Tous les articles par Raymond

A propos Raymond

Savoir se poser, apprendre à lâcher prise, apprendre à s'aimer pour mieux aimer les autres, offrir son sourire, vivre intensément l'instant présent, ne jamais se retourner sur son passé ou le regretter, ouvrir ses mains et son cœur pour donner... Il est temps pour moi aujourd'hui de me tourner vers ceux qui souffrent, mes proches bien sûrs, mais aussi vers ceux qui approchent de la dernière épreuve. Ma phase de formation pour faire, à partir de juillet 2013, un accompagnement de fin de vie en EHPAD (Maison de retraite) est terminée. J’ai depuis commencé l’accompagnement de fin de vie, auquel s’ajoute tous les jeudis un atelier de lecture et de musique pour créer des liens et mieux connaître ceux que j’accompagnerais, un jour ou l’autre ! Je pratique cet accompagnement en trois temps forts, - Le premier temps : celui du lien créé par l’atelier de lecture — musique. - Le second temps : au cours de la dernière épreuve où je suis « présence aimante » et à laquelle peut s’ajouter le soin Reiki, pour faciliter la transition. - Le troisième : sous forme de prières pour inciter les âmes à entrer dans la lumière. ♥

La Mal à dit

Être malade, même gravement, est un message qu’exprime le corps physique qui nous dit « occupe-toi de toi pour gai rire, pour te soigner, car toi seul, et uniquement toi, peut le faire », les spécialistes aussi doctes soient-ils, ne sont que de vulgaires béquilles, pardon pour ceux d’entre vous qui êtes ces « béquilles », qui ne soignent pas, mais aident celui ou celle qui est capable de se « gai rire », merci à vous, merci pour eux !

La Maladie d’Amour, chante Michel Sardou ! Un hasard ou en plein dans le mille, comme par hasard ?

Elle Chante

C’est quoi la maladie d’amour Raymond, toi qui malgré ton air… sembles si savant ?

C’est ton corps qui te réclame d’arrêter de t’occuper de tout et de rien et de commencer par t’occuper de toi, car tu sembles avoir perdu dans ta quête extérieure, l’amour qui t’est essentiel pour vivre dans ton incarnation ta quête intérieure sur la voie de ta croissance dans la joie !

Comprends-tu ?

Non, je ne te demande pas si, tu sais… je sais que tu sais, tu es aussi savant que moi, même peut-être plus, cela je le sais… je te demande si tu as compris !

Non Marcel, ce n’est pas pareil, savoir, c’est accumuler une quantité plus ou moins faramineuse de connaissances, pour faire sérieux en les ressortant au bon moment de manière à bien épater la galerie !

Alors que vois-tu, Édouard, comprendre, c’est prendre, c’est puiser dans ce savoir pour te nourrir intérieurement !

Commences-tu à comprendre ?

Ton mal te dit ; « ce que tu fais ou essaye de faire pour autrui, c’est bien, mais vois-tu Victor, pour aider les autres, il faut que tu commences par t’aider toi-même, ensuite le ciel te viendra en aide pour te permettre d’être un guide pour les autres ! »

Pourquoi un guide Raymond ?

Relis ce que je t’ai dit plus haut, la force de guérison est en chacun de nous, les autres ne sont que des béquilles, des Simon de Cyrène, qui ne font que passer pour ne pas nous laisser sombrer, mais si nous l’avons décidé, d’une manière ou d’une autre ils ne peuvent pas nous empêcher de sombrer !

Comprends-tu ?

Bon ! J’ai une maladie très grave, les plus grands spécialistes que j’ai consultés me disent qu’ils ne peuvent plus rien faire pour moi, et, rajoutent, que je n’en est plus que pour quelques mois, que dois-je comprendre de cette maladie ?

Les grandes béquilles que tu as consultées, vois-tu, sont d’accord avec ce que j’annonce plus haut elles ne sont que des béquilles tout doctorant qu’elles soient !

Si tu continues à vouloir remonter le fleuve te ta vie à contrecourant, ils ont raison tes grands spécialistes, tu n’en as plus que pour quelques mois ou quelques semaines, car tu t’épuises inutilement !

Ce que tu dois comprendre ? « Toi seul le sais, c’est pour cela que je te dis et te le répète, tu ne peux pas être plus qu’une béquille pour les autres! »

La béquille qui te répond te dit avec certitude ceci ; « laisse-toi emporter par le courant de la vie, ne résiste pas, la maladie va répondre à toutes tes questions, dès que tu lâcheras prise, tes peurs s’évanouiront, aie confiance en la vie, elle fait des miracles, au contraire des béquilles qui sont impuissantes à gai rire ! »

L’onde de la vie sait ce qu’elle fait, l’univers n’est pas un « fluide » mortel ou mortifère, c’est au contraire un « fluide vivifiant », qui te demande de prendre soin de toi, de t’accorder de l’amour, pour qu’il puisse par conséquent te gai rire !

 

Le courant de la vie sait ce qu’il fait, l’univers n’est pas un fluide mortel ou mortifère, c’est au contraire un fluide vivifiant, qui te demande de prendre soin de toi, de t’accorder de l’amour, pour qu’il puisse par conséquent te gai rire !

Conjugue ce verbe avec moi ;

J’ai besoin d’amour, tu as besoin d’amour, il ou elle a besoin d’amour, nous avons besoin d’amour, vous avez besoin d’amour, ils ou elles ont besoin d’amour !

Voilà ce qu’elle te dit ta maladie d’amour !

Si tu continues à trop résister, la guérison risque de se produire là-haut plutôt qu’ici-bas, ce n’est pas une malédiction divine, puis que tu clame sur tous les toits que « Dieu n’existe pas », mais c’est ton choix, conscient ou inconscient, mais dans un cas comme dans l’autre, sache que c’est une forme de suicide !

Dieu existe, je parle pour moi, mais je sais que ce n’est pas lui qui décide à ma place si je veux guérir ici-bas ou dans l’au-delà, mais mon libre arbitre, alors que décides-tu.

Continuer à croître ici-bas, ou baisser les bras, parce que tu ne te fais plus confiance ?

Comprends-tu ?

Bon, tu sais aussi qu’à partir d’un certain moment il est trop tard pour guérir ici-bas et que tu décideras peut-être là-haut de te réincarner à nouveau pour terminer ce que tu étais venu essayer de comprendre ici-bas !

Vois-tu ?

 

Raymond MAGDELAINE

L’Esprit saint

Ici nous entrons dans ce qui est le plus subtil pour la perception humaine, ce qui est le plus difficile à démontrer, mais qui se manifeste pourtant au quotidien, dans les gestes et les actions les plus ordinaires, à condition d’être attentifs à ce que nous faisons ou pensons dans l’instant présent.

À ma connaissance, personne n’est capable ou vraiment d’accord sur une définition précise de l’esprit !

Surtout lorsqu’on évoque son côté immatériel, qui n’appartiendrait pas, en apparence, à la matière, mais en évoquerait l’idée, qu’il pourrait venir d’ailleurs, certains parlent de Dieu ou du Christ, d’autres du Vide quantique, qui comme vous devez le savoir n’est pas vide et contiendrais l’information pour les uns, le verbe pour les autres !

Vous pouvez constater que nous ne sommes pas plus avancés après qu’avant de nous être posé la question !

Il est pourtant, cet esprit, en toute chose et anime souvent tous nos gestes, toutes nos intentions, tous nos actes, toutes nos paroles, sans que nous en ayons une conscience très nette, pour cela il nous faudrait être dans l’éveil de ce que nous sommes en train de faire au moment précis où nous le faisons !

Il serait descendu sur les apôtres et tous ceux qui étaient présents autour d’eux cinquante jours (Pentecôte) après la Pâque chrétienne qui célèbre la résurrection du Christ !

L’esprit, qui est immatériel, qui habite l’ailleurs, ce vide plein d’information qui nous entoure ne se manifeste pas immédiatement dans la matière, matière dont nous sommes tous constitués des mêmes briques élémentaires, il lui faut traverser le dense pour y atteindre l’esprit qui y habite !

