Archives de catégorie : Chroniques de l’Ame

Nouvelles chroniques, en cours d’écriture… cultivez la patience !

La perte du lien

Depuis la nuit des temps de l’humanité, l’homme a ressenti le besoin de créer des rites, des rituels, de réaliser des sépultures, de transmettre par le biais des peintures rupestres ou de gravures sur la pierre son émerveillement ses émotions face à la nature, aux astres, aux mystères de la vie sous toutes ses formes. Il était relié ou se sentais relié à cette énergie foisonnante et créatrice qui l’entourait et qui le questionnait au plus profond de son être.

Dès qu’il a commencé à perdre le lien avec tout ce merveilleux qui l’entourait et influençait sa vie, il a perdu sa capacité à l’émerveillement, son aptitude à ressentir les forces mystérieuses qui l’entourent et qui le maintiennent en osmose avec son environnement. Il s’est cru supérieur aux autres espèces de la création, il s’est même pris pour « Dieu » alors que paradoxalement il rejetait loin de lui toutes ses croyances.

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L’oubli est la forme la plus courante de la perte du lien !

Lorsque l’homme a perdu toute forme de foi, toute forme de croyance, il a perdu tout espoir !

À quoi bon alors se soucier du lendemain quand on n’a plus d’espoir, ce qui a fait dire à Louis le quinzième « Après-moi le déluge » ou à Jésus qui souffrait le Martyre sur la croix « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ».

L’indifférence a remplacé l’espoir, l’espoir a laissé la place au désespoir, ce qui explique, à mon sens, l’énergie inconsciente pour certains et consciente, pour d’autres à détruire toutes les ressources de notre planète nourricière, alors qu’aucune autre alternative ne s’offre à nous dans le désert sidéral de notre galaxie pour la survie de l’espèce.

J’ai l’impression que l’humanité cherche désespérément, consciemment ou inconsciemment, à mettre un terme à son existence ici-bas.

L’espoir est semblable à un boomerang, lorsqu’on le jette au plus loin de nous, il engendre, en toute logique, le désespoir. Mais quelle n’est pas notre surprise, lorsqu’à « l’insu de notre plein gré », on le voit revenir à toute allure vers nous, tout en prenant conscience que son absence nous a cruellement manqué, ce qui procure à l’instant de son retour une joie ineffable.

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Espérons que l’humanité prendra conscience, RAPIDEMENT, car il y a URGENCE, que la foi en l’énergie universelle, source de toutes les formes de vie, est génératrice d’espoir, que cet espoir est à l’origine de la créativité positive, indispensable à toute évolution en harmonie avec toutes les autres formes de vie.

Raymond MAGDELAINE

Du plus loin que je me souvienne

« Du plus loin que je me souvienne, du temps de mes amours anciennes… » j’ai toujours eu besoin d’amour, celui de ma mère, celui de mon père, celui de mes frères et sœurs, celui de mes camarades…

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Lorsqu’il était au rendez-vous, j’étais heureux, j’étais dans la joie, j’étais dans la croissance !

Lorsqu’il n’était pas au rendez-vous, j’étais triste, j’étais dans la peine, je dépérissais !

Instinctivement, naturellement, je recherchais, cet amour, mais pas n’importe lequel, je cherchais plus ou moins consciemment un amour sans condition, un amour profond qui seul était capable de maintenir mon âme dans la joie !

L’amour de la chair peut engendrer cet amour inconditionnel, mais il est trop souvent, à mon goût, entaché de jeux de rôles qui ne satisfaisaient pas la nature exigeante de mon âme, je le ressentais incomplet, il me manquait quelque chose d’essentiel que je n’arrivais pas à définir !

L’idéalisais-je trop ou devais-je expérimenter son imperfection pour pouvoir retrouver, enfoui au plus profond de moi, cette énergie vitale complète dans laquelle je baignais du temps où j’étais dans cette lumière d’où nous venons tous ?

La réponse est toujours contenue dans la formulation de nos interrogations, il nous suffit d’attendre, pour que la réponse nous arrive telle une évidence, tôt ou tard !

