l’empêche de tourner en rond et de se nourrir de tes peurs, de tes haines, de ton désespoir…

Lorsque tu auras bien compris ceci, ton libre arbitre te fera opter pour l’un ou pour l’autre, mais sois bien conscient que ton choix influera sur tes récoltes !

Porteur de la lumière je suis, ou du moins j’ai pris conscient que je suis un éclaireur, ni plus ni moins !

Raymond MAGDELAINE

Qui es-tu ?

Myriam de Magdala ?

Marie Madeleine ?

Ou Marie de Béthanie ?

L’épouse de Paul de Tarse (le futur Saint Paul) ?

Ou Marie la sœur de Lazare ?

Si comme le cite les évangiles canoniques tu es Marie la sœur de Lazare, originaire comme lui de Béthanie, tu devrais porter le nom de Marie de Béthanie et pas celui de Madeleine qui désigne le village de Migdal ou Magdala transformés en Madeleine comme ton prénom Myriam en Marie !

Si tu as été l’épouse de Paul de Tarse que tu as quitté en lui abandonnant votre fils Marcus, il est plus que probable que le simple fait de quitter Paul, te fasse passer pour une femme de mauvaise vie, une femme adultère !

Tu as été dit-on la disciple femme préférée de Jésus, comme il avait un disciple homme préféré, toujours si j’en crois les évangiles canoniques !

imagesIl est même dit dans les évangiles apocryphes que tu devins son épouse aux Noces de Cana, noces rapportées par les évangiles canoniques, seulement pour citer le miracle de la transformation de l’eau en vin ! On-t-elles été « volontairement amputées » de ce qui fut à mes yeux un fait plus marquant que ce tout « petit » miracle comparé aux autres, ton mariage avec lui en la présence de sa mère Marie et de toute sa famille et de la tienne je suppose.

Pendant longtemps j’ai cru que tout ceci était important, avant de me retrouver sur ce lieu sacré, « la Sainte Baume », où tu terminas une vie bien remplie, et aussi assurément pour t’emplir tous les soirs, ou presque, lors du coucher du soleil qui venait te saluer, de la lumière de ce « Soleil » que tu as aimé comme une « épouse » et comme une « disciple », celle de la Lumière du Christ !

20160220_171658Ce que j’ai découvert sur tes pas lors de mon pèlerinage, c’est la « force » que ce Jésus de Nazareth, devenu Christ, t’avais insufflée à toi comme à tous ses autres disciples, c’est cette « force » qui plus de deux mille ans plus tard imprègnent tous les lieux, tous les sentiers, toute la forêt, tous les objets, toutes les reliques, tous les êtres que tu as croisés et tous ceux qui comme moi ce jour-là sont venue te remercier de nous avoir passé un si puissant flambeau !

C’est cela le plus important, je viens de le comprendre, tout le reste n’est qu’anecdotique et ne changera pas le message d’Amour de la Lumière du Monde, un Monde qui a bien besoin de cette Lumière et de cet Amour !

Merci à toi, Marie Madeleine, puisque c’est sous ce nom que tu nous transmets la flamme, que personnellement je suis fier de transporter pour la transmettre aux générations futures.

Que la « passion » que tu as vécu jusqu’au bout de son calvaire avec Marie et les autres disciples présents au pied de la croix, soit la force qui nous aide à être de dignes porteurs de la Lumière.

Je te remercie infiniment « Sainte Marie Madeleine » de m’avoir ôté les écailles qui recouvraient mes yeux !

Raymond MAGDELAINE

Prosélyte, vous avez dit prosélyte ?

Le texte ci-dessous, à l’époque de la tuerie de Newtown fut qualifié de prosélyte, ce qui m’avais profondément blessé, je le ressors aujourd’hui pour témoigner de l’œuvre qu’il a accomplie sur moi et pour remercier celle qui a permis, sans qu’elle en soit vraiment consciente, à la transformation de s’accomplir !

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Vous avez dit Prosélyte ?

Après avoir tué sa mère, vingt petites âmes, six adultes et s’être donné la mort.

J’imagine cette pauvre âme arrivant dans la « lumière », tomber à genoux et en larmes lorsqu’il réalise, d’un seul coup, toute l’horreur de ce qu’il vient de commettre, toutes les souffrances qu’il vient de laisser derrière lui, toute l’incompréhension des parents des amis de ces victimes innocentes, tout le mal, toute l’abomination de ses actes…

Alors que dans cette même lumière, s’avancent silencieusement vers lui, sans qu’il les perçoive encore, toutes ses « victimes ».