Comment Raymond ! l’esprit habite aussi la matière ?

Oui, dans le vide qui est l’un de ses constituants et qui en représente le pourcentage le plus élevé, nous devons être constitués de 90 % de vide !

Je ne comprends plus Raymond nous sommes faits de vide ?

Oui, dans le vide qui est l’un de ses constituants et qui en représente le pourcentage le plus élevé, nous devons être constitués de 90 % de vide !

Je ne comprends plus Raymond nous sommes faits de vide !

Si je veux me moquer de toi, je dirais que c’est normal que tu ne comprennes rien, car ton vide est sidéral, mais ce serait me moquer aussi de moi, car le mien est tout aussi sidéral que le tien ! Sidérant ! non ?

Les communications entre le vide sidéral et le vide de la matière incluent une notion de temps pour pénétrer l’esprit contenu dans le vide constituant la matière, pour l’instant, ce temps nécessaire à la connexion des deux « esprits » est lent ! L’intuition contenue dans l’esprit du vide met du temps pour atteindre notre esprit, mais comme le temps est relatif disait Einstein, tout le monde ne reçoit pas en même temps l’information.

Tu m’embrouilles l’esprit Raymond, le temps n’est pas le même pour tout le monde ? Pourquoi dis-tu que pour l’instant il faut encore du temps ?

Oui, le temps n’est pas le même pour tout le monde, il est fonction de notre degré de conscience de qui nous sommes, si nous croyons n’être que des machines, sans âme, sans esprit, juste des objets animés par le hasard, le temps est là et bien là et l’esprit du vide vas mettre du temps à atteindre notre esprit, mais il y arrivera !

Si par contre, je prends conscience de ce que je suis, un être constitué de vide, pouvant recevoir l’information contenue dans le vide sidéral, avec un degré plus où moins élevé de cette conscience d’être autre chose qu’un objet sans âme, alors là le temps devient relatif, et comme nous sommes des êtres en perpétuelle évolution ce temps est en train de se modifier, plus ou moins vite pour tout le monde, ce qui fait dire à nos scientifiques les plus sérieux que le temps et l’espace, qui ne font qu’un, et qu’ils ne sont qu’une construction de notre esprit (celui de la matière). Il est possible qu’au terme de notre évolution il n’y ait plus de frontière tangible entre les deux esprits !

À la Pentecôte les apôtres et ceux qui étaient présents auprès d’eux ont enfin compris l’importance du message que leur avait transmis le Christ cinquante jours après sa résurrection, l’Esprit saint avait atteint (était descendu) dans leur esprit sein (au cœur de la matière).

esprit saint
Représentation symbolique de l’Esprit Saint

Le message transmis par ce fils de l’homme était si puissant, que plus de deux mille ans plus tard il impacte encore très fortement l’esprit des hommes croyants ou pas croyants.

De plus en plus de gens qui osent s’ouvrir, sans tabou, aux aspects les plus subtils qui constitue la matière ordinaire et la matière noire la plus subtile (qui ne peut se voir qu’avec le cœur disait le renard au Petit Prince) constatent la manifestation de cet esprit dit saint par ce qu’on nomme de nos jours les « synchronicités » qui se manifestent lorsqu’on est éveillé et dans l’instant présent !

Pour l’instant l’humanité qui est en plein dans l’apocalypse annoncée par Saint Jean, quitte ce monde matérialiste et morbide, pour entrer dans celui de l’union de l’Esprit saint avec celui de l’esprit sein !

Saint Jean un visionnaire ! ou un homme déjà conscient à son époque que l’esprit qui l’animait n’était pas si différent de celui qui animait le Christ, cet Homme en avance sur son temps venu nous annoncer que l’Esprit saint serait le ferment de le la nouvelle Humanité ?

Comprenez-vous ?

Raymond MAGDELAINE

Fiction ou réalité ?

Il me semble nécessaire, avant que je n’entre dans le cœur du sujet, de vous donner ma définition de l’un et de l’autre !

Une fiction est une œuvre littéraire ou cinématographique construite souvent sur les dernières découvertes scientifiques, qui se projettent dans un futur lointain et où l’auteur y laisse vagabonder son imagination !

La réalité est un peu plus complexe à définir à mon sens, car elle est dépendante du point de vue de la personne et des formatages liés à ses conditions familiales et sociétales, elle est perçue au travers de nos cinq sens et est différente d’un observateur à l’autre, en fait ce que l’on observe n’est pas la réalité, mais notre réalité, c’est une nuance de taille, me semble-t-il !

Alors fiction ou réalité ?

Pour essayer de répondre à cette question, je vais prendre un exemple de fiction que vous avez un jour ou l’autre déjà vu à la télévision qui diffuse souvent des épisodes de la saga Stargate SG1.

Goa'uld
L’âme hors du corps ?

La belle Samantha Carter va proposer à son Père atteint d’un cancer en phase terminale de se laisser implanter une bestiole répugnante (Goa’uld ou Symbiote) qui a pour capacité de régénérer complètement un organisme (pas trop vieux) gravement atteint avec une autre capacité de la bestiole, celle d’introduire dans le corps du receveur la conscience du donneur, qui lui est en fin de vie !

Alors là Raymond nous t’attendons au tournant, car l’exemple que tu cites nage en plein délire de l’auteur !

En apparence seulement mon frère ou ma sœur, en apparence, et si tu es un lecteur assidu de mes précédentes chroniques, tu dois commencer à comprendre que les apparences sont trompeuses, sinon je te prescris de les relire avec une plus grande attention pour avoir une chance de les appréhender un jour ou l’autre !

La bestiole, avec ses capacités hors norme terrestre, je te signale que tu l’as déjà en toi !

Mais tu deviens complètement barjot mon pauvre Raymond, faut te faire soigner !

Je te remercie de prendre soin de moi, mais je me soigne, pas comme tu l’entends, mais ne t’inquiètes pas pour moi, je prends soin de moi, merci !

Oui, en nous nous avons ce que l’on appelle une âme (la bestiole) capable d’auto régénérer le corps physique dans lequel elle s’est incarnée et qu’elle anime en essayant de faire parvenir à notre conscient des conseils, toujours judicieux, pour nous éviter de sombrer corps et âme dans les pièges de nos points de vue de nez collé, trop souvent, au ras des pâquerettes, tu sais comme la chenille avant qu’elle n’élève son point de vue lorsqu’elle se transforme en papillon !

Oui peut-être si tu veux Raymond !

Non pas peut-être, sûrement, mais ce n’est pas grave, ton point de vue vu vaut le mien, si tu l’utilises pour remettre tes certitudes sans cesse en question sur ton métier !

Je ne comprends toujours rien de rien à ton charabia, mais là je t’attends au coin du bois, pour que tu m’expliques les deux consciences, moi je m’appelle Léon et personne d’autre que moi n’habite chez moi !

Je vois Léon, tu es un peu dur de la comprenette, je vais essayer de me mettre au niveau de tes pâquerettes !

Ce n’est pas moi qui le dis, mais des gens dont tu as sûrement entendu les noms, comme Freud, Jung, Cyrulnic… et d’autres.

Nous sommes « habités » par une âme capable de se diviser en entités qui semblent être indépendantes l’une de l’autre et qu’ils nomment :

Conscient ; synonyme de moi ou d’égo.

Inconscient ; synonyme de soi ou d’esprit.

Nous avons aussi en nous deux autres principes ou deux énergies, opposées en apparence, mais complémentaires en fait, qu’ils nomment :

Le féminin ; synonyme d’intuition qui utilise plus souvent le lobe droit de notre émetteur récepteur qu’est notre cerveau, connecté à la « matière » subtile que tu appelles immatérielle et qui n’est visible qu’avec le cœur.