« Connaître tu sais déjà… reconnaître tu as besoin ! », nous dirais maître Yoda.

Je n’écris pas mes Chroniques de l’âme hors, et ne les offres pas à ma famille et à ma famille d’âme pour qu’ils reconnaissent en elles ma grande sagesse et ma position élevée (ben tiens !) sur les barreaux de l’échelle de Jacob… mon égo peut-être encore un peu, de temps en temps, mais mon âme elle n’en a pas besoin, elle a besoin d’absolu !

Mon âme sait que « l’échange » permet à tout ce qui vit de croître, d’élever nos vibrations, non pas pour permettre à l’égo de « briller », mais pour permettre à l’âme de continuer à « éclairer ! » Dans cette incarnation, nous sommes TOUS consciemment ou pas porteurs de la Lumière, porteur de la vibration Christique !

Toi qui lis mes chroniques, ne cherche pas à flatter mon égo, cherche tout en continuant à t’élever à partager ce qui te fait croître, le partage permet à ceux qui cherchent désespérément d’y trouver une piste qui leur convient pour révéler leur voie !

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Vous êtes-vous questionné sur la raison pour laquelle nous serons, dans très peu de temps, plus de huit milliards d’êtres humains sur cette planète ?

Si ce n’est pour « partager » ce que nous récoltons au travers de nos expériences enfin d’élever plus rapidement le taux vibratoire de l’humanité, taux nécessaire à la pérennité de l’espèce et à la poursuite de sa croissance, car ne croyez surtout pas que l’aventure de la vie touche à sa fin !

Partagerez-vous votre vécu, même le plus humble, surtout le plus humble ?

Raymond MAGDELAINE

Réveille-toi !

Toi qui souffres

  • Du regard des autres,
  • De leurs jugements,
  • De l’image de toi qu’ils te renvoient,
  • De leurs idées que tu ne partages pas,
  • De leur manière de vivre que tu ne comprends pas,
  • De leurs imperfections que tu ne supportes pas,
  • De leur bonheur qui t’insupporte,
  • De leurs biens que tu n’as pas,
  • De leur joie de vivre, que tu n’as plus,

Toi qui te réjouis

  • Des malheurs qu’ils subissent,
  • Des souffrances qu’ils supportent plus ou moins bien,
  • Des échecs qui les affectent,
  • Des crasses que tu leur fais,
  • Des noms d’oiseaux dont tu les affubles,
  • Des injustices qui les frappent.

N’as-tu pas encore compris que l’autre est sur un même pied d’égalité que toi ?

Tes épreuves ne t’ont donc rien enseigné ?

  • Combien de temps encore te faudra-t-il pour comprendre que tout ce qui te fait souffrir, n’est pas la faute des autres, mais uniquement la tienne ?
  • Combien de temps encore te faudra-t-il pour comprendre que ta jubilation à voir souffrir les autres, ne fait du mal qu’à toi ?

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Réveille-toi !

La vie… ta vie, n’est que ce que tu en fais ne cherche pas le responsable à l’extérieur de toi ni en Dieu, même s’il a le dos large.

Dans ta vie, tu ne récoltes que ce que tu as semé !

 

Soit alors très attentifs à ce que tu sèmes frère humain !

Raymond MAGDELAINE

Transformation

Deux actes symboliques pour couper des liens avec autrui entravant notre propre croissance nous ont été proposés, lors d’une très belle et très puissante journée consacrée aux énergies et aux soins de l’Automne sous la protection de l’archange Mickaël.

Je voudrais ici exposer mon point de vue sur cet acte symbolique de coupure de liens qui m’a semblé ne pas correspondre à mon état d’esprit du moins au niveau de mon propre cheminement sur la voie de mes réalisations dans mon incarnation.

De mon point de vue ; je sais être venue dans cette incarnation, pour transformer mes échecs de vies antérieures et pour expérimenter ce qui devrait me permettre d’élever mon niveau de conscience, pour transformer dans un premier temps l’imparfait malheureux que je suis en imparfait heureux !