Je vois sa mère s’agenouiller auprès de lui, le prendre dans ses bras, le serrer fortement sur son cœur, tout en lui caressant ses cheveux, pour le consoler, le bercer, comme le font toutes les mamans du monde.

Je vois aussi ces vingt petites âmes et ces six adultes, enlevés trop tôt à l’affection des leurs, le cœur rempli « d’Amour inconditionnel et de Pardon », qui n’existe que dans cette lumière divine, s’agenouiller en cercle autour de leur « bourreau », pour dans une même prière implorer « Notre Père » de lui accorder son pardon.

La sanction la plus terrible qu’est capable d’infliger « Notre Père » c’est de nous accorder son pardon, et tout son amour.

Rencontre_29Le « Jugement dernier » c’est le bourreau « seul », qui le porte sur lui-même en réalisant toute l’horreur de ses actes et en recevant le pardon de ses « victimes ».

Je suis intiment persuadé que lors de sa prochaine incarnation c’est « être nouveau » répandra le bien tout autour de lui pour soulager son âme endolorie par le constat consternant de sa vie antérieure.

Que toutes les épreuves que nous subissons ici-bas nous servent de leçon pour élever nos âmes vers ce qu’est la « substantifique moelle de la  Vie » ici ou ailleurs.

 Vous avez dit prosélyte ?

Cela fera presque deux ans où ce mot prononcé de vive voix a résonné en moi comme une injustice, une diffamation, comme un procès d’intention…

Oui cela m’a fait mal sur le coup, et cela aurait, à mon avis, mérité d’être explicité par celle qui l’a utilisé, au moins pour clarifier le sens de ce mot et peut-être lever le doute qui s’était insinué en moi !

J’ai attendu… patiemment… longuement… hélas ! trois fois hélas ! rien n’est venu… et le doute, qui habitait ma certitude, a réalisé, petit à petit, au jour le jour, ma transformation, il a opéré en moi une révélation, au sens littéral et biblique du terme.

Cette révélation m’a appris qui j’étais vraiment, un être humain, qui a souffert comme les autres êtres humains, et qui grâce à ses souffrances a pu retrouver la voie de la Foi, la foi en moi même… en tout premier lieu, puis la foi envers l’autre… le plus démuni… le plus faible… le plus souffrant… envers celui ou celle qui doute de sa propre foi… et puis, cerise sur le gâteau, alors que j’étais à mille lieues de m’en douter, la foi en LUI m’est apparue évidente… lui le grand architecte, celui qui ne se manifeste qu’au travers de nos actions les plus nobles, celui que j’ose à nouveau appeler Dieu aux plus grands cris d’orfraie des laïques dogmatiques !

La nouvelle forme du prosélytisme, à mon avis, n’est plus de l’imposer par la force à celui ou celle qui a ou non sa propre croyance, mais c’est de vivre sa foi intensément… en plein jour… aux yeux de tous… pour qu’elle puisse se propager comme le font les graines du pissenlit, au moindre souffle du vent… et que ses graines se déposent naturellement, sans intrusion, dans le cœur de l’autre… qui lorsqu’il sera prêt l’autorisera, ou pas, à germer.

Si c’est cela être prosélyte, alors, OUI, je suis prosélyte !

Raymond MAGDELAINE

Qui est Dieu ?

Dieu est, pour moi, un principe qui au fil du temps a changé de forme, enfin je veux dire que ma représentation de ce principe a changé radicalement au fil du temps !

Ce qu’il était pour moi, n’est plus ce qu’il est maintenant, « Dieu » à murit, je veux dire que la représentation que je m’en faisais à murit, elle est passée d’une image enfantine, à un rejet pur et simple, ce qui est une évolution assez commune à toute l’humanité quel qu’en soit le Nom qu’elle lui donne, pour devenir quelque chose d’immatériel, de fluide, de difficilement descriptible, mais qui m’anime, qui habite tous mes gestes, toutes mes paroles, tous mes écrits, toutes mes pensées, toutes mes intentions…

Il est AMOUR, un point c’est tout, et c’est ÉNORME !

Il m’a fallu une séparation, pour comprendre, comme dans toutes les séparations, qu’il manquait quelque chose d’essentiel en moi, quelque chose qui m’appartenait, je veux dire qui faisait partie de moi et dont je m’étais amputé virtuellement !

«Un souffle divin nécessaire à ma respiration, une présence rassurante nécessaire à ma croissance, une voix remplie d’amour nécessaire à ma voie ici-bas, un confident discret nécessaire pour me libérer de mes doutes, un AMOUR sans faille nécessaire pour me permettre de puiser en lui la force de continuer mon chemin sans faillir, une béquille pour m’aider à avancer, une lumière dans ma nuit de l’âme la plus sombre pour m’indiquer la direction ! »

Mensch und Abwehrkräfte
Le souffle divin (le Qi des chinois)

Il est partout, tout autour de moi, autant dans les autres qu’en moi, dans toute la création, dans tout ce qui vit, dans tout ce qui croît, et même dans tous ceux qui ne croient pas !