Le masculin ; synonyme d’analytique qui utilise plus souvent, pour ne pas dire exclusivement, le lobe gauche de notre cerveau, connecté à nos misérables (pour l’instant) cinq sens, qui nous permettent de n’accéder qu’à la partie visible de notre réalité.

C’est ce que tu appelles Raymond te mettre à mon niveau ?

Oui plus bas, serais me noyer à nouveau dans la glue de mes illusions perdues, et comme elles sont définitivement perdues dans les méandres du passé, je ne peux plus me mettre à leur niveau et n’éprouve non plus aucun besoin de le faire !

Ne prends pas cela pour une quelconque supériorité par rapport à toi ou à quiconque d’autre, la transformation élève tout simplement le point de vue de tous, de TOUS ceux qui entreprennent de devenir papillon, en clair ceux qui recherchent continuellement à comprendre ce que l’on essaye trop souvent de leur cacher.

S’élever n’est pas être supérieur à la chenille c’est simplement accepter sa nouvelle condition, ce que l’homme fait tout au long de sa vie en passant du stade de bébé, à celui de la petite enfance, à celui de l’enfance… étapes considérées comme autant de petites morts, jusqu’à sa dernière transformation où il laissera derrière lui et sans regret sa vielle carcasse de chenille !

As-tu déjà vu la petite plante pleurer la graine qui vient de se déchirer (de mourir) pour lui permettre de percer l’obscurité de la terre maternelle et nourricière afin de pouvoir accéder à la lumière (solaire) de notre plan terrestre ?

Je t’accorde que la bestiole, avec les yeux qui s’éclairent, la voix qui change grave, lorsque la personnalité qui semble coexister dans le corps du Père de Samantha, s’exprime, est un effet cinématographique tout droit sortie de l’imagination de l’auteur ou du réalisateur… quoique ?

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lumière visible à qui sait voir !

Pourquoi, quoique Raymond ?

Parce que ce phénomène existe vraiment chez nous aussi… je m’explique la petite lumière qui brille dans l’œil de l’autre et est plus vive lorsqu’il est dans l’amour, dans la joie, dans le rire plutôt que dans la haine, la colère, les pleurs ou elle prend une coloration plus terne, observe là attentivement et tu pourras toi aussi voir ce phénomène naturel, il est bien réel à qui sait voir sans œillères !

La voix qui change est tout aussi réelle et vérifiable lorsque tu es en colère elle n’est plus la même que quand tu es serin, c’est une réalité à qui sait écouter et veut bien l’entendre !

La fiction, est-elle une projection dans un futur plus ou moins proche de connaissances nouvelles qui seront mises en œuvre un jour où l’autre comme cela est déjà arrivé après celle « De la Terre à la Lune » de Jules Vernes ?

La réalité, n’est-elle pas une « fiction » fonction de notre point de vue, de nos formatages, de nos croyances ou non-croyances ?

La réalité c’est la tienne ou la mienne qui est la vraie ? Ou bien est-elle une synthèse des deux, ou plutôt la synthèse de plus de sept milliards de « réalités » ?

Alors Fiction ou réalité, elle est bien fine la frontière entre les deux et sa compréhension n’est pas là même en fonction de notre point de vue !

Comprenez-vous ?

Raymond MAGDELAINE

Essai sur le Son

Au début était le son !
Ce qui a été exprimé par ; « Au début était le verbe et le verbe était Dieu ! »

Creusons un peu cette première affirmation que vous pouvez retrouver dans le livre de la genèse, le verbe est émis par la voix et généré par nos cordes vocales, le verbe, les mots prononcés sont une suite de sons savamment modulée pour produire le verbe contenu dans toute phrase qui sans lui n’aurait aucune signification.

Ondesonore
La parole est une vibration issue de la vibration initiale

Donc le verbe est son ou une modulation de sons qui savamment associés forment le verbe, maintenant avançons un peu plus loin dans l’analyse et parlons de ce sujet très délicat, capable de froisser les susceptibilités à fleurs de peaux, je parle de « Dieu » vous l’avez compris… ne fuis pas Léon, Dieu est effectivement contagieux, mais sa contagion est porteuse de la guérison de ton mal être !

Donc le Verbe (le son) était Dieu !

Dieu c’est quoi ?

Un principe conscient de lui-même et de tout ce qu’il aurait créé intentionnellement, il est (ce principe) vivant, où, sous quelle forme ? Je n’en sais fichtre rien ce que je sais c’est que son royaume n’est pas de cet univers pour sûr !

Il émit donc un son, une vibration tellement puissante, un son avec une intention précise, preuve d’une conscience, celle de générer, de créer, d’engendre, d’enfanter, l’univers, qui enfantera les étoiles, qui enfanteront, très, très, très… longtemps après, les formes de vie que nous connaissons sur notre belle planète eau et sûrement ailleurs dans notre univers !

Ce que je vous raconte ici n’est pas une vue de mon esprit « illuminé » comme vous pourriez le penser, mais est emprunté aux conclusions de gens très sérieux et très propres sur eux, qu’on appelle les scientifiques, qui disent ; qu’au début était l’information et que cette information est contenue dans l’énergie provoquée par les vibrations.

Souhaitez-vous que j’approfondisse ou plutôt que j’essaye de vous clarifier leur analyse ?

Oui !

OK, je me lance donc !

L’information dont ils parlent est de type mathématique, c’est-à-dire, un langage codé, purement immatériel, ce langage imaginé par l’homme l’aide depuis la nuit des temps à résoudre des énigmes restées très longtemps obscures, énigmes invisibles à nos misérables sens, mais qui se manifestent tout de même dans la matière sous une forme ou sous une autre… vous suivez ?

Sinon arrêtez-moi !

L’information, est contenue, dans une énergie engendrée par une vibration, un son primordial, un cri venu d’ailleurs, de nulle part, un peu comme l’aigle noir chanté par Barbara ! je reviendrais un peu plus loin sur l’origine de ce son ne t’impatiente pas, tout vient à temps à qui sait attendre !

Une information codée, qui contenait à l’origine (lors du Big Bang) le code génétique de toutes les différentes formes de vie primordiales, qui engendreront plus tard des formes de plus en plus sophistiquées.

Pour naître cette information a besoin, du son primordial, qui émet la première vibration, vibration primordiale qui va engendrer, l’énergie, énergie qui va servir de véhicule à l’information primordiale, pour que puisse germer ce que nous appelons la matière, dont nous sommes tous constitués et dont l’univers dans lequel nous vivons est aussi constitué.

Le son primordial qui est émis doit être porteur d’une intention primordiale, pour que cette intention puisse engendrer les formes, qui par voie de conséquence vont se manifester dans la matière, et vont ensuite engendrer de nouvelles formes…

Pour que tu comprennes mieux ; la graine contient en elle l’information porteuse d’une intention celle d’enfanter un chêne, si le code génétique de la graine pour une raison ou une autre contenait une information altérée, le chêne majestueux ne pourrait croître jusqu’à son terme.

La vibration primordiale, engendre l’énergie, la force nécessaire à l’éclosion et transmet à ce qu’elle vient de créer la capacité d’engendrer à son tour des formes capables d’évoluer, de se transformer, de s’adapter à l’environnement, et plus important encore d’être conscientes de leur environnement et des échanges primordiaux qu’elles vont avoir avec lui !

Ce que je constate et que tu peux constater part toi-même, c’est que plus de 13 milliards d’années plus tard la vie (la vibration) a enfanté ce que nous sommes, c’est-à-dire le maillon le plus évolué de la vie, du moins sur cette planète.

Souffle-de-Dieu
L’intention initiale se manifeste dans ce TOUT que j’appelle DIEU !

Comprends-tu que ce son primordial pour se manifester doit être émis, par quelqu’un ou quelque chose et qu’il doit contenir une intention précise, consciente de sa nouvelle création et qui contient en germe l’intention suivante pour lui permettre de s’adapter. En clair, elle va émettre, cette première création, en écho au son primordial, un son secondaire, qui va organiser la matière de telle sorte que le troisième son émis puisse contenir le son suivant, un peu comme un écho qui se perpétuerait, mais contrairement à celui de nos montagnes qui s’amplifierait et se sophistiquerait d’écho en écho !