Une transformation ne peut pas se réaliser, de mon point de vue, d’un coup de baguette magique, si cela est possible pour certains, plus évolué que moi, moi je sais que j’en suis incapable pour le moment. La chenille que je suis à besoin de temps pour devenir papillon, c’est pour cette raison que je me suis incarné, la perfection visée ne parviendra à son terme qu’après de nombreuses incarnations.

Dans cette incarnation je rencontre des gens avec qui je vais avoir des contacts permanents ou occasionnels et qui vont m’aider d’une manière ou d’une autre à entreprendre ma transformation, ces « âmes » avec qui j’ai passé un contrat avant de m’incarner, sont comme moi d’origine divine, et comme moi, dans cette incarnation, le plan divin, efface de leur mémoire leur origine divine, pour les inciter à vivre ce qu’ils doivent impérativement expérimenter.

Tout est intiment relié à tout, tous les liens sont issus de deux origines, origine céleste, pour trois d’entre eux et d’origine terrestre pour trois autres, pour le dernier, les liens du cœur appartiennent aux deux origines. Les scientifiques parleraient ici d’intrication (liens intimement et indissociablement entremêlés interagissants entres eux).

Il n’y a pas, de mon point de vue, que les liens célestes qui soient sacrés, les liens terrestres le sont tout autant, ils sont même peut-être plus « précieux », car ils vont nous permettre de réaliser nos transformation , sans ses liens et les expériences qu’ils vont entraîner dans notre incarnation, notre transformation ne peut se produire.

On dit dans la prière que notre Père est aux cieux, Yahvé (1) serait son nom, on oublie que notre Mère est la Terre, Gaïa (2) serait son nom. Pour que nous existions il a fallu que Yahvé ensemence Gaïa, tout comme nous le faisons ici-bas pour faire naître notre descendance.

Pourquoi voulez-vous que les liens du Père soit plus importants, plus sacrés, que les liens avec la Mère ?

Pensez-vous qu’une semence (un spermatozoïde) puisse se passer d’un réceptacle (l’ovule) pour y maturer ?

Pensez-vous vraiment que ce qui est haut n’est pas comme ce qui est en bas, le pensez-vous vraiment ?

Vouloir couper les trois liens de la terre est une hérésie due principalement à notre ignorance des mécanismes divins et terrestres qui sont mis en œuvre par le ciel et la terre pour nous permettre de nous transformer, les couper, toujours de mon point de vue, c’est prendre le risque de faire avorter notre transformation.

C’est le verbe « couper » qui me gêne, il ne me semble pas approprié à l’acte symbolique que nous cherchons à mettre en œuvre pour nous délivrer de ressentis qui nous entraves, ce ne sont pas les liens de la terre qu’il nous faut couper, mais nos ressentis qu’il nous faut transformer, transmuter.

Voyez-vous, toujours de mon point de vue, même ces liens qui nous pourrissent la vie ici-bas, qui nous font nous fâcher ou nous séparer de Pierre, Paul, Jacques ou Mouloud, deviendrons aussi sacrés que les autres lorsque nous comprendrons qu’ils sont nécessaires à notre élévation.

Tous, un jour ou l’autre, nous deviendrons des maîtres ascensionnés, comme le sont devenu, Jeshua (3) ou Bouddha

Les ciseaux symboliques, que j’ai utilisés pour transmuter ces liens nocifs porte le nom de «PARDON», car même si beaucoup de gens que j’aime pensent qu’il leur est difficile, voire impossible pour eux de pardonner TOUT, sont l’unique manière, toujours de mon satané point de vue, de « couper virtuellement » les ressentis qui nous pourrissent la vie ici-bas.

Le ciel et la terre, sont lumières, mais lumières d’intensités différentes, ce qui fait dire à maître Yoda qui celle de la terre au côté obscur d’une même lumière qu’il appelle la « force » force du côté lumineux comme celle du côté moins lumineux, le côté obscur.