Son « Nom » m’importe peu, c’est son principe que je cultive en moi et que j’essaye de transmettre aux autres, certains pensent que je fais du prosélytisme, si semer ce principe divin est faire du prosélytisme, alors oui, je suis prosélyte et j’en suis fier, ce prosélytisme-là est la base fondamentale de la nouvelle humanité, celle qui va rompre avec ce que l’ancienne a semé et continue de semer !

Alléluia !

Dans toute vie, une rupture est nécessaire, pour sortir des paradigmes has been, qui ne font que semer, la souffrance, la famine, la dépendance, la haine, la mort, l’indifférence… pour s’ouvrir enfin sur les nouveaux paradigmes que la nouvelle humanité commence à mettre en œuvre, cette nouvelle humanité agit consciemment ou inconsciemment, peu importe, mais directement influencée par cette nouvelle vision d’un principe divin universel au service de tous, contrairement à l’ancienne forme de l’humanité finissante !

Re alléluia !

Mes bien chers Frères, mes bien chères sœurs, de la terre, prenez conscience que ce principe est en vous, que vous vous y croyiez ou pas, que vous pensiez vous en être séparé ou pas, c’est un principe commun à tout ce qui vit et croît ici-bas. Chercher à s’en débarrasser équivaudrait à s’amputer d’un poumon ou des deux, ce qui serait « irrespirable ! »

Il faut parfois s’étouffer pour se rendre compte que sa fonction est capitale !

Raymond MAGDELAINE

Alzheimer

« Il ou elle ne me reconnaît plus ! Il ou elle ne s’intéresse à rien ! Il ou elle ne communique plus… »

Et bien d’autres affirmations du même acabit, ponctuent, très souvent les ressentis des parents ou des visiteurs de ceux ou de celles qui ont « la maladie d’Alzheimer ».

Dans les maisons de retraites, en général, mais il y a des exceptions, on les « parque » dans des lieux appelés pudiquement « section Alzheimer », où ils végètent loin du « regard » des autres, ou plutôt de « la peur » qu’ils nous inspirent, en leur corps défendant, par simple projection !

Alzheimer-les-patients-s-expriment-sur-leur-maladie
Ne te fie pas aux aux apparences, fie-toi en ton cœur !

Je voudrais ici évoquer quelques exemples pour essayer d’ouvrir les consciences de ceux qui ont des parents avec cette pathologie, qui d’après l’un de mes amis « administrateur », de la Maison Saint Vincent, fait peur !

Maman avait cette pathologie, j’avais ce sentiment qu’elle ne me reconnaissait plus.
Un jour avec celle qui m’accompagne et ma fille nous nous sommes rendu dans cette unité close où était parquée Maman, ma fille est tombée dans les bras de sa grand-mère qui lui faisait plein de bisous, elle est « bisouillarde », disait-on chez-nous, lorsque je me suis approché d’elle pour l’embrasser, elle m’a regardé comme si j’étais un étranger, c’est du moins l’impression que j’avais, ma fille qui avait remarqué ma peine du moment me dit « Papa enlève tes lunettes », ce que je fais les yeux emplis de larmes irrépressibles, et là j’entends Maman dire « Oh ! Mon grand ! »

Mis à part ceci, ils ne reconnaissent personne ?

Un autre jour, à la maison Saint Vincent, nous assistions à une petite fête qui réunissait les familles et les parents, une dame étiquetée Alzheimer, à la même table que nous, réunissait, en apparence, tous les traits de caractère de cette maladie, c’est ce que je croyais aussi, jusqu’au moment où assise à ma gauche, mon petit-fils de trois ans assis sur mes genoux, je l’entends dire d’une manière très intelligible, “Mon Dieu qu’elle est belle cette petite fille !”, surpris par sa lucidité, je me tourne vers elle et je lui réponds “Ce n’est pas une petite fille, mais un petit garçon” elle rétorque “Mon Dieu qu’il est beau !

Mis à part ceci, ils ne communiquent plus intelligiblement avec quiconque ?

Un de mes amis qui a été, non sans douleur, obligé de mettre sa maman dans une maison de retraite passe très régulièrement, avec d’autres personnes de sa famille, la visiter, me disait “Elle ne me regarde pas, ne répond pas à mes questions, elle semble être hors du temps et de l’espace, tout en étant pendant cette période très calme et très détendue… jusqu’à ce que je l’embrasse et lui dise, Maman je reviendrais te voir tel jours avec ta petite fille.” Elle entre alors systématiquement dans un état de crise aiguë, qui d’après les aides-soignantes serait son état normal.
Elle est donc cataloguée par l’institution comme étant “agressive” ce qui lui vaut, comme aux autres, d’être “enfermée” dans cet espace réservé à Alzheimer !