Si la première analyse trouvée dans le livre de la genèse est un peu simpliste au premier niveau, je te l’accorde, ou plutôt est très condensée, je sais que celle de nos scientifiques va te paraître très compliquée et tout aussi peu convaincante pour ton esprit encore très cartésien, et très formaté par les croyances que l’on a essayé de te faire ingurgiter comme si tu étais une vulgaire oie.

L’analyse tirée des hypothèses validées par les mesures et celles des hypothèses émises permettent aux scientifiques de s’approcher d’une synthèse en explorant les thèses et les antithèses des uns et des autres, et d’en arriver à des conclusions assez proches de celle du livre de la genèse, mais en utilisant des termes différents… la belle affaire !

Je vous réactualise ce livre très ancien en essayant de reformuler cette phrase en termes adaptés à notre époque !

« Au début était un son primordial et ce son était doté d’une intention très précise porteuse d’un projet ! »

Alors que cette intention phénoménalement précise, dont nous sommes toi et moi l’aboutissement temporaire, issu par cascades successives et tout aussi phénoménalement précise, tu peux l’appeler comme tu veux ou ne pas la nommer, le nom que tu lui donnes, que je lui donne, parle tous deux de la même chose, il évoque une intelligence suprême dont tu as le droit de croire encore qu’elle est due au hasard !

Comme je suis aussi indécrottable que toi, moi je continuerais contre vents et marrées à l’appeler « Dieu » au risque de perdre ton amitié, qui m’est pourtant précieuse, car ton point de vue me fait peut-être, plus avancer que le mien !

Raymond MAGDELAINE

Essai sur les particules

Pour ceux qui observent la vie par le gros bout de la lorgnette ou si vous préférez ceux qui croient mieux la percevoir en ayant le nez collé dessus, je voudrais qu’il sache que tout, absolument tout est composé, fabriqué avec les mêmes éléments contenus dans notre univers (1) !

Mon ami Fabrice parlait lors de la soirée mensuelle « communion d’âmes » (2) que nous sommes tous poussière d’étoiles ! Il a tout à fait raison, mais il me semble qu’il faille en préciser le sens exact.

C’est dans les nébuleuses, les « pouponnières d’étoiles » que naissent les étoiles, qui comme nous, naissent, croissent et meurent.

Deux pouponièresDeux pouponnières près de la Voie lactée (notre galaxie)

C’est en mourant qu’une étoile va semer dans le cosmos toutes les particules élémentaires dont les formes de vie apparentes et non apparentes sont toutes constituées !

« Rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme ! » disait très judicieusement Monsieur de Lavoisier, nous sommes tous issus de ces fameuses poussières d’étoiles, particules qui en s’associant, se combinant, vont après des siècles et des siècles, réaliser ce qu’IL a de mieux en vitrine, du moins sur la planète Terre, c’est-à-dire « MOI », pardon je voulais dire « nous » les hominidés.

Pour ceux qui lisent mes « Chroniques de l’âme hors », ou mes « Essais sur la conscience et ses états modifiés », vous savez déjà que cette poussière d’étoiles, brique élémentaire et fondamentale de TOUT ce qui existe, possède des propriétés que nos scientifiques cherchent à découvrir, propriétés ordinaires, et d’autres, plutôt extraordinaires !

Les ordinaires ; elles effectuent une rotation tantôt dans un sens tantôt dans l’autre, ouais bof ! Attends ce n’est pas tout elles possèdent toutes une charge électrique, tantôt neutre, tantôt positive ou tantôt négative, ouais, bof !

Dis le blasé lit ce que je viens d’écrire, je te parle des propriétés ordinaires, et j’utilise l’expression « tantôt » ; pour ordinaire, je veux bien que tu dises « oui bof ! », mais pour tantôt, ne pressens-tu pas qu’il se cache quelque chose qui va faire que tantôt elles vont ceci et tantôt cela, c’est ce qui intrigue le plus nos chers scientifiques, alors ici ton bof, n’est pas bien approprié !

Les extraordinaires ;

La toute première, c’est qu’elles sont sensibles à l’observateur ou à ses intentions, en passant de la forme d’onde de probabilité à la forme de particules manifestées (seule capable d’être observée par nos appareils de mesures les plus sophistiqués, comme le grand collisionneur de hadrons) ! Fais attention tu baves !

La seconde, c’est qu’elles vibrent toutes, à une fréquence qui permet de créer les briques élémentaires de ce que nous appelons la matière, matière apparemment inerte ou apparemment vivante, mais souviens-toi que « les apparences sont souvent trompeuses ! » Oui, je sais que ton niveau vibratoire frise le zéro absolu !

La troisième, mais pas la dernière, c’est qu’elles sont toutes conscientes d’elles-mêmes et de tout ce qui les entourent, matière ordinaire comme matière dite noire, et qu’elles réagissent et interagissent entre elles et avec leur environnement les scientifiques évoquent l’onde psi des particules ! Ferme ta bouche tu vas avaler des mouches !

onde psiToute particule est entourée par une onde psi qui la relie aux autres

 Il y en a d’autres, car celles déjà citées ici ne répondent pas encore toutes aux interrogations de nos valeureux scientifiques, qui continuent inlassablement de rechercher celles qui pourraient expliquer ce qui pour l’instant est encore pour eux une vaste énigme. Ils reconnaissent tous qu’ils connaissent à peine 5 % de ces mystérieux mystères.

Tout à une origine, nos diverses formes de vie terrestre sont issues de ces poussières d’étoiles, les nébuleuses sont à l’origine de la naissance des étoiles, les scientifiques en sont intimement persuadés, même si pour l’instant ils n’en ont qu’une sérieuse présomption.

Ce qui est encore très nébuleux pour eux c’est l’origine de ses fameuses nébuleuses (jeux de mots) et ce qui reste encore un « BIG mystère » ; « c’est qui c’est » (3) qui est à l’origine de tout cela ! Non ne dit rien, je préfère, quand tu te tais tu dis moins de « çonnerie » !

De la particule la plus élémentaire (à ce jour) à la forme de vie apparente la plus sophistiquée en passant par les autres formes non apparentes, tout à une âme, plus ou moins rudimentaire, je te l’accorde, mais une âme tout de même, capable, par association, par combinaison, de former le nec plus ultra de la création, je parle de MOI bien sûr, ne te fâche pas Maurice, je parle aussi de toi, tu ne vois pas que je t’aime ? Et qui aime bien taquine bien !

(1) Je dis notre univers, car les scientifiques, enfin certains, pensent qu’il n’est pas unique et qu’il pourrait y en avoir une myriade d’autres !

(2) Celle qui l’anime évoque une soirée prière, je t’avoue préférer communion d’âmes !

(3) J’essaye de me mettre à ton niveau ! Rigole Marcel, je déçonne !

  Raymond MAGDELAINE

Essai sur les Mémoires du temps

Les mémoires du temps ou les anales akashiques (1), elles sont connues depuis la nuit des temps de l’humanité et utilisées par ceux capables d’y accéder ou de les consulter, on les appelle chamans, hommes médecine, guérisseurs, médiums… et depuis peu elles intéressent nos brillants scientifiques, qui supputent qu’avant le big bang existait « l’Information primordiale », terme qu’ils ont préféré à celui de « Verbe » trop connoté religion à leur goût !

anales_akashiques

De plus en plus de scientifiques pensent, sans encore en avoir la preuve, si un jour il y en a une, que cette information puisse ressembler à un « code génétique cosmique » contenant tout le plan architectural de l’univers et de son contenu, un peu comme, la graine, le gland contient le plan du futur chêne.

Ils sont de plus en plus nombreux à constater que ce code s’enrichit, au fil du temps, des innovations, des adaptations géniales de tout ce qui croit et prospère sur notre planète, mais aussi dans l’univers ! Est-ce une des raisons de l’expansion de l’univers ? Mystère et boule de gomme !