Le diable (Lucifer), n’étant que le « Porteur de la lumière » venu, comme bouddha ou Christ et tant d’autres s’incarner sur Gaïa, pour nous éclairer, pour nous guider sur notre voie. Comprenne qui voudra !

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Je n’ai donc pas demandé à l’Archange Mickaël de trancher des liens sacrés, mais de transmuter mes ressentis « perturbants » mon âme en « apaisement », en demandant à celui ou celle que je croyais être le bourreau, de me pardonner de ne pas avoir compris ou oublié le contrat que nous avions passé ensemble pour nous transformer l’un, l’autre !

Que la force du discernement soit avec vous et avec tous ceux que vous aimez ou ceux que vous aimez moins !

(1) Yahvé : « Je suis celui qui est» dit Dieu à Noé, Jeshua parle quant à lui de notre « père »

(2) Gaïa : Déesse symbolisant la « Terre nourricière», donc la « mère ».

(3)Jeshua : Signifie « Sauveur » le vieux Josué dit de lui, lors de sa présentation au temple de Jérusalem, qu’il est « La lumière du monde« .

Raymond MAGDELAINE

La grande réforme

Le Christianisme est très décrié un peu partout, en commençant par le Judaïsme lui-même, puisqu’il en est une de ses transformations les plus radicales.

C’est l’enseignement d’un homme Jésus qui à douze ans rivalisait déjà d’intelligence avec les docteurs de la Loi du temple de Jérusalem, puis autour de trente-deux ans il va réformer radicalement certaines visions de Dieu enseignées dans la Thora.

Sans être expert et sans vouloir dénigrer qui que ce soit, il saute aux yeux que cet homme parle de Dieu de manière radicalement opposée à certains autres enseignements.

Les plus frappants et les plus révolutionnaires tiennent en quelques mots :

Le péché d’adultère : La réponse qu’il fait à ceux qui voulaient qu’il condamne la femme adultère à la lapidation « Que ceux qui n’ont jamais péché lui jettent la pierre ! »

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Va et ne pèche plus !

Waouh ! 2014 ans après cela reste toujours d’une actualité brulante, 2014 ans après, la femme est encore reconnue comme l’unique responsable de l’adultère et l’homme s’octroie l’innocence face au diable que représente la beauté de la femme !

Son unique commandement : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé » ou « Aime ton prochain comme toi-même ! »

Ce commandement qui n’a l’air de rien de prime abord contient une information cruciale ou l’amour du prochain inclus même ses ennemis ! Aimer son prochain à cette époque-là voulait dire d’aimer aussi les Romain qui occupaient la Judée et la Galilée.

Waouh ! Même de nos jours tout le monde n’adhère pas à ce commandement, même chez les croyants, même chez les pratiquants les plus assidus. L’enseignement est peut-être compris… mais loin d’être mis en pratique par tous.

Le libre arbitre : En réponse à Ponce Pilate qui lui demande s’il est le roi des Juifs, il répond « Je suis Roi dans mon Royaume » et rajoute « Ce Royaume n’est pas de ce monde ».

C’est peut-être la parabole la plus obscure, la plus incomprise, encore de notre jour, où il nous invite pourtant à devenir « les Rois de notre Royaume », ce royaume qui est celui de notre être profond en quête de liberté d’indépendance sur toutes les formes du pouvoir de ce monde extérieur sans foi ni loi divines, où sévit encore de nos jours, toutes les formes d’un esclavagisme larvé.

Ces trois enseignements sont aux yeux de ceux qui cherchent à nous manipuler, d’une manière ou d’une autre, une raison suffisante pour nous faire taire !

Opposons-leur notre FOI et notre VOLONTÉ de nous affranchir de leurs dogmes et vivons là dans l’amour du prochain !

Raymond MAGDELAINE

Les messages de l’inconscient

Pendant le soin énergétique que je prodiguais à une autre personne, lors de ma journée d’initiation au Reiki, celle qui recevait le soin à la fin de la séance me dit :

« J’ai eu trois visions pendant ton soin :

  • Des dunes qui ressemblaient à des vagues,
  • Un homme qui portait un sac à dos,
  • Un homme observant la lune masquée partiellement par un halo.