Mis à part ceci, ils ne se rendent pas compte de la présence de ceux qui les aiment ?

Je n’avais que ce petit panel d’exemples à vous soumettre, qui m’interrogent dans le cadre de mon accompagnement bénévole dans les maisons de retraite, jusqu’à ce que je tombe, comme par hasard, sur une vidéo (voir le lien ci-dessous) qui présente une initiative, mise en œuvre, dans un espace réservé aux cas évoqués ici, où un thérapeute, bénévole, présente une thérapie surprenante, basée sur la musique, une sorte de musicothérapie, qui produit sur les “malades” des réactions étonnantes !
Qui me font penser que la solution de l’enferment ne leur profite pas, mais est un moyen qui profite peut-être à la quiétude de l’institution, ceci n’est pas un jugement sur les institutions qui le pratique, mais un appel à leur “ouverture de conscience !”

Nul n’est à l’abri de cette pathologie…

Personne ne souhaite être enfermé comme un “pestiféré dans un espace psychologiquement clos” , où si vous observez bien sur cette vidéo, leurs regards, leur corps, leurs attitudes… en disent beaucoup plus qu’un long discours sur leur détresse.

Ne te projette pas dans tes peurs, porte simplement un autre regard sur les autres !

Tout le monde a le droit de vivre cette dernière transition, dans des conditions humaines les plus ouvertes sur les autres et lieux où ils résident, toutes les institutions devraient avoir comme “devoir” principal de trouver un espace “ouvert” pour ceux qui semblent se couper de nous et que nous isolons encore plus, par ignorance, notre “jugement erroné”, nos “comportements” ne sont que la projection de nos peurs, peur de la mort, notre peur de souffrir, notre peur de ne pas oser dépasser nos peurs !

Raymond MAGDELAINE

Le chemin vers TOI

Je me suis, moi aussi, éloigné de TOI , le jour ou une jolie petite fille de 2 ans ½ s’est noyée dans un petit bassin de 30 cm d’eau.

Je t’ai renié, je t’ai traité d’imposteur, de faux Dieu… pour ne pas avoir empêché cette chose monstrueuse, contre nature, « enlever à l’affection d’une maman, d’un papa et d’un frère » cette adorable petite tête blonde.

Je me suis longtemps détourné de toi, je t’en ai longtemps voulu, jusqu’à ce que je comprenne, récemment, que tu n’étais pas ce « Dieu » que j’imaginais, un être divin à notre image, c’est-à-dire à l’image de l’homme.

Il m’a fallu longtemps pour que je comprenne que la phrase « Dieu a créé l’homme à son image » voulait dire en fait que tu avais créé la « vie » à ton image et que ton image était à la fois celle du minéral, du végétal, de l’animal, de l’homme, mais que ton image était encore plus grande que cela qu’elle est aussi celle des planètes, des soleils, des galaxies, celle des cellules des atomes, des particules…
En fait ton image est un concept abstrait qui englobe des notions subtiles, invisibles, comme l’Harmonie, l’Amour, la Toute connaissance, la Félicité… comme le racontent ceux qui sont entrés pour un temps dans ta « Lumière » et qui sont ensuite revenus.

J’ai aussi compris, si tu as fait l’homme à ton image, que l’homme n’est pas encore parfait, qu’il a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir un jour l’HOMME à ton image, un HOMME fait d’Harmonie, d’Amour, de Toute la connaissance… un « Sage » un homo sapiens quoi !

J’ai compris que nous avons encore un long chemin à accomplir avant de te ressembler et lorsque nous te ressemblerons, nous serons en capacité de comprendre « tes voies » qui nous sont pour l’instant « impénétrables » !

Vers toi
Qu’il est long, qu’il est loin ce chemin vers toi !

Je me suis rendu compte que pendant toute cette période où je croyais m’être séparé de toi, tu étais toujours avec moi, en moi… silencieux, attentif, aimant… attendant patiemment mon retour vers toi, comme un père ou une mère attendant le retour de son enfant.

Il est très puissant ce cheminement qui nous éloigne de toi pour pouvoir, plus tard, mieux nous rapprocher de toi !

Que la paix de l’âme, une fois retrouvée, vous puissiez vivre sereinement le tendre souvenir de vos chers disparus dans votre cœur !

Raymond MAGDELAINE