Ce qui est pratiquement sûr pour nos scientifiques c’est que l’information fait partie du vide qui nous entoure et est aussi contenue dans le vide qui représente plus de 70 % de ce que l’on nomme la matière, certains d’entre eux avancent même le nom de « conscience universelle ou cosmique » pour la désigner, tu imagines les débats houleux que cela doit provoquer entre eux, qui ne sont différents de nous que part la somme de leurs connaissances.

Le vide, l’ailleurs, le non manifesté, contiendrais ces fameuses mémoires akashiques ou « mémoire du temps », plus imagé à mes yeux, mémoires qu’à notre niveau d’humain nous enrichissons constamment avec nos errements et nos trouvailles parfois géniales, mais ni plus ni moins que ne le font les autres formes de vie (2).

Elles sont comparables à nos mémoires orales ou écrites avec un avantage considérable, c’est que les mémoires du temps ne se dégradent pas « dans le temps » pour une raison ou une autre, là où les nôtres ont tendance à se dégrader, les mémoires du temps s’enrichissent constamment !

Des contemporains comme Daniel Meurois, Anne Givaudan et d’autres ont la capacité d’y avoir accès, accès autorisé, partiellement, car pour l’instant, l’humanité n’est pas encore assez mature pour accéder à sa totalité. Les gens qui y ont accès de nos jours sont peu nombreux et ont un degré hors norme de spiritualité, quoique la norme soit toujours en constante évolution.

Ici-bas nous avons aussi des restrictions sur certaines des informations que certains s’arrogent le droit de diffuser ou pas à nos contemporains, pour continuer à assoir leur pouvoir sur le plus grand nombre !

Au-delà, il y a aussi une restriction, mais pour des raisons autres, qui sont que nous ne sommes pas tous encore prêts à recevoir ses informations, là-haut, ils diffusent l’information en fonction du degré d’ouverture spirituelle des personnes capables d’y accéder, là-haut il n’est nullement question de « pouvoir » sur les autres.

Je conseille à tous ceux qui sont intéressés comme moi d’avoir des informations plus proches de la réalité, de lire les livres d’Anne Givaudan ou de Daniel Meurois, qui eux ont accès à des mémoires non expurgées, non censurées, pour pouvoir se faire une idée plus exacte des faits du passé, contenu dans les mémoires du temps, qui lorsque l’humanité sera devenue mature pourra s’en inspirer plus facilement.

De ces mémoires plus fiables que celles retrouvées ici et là souvent en piteux états et parfois très fragmentés, on peut, lorsqu’on y à accès se forger sa propre opinion, plutôt que d’ingérer comme une oie celle qu’on voudrait nous faire gober !

Tu vas me dire, mais ce ne sont que des suppositions, j’entends bien, mais depuis la nuit des temps des hommes des femmes que tu consultes parfois comme les voyantes ou les médiums, y entrent et en extraient la partie qui t’intéresse, ils arrivent souvent à te guérir alors que la médecine est impuissante à le faire !

Et puis la preuve la plus importante, la plus flagrante, c’est le degré de sophistication que l’humain à atteint en termes d’évolution, qui démontre parfaitement bien que toutes les formes de vies y puisent pour se complexifier à l’infini, pour s’adapter aux changements planétaires, climatiques ! Oui, même si notre humanité ne met pas encore son intelligence au service de toutes les formes de vie, qui si elles continuent à disparaître, vont rompre le fragile équilibre de la vie et nous entrainer en même temps qu’elles dans notre propre disparition. Inch’Allah !

Tu trouves tout cela normal Édouard, tu cherches même parfois à t’en attribuer tous les mérites… oh oui ! sans toi, que serions-nous devenus sans toi, toi, toi, toi… TOI !

Mais non tu es utile toi aussi, car il est vrai que sans toi, je m’ennuierais ici-bas !

Je ne sais pas comment est organisée cette immense bibliothèque, ni quelle est la documentaliste qui en gère l’accès, ni sous quelle forme elles se présentent, puisque je n’y ai jamais accédé, ou du moins je n’y ai jamais accédé en toute conscience, mais cela ne m’empêche pas comme tout le monde d’y accéder, ou plutôt de recevoir les informations qui me sont utiles au travers de mes intuitions.

Tu connais les intuitions, tu en as presque tous les jours, voire plusieurs fois par jour, d’où viennent-elles, si ce n’est de cette immense bibliothèque où tout ce qui vit y puise pour continuer son évolution vers des strates de plus en plus élevées, de plus en plus complexes, de plus en plus sophistiquées et y inscrit ses essais plus ou moins fructueux !

Il existe parmi nous des personnes capables d’y accéder consciemment, ce sont ces personnes que les plus instruits, les plus cartésiens, les plus sceptiques… vont consulter, lorsqu’au cours de leur vie ils se retrouvent dans une impasse d’où ils n’arrivent pas à se sortir. Je suis sûr que tu en as déjà consulté en catimini pour ne pas risquer le regard critique d’autrui, hum ! Je me trompe ?

Ces anales, ces mémoires du temps sont infalsifiables par les hommes, car leur inscription dans le grand livre du temps est écrite dans un code non accessible depuis ce monde qui n’est surement accessible qu’en lecture seule (read only memory). Heureusement, car parmi nous certains seraient capables d’essayer de les falsifier pour en tirer profit, « indécrottable certains d’entre nous sont ! » dirait maître Yoda.

Rechercher sa voie au travers des paroles, des écrits, de ce monde est périlleux, car il est très difficile d’en tirer la part des choses, ici-bas c’est le règne, du mensonge, de la corruption, de l’hypocrisie, du pouvoir… faire confiance à ses intuitions est le moyen de plus sûr, non pas de trouver la voie, mais de lui permettre de nous trouver, autrement dit, ce n’est pas notre égo seul qui est capable de la trouver, mais notre « Soi » (notre âme) qui seule la connaît et nous y guide au travers de nos intuitions !

Homo sapiens, descendant direct de la branche des grands singes issus eux-mêmes du règne animal, avait accès à ses mémoires comme nos lointains cousins, car il avait un avantage sérieux sur nous leurs descendants, il n’avait pas encore un égo surdimensionné, qui en soit n’est pas un désavantage sérieux, bien au contraire, mais cet égo est un filtre puissant qui nous masque, un temps, la perception de nos intuitions, l’accès à ces mémoires, pour nous aider à développer en parallèle d’autres capacités que n’a pas encore, le règne animal, et qui signe la continuité de notre évolution.

Si ses mémoires du temps sont capables d’enrichir les mémoires initiales du temps, pour permettre l’évolution de l’espèce en la dotant de la capacité d’y avoir accès d’une manière ou d’une autre, cela ne vous interpelle pas quelque part ?

Ce vide qui contenait il y a presque quatorze milliards d’années le plan d’un univers, qui s’enrichit au fur et à mesure de ses échecs et de ses réussites, pour continuer à croitre, à se sophistiquer de plus en plus, avec cette capacité, en ce qui nous concerne, d’être conscient de notre existence, de celle des autres et de tout ce qui constitue l’univers dans lequel nous évoluons, même s’il nous reste encore beaucoup de choses qui nous échappent !

N’est-il pas quelque part possible que quelque chose de grandiosement conscient, d’une intelligence hors norme, soit à l’origine d’une construction aussi sophistiquée que tout ce qui nous entoure en commençant par nous ?

Croire à cette éventualité de quelque chose d’infiniment supérieur à nous, pauvres pécheurs, est-il, encore de nos jours, la preuve d’une infantilisation puérile, ou plutôt la prise de conscience par l’humanité qui est le chainon le plus avancé de cette réalité, soit plus qu’une éventualité, mais un fait réel vérifiable et mesurable avec nos médiocres outils d’humains.

Alors Dieu ou Hasard ne serait-il pas le nom donné ici ou là, à ce concept capable de tant de prouesses phénoménales de tant de miracles (3) ?