Cela te dit quelque chose ? »                                     

« Dans l’immédiat cela ne me dit rien de particulier et n’évoque aucun souvenir en moi ! ».

Le soir avant de m’endormir, je repense à ces visions, en espérant que la nuit m’apportera des réponses. Le lendemain, je me lève en ayant oublié ce qui m’a été dit… mais le soir suivant avant de m’endormir j’y repense plus intensément, sans toujours voir l’ombre de la queue d’une réponse…

Par contre au réveil j’ai la révélation du message que contenaient ses trois visions :

  • Les dunes m’évoquent le désert (il est vrai, comme par hasard, que je vis actuellement une traversée du désert) et je pense spontanément au livre de Saint Exupéry « Le Petit Prince » où Saint Exupéry raconte sa rencontre avec son enfant intérieur, Le Petit Prince.

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  • L’homme qui porte un sac à dos me fait penser au fardeau que je porte actuellement et qui entrave ma progression en me meurtrissant les épaules (je souffre, comme par hasard encore, des épaules et plus particulièrement de la gauche !)

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  • L’observation du reflet de la lune me fait penser à un voile, un nuage qui masque temporairement la lune m’empêchant de la distinguer précisément.

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Les messages contenus dans ses trois visions chronologiques m’apparaissent d’un coup comme une évidence :

« Achève ta traversée du désert pour te permettre de rencontrer l’enfant intérieur, et le libérer de sa blessure fondamentale. »

« Déleste-toi aussi du fardeau qui ne t’appartient pas et qui empêche tes ailes de se développer (c’est une image) et de prendre ton envol (c’est encore une image). »

« Alors et alors seulement tu verras le voile, qui masque encore partiellement ta voie, se déchirer ! »

Ceci s’est imposé à moi comme une révélation de mon état du moment, et je pourrais répondre aujourd’hui à celle qui a vu ces visions ;

« Oui maintenant cela me parle au plus profond de mon être, je sais ce que je dois faire pour poursuivre une évolution harmonieuse et libre de toute entrave. Merci infiniment ! »

Sur le coup je n’avais pas compris la symbolique de ces visions et je cherchais à l’extérieur de moi ce qu’elles pouvaient bien signifier, alors que les réponses étaient déjà en moi, enfouies au plus profond de mes cellules.

Comme à l’époque j’étais encore englué dans mon petit moi, il m’a fallu du temps pour comprendre les symboles cachés sous les apparences de ses visions qui correspondaient, à l’époque, à l’épreuve que je traversais et qui contenaient les clés, qui m’ont permis aujourd’hui de les surmonter.

Raymond MAGDELAINE

Lâcher prise !

Je ne veux plus porter une croix, un fardeau si vous préférez, qui ne m’appartiens pas, non, ceci n’est pas de l’indifférence, mais cela ne peut faire partie de mon chemin de vie, je porte ma croix, avec beaucoup de difficultés, certains jours où je la trouve plus lourde, mais les autres doivent porter la leur… du mieux qu’ils le peuvent.

Le fardeau que nous avons à porter est différent d’un individu à l’autre, pour pouvoir grandir il faut le porter SEUL, seul est l’unique manière de transformer sa peine, son chagrin, sa douleur… en plénitude, en sérénité en joie retrouvée, en leçon de vie, tout en étant conscient de l’importance de l’instant présent…

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C’est en portant sa croix jusqu’au bout que Jésus est devenu Christ !

Vouloir porter le fardeau des autres ne les aide pas à transformer leurs souffrances, ils ne le demandent d’ailleurs pas, pour la bonne raison que le travail que nous allons faire à leur place ne leur conviendra pas, eux seuls savent les transformations qu’ils ont à accomplir, pas nous !

Il y a un risque à porter sa croix seul, surtout lorsqu’on n’a plus la foi, lorsqu’on se sent victime et que l’on considère l’autre comme le bourreau le responsable de nos souffrances, oui c’est effectif il y a un risque… mais nous ne pouvons pas le prévenir pour l’épargner à autrui, chacun de nous est responsable de sa propre destinée et des conséquences qu’elle aura sur soi et sur les autres.