(1) Annales akashiques, également appelées Archives akashiques, Chroniques akashiques ou encore Mémoire akashique sont un concept ésotérique créé par les théosophes à la fin du XIXe siècle, à partir d’éléments de la philosophie indienne et popularisé en Occident par les livres de Lobsang Rampa, et également dans les pays francophones par les ouvrages de Daniel Meurois et Anne Givaudan.

C’est une sorte de mémoire cosmique, de nature éthérique, qui, telle une pellicule sensible, enregistre les événements du monde

(2) Vie ; tout ce qui vibre, qui émet une vibration, apparente ou non apparente, le minéral en apparence inerte est une source émettant des vibrations (mesurables), sans laquelle aucune forme de vie n’aurait pu naître sur notre belle planète eau (autre élément indispensable à son apparition).

(3) Miracle ; l’homme donne parfois ce nom à des événements qui lui semblent surnaturels et dont il est incapable d’en trouver une explication rationnelle, car il pense TOUT Savoir, alors qu’en fait il ne sait RIEN !

Le Présent

En état ordinaire de conscience

Dans cet état ordinaire le présent propose toujours au « Moi » un scénario comportemental automatique « d’action-réaction » !

Je m’explique, un ami, un proche à une attitude, des paroles, des actes que je prends pour une agression personnelle, je réagis directement en l’agressant ou indirectement en ressassant en boucle ce que j’ai pris, ou que j’ai cru percevoir comme une agression !

Je suis dans le scénario classique de la « victime et du bourreau », ou l’autre est forcément le bourreau et moi évidemment sa victime, ben voyons !

Un autre scénario classique peut se présenter, la pseudo agression me semble dirigée vers un ami ou un proche et alors je deviens le « sauveur », celui qui va prendre la défense de la pseudo victime… de quoi je me mêle, moi qui ne sais pas encore comment agir « consciemment » en pareil cas ?

Dans ce cas bien précis, je ne corrige pas ce que j’ai pris pour une agression de mon bourreau, au contraire, je ne fais que la réactiver, la renforcer, en la ressassant. Que cet acte vienne d’avoir lieu ou qu’il appartienne à un passé plus lointain, je suis dans l’incapacité de le modifier, je pourris mon présent en influençant considérablement mon futur, futur qui risque d’être semblable ou pire à mon présent si je ne fais rien pour le corriger !

Je peux rester toute ma vie sur ce schéma en maudissant tous mes bourreaux potentiels et en plaignant la pauvre victime que je suis ou en passant aux yeux de celui ou celle que j’essaye de sauver comme une narcissique nuisible !

C’est le lot de tous ceux qui usent consciemment, mais le plus souvent inconsciemment, de cet état non modifié de conscience où ce n’est que le « pilote automatique » de ma personnalité qui gouverne ma voie sur les ornières empruntées par ma lignée ou des impasses qui me conduisent souvent contre le mur ou au bord du gouffre !

C’est mon choix, même inconscient, pas mon destin !

En état modifié de conscience

Dans l’état modifié de conscience, le présent va pouvoir modifier le passé et par conséquent transformer notre futur en nous ouvrant la voie du « Soi » !

Oui ! tu as bien lu, le présent va pouvoir modifier le passé et ainsi infléchir notre futur !

Si j’en suis sûr ?

Oui, je l’expérimente pratiquement quotidiennement, et je prétends que cela est à la portée de tout le monde, cela t’épate, non ?

C’est un fait avéré qui commence à avoir l’assentiment des scientifiques (1) ceux qui se sont affranchis de cette interdiction qu’exigeait leurs pairs, celle d’introduire la « conscience » dans leurs recherches, ils sont de plus en plus nombreux à le faire, car avec cette introduction les réponses à leurs questionnements deviennent plus évidentes par rapport aux faits constatés et peuvent ainsi être mesurables, quantifiables et reproductibles ! Épatant non ?

Lorsqu’enfin j’entre en état modifié de conscience, il m’apparaît comme une évidence que ce que j’avais pris pour une agression de mes bourreaux n’est en fait qu’un « signe » du Soi qui me montre du doigt, si j’ose ainsi m’exprimer, ce que je dois transformer en moi, car l’autre, qui n’est qu’une partie de moi, apparemment séparée, n’est que le miroir de ce que je suis !

Lorsqu’enfin je l’ai compris, le bourreau disparait et laisse apparaître un être certes imparfait, mais ni plus ni moins que moi, un être avec les mêmes pouvoirs que moi, puisqu’il est moi (j’aurais l’occasion de revenir sur cette caractéristique commune plus loin dans mes essais). En le percevant tel qu’il est, c’est-à-dire tel que je suis, je ne peux éprouver pour lui qu’une grande tendresse.

Cette tendresse est la clé qui ouvre la porte du pardon, le mien, pour commencer, car il me faut commencer par admettre sincèrement toutes mes erreurs pour pouvoir me les pardonner tout en reconnaissant que je suis loin d’être aussi parfait que je croyais l’être !

En me les pardonnant, j’ouvre la seconde porte, celle du pardon à mes bourreaux, n’ayant plus aucun grief contre eux et en les acceptant comme des êtres aussi imparfaits que moi, je ne peux plus que leur pardonner. Ici je n’évoque de mes pseudos bourreaux que des griefs ordinaires, pas des actes violents sur ma personne, ceux-ci sont pardonnables comme les autres, mais le chemin du pardon demande beaucoup plus de temps et d’efforts que pour les autres !

Dans cet état particulier d’une conscience modifiée, je me rends compte que le « pardon » corrige le passé, modifie mes perceptions du présent et oriente mon futur sur une voie plus en accord avec mon être profond, en m’ouvrant la porte de la voie du Soi, c’est-à-dire celle que je suis venue mettre en œuvre dans mon incarnation.

Fini, les répétitions en boucles de mes colères, de mes peurs, de mes illusions, de mes « mal a dits » (maladies), bonjour, les synchronicités, qui vont me faire rencontrer ceux qui vont me permettre de m’épanouir sur ma voie, de voir s’ouvrir des portes que je n’aurais jamais cru pouvoir franchir, de trouver en moi la force d’accomplir des choses inimaginables !

En sortant des sentiers battus par mes peurs, je rentre dans ceux où la « Joie de vivre » va me permettre de croître, de m’épanouir ! Elle n’est pas belle la vie quand on a enfin fini par comprendre que nous sommes les seuls responsables de notre passé, de notre présent et de notre futur que nous nous fabriquons ?

Prendre conscience de qui nous sommes, ne plus penser que l’autre est un extraterrestre séparé de nous et cherchant à nous nuire, être intimement persuadé qu’il est dans la même galère que nous et que nous pouvons nous entraider, que nous devons nous entraider, parce que nous ne sommes pas séparés les uns des autres, mais au contraire intiment dépendant et interdépendant les uns des autres !

senequeModifier notre conscience sur nous et sur tout ce qui nous entoure est la porte que nous devons ouvrir et franchir pour pouvoir entrer dans l’ère du Verseau, en acceptant de nous y transformer pour pouvoir ensuite prétendre transformer l’humanité et ses relations avec son environnement dont elle est intimement interdépendante ! Qu’on se le dise !

(1) Et pas n’importe lesquels, ils s’appellent ; Philippe Guillemant ingénieur physicien CNRS, Lothar Schäfer Physicien, Pr Marc Henry Chimiste CNRS, David Bohm Physicien, Carl Gustav Jung Psychiatre, Carlo Rovelli Physicien CNRS, Alain Connes Académie des sciences. Mario Beauregard chercheur en Neurosciences, Antoine Suarez physicien, Etienne Klein Physicien CERN… et d’autres tout aussi prestigieux !

Le Passé

Je voudrais ouvrir une réflexion plus intime, basée essentiellement sur mon vécu et mes ressentis, concernant le passé et la possibilité ou pas de le changer ou de le modifier !

Changer le passé Raymond ? Ce n’est pas possible !

C’est ce que pourtant je vais essayer de te démontrer !

Je prends un exemple simple, je viens de blesser en parole un être cher sans intention de le faire, et après avoir dit ma phrase blessante pour lui, je me rends compte par ses expressions, par sa réaction, qu’il a mal pris ce que je viens de lui dire à l’instant, que nous pourrions considérer comme le passé et penser que nous ne pouvons plus rien y changer, tu es d’accord ?

Si je ne me rends compte de rien parce que ce que je viens de dire a été fait par écris ou que je ne perçois pas la réaction de l’autre, il peut sembler là aussi que ce qui est fait est fait et qu’on ne puisse pas faire machine arrière !

Qu’est-ce qui m’empêche si je perçois le malaise, de demander pardon à celui ou celle que je viens de blesser et d’éventuellement ré exprimer ma phrase en choisissant plus délicatement mes mots pour qu’ils ne viennent pas exacerber ses maux ?

Si au fil du temps je perçois qu’un froid ou une distance s’est installé entre nous, qu’est-ce qui m’empêche, même longtemps après de demander son pardon, rien… si ce n’est un orgueil mal placé !

Des peuples en guerre ont réussi à se réconcilier et à vivre en bonne entente après avoir pardonné et bâti leurs nouvelles relations en corrigeant leurs erreurs du passé !

Le pardon, la clé de la croissance !
Le pardon, la clé de la croissance !

Je pense que tu commences à comprendre, comment nous pouvons corriger le passé, lorsque nous prenons conscience de nos actes, de nos paroles, de nos écrits, de nos gestes, de nos expressions… et ceci est contenu dans un comportement de responsabilité et d’humilité que l’on nomme le pardon… pardon des offenses des autres et pardon de nos offenses faites aux autres !

Pardonner, Raymond c’est du prêchi-prêcha qui me hérisse le poil !

Tu as le poil bien susceptibles Marcel ou Marceline, demande-toi plutôt ce qui te met dans cet état… ton être profond ou l’orgueil de ton égo qui se sent froissé le « pôvre » comme on dit de par chez-nous en Provence ?

Oui, les textes des diverses traditions religieuses, ou pas, évoquent le pardon, la mansuétude, l’humilité, la compassion, l’amour d’autrui…

Et alors qu’est-ce que cela peut bien te faire… toi qui renies ta religion, ta tradition ou ton dieu, pour te tourner vers celui, tout aussi dogmatique, d’autres religions ou traditions et que tu exposes sur ta page Facebook, pour bien marquer ta différence et ta grandeur, laquelle de grandeur ! celle de ton âme ou celle de ton égo tellement surdimensionné, qu’il étouffe ton être profond ?

Le passé peut donc être modifié grâce au pardon ou à l’expression de sa demande, et cela influe considérablement sur le présent en modifiant par conséquent notre futur !

T’en rends-tu compte ?

Passé, présent, futur, vois-tu, au travers de ce simple exemple, peut être remis en question et se transformer, si tu prends bien conscience, que tout ce que tu fais peut se corriger, se rectifier, se modifier… si tu dépasses ton orgueil pour entrer dans l’humilité de l’être responsable, celle de te percevoir comme tu es, un être imparfait, certes, mais qui cherche à se transformer… comprends-tu ?

Bien sûr il y a des choses dans une incarnation que je n’ai pas eu le temps de pardonner ou de me faire pardonner, je ne le nie pas, tout ne peut-être corrigé dans une vie, c’est peut-être pour cette raison que nous serons obligés de revenir dans une autre pour y transformer nos erreurs et en tirer de nouvelles leçons, non ?

Je prends ici un autre exemple, sans preuve aucune, il faudra t’en contenter très cher Thomas, de ce que dans cette incarnation, je suis, entre autres, venu y corriger !

Dans cette vie, je suis « non violent » peut-être pour transformer les violences que j’ai héritées d’une autre vie et où j’ai dû y exceller, si j’ose dire. Toute ma vie, qui n’est pas encore achevée, j’ai rejeté, repoussé, mes pulsions de violences parfois très puissantes, contre les autres et même parfois contre moi-même !

Je crois que ceci ne peut s’expliquer que comme une correction d’erreurs commises dans une autre vie, celles issues d’un passé révolu, sur lequel, je pensais, il n’y a pas très longtemps encore que l’on ne pouvait plus rien changer… ce qui était fait était fait !

« Errare humanum est, perseverare diabolicum ! »

Vivre l’instant présent en pleine conscience permet, à celui qui veut croître pour vivre dans la Joie, celle de vivre intensément, au lieu de se morfondre, de corriger plus ou moins rapidement les erreurs commises dans le passé et ainsi transformer considérablement son futur en le débarrassant du regret de ne pas avoir fait quand il en était encore temps ce que j’aurais dû faire. Pour le vivre au jour le jour, je peux vous affirmer que cela m’a transfiguré, transformant ainsi ma vie en saveur et en couleurs lumineuses, à la rencontre d’autres âmes, sur la voie de la conscience modifiée.

Raymond MAGDELAINE

Le futur

Si le futur, comme je le pense, se construit dans le présent en se basant sur les échecs et les réussites du passé, il faut, me semble-t-il, être très attentif à tout ce que nous entreprenons, pensons et disons dans l’instant présent, le moindre détail est déterminant pour la réalisation de ce futur ! Le hasard n’y joue aucun rôle, ni Dieu ni Diable, nous en sommes les seuls architectes !

Le-futur-simple-Le-chatLe futur peut se construire de deux manières, soit nous le construisons en restant la plupart du temps dans la conscience du « moi », soit nous le construisons en essayant d’être le plus possible dans la conscience du « soi » !

La conscience du « moi » n’ayant accès, je le rappelle, qu’aux mémoires du passé, à ses réussites comme à ses échecs, et n’est pas très réceptive à la conscience du « soi », mais le soi s’y manifeste tout de même !

Le moi va reproduire ce qu’il connait et emprunter tous les sentiers battus en s’embourbant sempiternellement dans les ornières des chemins empruntés dans le passé par ses ascendants.

Ses réussites lui laisseront toujours un goût amer d’insatisfaction, signe que le moi n’est pas encore sur la voie.

La conscience du soi va avoir quant à elle accès aux informations de la source, source qui contient tous les possibles du futur, dans laquelle notre âme va puiser ce dont elle a besoin pour accomplir son œuvre, celle qu’elle est venue explorer ici-bas et qui va se révéler à elle-même progressivement.

La voie de chacun étant de découvrir celui ou celle qu’il/qu’elle est véritablement !

La voie n’est pas d’être ce que les autres souhaitent que nous soyons ou que nous pensons qu’ils souhaitent, ou ce que nous aimerions qu’ils perçoivent de nous, cette voie est une impasse de laquelle il faut à tout prix sortir !

La conscience du soi est la voie royale permettant à notre âme de s’accomplir avec l’espoir un jour de n’avoir plus besoin de s’incarner dans la matière, c’est ce que toutes les traditions appellent l’ascension, le nirvana !

Le vide, cette source inépuisable représente plus de 95 % de ce que nous ne connaissons pas, elle contient l’information, c’est-à-dire tous les possibles sans limites, sans frontières, sans barrières, sans tabous ! Imagine un instant le potentiel de la source qui ne demande qu’à se manifester dans les moins 5 % de ce que nous appelons la matière ?

Dans le futur je trouverais à tous les coups ce que mon âme est venue y chercher si je l’autorise à y puiser, car voit tu, si ton moi ne l’y autorise pas de manière consciente ou inconsciente, elle n’y puisera pas, ce sont les « peurs » du moi qui prennent le pas sur la quête de l’âme, mais sache que si tu ne l’y autorises pas ton corps en paiera le prix, si tu vois ce que je veux dire !