Une incarnation ici-bas peut se passer à se plaindre de tout, surtout des autres, à les critiquer sans cesse, à déplorer leur bêtise (ici ils utilisent un autre mot), leur incurie, à attendre qu’ils fassent le travail à notre place… et que sais-je encore…

Le lâcher-prise n’est pas une forme d’égoïsme ou d’indifférence, c’est le travail d’une incarnation dans laquelle nous sommes venues accomplir, non pas des miracles, même si nous sommes TOUS d’essence divine, mais effectuer humblement notre part du travail, sans se soucier du quand dira-t-on, mais en se souciant d’être en harmonie avec notre être profond et de le faire en osmose avec toutes les autres formes de vie, car nous sommes TOUS, que nous le voulions ou pas, en dépendance des uns envers les autres.

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Lâcher prise, c’est se libérer de nos entraves !

Toutes les actions que nous menons ici-bas ont des conséquences sur les autres, conséquence que l’autre ressent à travers nos actes, nos paroles, nos attitudes et même nos silences…

Lorsque nous prenons conscience de ces interactions, alors il est temps pour nous de changer notre mode de fonctionnement, de lâcher prise sur tout ce qui n’est pas en rapport avec notre être véritable, avec notre âme, qui s’est incarnée ici-bas, non pour haïr, mais bien pour aimer.

Sans amour notre existence sur cette terre ne mérite pas d’être poursuivie, elle est stérile, ne portera jamais aucun fruit et n’engendrera que de la souffrance.

Le lâcher-prise est nécessaire pour pouvoir faire ce que nous devons impérativement faire ici-bas et qui est pour nous l’essentiel de notre incarnation, tout le reste est superflu !

Raymond MAGDELAINE

Une destinée

Une magnifique route de montagne,
Des lacets sinueux,
Une voiture qui roule vite,
Sûrement trop vite…
Un homme au volant,
Broyant ses idées noires,
Une voiture qui va tout droit,
À la sortie d’un virage serré,
Une erreur de pilotage ?
Une volonté délibérée ?
Le ravin, sinistre,
La chute sans témoin.

Trois jours d’angoisse larvée.

Une voiture de gendarmes,
Qui brise le silence pesant.
Des questions sans réponse,
Qui résonnent inlassablement,

Pourquoi ?  Comment ?

Une journée ensoleillée,
Au mois d’août, le 30,
Toute une famille endeuillée.

A Hanukkah menorah.
Pensées pour Michel, Danièle, Léo… et tous les autres

Et un souvenir indélébile qui revient à nous,
Obsédant… tous les ans… le 30 août !

Raymond MAGDELAINE

Être une femme

Parce qu’être une femme, ce n’est pas tous les jours faciles, mais parce qu’elle est tout simplement rayonnante et forte.

Un petit garçon demanda à sa mère :img-239109321c5

  • Pourquoi pleures-tu ?
  • Parce que je suis une femme, lui répondit-elle.
  • Je ne comprends pas, dit-il.

Sa mère le prit dans ses bras et lui dit :

  • Et jamais tu ne comprendras.

Plus tard le petit garçon demanda à son père :

  • Pourquoi maman pleure-t-elle ? Je ne comprends pas !
  • Toutes les femmes pleurent sans raison, fut tout ce que son père put lui dire.

Devenu adulte, il demanda à Dieu :

  • Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi facilement ?

Et Dieu répondit :

« Quand j’ai fait la femme, elle devait être spéciale.

J’ai fait ses épaules assez fortes pour porter le poids du monde ; et assez douces pour être confortables.

Je lui ai donné la force de donner la vie, et celle d’accepter le rejet qui vient souvent de ses enfants.

Je lui ai donné la force pour lui permettre de continuer quand tout le monde abandonne, et celle de prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue.