Dans le présent, lorsque je suis dans la conscience du soi, et avec la volonté de m’épanouir, je vais modeler dans la matière dense mon futur un peu comme un sculpteur travaillant le marbre brut dans lequel il va exprimer toutes ses intentions !

La matière sur laquelle va agir le soi est plus malléable en fait que la matière dure comme du marbre que pourtant le moi arrive à transformer, alors pourquoi est-ce si difficile de modeler le futur qui nous conviendrait, qui conviendrait à notre âme ?

Tous simplement parce que ton moi ou plutôt ton égo à peur de franchir le pas, tout ce qui est inconnu pour lui le terrorise et le tétanise, ton rôle, maintenant que tu as atteint l’âge de la sagesse (après 49 ans) c’est de rassurer, de le consoler, de l’encourager à ne plus avoir peur de faire les premiers pas !

Dans l’accompagnement que j’ai effectué dans les unités de soins palliatifs, celle qui était en charge de m’accompagner pendant un temps, m’avaient répondu que « le plus dur dans le premier accompagnement c’était d’oser frapper à la porte de la chambre ! »

Avoir confiance en ses capacités, oser les mettre en œuvre est à la portée de tous, si les enfants arrivent à marcher, pourquoi les adultes que nous sommes devenus n’arrivaient pas à s’élever ?

La foi pas plus grosse qu’un grain de moutarde dit la tradition Judéo Chrétienne est capable de soulever des montagnes, ce n’est qu’une image qu’il faut comprendre au second degré ; « rien n’est impossible à celui qui a foi en lui », tu vois tu peux y arriver sans avoir foi en Dieu, simplement en ayant foi en toi !

Comme Dieu et toi ne faites qu’un, cela revient au même, c’est mon point de vue, mais tu n’es pas obligé de le partager, c’est ton droit !

Raymond MAGDELAINE

Essai sur le temps

Le passé, tout le monde sait de quoi je parle, ce sont toutes ces choses que nous avons faites et sur lesquelles nous ne pouvons ou plutôt croyons que nous ne pouvons plus agir, c’est la vision la plus classique du temps.

Le présent, est, à mon avis, un peu plus complexe à définir, c’est le moment où je tape ces quelques lignes sur le clavier de mon ordinateur, mais à ce stade tout ce qui est à ma gauche appartient-il au passée et tout ce qui n’est pas encore manifesté sur la ligne blanche de Word à ma droite appartient-il au futur ? Difficile de définir le présent !

Le futur, n’est pas non plus facile à définir, il est ce que mes intentions, mes désirs vont bien vouloir en faire ou du moins essayer d’en faire, se manifestera-t-il dans les secondes ou les minutes qui vont suivre ou restera-t-il encore une intention qui se manifestera plus tard ?

Le passé, provoque des réactions aussi diverses que variées, ou se mêlent, les regrets, la culpabilité, le sentiment d’impuissance engendré par l’illusion de ne plus pouvoir faire grand-chose pour réparer l’erreur que nous y avons commise, la satisfaction d’avoir dit ou fait ce qui nous semblait être juste…

Le présent, qui peut être vécu en ayant une conscience aigüe de nos gestes, de nos pensées, de nos actions, de nos paroles, de nos intentions, ou au contraire vécu de manière mécanique, automatique et gouverné par un ego perdu dans ses regrets, ses culpabilités du passé ou préoccupé par les angoisses d’un futur hypothétique !

Le futur, sur lequel le mental se focalise, s’angoisse, estimant qu’il n’a sur lui aucune prise, ce qui n’est pas entièrement faux, mais qui n’est pas non plus entièrement juste !

En fait, passé, présent et futur, ne peuvent pas être vu avec la notion incomplète que nous avons du temps, le passé appartient encore un peu au présent et le futur commence à s’y manifester, à y prendre forme !

Ouille !

Ici je sens qu’il faut faire une petite pose pour récapituler ce que j’avance dans cet « essai », tu entends bien le mot, « j’essaie » de t’expliquer ce que je pense avoir compris du temps, et que des gens plus savants que moi découvrent et maitrisent, en tous les cas le maitrisent mieux que moi !

Je ne rentrerais pas dans le détail des expériences scientifiques rigoureusement réalisées, qui prouvent que le temps est relatif et s’écoule plus ou moins vite en fonction des conditions particulières et précises de l’expérience, si tu veux en savoir plus, recherche sur internet, ce qu’Einstein a réussi à démonter par le calcul et qui par la suite a pu être prouvé par d’éminents scientifiques !

Les scientifiques évoquent « un temps complexe » qui oscille sans cesse entre le temps, comme nous le connaissons à la maison, et « un temps imaginaire » !

Re ouille ! Oui je sais tu coinces encore !

Pour t’expliquer simplement ce qu’est le temps imaginaire, je vais reprendre l’explication, imagée, qu’utilisent souvent les Frères Bogdanov, sur le DVD de ton film préféré. Il y a de gravé l’intégralité de la romance, de la fiction ou du policier que tu aimes bien voir et revoir.

Lorsque tu le regardes il défile dans le temps que nous désignons comme le temps réel, temps qui s’égrène inexorablement sur la pendule de ton salon, enfin, si tu en as encore une, tu remarqueras, au passage, que tu as le pouvoir de suspendre le temps, en appuyant sur la touche « Pause » de ton lecteur ou celle de sa télécommande !

Lorsque tu retires ton DVD préféré du lecteur, l’histoire est toujours là gravée sur son support magnétique, mais le temps ne s’écoule plus, le temps est imaginaire, calculable avec les nombres imaginaires, c’est un temps figé, ou le temps a suspendu son vol, mais qui s’écoulera à nouveau au fil de ton envie de revoir ce joyau enregistré au format Blu-ray !

À un moment donné de la lecture de ton film, tu peux faire un retour en arrière pour revisiter le passé, ou faire un bond en avant pour découvrir le futur, c’est ce qu’à tout sûr font les âmes désincarnées, si j’en crois les témoignages des expérienceurs (1) ou celles capables de visiter l’astral en sortant de leurs corps, ou ce que fait ton âme tous les soirs lorsque tu dors, elle va se régénérer dans la Lumière.

En fait je pense (donc j’essuie mdr), que nous oscillons sans cesse entre un temps classique et un temps imaginaire, ce que les scientifiques appellent le temps complexe, un exemple tout simple, lorsque je suis obsédé par ma montre je trouve que le temps s’écoule lentement… très lentement, « c’est long, mon Dieu que c’est long ! », par contre lorsque je fais quelque chose qui me passionne, j’ai le sentiment qu’il s’écoule plus rapidement, il est déjà 18 heures ! « Je n’ai pas vu le temps passer ! »

Ce que j’essaie de te décrire ici a été couché mathématiquement sur un tableau noir par le génial Einstein et tester dans les faits lors de tentatives probantes réalisées par les physiciens du CERN (2)entres autres ! Tu vois ce n’est pas qu’une vue de mon esprit mon cher Watson !

CERN
Gigantesque collisionneur de hadrons du CERN

Je pense que le temps n’est qu’une vue de l’esprit et qu’il suffit de modifier son point de vue en l’élevant ou en prenant du recul pour qu’il passe du temps classique au temps complexe, pour ensuite devenir un temps imaginaire, c’est inimaginable non ?

C’est parce que c’est difficilement imaginable que je dis souvent que nous vivons dans un monde merveilleux celui d’Alice aux pays des merveilles ! Un conte pour enfants attardés, un une histoire vraie pour adultes éveillés ?

C’est toi qui vois !

(1) Ces expériences correspondent à une caractérisation récurrente et spécifique contenant notamment : la décorporation, la vision complète de sa propre existence, la vision d’un tunnel, la rencontre avec des entités spirituelles, la vision d’une lumière, un sentiment d’amour infini, de paix et de tranquillité, l’impression d’une expérience ineffable et d’union avec des principes divins ou supranormaux

(2) Le CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, est l’un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. Il a pour vocation la physique fondamentale, la découverte des constituants et des lois de l’Univers.

Raymond MAGDELAINE