Je lui ai donné la sensibilité pour aimer ses enfants d’un amour inconditionnel, même quand ces derniers l’ont blessée durement.

Je lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts et de demeurer à ses côtés sans faiblir.

Et finalement je lui ai donné des larmes à verser quand elle en ressent le besoin.

Tu vois mon fils, la beauté d’une femme n’est pas dans les vêtements qu’elle porte, ni dans son visage, ou dans la façon de se coiffer les cheveux.

La beauté d’une femme réside dans ses yeux.

C’est la porte d’entrée de son cœur, le lieu où réside l’amour. Et c’est souvent par ses larmes que tu vois passer son cœur.

Toutes les femmes sont belles, et nous devons les encourager à s’aimer telles qu’elles sont et à avoir une juste estime d’elles-mêmes. »

Auteur(e) inconnu(e) de moi

Le temps alloué à une incarnation

Ce temps semble injustement réparti, et cela est le prétexte pour une grande majorité d’entre nous de LUI mettre toute la responsabilité sur le dos… heureusement IL a le dos large.

En Provence nous avons un personnage, que nous appelons carmentranCarmentran, sur lequel nous nous déchargeons à Carnaval de toutes nos bassesses de l’année, pour ensuite bruler l’impie ! Mais tous les autres, qui ne pratiquent pas Carmentran, continuent de rejeter la faute de tout ce qui va mal dans le monde, la société, la famille… sur les autres pour s’exonérer de leur propre responsabilité, comme cela est confortable, pas vu pas pris !

Ce temps nous ne le connaissons pas, heureusement dirais-je, car nous sommes déjà suffisamment tétanisés par nos propres peurs que nous ne terminions jamais ce que nous sommes venus faire ici-bas.

C’est ce que nous avons à faire ici-bas qui détermine le temps qui nous est alloué et certains temps sont courts, très courts, trop courts… ici je pense à certains, comme Johan, Céline, Léo… et d’autres dont j’ai oublié les prénoms, pardon à tous ceux que je n’ai pas cités !

Je suppose que ce temps accordé pour une incarnation est calculé pour que nous ayons largement le temps d’accomplir ce que nous devons faire, sinon…

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Oh sinon ! Rien de grave si ce n’est que nous devons nous réincarner à nouveau pour essayer, essayer encore et encore… et je vous avouerais sincèrement que je suis las de toutes ces incarnations, même si je n’ai gardé aucun souvenir de toutes les miennes !

Toutes ces incarnations successives ont un but commun, pour toutes les espèces vivantes sur cette oasis… l’évolution harmonieuse de l’espèce, son adaptation respectueuse aux écosystèmes de la magnifique planète « eau » (plus connue sous le nom de « terre »), autrement dit nous venons ici-bas pour élever la conscience planétaire de Gaïa.

Lorsque nous avons la chance de pouvoir vivre longtemps… 90 ans ou plus… ce n’est pas pour que nous gaspillions notre temps à ne rien faire, ou à attendre que les autres le fassent ou se décident enfin à le faire… NON

ON attend de nous une action, celle pour laquelle nous nous sommes incarnés, elle est unique et l’autre ne la fera pas à notre place, car il a la sienne qui est complémentaire à la nôtre.

À nous de redécouvrir ce que nous sommes venus faire ici-bas… oui, je sais… ce n’est pas facile de s’en souvenir, mais je le répète, pas facile ne veut pas dire impossible… ouioui j’entends bien ce que vous dites… cela demande du courage… oui… cela nécessite un effort… oui… mais uniquement au début pour vaincre l’inertie de notre égo « le pleutre », mais nous POUVONS et je dirais même plus, NOUS DEVONS le faire !

sablierSi nous ne faisons rien durant cette incarnation, ne nous étonnons pas, au moment, où notre sablier laissera s’écouler les derniers grains de sable, de ressentir un immense mal-être pour tout ce temps perdu à attendre que la divine providence, qu’une grande majorité d’entre nous a reniée du temps de son incarnation, que cette divine providence donc, n’a pas fait les choses à notre place !

Raymond MAGDELAINE